16 et 17 janvier 2006
Cours no
227
Pour une éducation
bientraitante
entre punition et récompense
avec Roger CEVEY
Termes à hautes connotations,
souvent péjoratives, et qui pourtant énoncent une réalité
éducative qui demande toute notre attention et notre vigilance.
« Sanction » et
« reconnaissance » sont des termes plus appropriés pour
échafauder une réflexion éthique sur les fonctions et le sens de
ces outils éducatifs. Seront aussi explorées la question de
l'autorité et celle des limites.
Les éducateurs autant que les
parents sont désemparés devant le balancement des politiques
éducatives oscillant de la répression au laxisme en passant par
le plus grand désarroi. Le fait est que l'incertitude morale
paralyse l'action plus qu’elle ne la stimule ; une exploration
rigoureuse permettra de poser quelques repères essentiels à
l'action éducative.
(prix : fr. 300.—)
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30 et 31 janvier 2006
Cours no
228
L’Analyse Transactionnelle
et son utilité au quotidien
avec Christiane BESSON
L’analyse transactionnelle (AT)
est reconnue, à juste titre, comme une référence particulièrement
utile aux professionnels dans le domaine des relations humaines,
du travail éducatif, pédagogique, social et de la santé. Le but
visé au cours de ces journées introductives sera de présenter et
exercer les outils les plus pertinents pour les professionnels
afin qu’ils puissent s’en saisir rapidement.
(prix fr. 300.—)
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7 et 8 février 2006
Cours no
229
Les nouvelles manières de
« faire famille »
Mieux comprendre pour mieux
intervenir
avec Jocelyne HUGUET MANOUKIAN
Le XXème siècle a vu changer
deux éléments principaux dans nos sociétés : la place de la
femme, d’une part, le lien à l'enfant, d’autre part. Cela a
entrainé une ouverture vers de nouvelles manières de « faire
famille », sans aucun précédent dans nos sociétés industrielles
traditionnelles.
Comment prendre alors en compte la complexité des familles
contemporaines lorsqu’il s’agit d’accompagner un enfant en
difficulté, un adulte handicapé ou souffrant
de troubles mentaux ? Comment s'y retrouver dans les
recompositions, décompositions, réarrangements familiaux qui
bousculent les normes traditionnelles, bouleversent toute nos
lectures habituelles et nous obligent à composer autrement nos
modes d'intervention professionnelles ?
Ces deux journées s'adressent
aussi bien aux éducateurs travaillant dans le domaine du handicap
mental, psychique, social et de la petite enfance. L'intervenante
s'efforcera de mettre en évidence l'état des multiples
compositions familiales pour envisager comment les prendre en
compte dans l’accompagnement à partir des pratiques quotidiennes.
(prix : fr. 300.—)
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13 et 14 février 2006
Cours no
230
Les personnes avec handicap,
leur famille, les professionnels
Face au deuil et à la mort
avec Christiane BESSON
Ces pertes et deuils n'épargnent
pas les personnes avec handicap et leur entourage personnel et
professionnel ; depuis la naissance d'une personne avec handicap
les parents vivent une série de pertes, les professionnels
également quand arrive l'avancée en âge et la mort ; ils ont
alors à assumer plusieurs accompagnements, celui des personnes
qui leur sont confiées, celui des autres résidents, celui des
parents et parfois de leurs collègues.
Le " travail de deuil " est un
processus à envisager de façon particulière pour chaque
situation.
Comment comprendre ces
situations ? partager les émotions qu'elles suscitent chez les
uns et les autres ? quelle place prendre ? quelle attitude
adopter ?
(prix : fr. 300.—)
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8 et 9 mars 2006
Cours no
231
Mieux penser, mieux dire
mieux intervenir...
... en explorant les sources
des mots
avec Jean-François MALHERBE
Les difficiles discussions, les
entretiens problématiques auxquels sont confrontés
quotidiennement les intervenants dans le domaine de l'éducation
spécialisée, du travail social et de la santé, imposent de
réfléchir mûrement ce que l'on dit, de chercher le terme propre à
faire passer le message. La découverte du sens originel des mots
chargés de fortes connotations (par ex. violence, temps, etc.),
la connaissance de leur étymologie, de leurs racines à travers
les expériences pratiques des intervenants pourra nous permettre
de mieux penser, de discuter plus clairement et sereinement, et
même de suggérer des solutions à certains problèmes posés par les
participants.
