Bienvenue sur l'espace Cfc social du site Educh.ch, certificat d'assistant socioéducatif, de nouvelles formations. Ou il n'est pas évident de trouver pour l'instant une information claire et spécifique. J'essaie de tenir cette page active sur le sujet. Car le descriptif des formations évolue très vite.
Pour chercher un emploi utiliser la base d'adresse du site Educh.ch
voir l'excellent site http://www.cips-vd.ch/
Formation Cfc social cap coaching assistant socio éducatif et formation professionnelle cfcCertificat fédéral de capacité formation professionnelle apprentissage social
Nouveau
forum de discussion sur la formation CFC social-santé
ASSISTANT-E EN SOINS ET SANTE COMMUNAUTAIRE
FORMATION DUALE POUR ADULTE EN COURS D'EMPLOI
MISSION
- Organiser et exécuter les soins de base
- Exécuter des soins thérapeutiques ou de réadaptation sur délégation de l'infirmier, infirmière
- Participer à l'accompagnement des patients dans leur vie quotidienne
- Collaborer avec les membres de l'équipe de soins à l'hôpital, à domicile ou dans un établissement médico-social
- Exécuter des tâches administratives simples
- Participer à des actions dans le domaine de la prévention
FORMATION SECONDAIRE II
Durée : apprentissage de 3 ans en cours d'emploi
Durant ces 3 ans, 1590 périodes de cours et 6 semaines de cours inter-entreprises sont délivrés par l'école. Une reconnaissance des acquis peut être envisagée, elle est de la compétence de l'école en collaboration avec la commission de formation professionnelle.
Début des cours : fin août
TITRE DELIVRE
CFC – certificat fédéral de capacité – d'assistant-e
en soins et santé communautaire
PRE-REQUIS
- Cette formation est destinée prioritairement à des personnes ayant en principe, 3 ans minimum d'expérience dans les soins
- Contrat de travail de minimum 80 % (de jour)
CONDITIONS FINANCIERES
Ecolage, 0.-
Fournitures scolaires, 280.- / an
Questions salariales à négocier avec l'employeur
VACANCES
Selon l'employeur, durant l'interruption des cours
REMARQUES
Le CFC d'assistant-e en soins et santé communautaire permet d'accéder à la maturité professionnelle santé-social (MP-S2) d'une
durée de 1 an. La MP-S2 donne l'accès direct à la Haute école spécialisée santé-social.
SITE DE FORMATION
Ecole de soins infirmiers
de Saint-Loup
1318 Pompaples
Tél. 021 866 55 11
secretariat.général@ecole-saintloup.ch
www.ecole-saintloup.ch
REFERENCES POUR LE CANTON DE VAUD
Service de la formation
professionnelle
Madame
Catherine Laurent
Adjointe pédagogique
Rue St-Martin 24
1014 Lausanne
Tél. 021 316 63 30
catherine.laurent@dfj.vd.ch
Ecoles de la santé vaudoises
Haute école de la santé Bois-Cerf
Haute école cantonale vaudoise de la
santé, filière infirmières, infirmiers, Lausanne
Haute école de la santé La Source,
Lausanne
Ecole de soins infirmiers de
Saint-Loup, Pompaples
Ecole d'ambulancier,
ambulancière de Bois-Cerf, Lausanne
Haute école cantonale vaudoise de la santé,
filière sages-femmes et hommes sages-femmes, Lausanne
Haute école du travail social et de la santé, EESP,
filière de formation des ergothérapeuthes, Lausanne
Haute école cantonale vaudoise de la santé,
filière physiothérapeutes, Lausanne
Haute école cantonale vaudoise de la santé,
filière techniciennes et techniciens en radiologie médicale, Lausanne
Ecole supérieure de santé,
filière laborantines et laborantins médicaux, Lausanne
Ecole supérieure de santé, filière techniciennes
et techniciens en salle d'opération, Lausanne
Ecole de la santé romandes et universités cantonales
CEFOPS (Genève):
www.ge.ch/cefops
Haute école de santé, Le Bon Secours:
www.heds-ge.ch
Services étatiques
Etat de Vaud : www.vd.ch
Haute école cantonale vaudoise de la santé :
www.hecvsante.ch
Service d'aide et de soins à domicile :
www.aide-soins-domicile-vaud.ch
Association vaudoise des établissements médico-sociaux:
www.avdems.ch
Groupement romand des CiPS:
www.cips.ch
Orientation scolaire et professionnelle:
www.orientation.ch
Croix-rouge Suisse:
www.redcross.ch
Office fédéral de la santé publique:
www.admin.ch/bag
Formation continue en Suisse et ailleurs:
www.alice.ch
Formation continue dans le domaine sanitaire:
www.ikb.vsnet.ch
Centre romand d'éducation à distance:
www.cred.vsnet.ch
HES - SO: www.hes-so.ch
OFFT, office fédéral de la formation professionnelle e de la technologie :
www.bbt.admin.ch
Centre romand d'éducation permanente :
www.crep-asi.ch
|
La page peut ressembler a une brocante ou vous trouverez des infos
qui vont dans tous les sens, en espérant que progressivement la situation
s'éclaircisse. C'est vrai que chaque canton aborde cette question des cfc
sociaux d'un manière originale. Allez à bientôt en ligne Pierre-Alain
Formation secondaire II - Assistant-e socio-éducatif-ve
- Référentiel de compétence ASE
- Rapport de synthèse CRFP (PDF500KB)
- Gestion du projet
- Prises de position
- Rapports de références
- Référentiels de compétences existants
- Liens
- Contact
Référentiel de compétence ASE
- Référentiel de compétence - ASE, 1.06.2003 (PDF238KB)
- Kompetenzrahmen - ASE, 1.06.2003 (PDF229KB)
Formation cfc social assistant socio éducatif formation professionnelle coaching online
Ici le graphiques des formations sociales
Ici le graphiques des compétences
Un petit sondage sur l'Apprentissage pour éducateur ..... |
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Gestion du projet
Prises de position
Rapports de références
-
Structure à trois niveaux des formations sociales (OFFT)
-
Développement CDIP dans le secteur social
-
Etudes de besoin
-
Orientations stratégiques
- Berne (PDF82KB)
-
ARDIPE
Référentiels de compétences existants
- Educateurs-trices spécialisé-e-s AVTES (ZIP/RTF 126KB)
-
Animateurs-trices socio-culturel-le-s (PDF199KB)
(voir aussi: www.anim.ch) - Assistant-e social-e (PDF426KB)
Liens
-
www.ciip.ch
Conférence intercantonale de l'instruction publique de la Suisse romande et du Tessin -
www.arpih-edu.ch
ARPIH - Association romande pour le perfectionnement du personnel d'institutions pour handicapés -
www.avdems.ch
AVDEMS - Association vaudoise des établissements médico-sociaux -
www.insos.ch
INSOS - Institutions sociales suisses pour personnes handicapées -
www.soziale-lehre.ch
AGOGIS - Berufliche Bildung im Sozialbereich -
www.fegems.ch
Fédération Genevoise des Etablissements Médico-Sociaux -
www.avtes.ch
AVTES - Association vaudoise des travailleurs en éducation spécialisée
Contact
Stéphane Jacquemet, Phronesis Cabinet Conseil, tél. 022 308 09 82, sjacquemet@phronesis-cc.ch
Petra Wittwer-Bernhard, OFFT transition, tél. 031 322 76 34, petra.wittwer-bernhard@bbt.admin.ch
FORMATION EDUCATION
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COACH
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COACHING BURNOUT
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SOCIO-EDUCATIF
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ENFANCE ET ANOREXIE
ENFANCE ET AUTISME
ENFANCE ET HYPERACTIVITE
ENFANCE ET DYSLEXIE
ENFANCE ET BOULIMIE
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ANPE EMPLOI
ANPE-FORMATION
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GUIDE INTERNET
FORMATION
FORMATION BOURSE TRADING
FORMATION DAY-TRADING
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FORMATION INTERNET
FORMATION-SWISS
FORMATION E-LEARNING
ANALYSE TECHNIQUE
INFORMATIQUE
EDUCATION
EDUCATION FORMATION ENG
ERZIEHUNG AUSBILDUNG
EDUCATION FORMATION
ERZIEHUNG AUSBILDUNG
TOURISME SUISSE BALLENBERG
EXPOSITION NATIONALE 02
FORMATIONS PROFESSIONNELLE
Maturité professionnelle santé-social (MP-S2) intégrée :
ESM
2 Ecole de soins infirmiers Morges 021 804 26 11 Fax 021 866 44 10 secretariat.esim@ehc.vd.ch2
uniquement pour les "assistant-e-s en soins et santé communautaire"
Département de la formation et de la jeunesse – Vaud
ECOLES DE MATURITES PROFESSIONNELLES
Toutes informations relatives aux procédures d'inscription peuvent être obtenues auprès des écoles
ci-dessous ou auprès de la Commission d'apprentissage de votre district.
