Autrement vous pouvez découvrir ci-dessous diverses expériences que j'ai mené dans ce domaine. Pierre-Alain si vous avez besoins d'une intervention ou du coaching d'une telle intervention n'hésitez pas à me contacter.
Introduction. retour au sommaire Ce travail est tout à fait personnel, il présente mon activité dans l’atelier informatique de la Bérallaz. Ce n’est pas un travail de recherche ou un tract commercial, je n’ai aucune action dans les entreprises produisant ces programmes, c’est avant tout le désir de partager mon enthousiasme et mes découvertes avec les enfants qui motivent la rédaction de ce texte. C’est vrai que sur le plan pédagogique, mes convictions sont fondées sur les théories de Piaget sur le développement de l’intelligence. C’est sur une base d’éducation cognitive que j’aborde l’utilisation de l’informatique, comme outil en vue de permettre à l’enfant de progresser dans le domaine scolaire. Après cinq ans d’animation d’un atelier informatique à la Bérallaz, je suis enfin satisfait des programmes et de la façon d'animer cet atelier actuellement. J’ai pu suivre une cinquantaine d’enfants et d’adultes dans ce type d’activité. La Bérallaz (telle qu’elle est présentée sur sa page cliquez ici) est une institution qui s’occupe plus particulièrement d’enfants en difficultés sociales, mais qui ont les capacités de suivre une scolarité normale. J'ai pu expérimenter dans l'institution diverses manières d'aborder l'informatique. Ainsi, certains programmes qui me paraissaient très prometteurs se sont avérés peu adéquats, au travail dans un home. Je peux dire que c'est la première année oú je suis vraiment entièrement satisfait du résultat. Dans un premier temps, j'aurais voulu axer l'activité informatique sur des programmes éducatifs, tels que l'excellente série Adi scolaire. J'ai très vite dû déchanter, car les enfants fatigués par leurs activités en classe et leurs devoirs en institution, n'arrivaient plus à se mobiliser pour des activités de ce type sur l'ordinateur. J’ai eu du mal à accepter de retirer ce type de programme. J'étais confronté au fait que leur désir était premièrement de se détendre, de s'amuser et non pas de progresser en français et en math. Par effet inverse, un programme comme <Age of Empire 2> créait un tel engouement qu'il m'était impossible de proposer aux enfants d’autres activités. Après donc quelques années d'essais erreurs j'ai mis en place cette année une nouvelle manière de fonctionner. " Tout observateur a pu constater le succès considérable des jeux pratiqués sur console ou sur ordinateur. En ce qui concerne cette dernière situation, l'étude de Giacquinta, Bauer et Levin ((1993) Giancquinta, J.B., Bauer, J.A & Levin, JE. Beyond technology's promise. An examination of children's educational computing at home. Cambridge Univ. Press.), conduite dans la région de New York, confirme que leur majorité les enfants préfèrent les jeux à d'autres activités plus éducatives qu'ils peuvent pratiquer avec l'ordinateur." 1 p97 C’est vrai que les cours que j’ai suivi en pédagogie cognitive, et programmation linguistique, m’ont influencé quant aux objectifs que je peux poser par rapport à cette activité éducative. En effet j'ai sélectionné, principalement trois programmes, sur lesquels j'ai axé l'activité informatique pour les enfants ; Caesar 3, Flight simulator, Adibou. Cela ne veut pas dire que plus tard, je n'introduirai pas d'autres programmes, mais j'ai trouvé dans ces jeux, des activités riches en apprentissages divers, et un plaisir renouvelé des enfants a y participer. J'ai donc recherché une voie médiane qui permette à chacun d'y trouver son compte. Pour moi en effet, il