(prix : fr. 300.—)
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23 et 24 mars 2006
Cours no
246
L’autonomisation
des personnes avec handicap
Entre droits et devoirs, mythe
et réalité
avec Christiane BESSON
L'autonomisation en appelle à la
liberté et à la responsabilité, donc aux droits et aux devoirs.
Mais les pratiques éducatives oscillent bien souvent entre
contrôle et protection... Dès lors, où (et comment) placer
l'autonomisation ? Peut-elle se concrétiser dans le quotidien ?
Et comment faut-il l’entendre s’agissant de personnes avec un
handicap ?
Nous croyons que certaines
pratiques, plus que d’autres, favorisent l’acquisition de
l'autonomie. Nous nous efforcerons de les mettre en évidence,
tout en répondant à une série de questions :
- quelles sont les valeurs qui
sous-tendent ces pratiques ?
- quelles conditions respecter,
quels pièges éviter pour avancer dans la bonne direction ?
- peut-on penser à un processus
instaurant une certaine réciprocité entre accompagnants et
personnes accompagnées ?
- une réflexion sur les
fondements éthiques peut-elle soutenir les pratiques éducatives
visant à l’autonomisation ?
(prix : fr. 300.—)
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3 et 4 avril 2006
Cours no
232
En collaboration avec
ESPACE COMPÉTENCES
Violences en institution
Réfléchir et agir : quelques
considérations en éthique appliquée
avec Christiane BESSON et Roger CEVEY
Violence et agressivité sont
inhérentes à toute vie, tant individuelle que collective.
Nous savons bien que
l’éducation, le soin, les interventions, l’organisation
institutionnelle peuvent être ressenties comme impliquant
violence, sous une forme ou une autre. Dans quelles conditions
doit-on considérer que cela est nécessaire ou tout au moins
acceptable? Comment discriminer ce qui peut l’être et ce qui ne
doit l’être en aucun cas ? Selon quels critères ? Comment
réagir ?
C’est ce que nous tenterons de
dégager durant ces deux journées.
(prix : fr. 300.—)
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25 et 26 avril 2006
Cours no
233
La douleur
chez les enfants et les adultes
avec autisme, handicap ou polyhandicap
Mieux comprendre
pour mieux intervenir
avec Jocelyne HUGUET MANOUKIAN
La perception de la douleur est
toujours relative à un contexte historique et sociétal.
Aujourd'hui, la douleur s'est en quelque sorte désarrimée d'une
interprétation religieuse qu'on pouvait résumer par « souffrir
ici bas », et qui tendait à permettre d'obtenir son salut
dans l'au-delà. Le mal était donc intrinséquement lié à l'idée de
douleur.
Désormais, la douleur est prise
en charge par le discours médical. L'évaluation systématique de
la perception de la douleur vient en faire un phénomène qu'il
faut combattre au nom du désir de santé et de bien-être.Cependant
la douleur reste une question complexe et ne peut se réduire
seulement à un pur problème médical.
Les changements de perception de
la douleur et de ses corollaires — le mal et la souffrance —
oblige les personnels travaillant auprès de patients souffrant de
handicap ou de pathologie mentale à considérer cette question
avec la plus grande attention.
Nous verrons quelle forme et
quel sens peut prendre la douleur quand elle est aiguë ou quand
elle devient chronique. Nous envisagerons comment rester vigilant
face à des enfants, de jeunes adultes ou des adultes qui ne
semblent pas souffrir là où habituellement la douleur est le
corollaire d'une affection physique. Nous aborderons la
complexité des événements de douleur à partir de situations
précises.
Nous essayerons également de
comprendre la douleur et ses énigmes lorsqu’elle s'installe en
l'absence de toute lésion organique, ou encore la douleur liée au
maintien d'un équilibre psychique, ou enfin la douleur comme
"événement de corps".