EM = Ecole de métiers (plein temps)
Maturité professionnelle technique (MPT) intégrée (pendant l'apprentissage) :
CEPM
Centre d'enseignement professionnel Morges 021 316 03 20 Fax 021 316 03 57DUAL
www.cepm.ch reception@cep-morges.chCPNV Centre professionnel du Nord vaudois Yverdon 024 557 72 77
Fax 024 557 72 90EM + DUAL
www.cpnv.ch info@cpnv.chCPNV Ecole technique Sainte-Croix Ste-Croix 024 557 60 70
Fax 024 454 14 36EM
www.cpnv.ch info@cpnv.chEPSIC Ecole professionnelle EPSIC Lausanne 021 622 51 11
Fax 021 622 51 66DUAL
www.epsic.ch info@epsic.chETML Ecole technique - Ecole des métiers Lausanne 021 316 77 77
Fax 021 316 77 00EM
www.etml.ch secretariat.etml@etml.vd.chETVJ Ecole technique de la Vallée de Joux Le Sentier 021 845 22 00
Fax 021 845 22 99EM
www.etvj.vd.ch secretariat.etvj@etvj.vd.chMaturité professionnelle technique (MPT) CFC+1 (post-apprentissage) :
CEPM
Centre d'enseignement professionnel Morges 021 316 03 20 Fax 021 316 03 57DUAL
www.cepm.ch reception@cep-morges.chCEPV Centre d'enseignement professionnel Vevey 021 923 14 00
Fax 021 923 14 04 secretariat.cepv@cepv.vd.chCPNV Centre professionnel du Nord vaudois Yverdon 024 557 72 77
Fax 024 557 72 90EM
www.cpnv.ch info@cpnv.chERACOM Ecole romande d'arts et communication Lausanne 021 316 01 00
Fax 021 316 01 01 -vd.ch secretariat.eracom@eracom.vd.chETML Ecole technique - Ecole des métiers Lausanne 021 316 77 77
Fax 021 316 77 00EM
www.etml.ch secretariat.etml@etml.vd.chMaturité professionnelle technique (MPT) et santé-social (MP-S2) CFC+2
(post-apprentissage, en emploi) :
ERACOM
Ecole romande d'arts et communication Lausanne 021 316 01 00 Fax 021 316 01 01 secretariat.eracom@eracom.vd.chMaturité professionnelle artistique (MPA) intégrée :
CEPV
Centre d'enseignement professionnel Vevey 021 923 14 00 Fax 021 923 14 04EM
www.cepv.ch secretariat.cepv@cepv.vd.chERACOM
1 Ecole romande d'arts et communication Lausanne 021 316 01 00 Fax 021 316 01 01 secretariat.eracom@eracom.vd.ch1
uniquement pour les "concepteurs en multimédias"Maturité professionnelle artistique (MPA) CFC+1 (post-apprentissage) :
CEPV
Centre d'enseignement professionnel Vevey 021 923 14 00 Fax 021 923 14 04 secretariat.cepv@cepv.vd.chMaturité professionnelle santé-social (MP-S2) intégrée :
ESM
2 Ecole de soins infirmiers Morges 021 804 26 11 Fax 021 866 44 10 secretariat.esim@ehc.vd.ch2
uniquement pour les "assistant-e-s en soins et santé communautaire"Maturité professionnelle santé-social (MP-S2) CFC+1 (post-apprentissage) :
ERACOM
Ecole romande d'arts et communication Lausanne 021 316 01 00 Fax 021 316 01 01www.eracom-vd.ch
secretariat.eracom@eracom.vd.chMaturité professionnelle commerciale (MPC) intégrée (pendant l'apprentissage) :
CEPV
Centre d'enseignement professionnel Vevey 021 923 14 00 Fax 021 923 14 04 secretariat.cepv@cepv.vd.chCPNV Centre professionnel du Nord vaudois Yverdon 024 557 72 77
Fax 024 557 72 90 info@cpnv.chCPNVEPB
Centre professionnel du Nord vaudois –
site de Payerne
Payerne 026 557 38 50
Fax 026 660 12 22www.cpnv.ch - www.epbroye.ch
EPCA Ecole professionnelle du Chablais Aigle 024 466 66 35
Fax 024 466 66 39 secretariat.epca@epca.vd.chEPCL Ecole professionnelle commerciale Lausanne 021 316 95 00
Fax 021 625 02 79 secretariat.epcl@epcl.vd.chEPCN Ecole professionnelle commerciale Nyon 022 557 56 00
Fax 022 362 19 04 info@epcn.chMaturité professionnelle commerciale (MPC) CFC+1 (post-apprentissage) :
CEPV
Centre d'enseignement professionnel Vevey 021 923 14 00 Fax 021 923 14 04 secretariat.cepv@cepv.vd.chCPNV Centre professionnel du Nord vaudois Yverdon 024 557 72 77
Fax 024 557 72 90www.cpnv.ch
info@cpnv.chCPNVEPB
Centre professionnel du Nord vaudois –
site de Payerne
Payerne 026 557 38 50
Fax 026 660 12 22www.cpnv.ch - www.epbroye.ch
EPCL Ecole professionnelle commerciale Lausanne 021 316 95 00
Fax 021 625 02 79 secretariat.epcl@epcl.vd.chEPCN Ecole professionnelle commerciale Nyon 022 557 56 00
Fax 022 362 19 04 info@epcn.chMaturité professionnelle commerciale (MPC) CFC+2 (post-apprentissage, en emploi) :
CPNV
Centre professionnel du Nord vaudois Yverdon 024 557 72 77 Fax 024 557 72 90 info@cpnv.chEPCA Ecole professionnelle du Chablais Aigle 024 466 66 35
Fax 024 466 66 39 secretariat.epca@epca.vd.chEPCN Ecole professionnelle commerciale Nyon 022 557 56 00
Fax 022 362 19 04www.epcn.ch
info@epcn.chMaturité professionnelle sciences naturelles (post-apprentissage):
ECAM
Ecole d'agriculture et de viticulture deMarcelin
Morges 021 557 92 50
Fax 021 557 92 51 marcelin.morges@ecam.vd.chMaturité professionnelle commerciale des Ecoles supérieures de commerce :
Pour tout renseignement, Gymnase de Beaulieu Lausanne 021 557 96 00
Fax 021/557 96 01www.beaulieu.dfj.vd.ch/mpc
Le cfc social aujourd’hui en mars 2005 et validation des acquis.
