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Bienvenue sur le site Educh.ch, je me réjouis d'ouvrir
cet espace sur la dyslexie, en espérant que cela vous permette de
découvrir des nouvelles approches, des nouvelles pratiques, des réponses
à vos questions dans le domaine de la dyslexie.
http://www.dda.ch/index.html
un excellent site suisse sur le don de la dyslexie qui met en évidence
les grandes qualités qui sont celles des personnes souffrant de
dyslexie.
Le don de dyslexie
pour le commander cliquez ici
Chroniques et points de vue
Quatrième de couverture
La dyslexie serait-elle un don ? Ronald D. Davis a découvert que ceux et
celles qui manifestent ce handicap possèdent pour la plupart des dons
singuliers, une intuition très développée, une pensée plus vive que
celle de la moyenne des gens. Les frustrés de la parole aisée, les
handicapés de l'écriture facile, ceux qui mélangent les lettres et les
mots depuis l'enfance, ceux qui s'empêtrent dans l'expression de leurs
sentiments et de leur pensée vont se découvrir ici des atouts
insoupçonnés. Les parents qui s'affligent parce que leurs enfants ne
parviennent ni à lire et à écrire, ni à calculer, vont découvrir des
modes d'apprentissage qui permettent à l'enfant de sortir de la
confusion et d'accomplir normalement ses études. L'auteur, dyslexique à
l'origine et souffrant de l'être, a découvert que l'on pouvait inverser
le processus, prendre le contre-pied de cette espèce d'infirmité, et
l'utiliser pour la transformer en moteur de réussite.
SDM
Une nouvelle théorie pour mieux comprendre ce qu'est la dyslexie. Cette
approche s'accompagne de moyens pour aider à corriger la dyslexie. --
Services Documentaires Multimédia
Un ouvrage de référence dans ce domaine que je vous conseille
comme sur l'ensemble du site nous défendons la personne en
difficulté, mettant en évidence ses ressources, ses possibilités, pour
éviter l'exclusion ou le jugement qui enferme la personne en difficulté
dans sa problématique.
Vous trouverez aussi sur la nouvelle version du site Educh.ch à
l'adresse http://www.educh.ch sur son
forum une discussion au sujet de la dyslexie.
Voilà je me réjouis de vous croiser en ligne et de découvrir avec
vous les richesses de nos professions sociales.
Pierre-Alain
aDsr :
UNE ASSOCIATION SUISSE ROMANDE
A L’ECOUTE DE L’ENFANT DYSLEXIQUE, DE SES PARENTS, DE
SON ECOLE
L’Association Dyslexie Suisse Romande est une
association sans but lucratif, créée par des
parents en 1966, qui oeuvre pour :
- faire connaître les problèmes des dyslexiques en
diffusant l’information dont elle dispose sur
le handicap et sur les thérapies proposées, par le biais
de son bulletin l’ABCDaire, d’articles
dans la presse, l’organisation de conférences,
d’émissions de radio et de télévision, etc…
- venir en aide aux personnes qui sont directement ou
indirectement affectées ou intéressées
par les troubles d’apprentissage du langage oral et
écrit et du calcul.
- organiser des rencontres pour répondre aux demandes
des parents et partager des
expériences concernant le vécu des dyslexiques,
- encourager un
dépistage et une prise en charge précoces au sein des établissements
scolaires,
- améliorer la
relation et le dialogue entre les parents d’enfants dyslexiques et le
corps
enseignant.
- Collaborer avec
les Départements de l’Instruction Publique pour une meilleure
reconnaissance
de la dyslexie, et pour l’obtention d’un statut
particulier.
Si vous voulez soutenir l’Association, rencontrer des
parents, participer concrètement à nos
activités, vous pouvez contacter directement l’Association
Dyslexie Suisse Romande par
téléphone ou par e-mail
PERMANENCES
Vaud (siège) Tél: 079 / 504 53 84 e-mail :dyslexie_adsr@hotmail.com
Lundi :10H00 – 12H30
Jeudi : 9H00 – 11H00
Genève Mercredi matin Tél. : 022 / 733 95 63 Fax :
022 / 733 95 57
Lundi à vendredi (18.30 – 20.30) Tél. : 022 / 789 33 17
Fax : 022 / 789 33 08
Lundi : 9H00 – 11H00 Tél. : 022 / 755 37 00
Neuchâtel vendredi : 9H00 – 11H00 Tél.: 032 / 725 38
92
Fribourg jeudi après-midi / vendredi matin Tél. :
026 / 402 15 34 ou 026 / 401 01 56
Notre site est en construction nous vous
informerons dès qu’il sera en ligne.