Un travail méthodologique sera
proposé pour envisager au cas par cas comment distinguer les
différents types de douleur, et comment en conséquence les
prendre en compte dans le suivi ou et dans le soin.
(prix : fr. 300.—)
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27 avril 2006
Cours no
234
En collaboration avec
l’institution
de l’Espérance à Etoy
L'accompagnement au quotidien
des personnes avec handicap
Pour une éthique
de l’épanouissement
réciproque
avec Jean Bédard
Que nous le voulions ou non, la
relation avec une personne hautement vulnérable (pour des raisons
de santé, d’âge, de handicap, etc.) n’est jamais symétrique.
On peut plus facilement abuser
de l’autre que l’inverse (ce qui n’enlève pas à l’autre la
possibilité d’abuser de certains pouvoirs que procure la
vulnérabilité...).
Les rôles ne sont pas
symétriques non plus : une autorité est assignée à l’un, pas à
l’autre. Cette non-symétrie dans les responsabilités et la
relation exige des précautions particulières mais favorise aussi,
au plus haut degré, la maturation sociale de l’intervenant, de
l’éducateur ou du gestionnaire.
Quelle éthique permet à une
telle relation d’être épanouissante autant pour la personne en
état de responsabilité que pour la personne en état de
vulnérabilité ?
Quel art de voir, de vivre et de
communiquer sont-ils nécessaires à un tel épanouissement ?
Et pourquoi la vulnérabilité
d’autrui est-elle l’occasion de retrouver le meilleur de
nous-mêmes ?
(prix : fr. 60.—)
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1er et 2 mai 2006
Cours no
235
En collaboration avec
ESPACE COMPÉTENCES
Reconnaître et dynamiser
ses compétences
...ses potentialités et celles
des collaborateurs pour se maintenir et évoluer dans la vie
professionnelle
ou
comment créer
des “ situations apprenantes ”
avec Alain MULARD
Confrontés aux évolutions
professionnelles (prise de responsabilités nouvelles,
élargissement de ses fonctions, changements d’organisation,
restructuration, projets de mobilité...), les professionnels sont
de plus en plus amenés à reconnaître et à dynamiser les
compétences, à réaliser un bilan des compétences qu’ils ont
accumulées tout en cherchant à les mettre en lien avec celles des
fonctions qui leur sont proposées, ceci pour eux ou pour et avec
leurs collaborateurs, enfin également avec des bénéficiaires.
Cette adéquation et mise en
perspective des potentialités ne peut se faire sans l’aide
d’outils de repérage des compétences et de questionnement sur les
moyens d’entretenir et d’acquérir les compétences souhaitées.
Cette session vise à vous mettre
en réflexion autour de la problématique de montée en compétences,
et vous propose de vous aider à construire vos propres outils de
repérage et surtout de développement de compétences, c’est en ce
sens qu’elle présente une originalité par rapport à la façon
habituelle d’envisager ces questions. Elle peut être
particulièrement utile aux professionnels dans une optique de
changement, aux cadres, aux superviseurs, aux praticiens
formateurs.
Nous nous proposons de traiter
les points suivants :
- Approche de la notion de
compétence individuelle et collective ;
- Élaborer son propre
portefeuille ou référentiel de compétences ;
- Intérêt et limites de la
construction d’outils de positionnement de ses compétences ;
- Du bilan de compétences au
plan de formation et à la formation tout au long de la vie ;
- Création de «situations
apprenantes» comme moyen d’entretenir et développer son
potentiel.
(prix fr. 300.—)
___________________________________________________________________________________
4 mai (18h-21h), 5
mai (9h-17h), 6 mai 2006 (9h-14h)
Séminaire no
236
Sur le thème
« Pour une éthique de
l’être »
plutôt qu’une accumulation
d’interdits
et de prescriptions
avec Jean BÉDARD
La plus grande tentation de
l’éthique consiste à se laisser assimiler par une certaine vision
du pouvoir et de l’efficacité. Il s’agirait pour elle de
« sculpter » les comportements d’autrui ou de « normaliser » les
comportements collectifs par des séries d’interdits et de
prescriptions, un peu comme on manoeuvre des mobiles dans un jeu
vidéo.