Accompagnant socio-éducatif
Accompagnant social
Assistant socio-éducatif de nouvelle dénomination et de nouveau terme en vue.
Le but de ce texte est de vous permettre de découvrir les liens sur le net qui vous donneront le maximum d’infos sur l’évolution de ces professions émergentes.
http://www.bbt.admin.ch/dossiers/gsk/cfcs/f/index.htm#1
eh oui la situation évolue sans cesse, c’est pourquoi je vous tiens au courant des nouvelles évolutions de mois en mois.
En effet la demande pour le cfc social est grandissante, de par le fait qu’elle peut permettre a de jeune professionnel de commencer un parcours de formation qui pourrait se terminer sur les bancs des Hes.
Et surtout, car un nombre important de professionnels pourrait par la validation des acquis obtenir ce cfc ou tout au moins une attestation de capacité cantonale.
Premièrement, ce Cfc répond à la mise à niveau des formations sociales santé dans la planification générale des formations en Suisse.
Information générale dans les écoles suivantes
http://www.geneve.ch/cefops/welcome.html
Cette formation cfc social pourra être mise en place en automne si la confédération réussie a trouvé un accord sur l’ordonnance de mise en place de cette formation en 3 ans, qui pourra être suivie d’une année de maturité professionnelle ouvrant les portes des hes.
C’est Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie OFFT qui est le grand acteur de ces décisions, je vous invite d’ailleurs à visiter leur site très complet …
http://www.bbt.admin.ch/f/ vous y trouverez toute l’information sur les décisions fédérales dans ce domaine.
Bien sur que quand l’ordonnance aura été validée, c’est les cantons qui de façon indépendante détermineront leur plan de formation. Plus spécifiquement cette page http://www.bbt.admin.ch/dossiers/gsk/f/index.htm vous renseignera sur l’évolution santé sociale.
Une page aussi sur la reconnaissance des diplômes étrangers dans le domaine social.
http://www.bbt.admin.ch/dossiers/anerkenn/gleich/f/index.htm
Dans ce nouveau panel de formation on trouve aussi la formation initiale qui elle en se déroulera que sur 2 ans pour être informé sur ce thème voir ce lien
http://www.csfp.ch/csfp/index.php
Bien pour ce qui est des niveaux de formations on trouve donc
Le niveau Hes qui est aujourd’hui en pleine action et bien délimité.
Le niveau Es, c'est-à-dire l’ancien ests qui devient la possibilité pour des personnes ayant obtenu un cfc de continuer une voie de formations sans avoir besoin de maturité. Cette voie es permet la formation de Moniteur d’atelier, des Éducateurs de la petite enfance, et des Éducateurs spécialisés dans un domaine spécifique.
Exemple sur Vaud les écoles de la branche et de l’arpih obtiennent le niveau Es.
Voir donc http://www.arpih-edu.ch
CFC D’ASSISTANT SOCIO-EDUCATIF : MODE D’EMPLOI
COMMENT DITES-VOUS ? :
ASSISTANT SOCIO-EDUCATIF !
Objectif, destination et composition du présent document
Août 2005. Cette fois, c’est fait. L’apprentissage CFC social débarque dans nos institutions.
L’ordonnance sur la formation professionnelle initiale d’assistant socio-éducatif est entrée en
vigueur le 1
er juillet 2005. Les formations duales vont se généraliser en 2006 dans lescantons romands. Il faut s’attendre à ce que les employeurs soient submergés de demandes
de places d’apprentissage et de stages dès cet automne.
Dans cette perspective, la Commission Formations sociales d’INSOS a jugé utile de mettre à
disposition des directeurs un mode d’emploi permettant d’appréhender en un rien de temps
l’essentiel des informations liées à cet apprentissage.
Le groupe de travail chargé de l’élaboration du présent document s’est efforcé de donner
des réponses pragmatiques aux questions les plus communément posées en la matière, en
insistant tout particulièrement sur les modalités liées à la première phase de l’apprentissage
(organisation de la formation professionnelle, contrat, dispositions légales,…). Les
informations fournies sont systématiquement assorties des références dont elles sont issues,
permettant ainsi d’accéder aisément à des données complémentaires.
Comment faire pour entrer dans la culture, le monde del’apprentissage ?
Sésame n° 1
: sortir de la logique, des habitudes, des pratiques connues jusqu’à aujourd’huien matière de formation sociale.
Sésame n° 2
: maîtriser un nouveau langage, celui de la formation professionnelle. Parexemple :
« le praticien formateur de l’institution » devient « le prestataire de la formationdans l’entreprise formatrice ».
Sésame n° 3
: accepter l’approche de l’Office fédéral de la formation professionnelle et de latechnologie (OFFT) qui, pour décrire une profession, adopte un langage réglementaire,
Aux
- Directions des institutions membres
- Offices de formation professionnelle des
cantons romands
- Départements d’action sociale
des cantons romands
A l’ORTRA romande du social FORs
I N S O S Suisse romande
Rue des Pêcheurs 8 Case postale 748
1401 Yverdon
Tél. 024 420 21 71 Fax 024 420 21 73
E-mail: sr@insos.ch www.insos.ch
In
stitutions sociales suisses pour personnes handicapées Instituziuns socialas svizras per umans impedids Istituzioni sociali svizzere per persone andicappate Soziale Institutionen für Menschen mit Behinderung Schweiz2/8./.
dépourvu de toute considération argumentaire. C’est indiscutable. Il faut convenir que c’est
une pratique relativement inusitée dans le secteur social…
Sésame n° 4
: élargir la représentation quelque peu étriquée de l’apprenti, ado mal dégrossi,perdu dans son bleu de travail trop large et trop court pour penser au professionnel qu’il
deviendra au terme de sa formation.
Une fois ces obstacles franchis, on plonge dans un système très bien organisé (densité du
réseau confédéral, cadre législatif et exécutoire unifié, fiabilité structurelle et culturelle liée à
une longue tradition, logique pragmatique, sens du devoir de perpétuer la formation,…).
Bon ! On y va ?
Quel est le document de référence incontournable del’apprentissage d’assistant socio-éducatif ?
Comme pour l’ensemble des apprentissages ou formations professionnelles initiales, ce sont
les ordonnances
qui décrivent les formations de façon détaillée, notamment :a. les activités faisant l’objet d’une formation professionnelle initiale et la durée de celleci
;
b. les objectifs et les exigences de la formation à la pratique professionnelle ;
c. les objectifs et les exigences de la formation scolaire ;
d. l’étendue des contenus de la formation et les parts assumées par les lieux de
formation ;
e.
les procédures de qualification, les certificats délivrés et les titres décernés1.Pour ce qui nous concerne, il s’agit de
l’Ordonnance sur la formation professionnelleinitiale d’assistant socio-éducatif
2.
Passées ces considérations référentielles, entrons dans le vif dusujet par la question qui a secoué le microcosme socio-éducatif
durant plusieurs années, soit : un apprenti de 15 ans peut-il
entrer dans le sérail institutionnel ?
Dans la foulée, on enchaîne sur une question appelant le mêmetype de réponse : l’apprenti assistant socio-éducatif peut-il être
issu de n’importe quelle filière de l’école obligatoire ?
L’employeur engage son personnel selon des contingences qui ne relèvent pas des
directives de la formation professionnelle.
1
Art. 19, al. 2 de la Loi sur la formation professionnelle (LFPr), Office fédéral de la formationprofessionnelle et de la technologie (OFFT), Berne, 13 décembre 2002
2
Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie (OFFT), Berne, 16 juin 20053/8./.