Nous remercions chaleureusement Hypsos.ch de nous
héberger dans l’entre-temps.
aDsr :
Antenne Romande de Verband Dyslexie Schweiz
(VDS) - Zurich
http://www.hypsos.ch/ Site
consacré à l'hyperactivité
Dyslexie développpementale
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Dépistage auditif
Hörscreenings bei Neugeborenen
Langue des signes/langue parlée
Langage après implant cochléaire
Gebärden-/gesprochene Sprache
Dyslexie développpementale
Guthrie-Test
Guthrie 2000 F
Guthrie 2000 D
Guthrie 2000 I
Guthrie
hépatite C
Hepatitis C
Pédiculose
Kopfläuse
SPSU - 2000
Ergothérapie
Ergotherapie
Praxisforschung
Recherche ambulatoire
Réhabilitation Pédiatrique
Pädiatrische Rehabilitation
Sonographische Ausbildung
Formation en échographie
Datenerhebung in Pädiatriepraxen
Lucerne 2001 : évaluation
Luzern 2001: Rückblick
Nouveaux prix
Dyslexie développementale
Une nouvelle reconnaissance en Suisse francophone et quelques données
récentes
Introduction
La Société Française de Pédiatrie ambulatoire a organisé le 31.1.2001 à
Clermont -Ferrand une journée sur la dyslexie chez l’enfant, témoignant
de l’intérêt grandissant et de l’implication des pédiatres dans le
domaine des troubles des apprentissages. A cette occasion , il m’a été
demandé un exposé sur la prise en charge de ces enfants en Suisse
Romande. J’ai eu ainsi l’occasion d’interroger de nombreux
professionnels dans les cantons francophones,(et aussi germanophones),
j’ai appris beaucoup de choses, vu se confirmer aussi l’ignorance
réciproque des activités des uns et des autres, typique de notre
cantonalisme.
Un colloque a ensuite été organisé au CHUV où se sont exprimées toutes
les personnes concernées à un titre ou un autre par ce problème
(neuropsychologues, orthophonistes, neuropédiatres, pédopsychiatres,
psychologues, éducateurs, associations de parents, responsables
d’institutions spécialisées), qui, fait encourageant, commencent à
travailler ensemble dans différents contextes.
Le texte ci-dessous constitue une réflexion personnelle basée sur cette
récente expérience et sur mon activité de neuropédiatre intéressé à ces
problèmes depuis de nombreuses années.
L’apprentissage de la lecture, porte d’entrée privilégiée dans la
culture, est toujours l’enjeu de débats passionnels. Le langage écrit
est le résultat d’un apprentissage délibéré et non pas une acquisition «
naturelle » comme le langage oral (on devrait plutôt parler
d’acquisition que d’apprentissage pour le langage oral). L’apprentissage
du langage écrit et ses troubles intéresse de nombreuses catégories de
personnes dont la formation, les modèles explicatifs et l’expérience est
très différente entraînant certaines difficultés de communication
interprofessionnelles.
La dyslexie, diversité culturelle et uniformité biologique
Les langues naturelles diffèrent les unes des autres de nombreuses
façons, en particulier dans le degré de correspondance entre
graphème-phonème (lettre-son) c’est-à-dire, dans le jargon de
spécialistes, dans leur transparence (Harris, 2000). L’italien, par
exemple, est totalement transparent alors que le français et l’anglais
ne le sont pas du tout, comme chacun sait. La structure de la langue va
donc bien entendu influencer les difficultés que manifestera un enfant
prédisposé à ce handicap. C’est la raison de son importance dans
certaines langues et ses moindres conséquences dans d’autres. Paulescu
et coll. ont étudié en imagerie fonctionnelle (PET-scan) des adultes
dyslexiques francophones, italophones et anglophones et les ont comparés
à des sujets normaux lors des tâches de lecture appropriées. Une fois
surmontée la difficulté à recruter des italiens dyslexiques( !) , les
auteurs ont trouvé, quelle que soit la langue, que les zones activées
différaient significativement entre les normaux et les sujets
dyslexiques.