Rien n’est moins éthique que
cette tentative de contrebalancer les droits et les pouvoirs
qu’on accorde d’une main par des conventions comportementales qui
les retranchent de l’autre main.
L’être humain n’est pas un
mobile manipulable et dirigeable à volonté. Et si par malheur, il
se soummet aveuglément à des consignes, c’est au détriment de
l’intelligence de ses comportements. La communauté humaine est
perdante.
Il est préférable de faire appel
à des valeurs qui répondent à des aspirations humaines car alors,
les comportements s’adaptent intelligemment à la spécificité des
situations.
Mais comment accroître la
sensibilité des personnes aux valeurs les plus favorables à
l’épanouissement de tous et de chacun ?
Comment réaliser des actions
collectives efficaces en faisant appel à l’intelligence, à la
compréhension et à la sensibilité éthique plutôt qu’à des
consignes prédéfinies qui manqueront inévitablement
d’adaptabilité ?
Bref comment améliorer l’éthique
de façon éthique?
(participation aux frais
de voyage et de documents,
soit fr. 150.–, repas compris)
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8, 9 et 10 mai 2006
Cours no
237
La prise de décision éthique
en milieu institutionnel
Dépasser les contradictions
avec Jean BÉDARD
Le développement éthique
constitue une dimension incontournable du développement personnel
et organisationnel. Mais dans la plupart des cas, les problèmes
éthiques du quotidien se présentent sous la forme de malaises mal
identifiés, pouvant exacerber les conflits, favoriser le
désengagement des acteurs en présence ou les conduire à la
maladie. Les personnes et les organisations en souffrent. Pour ne
pas aggraver les choses, l'organisation peut chercher à éviter la
discussion et la saine confrontation qui permettraient de sortir
du climat oppressant engendré par ces problèmes éthiques.
Comment organiser la discussion,
canaliser la saine confrontation en évitant les affrontements ?
Comment passer du non-dit à la résolution véritable des
problèmes ?
(fr. 450.–)
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11 et 12 mai 2006
Cours no
238
Les risques d’abus de pouvoir
en institution
Comment les identifier, les
prévenir,
les dépasser
avec Jean BÉDARD
Plus une personne est vulnérable
et sans défense, plus elle est susceptible d’être soumise au
pouvoir d’un autre. Des abus de pouvoir, le plus souvent à partir
de très bonnes intentions, peuvent aisément émerger.
Certaines pratiques
institutionnelles les favorisent, d'autres les défavorisent. La
prévention des abus est donc une responsabilité du personnel, de
l’organisation, de l’institution. La prévention passe
inévitablement par des changements dans les attitudes, les
relations interpersonnelles et la culture de l’institution.
Comment personnellement et
collectivement réduire les risques d'abus et transformer le
milieu en cadre adéquat au développement des personnes ?
(fr. 300.–)
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29 et 30 mai 2006
Cours no
239
Les entretiens
dans les domaines éducatifs,
sociaux
et sanitaires : «oui mais»... «oui et»…
Quelles interventions
pour quelles spécificités ?
avec Christiane BESSON
Nous définirons non pas
l’entretien, mais les entretiens et leurs contextes. Nous
découvrirons en théorie et en pratique ce que représentent ces
différents entretiens, leur portée, leurs caractéristiques, les
compétences auxquels ils font appel.
Nous tenterons de mesurer
l’impact des attitudes personnelles sur la situation d’entretien
en nous interrogeant sur le processus d’échange à deux ou
plusieurs, sur les dynamiques relationnelles mises en œuvre. Nos
contributions théoriques tiendront compte de la communication
selon l’école de Palo Alto, des qualités attitudinelles selon
Rogers et de quelques points essentiels de l’Analyse
transactionnelle.
Nous nous appuyerons sur
quelques principes éthiques nécessaires au travail en entretien,
en restant au plus près des préoccupations des participants. Des
exercices pratiques alterneront avec des temps de réflexion.
(prix fr. 300.—)
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12 et 13 juin 2006
Cours no
240
Travail en réseaux
et en interdisciplinarité
Une manière d’améliorer la
collaboration avec les professionnels et les parents
avec Christiane BESSON
La collaboration avec les
parents ou l’entourage des personnes accompagnées est
actuellement voulue par les institutions, et prend place dans les
“ systèmes qualité ” ; elle est désirée aussi par les
intervenants et les parents. Cependant, ce n’est pas si simple.