A preuve, la nouvelle Loi fédérale sur la formation professionnelle (LFPr) demeure très
laconique à cet égard se contentant d’édicter que la formation professionnelle initiale
faitsuite à l’école obligatoire ou une qualification équivalente
3.
Un apprenti peut-il être engagé n’importe où ?Répétons que l’employeur a, en principe, les coudées franches pour engager le personnel
nécessaire à assurer les prestations institutionnelles. Pour ce qui concerne les champs
professionnels des assistants socio-éducatifs, précisons que l’ordonnance a été élaborée
partant du principe qu’ils
exercent leur activité professionnelle dans des institutions pourenfants, pour jeunes en âge scolaire, pour personnes handicapées et pour personnes
âgées
4. A priori, il serait donc surprenant qu’un employeur ait un intérêt à engager unassistant socio-éducatif dans un atelier protégé de mécanique ou d’imprimerie.
Comment la formation est-elle organisée pour englober deschamps professionnels aussi hétérogènes ?
La formation développe des
compétences professionnelles spécifiques, déclinéesen quatre orientations, soit :
a. orientation « accompagnement des personnes handicapées » ;
b. orientation « accompagnement des personnes âgées »
c. orientation « accompagnement des enfants »
d. variante généraliste
5et des compétences transversales aux 4 orientations. L’ensemble de ces compétences
professionnelles sont transposées en
objectifs évaluateurs. On trouve le catalogue de cesobjectifs dans le
plan de formation de l’ordonnance. Ces objectifs sont attribués aux 3instances qui dispensent la formation, soit :
-
l’entreprise formatrice (l’institution) ;-
l’école professionnelle ;-
les cours interentreprises (nous définissons cette instance plus loin)
Ces diverses orientations conduisent-t-elles à un titredifférencié ?
Non.
La personne qui a réussi la procédure de qualification reçoit le certificat fédéral decapacité (CFC). Le CFC autorise ses titulaires à porter le titre légalement protégé
d’ « assistant socio-éducatif CFC »
6. Cependant, le bulletin de note mentionne l’orientationchoisie
7.3
Art. 15, al. 3 de la Loi sur la formation professionnelle (LFPr)4
Art. 1, al 2 c de l’Ordonnance sur la formation professionnelle initiale d’assistant socio-éducatif,Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie (OFFT), Berne, 16 juin 2005
5
Art. 2 de l’Ordonnance sur la formation professionnelle initiale d’assistant socio-éducatif
6
Art. 23 de l’Ordonnance sur la formation professionnelle initiale d’assistant socio-éducatif
7
Art. 23, al. 3de l’Ordonnance sur la formation professionnelle initiale d’assistant socio-éducatif
4/8./.
Qu’en est-il de la formation des adultes ?La nouvelle Loi fédérale sur la formation professionnelle (LFPr) du 13 décembre 2002 a
considérablement assoupli les modalités de formation en prenant largement en compte les
besoins individuels,
de façon à ne plus cantonner les professionnels à leur premièreformation professionnelle, en leur donnant la possibilité d’acquérir et de valider en tout temps
de nouvelles compétences qui leur permettent de progresser dans leur sphère
professionnelle
… Il s’agit de sortir du système ancien dans lequel les personnes voyaientleur parcours professionnel strictement conditionné par leur première formation
professionnelle
8.Il est notamment prévu que la formation
peut être raccourcie d’un tiers pour les personnesen formation remplissant les deux conditions suivantes :
a. avoir 22 ans révolus ;
b.
justifier d’au moins deux ans de pratique professionnelle sous la forme d’uneoccupation de 60% au minimum dans le domaine socio-éducatif
9.Rappelons que
dès l'année 2000, une enquête romande a été déployée par INSOS sur lesbesoins de recrutement dans le domaine de l'animation socio-éducative
10. Cette enquêtepermet de mettre en évidence de fait que près de 40% de ce personnel n'a pas de formation
dans le domaine de l'animation socio-éducative, soit environ 1'200 personnes pour la Suisse
romande... De plus, la prévision d'engagement, dans ce domaine, se monte à environ 400
engagements (croissance de 5 à 8%) par année pour la Suisse romande. 80% des
institutions se disent prêtes à former des personnes en cours d'emploi et 60% d'entre elles
engageraient un porteur de CFC en animation. La même proportion serait prête à former des
étudiants CFC social pour autant qu'un âge "acceptable" pour une formation dans le
domaine social soit respecté : entre 18 et 20 ans
11. Il y a donc tout lieu de croire que lesvolées de ces prochaine années seront fréquentées par une majorité d’adultes.
Qui se charge de l’accompagnement de l’assistant socio-éducatifen formation dans l’institution ?
Les
« maîtres d’apprentissage » d’autrefois s’appellent aujourd’hui des « formateurs », Ils’agit de professionnels au bénéfice
d’un certificat fédéral de capacité ou une qualificationreconnue équivalente dans le domaine, ainsi que deux ans de pratique professionnelle dans
le domaine de la formation
12. De plus, ils justifient d’un savoir-faire pédagogique,8
Position du Conseil d’Etat sur la formation professionnelle initiale lors de la Session du GrandConseil neuchâtelois du 29 juin 2005
9
Art. 3, al. 3 de l’Ordonnance sur la formation professionnelle initiale d’assistant socio-éducatif, Office
fédéral de la formation professionnelle et de la technologie (OFFT), Berne, 16 juin 2005
10
Il faut comprendre « accompagnement » lorsque les auteurs de l’étude utilisent l’expression« animation socio-éducative »
11
JACQUEMET Stéphane & BARI Jean-Paul, Besoins en personnel qualifié de niveau secondaire IIdans le domaine de l'animation - Etude auprès des employeurs vaudois du domaine de l'action
sociale,
Analyse des besoins sur mandat de l'Etat de Vaud, Service de la Formation Professionnelle,Carouge, mars 2002, p. 20
12
Art. 13, al. 1a de l’Ordonnance sur la formation professionnelle initiale d’assistant socio-éducatif5/8./.
méthodologique et didactique adéquat. Le Conseil fédéral fixe les exigences minimales de la
formation des formateurs
13. A Neuchâtel, cette formation est organisée en un séminaired’une durée de 40 périodes (5 jours) et porte sur la relation pédagogique avec l’apprenti, la
Loi sur le travail, la planification de la formation et les évaluations. Remarquons qu’être
porteur d’un certificat de praticien-formateur d’une école sociale ne dispense pas de
participer à ce séminaire.
L’engagement d’un apprenti assistant socio-éducatif nécessite-tilune autorisation de former, laquelle est délivrée par quel
organisme ?
L’autorisation de former des apprentis n’est délivrée qu’aux
entreprises qui disposent d’une autorisation de l’office cantonal de
la formation professionnelle
14.
Sur quelle base contractuelle se définit l’apprentissage del’assistant socio-éducatif ?
Les personnes qui commencent une formation
(les apprentis) et les prestataires de laformation à la pratique professionnelle
(la direction de l’institution) concluent un contratd’apprentissage. Ce contrat est régi par les dispositions y relatives du code des obligations
(art. 344 à 346a), à moins que la présente loi n’en dispose autrement… Le contrat doit être
approuvé par les autorité cantonales
15. Il indique la nature et la durée de l’apprentissage (enl’occurrence 3 ans, ou 2 ans pour les adultes aux conditions évoquées plus haut)
ainsi que letemps d’essai, l’horaire, le salaire
(voir ci-dessous) et les vacances (jusqu’à l’âge de 20 ansrévolus, les apprentis ont droit à 5 semaines de vacances au moins).