Cette étude semble confirmer qu’il y a une différence neurobiologique
fondamentale dans la façon dont les dyslexiques traitent l’information
écrite par rapport aux non-dyslexiques, sans qu’on puisse, à ce stade,
et surtout dans un cas individuel, utiliser cette information dans un
but diagnostic ou pronostic.
Dyslexie développementale et illettrisme
Dans le grand débat concernant l’illettrisme, on envisage rarement la
possibilité que les mauvaises compétences en lecture puissent être la
conséquence de difficultés spécifiques d’apprentissage dans ce domaine,
non reconnues comme telles dans l’enfance ou survenant en plus dans des
circonstance telles (milieu défavorisé, rejet scolaire, expérience
insuffisante, etc.) qu’elles n’ont pu être surmontées. Une remarquable
recherche a été menée à Tours à ce sujet. Delahaie et coll. ont examiné
les capacités de lecture et les habiletés phonologiques de 124 jeunes
(âge moyen 21 ans) en difficultés d’insertion sociale et
professionnelle. Leurs difficultés de lecture s’accompagnaient d’une
altération significative du traitement phonologique affectant la mémoire
à court terme, la discrimination auditive, et les habiletés
métaphonologiques à développement précoce (il s’agit de manipulation
mentale de syllabes ou de phonèmes (soustraction, inversion, etc.). On
sait que de bonnes habiletés métaphonologiques sont un bon prédicteur
d’une acquisition sans problème de la lecture.
Pour 49% des sujets, les résultats ont montré que le retard
d’acquisition de la lecture pouvait être attribué à une dyslexie
développementale. Ces résultats suggèrent selon les auteurs « un lien
fonctionnel entre dyslexie et illetrisme ». Ils devraient encourager
encore davantage les efforts de reconnaissance précoce de ce trouble et
sa prise en charge, et non pas créer un nouveau faux débat idéologique
qui mettrait l’accent trop exclusivement sur le trouble physiologique et
dédouaneraient ainsi le système éducatif de ses insuffisances.
La parole aux intéressés :
Ecouter la souffrance des enfants dyslexiques, surtout de ceux
tardivement reconnus, entendre raconter le parcours du combattant de
parents d’enfants dyslexiques pour trouver le soutien et un curriculum
scolaire adéquat ont été rendus possibles, autrement que de façon
confidentielle, par les Associations de familles d’enfants dyslexiques.
Egalement, comme l’a suggéré de façon très convaincante Madame
Gola-Malaterre, présidente de l’APEDYS-FRANCE (Fédération d’association
de parents d’enfants dyslexiques), les professionnels devraient écouter
et étudier beaucoup plus sérieusement les témoignages des dyslexiques
adultes parlant des caractéristiques de leur propre dyslexie, de
certaines difficultés insoupçonnées ou de stratégies efficaces pour
dominer le problème (pouvant avoir des avantages dans d’autre domaines)
et aussi pour connaître l’évolution à long terme de la dyslexie. Il y a
très peu d’études à ce sujet. On ignore dans quelle mesure certains
dyslexiques, n’ayant pas pu recevoir de soutien ou n’ayant pas été
reconnus comme tels dans l’enfance, peuvent à l’âge adulte progresser ou
rattraper avec une aide et une motivation adéquate, mais il y a des
témoignages individuels très bouleversants dans ce sens. Certains
dyslexiques ont si bien compensé ou « récupéré » en lecture, souvent
grâce au sens correct qu’ils donnent à des mots non-parfaitement connus
ou décodés (by-pass sémantique ) qu’on tendrait à nier ou ignorer que
leurs difficultés résiduelles en orthographe font partie du même
problème de base.