Une compréhension des équipes, des professionnels, du système
familial et institutionnel est nécessaire.
Ces journées permettront de
travailler les conditions, les stratégies et les attitudes
nécessaires à la collaboration tant sur le plan institutionnel
que professionnel et personnel. La collaboration est un
processus, elle n’est pas obtenue une fois pour toutes. Nous
étudierons également les écueils, les limites et les conditions
éthiques de ce travail pourtant si nécessaire.
(prix fr. 300.—)
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14, 15 et 16 juin
2006
Cours no
241
En collaboration
avec la Fondation Échaud à Cugy
Les défis de la bientraitance
t mieux comprendre la dynamique des
usagers t
concilier qualité de vie et auto-détermination
t
soutenir la recherche du sens véritable de la pratique éducative
ou sociale
t acquérir des outils d'évaluation et
d'intervention novatrice
avec Daniel BOISVERT
Bref, augmenter l'expertise des
intervenants par une approche positive des situations, tout en
augmentant parallèlement le pouvoir d'agir des usagers, leur
autonomie fonctionnelle et leur capacité d'adaptation ; éviter
aussi la dérive des pratiques vers une routine inconsciente et le
désinvestissement dans la relation en consacrant l’énergie à
chercher de nouveaux moyens d'intervention.
La qualité de vie et
l'autodétermination d'une personne présentant des limitations
physiques ou mentales importantes ou encore en perte d'autonomie
relèvent à la fois d'elle-même et du personnel soignant,
médico-social ou éducatif. D'elle-même, par l'appréciation de
son existence, de l'accès aux services nécessaires au
développement de ses aptitudes, de ses intérêts, de ses désirs.
Des autres, par une relation d'aide valorisante et compétente.
Comment soutenir alors ces
personnes sans ingérence indue dans leur vie, sans violence
vertueuse ?
Comment éviter la maltraitance
même involontaire qui engendre souffrance chez la personne et
perte de sens dans la pratique sociale ou éducative ? Voilà des
défis majeurs de méthode et de compréhension éthique, car on voit
bien qu'il ne suffit pas d'ouvrir le droit à l'expression pour
assurer une bonne qualité de vie.
Ces trois journées permettront
aux participants de s'approprier ces notions importantes à la
base des pratiques novatrices actuelles et certains outils
d'observation ou de mesure.
(fr. 450.–)
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19, 20 et 21 juin
2006
Cours no
242
L’intelligence émotionnelle
dans le travail d’équipe
Une possibilité de « faire
avec » ses ressentis et son stress
avec Daniel BOISVERT
Les membres des équipes et les
leaders efficients possèdent une intelligence émotionnelle qui
leur permet de prendre en considération la réalité émotionnelle
de ceux et celles avec qui ils travaillent.
Pour développer cette
intelligence il est nécessaire de reconnaître ses émotions, son
stress et ceux des clients (résidents, patients) comme des
collègues. Le but de ces journées est de mettre en valeur
l’intelligence émotionnelle et d’acquérir des compétences pour
« faire avec » ses ressentis et son stress.
(prix fr. 450.—)
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19 et 20 septembre
2006
Cours no
247
La confiance en soi
un atout professionnel
Oser s’affirmer et s’exprimer
avec Christiane BESSON
Les travailleurs sociaux ne
manquent pas d’occasions où puiser dans leurs réserves de
confiance en eux, en particulier lorsqu’ils ont à informer, à
prendre position, à faire acte d’autorité, à expliquer, voire
légitimer leurs actions. Durant ces deux journées, nous tenterons
de cerner en quoi consiste cette confiance en soi dans les
contextes professionnels des participants. Nous explorerons les
blocages, les défis, les points forts, les étapes vers une
meilleure mise en oeuvre du potentiel de confiance en soi. La
méthode utilisée proposera à chacun des exercices individuels et
en groupe.