Si le contrat est concluavec un mineur (jusqu’à l’âge de 18 ans révolus), le contrat doit être signé par le
représentant légal
16. Précisons que, dès que le contrat est validé, le canton est tenud’assurer que l’apprenti puisse suivre les cours dans une école professionnelle de l’endroit
ou d’un canton voisin.
L’apprenti assistant socio-éducatif est-il un salarié ?Oui, aux conditions suivantes :
le montant du salaire n’est pas fixé légalement. C’est l’affairedes parties contractantes. Elles se fondent le plus souvent sur les recommandations des
associations professionnelles. L’office cantonal de la formation professionnelle donne aussi
des renseignements à ce sujet. Les personnes en formation sont astreintes aux cotisations
sociales dès l’âge de 18 ans. Elles s’acquittent des cotisations AVS, AI, APG, AC dès le 1
er13
Art. 45 de la Loi sur la formation professionnelle (LFPr), Office fédéral de la formationprofessionnelle et de la technologie (OFFT), Berne, 13 décembre 2002
14
Guide de l’apprentissage – Informations pour les parties au contrat, Secrétariat DBK, Gütschstrasse6, 6000 Lucerne 7, 5
ème édition, 2004, p. 26. Diffusion : Offices cantonaux de la formationprofessionnelle
15
Art. 14 de la Loi sur la formation professionnelle (LFPr), Office fédéral de la formationprofessionnelle et de la technologie (OFFT), Berne, 13 décembre 2002
16
Guide de l’apprentissage – Informations pour les parties au contrat, p. 146/8./.
janvier civil de leur 18
e anniversaire… Le logement et la pension pris dans l’entreprised’apprentissage sont considérés comme salaire en nature
17.Concrètement, l’Etat de Neuchâtel émet les recommandations suivantes : 600.-- fr. par mois
la première année ; 800.-- fr. la 2
ème année ; 1'100.-- fr. la troisième année. Le Tessin estplus généreux avec, respectivement, 1'372.-- fr. ; 1'472.-- fr. ; 1'572.-- fr.
18. En Suissealémanique, les salaires s’élèvent à 650.-- fr., 970.-- fr. et 1'290.-- fr.
19.
Combien coûte un apprenti assistant socio-éducatif en fraisdirects et indirects ?
Outre les questions salariales en espèce et en nature déjà développées ci-dessus, on doit
prendre en compte les frais administratifs inhérents à la gestion d’un collaborateur, le temps
que le formateur (l’ex-maître d’apprentissage) consacre à l’accompagnement de l’apprenti,
les frais occasionnés pour la formation du formateur (le temps de la formation et le coût de la
participation au séminaire : 150.-- fr. dans le canton de Neuchâtel), ainsi que les frais
occasionnés pour l’organisation des cours interentreprises.
Comment sont régis les horaires des apprentis assistants socioéducatifs?
L’horaire de travail de l’apprenti est en principe le même que celui des autres personnes
occupées dans l’entreprise d’apprentissage. Jusqu’à l’âge de 20 ans révolus, y compris le
travail supplémentaire et le travail auxiliaire, la durée quotidienne de travail ne doit pas
dépasser neuf heures par jour. Les apprentis ne doivent pas être occupés la nuit et le
dimanche. La journée de travail, pauses comprises, doit s’inscrire dans une tranche horaire
de douze heures. L’autorité cantonale peut accorder des dérogations concernant le travail de
nuit ou du dimanche des jeunes âgés de plus de 16 ans
20
Qu’est-ce qu’un cours interentreprise ?Les cours interentreprises visent à transmettre et à faire acquérir un savoir-faire de base. Ils
complètent la pratique professionnelle et la formation scolaire lorsque la future activité
professionnelle l’exige. Les cantons veillent, avec le concours des organisations du monde
du travail, à ce que l’offre de cours interentreprises soit suffisante
21. Les coursinterentreprises comprennent au total 20 jours de cours, à raison de 8 heures de cours par
jour
22.17
Guide de l’apprentissage – Informations pour les parties au contrat, p. 16 et 1718
Données fournies en juin 2005 par J.-L. PORTMANN, chef de service de la formationprofessionnelle du Jura
19
Apprentissage social – Formation professionnelle, Bulletin d’info N° 3, Agogis, Hofackerstrasse 44,8032 Zürich, juin 2002
20
Guide de l’apprentissage – Informations pour les parties au contrat, Secrétariat DBK, Gütschstrasse6, 6000 Lucerne 7, 5
ème édition, 2004. p. 16. Diffusion : Offices cantonaux de la formationprofessionnelle
21
Art. 23, al. 1 et 2 de la Loi sur la formation professionnelle (LFPr), Office fédéral de la formationprofessionnelle et de la technologie (OFFT), Berne, 13 décembre 2002
22
Art. 9, al. 4 de l’Ordonnance sur la formation professionnelle initiale d’assistant socio-éducatif,Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie (OFFT), Berne, 16 juin 2005
7/8./.
La commission FORs-ORTRA Romande
23 se charge de mettre sur pied les coursinterentreprises en Suisse romande.
Quand, où et sous quelles formes l’apprentissage d’assistantsocio-éducatif a-t-il démarré en 2005 dans les cantons de Suisse
romande ?
Pour l’heure, la situation se présente de la façon suivante :
Genre
Neuchâtel Vaud Genève Valais Jura Berne FribourgFilière
Dual/Ecole
Ecole
Orientation
GénéralisteMaturité
intégrée pour lafilière « école »
intégrée -- -- -- ?
Nombre
d’apprentis
40 en dual
20 en école
? 21 25 francophones
15 alémaniques
20 ?
Stages en
1
ère année? -- 3 x 1
mois
1 mois 9 semaines ?
Ecole
Dual : CentrePierre Coullery
Chaux-de-Fonds
Ecole :
ESTER
Chaux-de-Fonds
Ecole de
culture
générale
Lausanne
Ecole
d’Aide
familiale
Genève
Ecole
professionnelle
en service
communautaire
Châteauneuf
Viège
Ecole
de soins
infirmiers
Delémont
CEFOPS
St-Imier
Prévu
pour
2006
Situation au 30.08.2005
Qu’en est-il de l’organisation des stages pour les filières enécole ?
Le tableau ci-dessus illustre une grande disparité dans la planification des stages. On peut
d’ores et déjà dire que la situation est loin d’être maîtrisée en regard des exigences de
l’ordonnance qui fixe
que dans le cas d’une formation initiale en école, la formation à lapratique professionnelle sous la forme de stages constitue au moins la moitié de la
formation
24.
Une fois certifié, à combien peut s’élever le salaire d’un assistantsocio-éducatif ?
Aujourd’hui, nous n’avons que très peu de repères pour traiter de cette question. Seule une
institution genevoise a créé une fonction d’assistant socio-éducatif, assorti d’un cahier des
charges entré en vigueur en 2004. La fonction qui y est décrite est très voisine des
compétences recensées dans l’ordonnance. Le salaire annuel de l’assistant socio-éducatif
débutant dans une institution genevoise s’élève à 62'967.-- fr. alors qu'un éducateur
fraîchement diplômé reçoit 85'321.-- fr. Si l’on se réfère à l’échelle salariale en vigueur à
Neuchâtel, un éducateur auxiliaire, titulaire d’un certificat fédéral de capacité quelle que soit
23
Organisme romand représentatif du monde du travail pour la formation professionnelle dans ledomaine social et médico-social, Case postale 1215, 1001 Lausanne
24
Art. 9, al. 2 de l’Ordonnance sur la formation professionnelle initiale d’assistant socio-éducatif,Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie (OFFT), Berne, 16 juin 2005
8/8
sa profession, gagne annuellement 56'883,55 fr., alors qu’un éducateur spécialisé reçoit
71'104,45 fr.