Evolution des idées et situation en Suisse Romande
Les structures médicopédagogiques et de psychologie scolaire ont été à
des degrés divers en Suisse Romande dominées par des pédopsychiatres
d’inspiration psychanalytique qui voyaient d’un œil méfiant sinon
condescendant le développement des connaissances dans le domaine des
troubles spécifiques d’apprentissage de l’enfant, connaissances qui ont
influencé la vision de ces troubles et l’organisation scolaire de la
plupart des pays d’Europe. Cette situation est particulièrement
paradoxale à Genève, ville où ont travaillé des pionniers dans le
domaine de la psychologie cognitive (Piaget, Rey, Ajuriaguerra) . Des
travaux de base sur les troubles d’apprentissage du langage écrit
(Kocher 1970) y ont été faits, mais ceux-ci n’ ont apparemment eu que
peu d’impact sur la vision dominante psychanalytique qui leur a succédé.
L’idée que le développement du langage verbal (oral et écrit) pouvait
être spécifiquement retardé ou anormal en l’absence de troubles
affectifs ou cognitifs ou de troubles primaires de la communication
paraissait presque impensable sinon insupportable aux tenants de la
pensée psychanalytique. Elle est aussi parfois contre-intuitive pour
certains parents qui allèguent spontanément un blocage d’ordre affectif
ou « préfèrent » cette explication qui leur paraît moins grave qu’un
trouble physiologique d’origine génétique.
Il est intéressant d’observer à ce sujet que les débats « idéologiques »
qui ont eu lieu en France concernant l’existence de la dysphasie se
retrouvent maintenant avec la dyslexie : importance du milieu et du
développement psychologique de l’enfant, rôle déterminant des
motivations propres de l’enfant pour l’apprentissage, crainte
d’étiquetage trop précoce du trouble, flous des définitions, éléments
qui sont tous évidemment importants, mais qui sont parfois avancés pour
nier ou du moins relativiser le concept de dyslexie et sa réalité.
A ce propos, il est très intéressant de lire le rapport demandé par le
Ministère de l ‘Education à l’inspecteur d’Académie J.C. Ringard
(juillet 2000: http://www.sante.gouv.fr/htm/actu/36_dyslexie.htm) qui
sur 50 pages admet sur la pointe des pieds et à reculons le fait que des
difficultés d’apprentissage du langage écrit peuvent résulter d’un
trouble spécifique du développement, être la cause d’une grande
souffrance et que cette reconnaissance a des implications importantes
sur l’organisation scolaire encore très déficiente en France à ce
niveau. La violence des débats, ces 20 dernière années en France, est
illustrée par le livre de Debray-Ritzen (1978) sur ce sujet, qui
dénonçait de façon polémique la non-reconnaissance en France des
troubles spécifiques d’apprentissage par les instances
psychopédagogiques responsables.
Comme souvent, ce sont les associations de parents qui ont fait bouger
les choses en forçant les autorités gouvernementales à se pencher sur ce
problème et reconnaître ce qui était déjà une évidence, depuis des
années dans la plupart des pays d’Europe.
En Suisse Romande, prisonnière idéologique, à des degrés divers , de son
grand voisin linguistique, des débats et discussions plus feutrées, mais
de même type, ont aussi eu lieu à cette même période, mais la situation
a été malgré tout beaucoup plus diverse. parce que nos structures
cantonales permettent des initiatives originales en matière de politique
et philosophie éducative expliquant de grandes différences entre les
cantons romands quand aux structures existantes : par exemple existence
d’écoles spécialisées pour enfants dysphasiques et dyslexiques, lien
entre les structures psychopédagogiques et le système scolaire,
souplesse du système scolaire ordinaire. etc.
La situation en Suisse alémanique est différente à plusieurs titres, sur
les plans culturels et éducationels et dépasse le cadre de cette
discussion sur la Suisse Romande. Dans l’ensemble, ce sont
principalement des rééducateurs de la dyslexie (« legasthenie ») venant
de l’enseignement qui prennent en charge les élèves dyslexiques, alors
qu’en Suisse Romande ce sont les logopédistes(orthophonistes).
Quelques problèmes importants concernant la dyslexie développementale
Voici, résumé de façon schématique, quelques point importants et
difficiles concernant les difficultés d’apprentissage de la lecture et
de l’orthographe et plus spécifiquement la dyslexie. Connaître leur
existence et les avoir en mémoire devraient faciliter la prise en compte
de la « croyance » de l’autre dans des situations pratiques et permettre
de savoir quels sont les points difficiles à trancher.