ne fait pas de doute que l'informatique est un outil de premier ordre dans les activités pédagogiques et qu'il permet aux enfants de découvrir et d'apprendre énormément. Mon objectif n'est pas que l'ordinateur soit un jouet supplémentaire à la disposition des enfants. Je ne m’accommode pas de voir les enfants utilisé l’ordinateur comme une Nitendo ( avec un jeu d’arcade type tir sur une cible en déplacement ou déplacement d’un personnage dans un labyrinthe) . Pour moi l'atelier informatique doit être une activité d'apprentissage. J’ai toujours été passionné par les jeux tels que les legos, les échecs, les mécanos, le monopoli, etc…. Ces jeux qui, en même temps que d’être ludique, nous apprennent beaucoup de choses sans effort, mais avec beaucoup de plaisir. En tant qu’éducateur spécialisé, l’ordinateur offre des possibilités fantastiques pour celui qui sait correctement l’utiliser. C’est vrai qu’au départ je m’était axé sur le soutien scolaire, mais comme je l’ai dit plus haut la fatigue engendrée par une journée d’école et de devoirs ne permet plus des activités difficiles. Devais je alors accepter que l’informatique se réduise à un simple jeu sans plus ? Non, mais alors quel type d’apprentissage concret pouvait permettre ce type ’outils. J’aimerais précisé que je n’ai pas eut l’impression que les filles portent moins d’intérêt aux activités informatiques. Au contraire elles sont souvent plus persévérante. Elle se contente d’une activité et demande moins à changer . Les apprentissages recherchés retour au sommaire Apprentissage de l’utilisation d’un ordinateur. Je ne m’étalerai pas sur cet aspect, car je crois qu’il coule de source et ne demande pas d’explication. Utilisation de la souris et du clavier etc…… Culture générale. Au départ il me faut souligner que si je recherche certains apprentissages, c’est qu’ils correspondent à des manques fréquents chez les enfants en institution. Un des manques les plus flagrants est le peu de connaissance générale. Leurs difficultés à comprendre les sous-entendus culturels dans un film, une série, un policier. C'est en discutant avec eux à ce sujet, que j'ai réalisé qu'il leur manquait un nombre important de repères culturels qu'on de façon tout à fait naturel les autres enfants. Ce manque de culture générale est flagrant et les limites dans leur développement intellectuel, dans leurs capacités à comprendre le monde qui les entourent, les enjeux de celui-ci. Pour moi par exemple les récits, que mes grands-parents m’ont fait sur la période 39-45, les beatles, le mur de Berlin ou d’autres sujets m’ont permis de me créer un chronologie, un bagage culturel, qui manque cruellement aux enfants placés. Je ne vais pas me faire le chantre de la culture générale, mais celle-ci aujourd’hui est souvent le fait du télé-journal. Mes enfant par exemple y apprennent énormément de choses sur la vie de tous les jours, le fonctionnement et l’existence de la politique, les progrès de la médecine, les questions de consommation, de géographie, etc….. Cette forme d’éducation fait de chacun de nous un citoyen concerné par la politique, l’évolution du monde qui nous entoure etc…. Les enfants dans un home, ne sont rarement mis en contact avec le télé-journal ou les discussions qu’il déclenche, je pense à l’émission les petits loups de la radio romande, la lecture de revue telle-que l’illustré. qui bien que désuète permette à l’enfant de se représenter le monde qui l’entoure. Je trouve que cela se voit à leur manque de culture de base. Bon je n’écris pas ce texte au sujet de l’apport des médias, mais bien pour expliquer en quoi et pourquoi je pense que l’ordinateur à un rôle important à jouer