(prix fr. 300.—)
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25 septembre 2006
Cours no
248
Face au stress et à la
maltraitance
Don, pardon, réparation
avec le Dr Michel LEMAY
Dans tous les cas des sujets
résilients que j'ai pu rencontré, écrit le Dr Lemay, il s'est
posé un jour la question du pardon, de la réparation mais aussi
du don pris autant dans le sens de recevoir quelque chose
d'autrui que de savoir offrir une part de soi-même. Dans tous les
cas où j'ai accompagné des sujets en souffrance, j'ai senti
combien ils mobilisaient en moi le désir et la crainte de donner,
la colère et la révolte devant l'injustice mais aussi l'effort
pour pardonner, l'irrésistible envie de réparer tout en sachant
qu'il me fallait respecter la demande de chacun. Don, pardon,
réparation sont ainsi des termes nous rejoignant tous. Ils nous
invitent à définir et à promouvoir une certaine vision de l'être
humain confronté à la souffrance tout en nous amenant à réfléchir
sur nos propres capacités à rebondir devant les épreuves subies,
rencontrées et écoutées. Le Dr Lemay consacrera une journée à
réfléchir et discuter sur ce thème fascinant avec les
participants de la session.
(prix fr. 150.—)
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26 septembre 2006
Cours no
249
Le mal de père...
Une menace pour l’intégrité
affective de l’enfant : comment faire face ?
avec le Dr Michel LEMAY
II est bien difficile de situer
les multiples fonctions du père tant elles varient selon les
époques et les cultures. il est encore plus malaisé de cerner ce
«mal de père» que tant de jeunes et d'adultes ressentent.
Jusqu'où ce malaise est-il nécessaire et à quel moment commencent
la souffrance morbide et parfois le traumatisme réel ? Comment
nous situer face à ces pères absents, écartés, abusifs ou tout
simplement maladroits, voire en absence d'images parentales
intériorisées ? Comment pouvons-nous leur redonner une place et
aider les enfants en difficultés dans leur quête d'un père tantôt
rejeté, tantôt trop idéalisé, tantôt menaçant leur intégrité ? Le
Dr Lemay abordera toutes ces questions en s'appuyant sur de
nombreux exemples cliniques.
(prix fr. 150.—)
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27 et 28 septembre
2006
Cours no
250
Les interventions
intégratives
en autisme
Dépasser les contradictions
avec le Dr Michel LEMAY
Le sujet autiste nous confronte
à de multiples interrogations au cours de nos interventions
éducatives, pédagogiques, thérapeutiques. Les théories
s'affrontent et les approches veulent trop souvent s'inspirer
d'une seule école de pensée. Pourtant peu de syndromes ont
suscité autant d'essais créatifs de la part des professionnels
issus de disciplines différentes. Est-il possible d'intégrer bien
des points de vue sans tomber dans un éclectisme excessif mais
sans sombrer dans une vision étroite et univoque ?
Le Dr Michel Lemay, auteur du
livre L'autisme aujourd'hui publié chez Odile Jacob et
responsable de la clinique spécialisée pour enfants autistes à
Montréal, abordera ces questions avec les participants en
traitant successivement les points suivants : Pourquoi une
évaluation préalable et permanente est-elle nécessaire ?- Comment
concevoir une intervention précoce - intense et active ? Peut-on
concevoir des approches multifocales (comportementales -
neuro-sensorielles - psychodynamiques - orthophoniques -
cognitives - médicales...) qui s'interpénètrent sans s'opposer ?
Que signifie une étroite collaboration avec la famille et la
structure socio-communautaire ? Que savons-nous à l'heure
actuelle sur les évolutions longitudinales des sujets dits
autistes ? Quels liens peut-on établir entre praticiens, parents
et chercheurs ?
(prix fr. 300.—)
___________________________________________________________________________________
31 octobre et 1er
novembre 2006
Cours no
243
De l'enfance à l'âge adulte
Éduquer et former au
quotidien
la personne avec handicap ou
autisme
avec Ghislain MAGEROTTE
On "éduque" l'enfant, on "forme"
l'adulte.
Si l'on utilise une terminologie
différente, la méthodologie reste la même : on organise les
milieux dans lesquels l'enfant ou l'adulte vit pour leui
permettre d’apprendre et de trouver une bonne qualité de vie.