La survenue de l’assistant socio-éducatif dans les institutionsest-elle une chance ou une menace ?
INSOS a toujours soutenu les 3 niveaux de formation, s’inscrivant ainsi dans le sillage de la
nouvelle Loi sur la formation professionnelle. Cette approche pragmatique et constructive va
se poursuivre avec les partenaires visant à proposer :
- des cours interentreprises de qualité ;
- une information réactualisée sur le développement de l’apprentissage ;
- des données favorisant l’ancrage de cette nouvelle profession dans l’organigramme
institutionnel
De tout temps, l’employeur a été la clef de voûte de la formation professionnelle. Pour
l’heure, la place n’est pas convoitée par les politiques, si l’on en croît le Conseil d’Etat
neuchâtelois interpellé sur ses intentions à vouloir s’immiscer dans le recrutement du
personnel des institutions :
Il s’agit d’une question qui relèvera de la compétence desinstitutions elles-mêmes, qui, dans le cadre de l’autonomie plus ou moins grande dont elles
bénéficient, définissent leur propre politique du personnel. Sur la base d’une évaluation de
ses besoins en personnel, chaque institution peut et doit opérer des choix, en pondérant les
exigences de qualité et de coûts
25.INSOS
est l'organisation faîtière des institutions pour personnes handicapées adultes. Active danstoute la Suisse,
INSOS regroupe actuellement 450 membres qui comptent plus de 800 institutionssociales offrant à 45'000 personnes handicapées un habitat et un lieu de vie, une assistance intensive
ainsi que des possibilités de travail et de formation.
INSOS regroupe des membres qui dispensentenviron 25'000 postes de travail en Suisse. Au
niveau romand, notre organisation représente 100institutions accueillant 10'000 personnes handicapées pour 7'000 postes de travail.
Rédaction : Jean-Daniel Vautravers, commission Formations sociales INSOS
Personnes de contact : Michel Kaeser,
michel.kaeser@lerepuis.ch, tél. 024 445 44 61Jean-Daniel Vautravers,
jean-daniel.vautravers@ne.ch, tél. 032 854 22 22Références : Ordonnance OFFT, Assistant socio-éducatif, 2005,
www.bbt.admin.chRenouveau dans la formation : besoins en places d’apprentissages,
Brochure d’information d’INSOS, 2005,
www.insos.chOrtra faîtière suisse du secteur social,
www.oda-s.ch©
INSOS Suisse romande / 22.09.05Que recouvre cette nouvelle voie de formation CFC social santé.
Déjà bien comprendre que la dynamique a changé on parle de plus en plus de Social-Santé, ce qui explique que la formation dans le canton de Genève soit assuré par l’école d’aide familiale.
Ensuite, savoir qu’entre la Suisse allemande et la Suisse romande on a beaucoup de mal a se mettre d’accord. Pourtant, une majorité d’employeurs désire le développement de cette formation.
Plus particulièrement les responsables d’animation parascolaire, qui par exemple sur Genève manque cruellement de professionnel formé.
Le projet de formation cfc social est aussi l’objet d’une réflexion sur la manière de développer ces formations en effet :
Formation duale ?
Ou Formation en école avec stage.
Actuellement les projets en route développent des formations en école avec stage.
Le but de ces formations est, semble’il de former, des professionnels qui seront encadrés et qui ne seront à aucun moment laissé seul dans leur activité.
Dans le domaine infirmier qui expérimente déjà cette forme de formation, l’assistant en santé peut toujours atteindre une infirmière par téléphone.
D’excellents travaux présentant les besoins et un référentiel de compétence de cette profession se trouvent a cette adresse
http://www.bbt.admin.ch/dossiers/gsk/cfcs/f/index.htm#1
Donc nous sommes réellement face à des professions émergentes, qui d’ailleurs vont venir bousculer le champ des professionnels, car en fait en Suisse romande et plus particulièrement dans le canton de Vaud c’est 3 niveaux de formations qui vont devoir se situer sur le champ institutionnel.
Le but du CFC social aujourd’hui est clairement défini pour être une formation généraliste
Condition de départ
16 ans révolus promus 9e année d’école élémentaire
Axer sur les populations suivantes nourrissons, enfants en age scolaire, adolescent, jeunes adultes,personne âgée, handicap, personne dépendante comme suite à un accident, personne en difficulté d’intégration sociale.
La formation aura lieu sur 3 ans, avec en première année sur Genève 3 stages de trois mois, puis deuxième année un stage de 6 mois, et enfin en troisième année un stage de 9 mois.
Cette formation pourra être suivie par une quatrième année de maturité qui permettra l’accès aux Hes.
Bien sûr cela impose aux institutions de nouveaux postes pour les stagiaires.
De plus dés le premier cycle de formation accomplis une validation des acquis pourra être mise ne place, et là Genève est très en avance.
Pour les détenteurs du cfc l’entrée aux écoles spécialisée sera alors automatique.
http://www.etat-ge.ch/oofp/former/diplomes/cfc_sans_apprentissage.asp obtenir un cfc par validation des acquis voir ce lien sur Genève
Bien sûr la question de l’age demeure un gros problème, comment en effet imaginer un jeune de 16 ans confrontés à une adolescente en terme éducatif. Cela bien sûr impose de réfléchir au rôle de pair dans une telle activité. Mais cela pourrait vraiment surcharger la capacité d’un ado à effectuer un travail aussi stressant.
VAUD : UN NOUVEL APPRENTISSAGE
A
SSISTANT SOCIO- ÉDUCATIF/ASSISTANTE SOCIO- ÉDUCATIVE (ASE)Les assistantes et assistants socio- éducatifs encadrent des personnes de tout âge dans leur vie
quotidienne et pendant leurs loisirs. Ils- elles les guident, les aident et les encouragent, en fonction de
leurs besoins individuels et de la période de la vie qu'elles traversent, à développer ou à sauvegarder leur
indépendance.
Ils- elles exercent leur activité professionnelle auprès de groupes et de particuliers, dans des institutions
pour enfants et adolescent- e- s, pour personnes handicapées et pour personnes âgées.
Trois orientations :
·
assistant-e socio-éducatif-ve pour les enfants (garderies, nurseries);·
assistant-e socio-éducatif-ve pour les personnes âgées et psychiatrie adulte (EMS, foyers);·
assistant-e socio-éducatif-ve pour les personnes handicapées.Deux modèles de formation en 3 ans :
Comme pour tous les apprentissages, celui d'assistant-e socio-éducatif-ve peut être suivi selon deux modèles :
·
en école à plein temps (gymnase) avec des stages en institution (ASE-E);·
selon le système dual, à raison de 3 à 4 jours hebdomadaires en institution et 1 à 2 jours de cours en écoleprofessionnelle (ASE-D).
Dans le canton de Vaud :
Par décision du Département de la formation et de la jeunesse (DFJ) du 2 février 2005, la formation en école à
plein temps (ASE-E) a été confiée aux écoles de culture générale des gymnases (ECG). Cette formation
commencera en août 2005 par une année de tronc commun suivie de deux ans de formation spécifique aboutissant
au CFC d'assistant-e socio-éducatif-ve. Il est envisagé d'y intégrer une maturité professionnelle (MP).