dans ce type d’apprentissages proposés aux enfants. En effet, pour moi la culture générale sous quelque forme que ce soit, permet à la personne de mieux comprendre le monde qui l’entoure. Et je crois que des jeux comme César ou Pharaon permettent à un enfant d’aborder un nombre de concepts impressionnants sans qu’il ait besoin de faire des efforts imposés. Bien sur que tout apprentissage dans ce domaine est difficile, mais si il est motivé par la possibilité de vaincre dans un jeu, cela est très motivant. Nous verrons ensuite quand j’aborderai l’utilisation de ces jeux, de quelles manières je pense qu’il est possible à l’enfant de s’enrichir sur ce plan avec ce jeu. Apprentissage par le processus essai-erreur. Aujourd’hui plus que jamais, il est important que l’enfant apprenne à essayer. Dans la nouvelle vision de la pédagogie telle quelle est présentée dans le projet EVM. Les enseignants recherchent des situations ou l’enfant développe sa capacité à tester. Essayer une activité, voir si elle marche, si cela conduit à une impasse, tester une autre voie. Ce type d’activité peut être accompagné par un adulte. Prise de décision et création personnelle.Souvent ces activités pédagogiques permettent à l’enfant de prendre des décisions personnelles et d’en mesurer les conséquences dans un temps très court. L’enfant en général doit créer une solution, mais il doit aussi accepter le cadre indiqué par le jeu. Jouer est certainement, comme l’ont relevé beaucoup d’auteurs la meilleure manière d’apprendre à vivre en société. Précision et exigences dans le travail Ces activités exigent en fait beaucoup de l’enfant, l’erreur ou l’approximatif se terminent par un échec, dans ce sens les jeux de stratégie et les simulations de pilotage sont particulièrement exigeant. Il faut être précis, car sans cela l’échec est assuré. Donc le niveau d’exigence de ces activités est élevé, et encourage l’apprentissage du travail bien fait. Même un adulte ressent cette pression et se doit de discipliner son action si il désire un résultat de qualité. Déplacement dans l’espace, représentation géographique, représentation de l'espace. Il est clair que Caesar, Fligthsimulator et Adibou font appel continuellement à une représentation de l’espace virtuel que doit se constituer l’enfant. L’activité est concentrée sur un lieu, et un environnement que l’enfant est appelé à comprendre et à utiliser. Nous verrons plus précisément avec chaque jeu de quelle manière. Utilisation de carte. Beaucoup de représentation graphique qui correspond aux éléments donnés d’une carte topographique. Les enfants apprennent à se représenter un monde trois dimensions, sous forme de carte deux D. Apprentissage de recherche d’informations C’est un apprentissage difficile et sur lequel je butte toujours, en effet ces programmes mettent en place chacun un système d’aide en ligne, comme un fascicule d’information. Mais les enfants hésitent toujours à l’utiliser, ils aiment mieux demander à un copain, éviter le problème, faire comme si il n’existait pas, demander à un adulte. J’ai vu ce comportement avec tous les enfants à de rares exceptions prêt. Capacité à s’auto-évaluerL’enfant doit durant ces activités s’évaluer lui-même, se corriger; nous verrons plus en détails ensuite de quelle manière. Capacité à apprendre de nouvelles techniques et les utiliser correctements Le nombre de règles, de données nouvelles et de techniques à intégrer est impressionnant, mais les enfants le font avec plaisir si l’adulte les conduit. Ils n’iront en général pas chercher ces informations eux-mêmes. Par contre, si le coach est connaisseur, les petits élèves dépasseront bien vite le maître.