1) Problèmes de diagnostic:
Il n’y a pas de frontière claire et simple permettant précocement en
cours d’apprentissage de la lecture d’identifier les futurs dyslexiques
de ceux dont le démarrage est lent ou des « mauvais lecteurs » qui pour
diverses raisons progressent mal dans cet apprentissage sans qu’ils
aient de difficultés spécifiques.
Le diagnostic de dyslexie a été jusqu’à maintenant un diagnostic
d’exclusion (enfant d’intelligence normale, exposition adéquate au
langage écrit, discrépance entre les capacités de lecture-écriture et
les autres domaines, âge de lecture très en dessous de l’âge
chronologique ), qui ne peut se poser qu’après un certain temps
d’apprentissage. On reconnaît maintenant que la majorité des dyslexiques
(dyslexies dites phonologiques), ont des difficultés assez spécifiques
dans les tâches métaphonologiques: (rimes, découpage des mots en
syllabe, en phonèmes, soustractions syllabiques, etc) permettant ainsi
un diagnostic « positif » (Snowling,2000). A l’inverse de bonnes
compétences dans ce domaine sont de bons prédicteurs d’un apprentissage
plutôt aisé de la lecture.
Selon la sévérité du trouble, le degré d’amélioration et de compensation
est extrêmement variable d’un enfant à l’autre, et il existe des formes
particulières de dyslexie. Enfin, la lecture peut devenir bien
maîtrisée, alors que seule l’orthographe est ou reste déficiente
(dysorthographie), mais il s’agit pourtant bien à la base du même
problème.
2) Troubles associés à la dyslexie( « co-morbidité »)
Comme dans tous les troubles spécifiques du développement , il y a
souvent une association de difficultés spécifiques : troubles du langage
oral, troubles visuospatiaux, troubles de l’attention, maladresse
motrice globale, troubles de la graphomotricité, ou d’ordre
psychologique souvent réactionnels . Ces problèmes tendent à s’amplifier
mutuellement. L’évaluation de difficultés spécifiques dans le domaine
lecture-orthographe peut être difficile dans un tel contexte et en
pratique, il peut être difficile de faire la part des choses, la
dyslexie étant noyée parmi d’autres difficultés et non reconnue comme
telle.
Par ailleurs, les conséquences psychologiques d’un échec précoce dès les
premiers apprentissages scolaires (alphabet puis lecture) sont souvent
telles qu’elles influencent toute l’attitude par rapport à l’image de
soi et la motivation pour l’école. Une psychopathologie complexe est
alors présente.
3) Identification précoce.
Pour éviter l’engrenage des difficultés en cas de non-reconnaissance ou
de reconnaissance tardive de la dyslexie et donner un soutien spécial à
ces enfants, on s’efforce maintenant de mettre au point des tests
relativement simples permettant un repérage et une identification
précoce de difficultés dans le domaine du langage écrit, déjà à l’école
enfantine, ou au début du degré primaire. Plusieurs tests sont en voie
d’étude et de validation dans différents contextes et dans différentes
langues. Une étude est en cours dans la partie germanophone du Canton de
Fribourg (M. Sassenroth, communication personnelle) avec le BISC(Jansen
H. et coll).
On peut espérer qu’ils permettront un diagnostic plus précoce, mais on
doit s’attendre, dans un domaine aussi complexe que l’apprentissage du
langage écrit que des critères de bonne sensibilité et de spécificité
qui sont à la base des tests de dépistage(screening) seront difficiles à
établir. Ceci n’est cependant pas une raison pour renoncer aux efforts
dans ce sens avec la prudence nécessaire. Par ailleurs, la
sensibilisation et l’information des enseignants concernant l’existence
de la dyslexie est une autre facette importante d’une reconnaissance
plus précoce. Les associations de parents ont joué et jouent encore un
rôle important à ce sujet (voir Association Dyslexie Suisse Romande,
Coppet, VD, 022 776 51. 34).
4) Relation langage oral-langage écrit et facteurs génétiques
Si la majorité des enfants reconnus par la suite comme dyslexiques ont
eu une histoire de retard de développement du langage oral, un certain
nombre n’ont pas eu de problème, ou en tout cas pas suffisamment pour
attirer l’attention dans ce domaine. La survenue de difficultés
spécifiques dans l’apprentissage de la lecture est alors complètement
inattendue et se trouve encore plus tardivement prise en compte au cours
de la troisième ou quatrième primaire, ou même plus tard avec tous les
dégâts psychologiques faits en chemin.