Informations ASE- E : M. P. Avanzi, directeur du gymnase de Chamblandes
Tél. 021 721 5561 – fax 021 728 5557 – e- mail : paul. avanzi@edu- vd. ch
La formation selon le modèle dual (ASE-D) débutera en août 2006. Les cours théoriques seront confiés au Centre
d'enseignement des métiers de l'économie familiale (CEMEF) à Morges. Les premiers contrats d'apprentissage
seront donc signés par les institutions formatrices et les apprenti-e-s durant le premier semestre 2006.
Informations ASE- D : Mme C. Laurent, adjointe pédagogique, DFPV
Tél. 021 31 6 6330 – fax 021 31 6 631 9 – e- mail : catherine. laurent@dfj. vd. ch
Mme M. Rimbault, directrice du CEMEF
Tél. 021 557 9094, fax 021 557 90 91 - e- mail : maryline. rimbault@cemef. vd. ch
L'ordonnance de formation ASE :
L'ordonnance de formation ASE (règlement d'apprentissage) sera très prochainement publiée par l'Office fédéral
de la formation professionnelle et de la technologie (OFFT). Elle précisera les objectifs de formation et le
programme de ce nouvel apprentissage.
Pour plus d'informations, consulter le site du DFJ : www. dfj. vd. ch/dgep/dfpv
Direction de la formation professionnelle vaudoise (DFPV), rue Saint- Martin 24, 1 01 4 Lausanne - avril 2005
2005 – 2006 : UNE SOLUTION TRANSITOIRE
L
E PRÉAPPRENTISSAGE D'ASSISTANT- E SOCIO- ÉDUCATIF- VE (ASE- D)De très nombreux jeunes gens et jeunes filles ayant terminé leur scolarité obligatoire souhaitent
aujourd'hui déjà entreprendre un apprentissage d'assistant- e socio- éducatif- ve selon le modèle dual.
Cette formation ne pouvant être offerte dans le canton de Vaud qu'à partir d'août 2006, l'Etat a mis
sur pied une solution d'attente sous forme d'une année de préapprentissage.
Le préapprentissage d'ASE- D :
Les institutions qui envisagent de prendre un ou plusieurs apprenti-e-s ASE-D dès août 2006, peuvent anticiper
leur engagement en concluant des contrats de préapprentissage d'une année.
Durant cette période de préparation, le-la préapprenti-e pourra s'initier aux différentes facettes de la profession
durant 4 jours hebdomadaires dans une institution active dans une des trois orientations définies par l'ordonnance
de formation (enfants, personnes âgées, personnes handicapées). Les futures institutions formatrices recevront
en temps utile les objectifs de formation à atteindre durant cette année préparatoire.
Le-la préapprenti-e suivra des cours de culture générale et d'initiation professionnelle dans une école
professionnelle à raison d'un jour hebdomadaire.
Les démarches administratives :
L'institution qui, dès août 2005, envisage de prendre un-e préapprenti-e devra d'abord sélectionner un-e
candidat-e selon des critères qui lui sont propres. Elle devra ensuite :
·
commander un contrat d'apprentissage auprès de la DFPV :Tél. 021 316 6348 – e-mail : melanie.liechti@dfj.vd.ch;
·
retourner ce contrat signé à la DFPV pour être enregistré;·
prévoir une rétribution mensuelle, encore à définir.Le suivi :
L'entreprise formatrice recevra un appui et une aide de la DFPV et du Centre d'enseignement des métiers de
l'économie familiale (CEMEF) sous forme de conseils individualisés, d'un ou deux séminaires et de la visite d'un-e
commissaire professionnel-le.
Le droit :
Conformément à l'article 18 LVFPr, toute personne au bénéfice d'un contrat de préapprentissage jouit par
analogie du même statut que celui d'un-e apprenti-e.
C
OMPTE TENU DE L'IMPORTANTE DEMANDE DE FORMATION DE LA PART DE NOMBREUX JEUNES,LES INSTITUTIONS SONT VIVEMENT ENCOURAGÉES À ACCUEILLIR DES APPRENTI
- E- S ASE.Renseignements : Mme C. Laurent, DFPV, tél. 021 31 6 6352 – e- mail : catherine. laurent@dfj. vd. ch
AUTRES RENSEIGNEMENTS
Où auront lieu les cours de culture générale du préapprentissage ?
La journée hebdomadaire de cours est prévue :
a) au CEMEF (Morges), pour les 30 premiers-ères préapprenti-e-s;
b) dans les classes de préapprentissage du canton (écoles professionnelles), dès le-la 31ème préapprenti-e.
Qui pourra devenir formateur-trice en entreprise (préapprentissage et
apprentissage) ?
a) Domaine de l’enfance : éducateur-trice de l’enfance diplômé-e (classe 1 SPJ).
b) Domaine des personnes âgées : animateur-trice diplômé-e;
animateur-trice certifié-e AVDEMS.
c) Domaine des personnes handicapées : éducateur-trice spécialisé-e diplômé-e;
maître-sse socio-professionnel-le diplômé-e.
RAPPEL
Quelles sont les démarches administratives pour engager un-e préapprenti-e ?
a) Sélectionner un-candidat-e selon les critères de l’institution.
b) Commander un contrat de préapprentissage auprès de la DFPV :
Tél. 021 316 6348, e-mail : melanie.liechti@dfj.vd.ch
c) Retourner ce contrat signé à la DFPV, pour examen et validation.
d) Prévoir une rétribution mensuelle.
N.B. : dès que la liste des places d’apprentissage sera disponible, elle figurera sur le site du DFJ.
Direction de la formation professionnelle vaudoise (DFPV), rue Saint-Martin 24, 1014 Lausanne - mai 2005
B2
Nouveau CFC d’accompagnant-e
socio-éducatif-ve
Animé par Armin Schöni de l’OFFT,
Natacha Juda de l’OOFP, Claude Howald,
cheffe de service au Groupement
intercommunal genevois d’animation
parascolaire, Françoise Weber, secrétaire
syndicale au Syndicat interprofessionnel
des travailleuses et travailleurs, cet atelier
a été rapporté par Olivier Baud, chef
de service des programmes spécifi ques
aux Etablissements publics socio-éducatifs
pour personnes handicapées.
Comme pour les trois autres ateliers,
celui-ci a débuté par une présentation de
ce nouveau CFC, de son contexte, de ses
enjeux.
3
Compte rendu du 17e Forum Vision 3 OOFP
“ Faut-il réduire les
niveaux de formation
ou défi nir de nouveaux
types de classifi cation
pour faire correspondre
des fonctions identiques
à des titres différents ? ”
Contrairement à la Suisse alémanique,
cette nouvelle formation qui débutera
dans le canton de Genève à la rentrée
2005 sera de type généraliste, notamment
pour favoriser une plus grande
mobilité professionnelle. A noter que le
titre est encore provisoire, l’ordonnance
de formation n’étant pas fi nalisée à la
date du Forum. La question reste ouverte,
entre accompagnant-e et assistant-e
socio-éducatif-ve.
Tant les employeurs (représentés par
Claude Howald) que les employés (représentés
par Françoise Weber) souhaitent
qualifi er le plus de collaborateurs avec
un CFC reconnu sur le plan fédéral. Face
à un personnel d’adultes, ils attendent
beaucoup de la validation des acquis.
Françoise Weber a relayé la crainte des
syndicats d’avoir une déqualifi cation par
rapport aux exigences actuelles. En effet,
beaucoup de professionnels aujourd’hui
en exercice sont au bénéfi ce d’une formation
de niveau tertiaire.
La discussion en groupe a notamment
soulevé la question de l’éventuelle concurrence
entre ces nouveaux diplômés et
les éducateurs de la petite enfance, ainsi
que la nécessité de clarifi er les rôles et
fonctions des différents professionnels.