Exercice de lecture et de compréhension.Durant ces activités de jeux, l’enfant lit beaucoup d’informations que le programme lui met à l’écran. La lecture, la compréhension de celle ci dans le contexte du jeux font partie des activités de base d’un tel jeux. Echange ou isolement.C’est avec étonnement que j’ai réalisé que les enfants échangeait beaucoup entre eux au sujets de ces jeux. Souvent, un enfant isolé pourra par sa maîtrise du jeu trouvé une place aux yeux de ses camarades. Parfois aussi un enfant s’enferme de façon volontaire devant un écran, jouant sans s’occuper des autres, suite à un conflit, ou à un malaise qu’il ressent. Bien que je ne désire pas que ce type de comportement devienne une habitude, il me permet d’autoriser à un enfant en difficulté, de s’enfermer dans sa bulle pour un moment. En effet, la vie en communauté à la Bérallaz n’est pas toujours facile. Je dois plus tôt limiter le nombre d’enfant devant un ordinateur, ils travaillent souvent en groupe pour des jeux comme Pharaon ou César. Sur le plan de la recherche, il a été mis en évidence que l’utilisation de l’activité fuite aux relations sociales n’est pas du à l’informatique, mais bien à des difficultés réelles que l’enfant éprouve dans ses relations sociales et qui sont mise en évidence par cette activité. L’informatique n’est donc pas une activité qui crée l’isolement, mais bien plustôt qui le révèle. Si un enfant semble s’enfermer ou se limiter seulement à cette activité, à nous en tant qu’éducateur de comprendre et d’intervenir en conséquence, car ce n’est pas l’activité qu’il faut simplement blâmé. Mais qu’est ce qui induit ce comportement symptomatique chez l’enfant. L’enfant comme l’adulte peuvent développer une dépendance forte à ce type d’activité, mais comme pour toute autre dépendance ce n’est pas le moyen qu’il faut supprimer, mais bien la raison. Coacher d’autres enfants.Comme je le dis plus haut, l’enfant qui connaît ou a acquis une technique dans un jeu se verra très vite sollicité par les autres pour leur indiquer la manière de faire. En cela, il recevra un rôle spontanément. Souvent, les enfants très sensibles, y trouvent une manière d’exister différemment pour le groupe. Je n’ai pas cherché consciemment à provoquer ce phénomène mais je l’ai observé spontanément. Règles d’animation d’un atelier InformatiquePour chaque outil électronique, télévision, Nitendo, Ordinateur, il est vraiment important de poser un cadre clair pour les enfants. La présence de l’adulte est indispensable, non seulement pour contrôler la bonne utilisation du matériel, et pour bien comprendre comment chaque enfant aborde une activité telle que celle-ci. Le risque est toujours de croire que l’enfant n’a pas besoin de nous, car il semble fasciné par ce qui se passe à l’écran, au contraire il est important d’intervenir pour inviter à la réflexion, à l’échange sur l’activité entreprise. Il faut rappeler à l’enfant, les ‘’ pourquoi ‘’ de l’activité, et le coût du matériel engagé pour celle ci. La comparaison avec le prix d’une Nitendo permet d’inspirer le respect du matériel. (environs 10 fois le prix d’une Nitendo). J'ai par expérience remarqué que dans mon atelier les enfants ne s'isolent que rarement devant l'écran au contraire, très vite des échanges s'établissent entre ceux qui savent et ceux qui apprennent et le nombre de spectateurs augmentent très rapidement. J'ai du donc limiter la présence à deux enfants par machine pour éviter une excitation qui aurait pu mal tourner (dégât matériel). L’utilisation de l’écran est fatigante, mais toutes les dernières recherches scientifiques dans ce domaine prouvent que l’utilisation prolongée des nouveaux types d’écran n’ont aucune mauvaise influence sur la capacité visuelle des enfants. Par contre, elle peuvent révéler un défaut, jusque-là caché. Les problèmes d’épilepsie ne sont pas à l’ordre du jour avec ces trois jeux, ces problèmes ne sont d’ailleurs pas provoqués mais révélés par ce type d’activité. Eviter qu’un enfant change continuellement de jeu, en effet seul un apprentissage prolongé peut lui permettre de vraiment progresser. Avoir une collection énorme de jeux ne semble pas favoriser l’activité d’un atelier. Au contraire, le fait de se concentrer comme je le fais sur trois jeux, durant la même période permet à chacun d’aller plus loin, favorise la compétition et le coaching entre enfant. Il faut savoir que les jeux que je présente plus bas peuvent être utilisés sur des périodes longues sans que les enfants ne se lassent de ces activités. A la différence de jeu comme ceux que l’on trouve sur la Nitendo et qui sont rapidement dépassés. J’ai vu des enfants joué des semaines afin de progresser réellement dans ces activités. Donc sur le plan de la santé, ces activités ne présentent pas de danger, sauf pour un enfant qui entrerait en contact avec la connection 220 volts de la machine. Les Jeux : retour