Comme beaucoup d'intervenants et
de parents, le sachant ou non, font quotidiennement de
"l'éducation comportementale", ils doivent en connaître les
fondements et l'appliquer d'une façon "clinique", afin
d'améliorer le style de vie de la personne. Qu'elle vive en
famille, qu'elle aille à l'école ou dans une institution, qu'en
tant qu'adulte, elle travaille dans un atelier protégé, à des
activités socialement valorisées ou de loisirs, etc., elle
apprend à tout âge et nous met souvent au défi d'utiliser des
stratégies favorisant leur inclusion !
Nous envisagerons quelques
stratégies éducatives et de formation déjà bien validées par la
recherche, basées notamment sur l'approche TEACCH, les travaux de
l'A.B.A. (Analyse Behaviorale Appliquée), comprenant les essais
distincts, l'enseignement incident ou dans le milieu, le soutien
comportemental positif, etc., en insistant sur le sens de ces
stratégies et leur efficacité. Alors que certaines de ces
stratégies sont mal connues et mal appliquées, nous les
présenterons à l'aide de documents écrits, de dias, de documents
vidéo.
Ces deux jours sont à considérer
comme une introduction à ces stratégies.
(prix fr. 300.—)
___________________________________________________________________________________
2 et 3 novembre 2006
Cours no
244
Comment communiquer
avec une personne autiste ou
handicapée
Comment lui apprendre à
communiquer
avec Ghislain MAGEROTTE
Les personnes ayant un handicap
mental important et/ou de l'autisme ont des difficultés à
communiquer verbalement. Nous avons souvent des difficultés à
comprendre leurs messages verbaux et non verbaux – ce qui les
conduit souvent à manifester des comportements que nous appelons
"inadaptés".
Comment donc nous adresser à
elle ? Comment nous faire comprendre d’elle ?
Durant ces deux jours, nous
aborderons d'abord les difficultés de communication de ces
personnes et les difficultés que nous éprouvons dans notre
quotidien. Puis nous discuterons de quelques moyens d'améliorer
cette communication (via des objets, des pictogrammes, des mots
écrits, etc...), particulièrement chez ceux qui n'ont pas la
parole ou qui communiquent très peu et pour lesquels "s'exprimer"
passe par les troubles du comportement.
(prix fr. 300.—)
___________________________________________________________________________________
14 et 15 novembre
2006
Cours no
245
Femmes et hommes
dans les équipes
Trouver sa place pour mieux
collaborer
ou
le «couple éducatif»
est-il toujours d’actualité ?
avec Jocelyne HUGUET MANOUKIAN
À
partir de l’histoire contemporaine, nous nous interrogerons sur
l’évolution de la place non seulement des femmes et des hommes,
mais du féminin et du masculin dans les institutions
d’accompagnement et de soins, avec les rapports complexes qu’ils
nouent en termes de pouvoirs. Il s’agit d’approcher au plus près
cette notion de pouvoir avec ses dérivés : autorité, cadre, loi,
etc. pour essayer de voir comment chacun depuis sa position
possède plusieurs façons de faire, de prendre ou d’occuper sa
place. En effet, la manière propre à chacun d’être soi-même homme
ou femme, revêt une importance particulière dans la dynamique des
équipes en travail éducatif, social ou de soin. Comment y être
toujours mieux sensible ?
C’est ce qu’on tentera de mieux
comprendre et entraîner au cours de ces journées où les
contributions théoriques alterneront avec des moments de
réflexion organisés autour de situations concrètes.
(prix fr. 300.—)
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4 et 5 décembre 2006
Cours no
252
Les émotions des
professionnels et des clients :
Soutien ou obstacle dans la
relation éducative, d'aide et de soins ?
avec Christiane BESSON
Il peut arriver que les émotions
soient vécues par les professionnels comme des obstacles à éviter
ou à " maîtriser ".
Ces deux journées ont pour but
de montrer la richesse des indications que peuvent nous fournir
les émotions quant à ce qu'il se passe dans la relation avec
soi-même et avec l'autre. Nous tenterons ainsi d'affiner notre
capacité à identifier, distinguer, interpréter et discuter des
émotions, à les cultiver dans notre quotidien.