On découvre souvent une histoire de dysphasie-dyslexie-dysorthographie
(soit l’un ou l’autre isolé de ces troubles) chez l’un ou l’autre des
parents ou frères et sœurs. Cette donnée fondamentale n’est souvent pas
prise en compte comme étant le facteur étiologique déterminant, surtout
quand le problème est un peu différent dans sa sévérité ou son impact
prédominant (langage oral, langage écrit, troubles du comportement
associés, etc.)ou perçu comme de cause toute différente par les parents.
Th. Deonna, Lausanne
Adresse de l'auteur :
Prof. ass Th Deonna
Unité de neuropédiatrie
Département médicochirurgical de pédiatrie
CHUV, 1011 Lausanne
Reférences :
Paulescu E. et al: Dyslexia: Cultural diversity and biological unity,
Science, 291,2165-2167, 2001
Snowling M. J. : Dyslexia, 2d Edition, 2000
Delahaie M., Billard C., Calvet C., Tichet J., Gillet P., Vol S. :
Dyslexie développementale et illetrisme. Quels marqueurs ?. Revue
A.N.A.E (Approche Neuropsychologique des Apprentissages).,57;43-49, 2000
Debray-Ritzen P. : Lettre ouverte aux parents des petits écoliers.
Editions Albin Michel, 1978
Jansen H. Mannhaupt G. Marx H. Skowronek H. Bielefelder : Screening zur
Früherkennung von Lese-Rechtschreibe-schwierigkeiten (BISC).
Hogrefe.Verlag für Psychologie.
Ringard J.C. (2000) : Plan d’action pour les enfants atteints d’un
trouble spécifique du langage Site de l’association APEDYS-France
(Fédération d’associations de parents d’enfants dyslexiques :
www.apedys.com )
Kocher Francis : La rééducation des dyslexiques. Presses Universitaires
de France, 4ème édition, 1970
Harris M.: Learning to read and write : A cross-linguistic perspective.
Margaret Harris Editor,Cambridge Univ.Press, 1999
Voir aussi
http://www.dyslexie-suisse.com/FR/ Excellent site
Le Don de Dyslexie, de Ron Davis, éd. La
Méridienne, raconte le parcours de Ron Davis, profondément dyslexique
lui-même. Cette lecture permettra à beaucoup de parents de reconnaître
les symptômes de dyslexie chez leur enfant. Ron Davis y explique sa
méthode en détail et comment il y est arrivé, servant de cobaye à chaque
étape du développement du programme.
En quoi consiste un programme Davis® ?
Il y a d’abord un entretien initial qui permet au facilitateur de
découvrir les aspects particuliers de la dyslexie du client, et au
client d’expliquer comment il vit sa dyslexie, d’expliquer ce qu’il
aimerait changer, et de poser des questions sur la dyslexie en général,
sur la méthode Davis et même sur le facilitateur. La partie principale
d’un programme se fait sur quatre jours entiers consécutifs, et la suite
se fait sur un ou deux jours, selon les besoins du client, un mois plus
tard. (voir mon
FAQ personnel : En quoi la méthode Davis se distingue-t-elle…)
Comment fonctionne la méthode Davis®?
D’après Ron Davis, le dyslexique pense surtout en images. C’est pour
cela qu’il a du mal à gérer les objets non-réels et symboliques tels que
les lettres et les chiffres. Face à des mots qui ne représentent, en
tant que tels, rien de réel, le dyslexique va se désorienter ce qui
provoquera les symptômes qu’on connaît : substitutions, omissions,
inversions, transpositions, à la lecture comme à l’écrit. La méthode
Davis propose une technique pour contrôler la désorientation (le Conseil
d’Orientation Davis®), puis reprend depuis le début et en pâte à
modeler, les symboles de base de la langue écrite, c'est-à-dire
l’alphabet. Elle passe ensuite par la Maîtrise des Symboles Davis® qui
permet au dyslexique de se faire une image précise du sens de chaque mot
« déclencheur » (mot qui provoque la désorientation). Finalement, des
exercices de lecture permettent une lecture plus fluide et plus
évocatrice du sens du texte.
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