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Introduction Je me concentrerais sur l’utilisation de trois jeux, non que je pense que les autres n’ont pas d’intérêt, mais je réalise qu’il est important que les enfants persévèrent dans une activité. Mais je décerne aussi une médaille d’or à ces programme qui sont vraiment extrêmement riches et ont exigé de leur créateur un travail extraordinaire. La précision et la qualité des graphismes, l’aspect récréatif et pédagogique de ces jeux me permettent de les situer dans ce qu’il se fait de mieux dans le domaine des loisirs. Quand on voit la multiplicité des programmes qui nous sont proposés, je trouve l’apport des ces trois activités nettement au-dessus de la moyenne. Adibou de Sierra :retour au sommaireActivité de 4 à 10 ans. Adibou est un petit personnage fort bien dessiné, c’est un petit garçon qui emmène l’enfant à la découverte de son pays. Les activités vont de l’apprentissage, de la confection d’un gâteau, la création d’un petit jardin, de construction de maison pour les oiseaux, de petits exercice de français, mathématiques, etc… Ces activités sont vraiment très bien faites, le graphisme remporte l’enthousiasme de toutes les personnes que j’ai vu découvrir cette activité. J’ai testé de nombreux jeux dans ce domaine, mais la cohérence et la qualité de ce programme est sans égal. La pédagogie et la découverte de l’ordinateur se font naturellement et je ne peux que conseiller l’utilisation de ce jeu. A la Bérallaz, ce sont les enfants de 4 à 8 ans qui utilisent ce jeu, et en retire beaucoup de plaisir. Il découvrent un nombre de petit concept, de petit apprentissage conséquents. La suite adibou peut être complétée par un disque anglais pour les petits et un apprentissage de base de la musique. Vraiment fabuleux !
Fligthsimulator
1998 ou 2000 de microsoft :retour
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Activité pour un enfant de 7 à 99 ans Fligthsimulator est une simulation de pilotage d’avions Cette simulation est vraiment au top de ce qu’il se fait dans ce domaine aujourd’hui, elle permet le pilotage en condition réelle de 5 à 7 avions différents. Les aéroports du monde entier sont mis à disposition pour décoller ou atterrir. Une école de pilotage est à disposition. Le jeu débute par un vol simple, un décollage, une promenade au milieu des buildings et un atterrissage si possible sur l’aéroport. L’enfant peut voir l’appareil depuis l’intérieur, vue du cockpit, ou depuis l’extérieur, derrière l’avion, à une certaine distance. Il gère lui même le pilotage de l'appareil, il apprend à lire une carte, à se représenter le monde sur un plan géographique en se déplaçant dans l'espace. Il peut découvrir des villes telles que Paris, New-York, si il veut aller d'une ville à l'autre il doit en comprendre la direction. Pour maintenir son avion en vol, il doit saisir la représentation dans l'espace, la direction, l'équilibre de l'appareil. Bien sûr le jeu demande une lecture des instruments de bord, altimètre, vitesse. Régulièrement l'enfant doit lire de lui même différents fichiers. Donc de nouveau sous forme de jeu de simulation, l'enfant découvre un aspect du monde réel, qui l'aide à mieux saisir le fonctionnement du transport aérien, de la gravité des accidents. Je remarque par les dires des enfants que des notions nouvelles sont acquises et cela me réjouit beaucoup et m’encourage à continuer l’utilisation de ce jeu. Caesar 3 ou Pharaon de Sierra retour au sommaire A partir de 8 ans jusqu’à 77ans. Ce jeu est pratiqué avec autant d’intérêt par les garçons que par les filles. Caesar 3 est un jeu de stratégie dont l’objectif est d’arriver à créer une ville romaine, l’enfant accède premièrement à un territoire vierge bordé d’eau. Il doit créer un réseau de route, implanter des habitations, des