Nous réfléchirons en particulier
aux questions suivantes :
- Dans quelle mesure les
émotions ont-elles une influence dans nos prises de décision ?
notre manière de penser ?
- L'éducation influence-t-elle
nos attitudes face aux émotions ?
- Est-il nécessaire d'exprimer
les émotions, en particulier dans la relation d'aide ?
- Comment le faire ? comment
aider l'autre à le faire ?
- Que se passet-t-il avec les
émotions non exprimées ?
- Les émotions ont-elles un lien
avec les valeurs, dans quelle mesure sommes-nous responsable de
nos émotions ?
Nous nous laisserons guider par
quelques philosophes, éthiciens et psychologues (en analyse
transactionnelle en particulier) à partir de situations
concrètes.
(prix fr. 300.—)
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11, 12 et 13 décembre
2006
Cours no
253
La trilogie des souffrances
psychiques
Angoisse, dépression, délire
Mieux comprendre ces trois
pathologies pour les rendre plus supportables
avec le Dr Philippe GABBAÏ
Angoisse, dépression et délire
sont les trois modalités essentielles de la souffrance psychique.
C'est à les parcourir dans leur diversité d'expression que nous
sommes invités : angoisse banale, angoisse névrotique,
anaclitique (les états limites !), angoisse psychotique et
peut-être même " angoisse " autistique, mais aussi les
dépressions banales ou réactionnelles, névrotiques, psychotiques,
et la dépression des troubles uni ou bi-polaires, et enfin le
délire, cette expérience " créative " d'un monde nouveau, les
délires aigus (de l'éthylisme, des expériences psychédéliques,
mais plus banalement confuso-oniriques des enfants et des
vieillards), les psychoses infantiles et adultes : schizophrénies
infantiles et de l'adulte jeune, délires paranoïaques et
paraphréniques etc… Toutes ces modalités de la vie
psycho-pathologiques nous permettent de comprendre quelle est
l'expérience particulière du Monde que font les personnes
autistico-psychotiques, anaclitiques, malades mentales, qui
viennent maintenant vivre dans nos structures socio-éducatives,
qu'ils bouleversent de leurs troubles du comportements, de leurs
refus d'entrer dans nos concepts et nos projets. Car ces
personnes ont toutes en commun une particularité extraordinaire :
leur rapport à soi, aux autres et à la réalité n'est pas le nôtre
! Autant dire qu'à leur appliquer notre grille de lecture, on
court le risque de ne pas les trouver, de ne pas les rencontrer,
et de leur proposer un monde inaccessible. C'est dans ce Monde
particulier qu'il nous faut les rejoindre pour entendre la
souffrance psychique et tenter de la rendre vivable,
communicable, et par la même supportable… un tout autre chemin
que celui d'une " normalisation ".
Prix fr. 450.—
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19 et 20 décembre
2006
Cours no
254
Quelle communication
lorsque c’est surtout le corps
qui parle ?
(en situation de handicaps divers
par ex. autisme, psychose, polyhandicap)
avec Jocelyne HUGUET MANOUKIAN
Cette session a pour objet de
réfléchir les pratiques d’accompagnement et de soins auprès des
personnes avec handicaps divers, autistes ou psychotiques qui ont
peu ou pas accès à la parole.
L’hypothèse de départ, c’est que
pour chacun de nous le langage passe aussi par le corps (il faut
parfois des maux pour se dire). Aucun sujet n’est donc hors
langage, même s’il ne parle pas du tout.
Dès lors, comment prendre en
compte la manière dont une personne s’exprime avec son corps et
quelles réponses lui apporter dans les pratiques
d’accompagnement ?
Nous resterons très près des
pratiques quotidiennes des participants et, suivant leurs
attentes, nous pourrons également aborder la question des
phénomènes psycho-somatiques et la façon dont s’inscrit sur le
corps ce qui ne peut s’exprimer par d’autres voies.
Durant ces journées les
contributions théoriques alterneront avec un travail de réflexion
à partir de situations concrètes apportées par les personnes
présentes
(prix fr. 300.)
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