puits, réservoirs, aqueducs pour faire parvenir l’eau pour ses habitants. Ils installent ensuite des préfectures, des marchés, des fermes, des greniers. Si la construction est cohérente, alors arrivent des immigrants qui construisent eux-mêmes des maisons sur les secteurs que l’enfant a alloué à cet effet, des personnages circulant sur les routes de sa ville engagent ces nouveaux habitants pour travailler dans les différents secteurs de sa cité. La ville se développe alors très rapidement et l’enfant va devoir suivre l’évolution de celle-ci en répondant à des exigences toujours plus élevées. Implantation de thermes romains, d’écoles, de bibliothèques, de ports, de liaisons maritimes ou terrestres vers d’autres villes. Création d’industries qui puiseront leurs matières premières dans des sites mis en place par les enfants. L’enfant pourra accéder à différents écrans qui analysent l’évolution de sa ville, analyse de la population, des finances, des loisirs, production, import, export de marchandise. Chaque progrès de la cité est lié à des références historiques, économiques etc.…. C’est un jeu passionnant mais difficile. Il comporte un nombre de données impressionnantes que les enfants acquierent avec une redoutable facilité. Dans le cadre de la version pharaon, l’enfant découvre l’Égypte sa culture, les crues du nil et leurs influences sur les cultures, la construction de différents monuments. Les pré-requis sont quand même assez importants, dans le sens que l’enfant devra déjà avoir joué avec Adibou, ce qui lui aura permis de découvrir un certain nombre d’aspects cités précédemment. Il est très important d’accompagner l’enfant qui découvre ce jeu car les règles de base sont difficiles à comprendre, par contre après l’enfant jouit d’une grande liberté. En effet il établit sa ville comme il le désire. Il peut converser avec ses habitants virtuels, et vraiment diagnostiquer avec précision l’avance de sa partie. La progression d’apprentissage est très bien mise en place, et le jeune peut avec facilité découvrir les subtilités et les stratégies de ce jeu. Les apprentissages principaux sont : L’utilisation de la souris. La lecture, en effet ces deux activités contiennent un nombre très important de lecture. Sans ces lectures interactives l'enfant ne peut pas progresser, des messages d'alerte, des avertissements, des schémas qui décrivent l'évolution de la ville, l'avis des divers conseillers virtuels qui supervisent divers aspects de la vie de la cité (conseiller en gestion financière, population, chômage et emploi, commerce, importation et exportation). La découverte de Rome et de l’Egypte. La découverte de la gestion d’une cité, la gestion économique d’une région. L’enfant apprend des notions telles que : chômage, travail, manque d’ouvriers, matières premières, stockage, impôt, exportation, importation, etc…. Par exemple souvent les enfants font des liens entre Cesar et les informations économiques L’établissement d’une ville et son développement Les essais erreur. Le travail avec une notion de temps. Les échanges avec d’autres enfants ou adultes sur ce jeu sont très conséquents, car il exige souvent une aide extérieur, copains, éducateurs, parents etc…. Les remarques de mon fils de 12 ans faisant des liens entre les annonces de blocages d'importation dus à la vache folle et les importations et exportations dans le cadre du jeu, m’ont permis à plusieurs reprises de noter les progressions réelles dans ce domaine de compréhension. L'apprentissage de notion économique importante se fait sous forme de jeu. La réalité économique complexe de notre monde moderne est un aspect très difficile à faire saisir à un enfant, mais au travers du jeu, il peut les comprendre et les intégrer sans trop de difficultés J’utilise aussi diverses activités informatiques, ce n’est pas les possibilités qui manquent, programme de dessin avec une tablette graphique, encyclopédie diverses, création de pages internet. En conclusion je dirais qu’une telle activité nécessite beaucoup de réflexion et des actions bien calibrées. Il n’est pas possible d’animer un atelier informatique à la légère, si l’on veut vraiment arriver à des résultats probants. Pour cette année, je suis satisfait des stratégies employées et des règles qui me semblent plus adéquates. retour
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