La question des stages dans un marché
engorgé et celle d’une mise en place
rapide de validation d’acquis pour les
adultes ont également été posées.
CFC d’assistante-e en soins
et santé communautaire
Rapporté par Anne Fischer, directrice de
l’Ecole d’assistant-e en soins et santé
communautaire (ASSC) et animé par
Jean-Pierre Rageth du DASS, Raymonde
Alvarez-Ceyssat, directrice adjointe des
soins infi rmiers aux HUG et Delphine
Besson, présidente de l’Association vaudoise
des ASSC, l’atelier a permis de dresser
un premier bilan de cette formation
qui existe à Genève depuis la rentrée scolaire
2003. Il a aussi donné des indications
sur la future révision de l’Ordonnance de
formation prévue pour 2008. Au plan
de l’insertion professionnelle, Delphine
Besson a relevé que sur 30 membres de
son association, 14 avaient un emploi fi xe
et 7 un emploi à durée déterminée, tous
dans des institutions de santé. Les autres
poursuivent leur formation ou ont quitté
leur emploi.
Raymonde Alvarez-Ceyssat a précisé la
position de l’employeur hôpital qui, dans
un souci d’une organisation effi cace du
travail, souhaite d’abord clarifi er le niveau
de responsabilité des ASSC par rapport
aux infi rmiers et infi rmières. Le risque
existe d’une parcellisation des tâches en
raison du nombre important de niveaux
de soignants dans les services de soins.
Cette question sur le niveau d’autonomie
des ASSC et la nécessité de défi nir les
responsabilités en rapport avec la complexité
des situations a été reprise lors
des discussions de groupe. Ici aussi a été
mentionné le risque d’une parcellisation
du travail et donc d’une confusion dans
l’organisation des tâches : faut-il réduire
les niveaux de formation ou défi nir de
nouveaux types de classifi cation pour
faire correspondre des fonctions identiques
à des titres différents ? Qu’en est-il
de l’eurocompatibilité des formations
mais aussi des compétences requises pour
telle ou telle fonction ? Les participants
ont relevé l’urgence de concevoir une
politique de santé qui tienne compte des
besoins en compétences, donc en profi ls
professionnels, quitte à modifi er la typologie
des niveaux commentée par Armin
Schöni dans sa conférence : agir encadrer,
agir autonome, agir expert.
Qualification-requalification-validation
des acquis dans la santé et le social
Rapporté par Sylvie Jaccard de l’OOFP, cet
atelier animé par Grégoire Evéquoz de
l’OOFP, Brigitte Besnier, chargée de formation
à la Fondation des services d’aide
et de soins à domicile et Alberto Chiappe,
délégué syndical à la Communauté genevoise
d’action sociale, a permis d’expliciter
le dispositif de validation des acquis
tel qu’il est appliqué dans le canton de
Genève. Créé en 1999 et appliqué pour
une trentaine de CFC, ce dispositif a déjà
accueilli plus de 1 500 adultes. Il a aussi
permis une diminution de 50% du taux
d’échec aux examens fi naux. A ce jour
140 CFC d’assistant-e dentaire ont été
délivrés par validation des acquis. Un
projet de validation des acquis pour le
CFC d’ASSC est actuellement en cours.
Favorable à la validation des acquis dans
les domaines de la santé et du social,
Brigitte Besnier, qui relatait le point de
vue employeur, pose toutefois deux conditions
: que les candidats soient informés
et accompagnés durant tout le processus
et qu’ils puissent bénéfi cier si besoin
de compléments de formation. Alberto
Chiappe, relatant la position employé,
s’est également clairement déclaré
en faveur de la validation, considérée
comme un acte formateur. Il a souligné la
nécessité d’un dialogue permanent entre
4
Compte rendu du 17e Forum Vision 3 OOFP
Synthèse
Lors de sa synthèse, Jean-Marc Guinchard,
directeur général de la santé au
DASS, a d’emblée précisé que l’intégration
des nouveaux métiers de la santé et
du social dans la fi lière professionnelle
présente toute une série de diffi cultés.
Non pas que le domaine santé/social soit
particulièrement compliqué, il est simplement
complexe. D’où l’énumération des
principales diffi cultés.
La première concerne la pudeur qu’on
a à parler d’argent. Pourtant la santé,
l’action sociale coûtent, le professeur
Bailly l’a rappelé dans sa conférence. La
vision médicométrique qu’il a développée
est appelée à s’élargir en une vision
médicosociométrique. C’est la deuxième
diffi culté.
La troisième diffi culté concerne les
bouleversements de la formation. Ils
sont d’abord d’ordre constitutionnel, en
raison d’une répartition des tâches et des
compétences entre les cantons et la Confédération,
en raison aussi de différences
d’application d’un canton à l’autre. Ils
sont ensuite d’ordre organisationnel,
puisque plusieurs départements sont
impliqués : l’instruction publique, l’action
sociale et la santé et l’économie publique.
Les conséquences des différences culturelles
ne sont pas négligeables non plus.
La restitution en plénière des travaux de
l’atelier sur le CFC d’assistant-e socioéducatif-
ve l’a bien montré : il existe des
conceptions distinctes entre Alémaniques
et Romands, sans parler des diffi cultés
d’ordre personnel, c’est-à-dire liées à
la personnalité des intervenants. Ces
derniers, en plus d’un ego que Jean-Marc
Guinchard a souligné, ont tendance à
défendre leur pré carré avec vigueur,
oubliant parfois que les métiers et les
institutions dans lesquelles on les exerce
doivent se construire d’une manière
transversale. Ils doivent agir autour et
au profi t de l’usager. Tout système qui
se créerait de façon contraire fi nirait par
s’auto-alimenter et n’aurait plus pour
préoccupation majeure de s’occuper des
usagers et de soigner les patients.
les représentants des employeurs, des
employés et des écoles.
La discussion en groupe a mis en évidence
les diffi cultés à mettre en place des
validations d’acquis pour les nouveaux
métiers de la santé et du social, notamment
en raison de l’incertitude concernant
l’intégration professionnelle des
nouveaux diplômés. Et pourtant l’attente
est grande : pour preuve, la participation
massive – plus de 400 personnes – lors
d’une récente séance d’information sur la
validation des acquis pour le CFC d’ASSC.
Formation initiale de deux ans
dans la santé et le social
La formation initiale de deux ans n’est
possible que depuis l’entrée en vigueur,
le 1er janvier 2004, de la nouvelle loi
fédérale sur la formation professionnelle.
Elle remplace la formation élémentaire et
débouche sur une attestation fédérale de
qualifi cation. A Genève, en fonction de
la parution des nouvelles ordonnances de
formation, seules quatre professions sont
pour l’instant concernées : assistant-e
du commerce de détail, employé-e de
cuisine, employé-e d’hôtel et employé-e
de restauration. D’où l’intérêt de l’atelier
consacré aux domaines de la santé et du
social, animé par Erwin Fischer de l’OOFP,
Christine Serdaly Morgan, responsable
de la formation à la Fédération genevoise
des établissements médico-sociaux,
Lucien Martenot, secrétaire syndical au
Syndicat interprofessionnel des travailleuses
et travailleurs et rapporté par Françoise
Ruchet de l’OOFP.
Christine Serdaly Morgan a exposé le
point de vue employeur : la perspective
d’une attestation fédérale pour les actuelles
aides soignantes, le plus souvent sans
qualifi cation reconnue, est un pas important
et une première étape vers un CFC.
Mais cette formation doit correspondre à
des besoins réels pour assurer une réelle
employabilité. Lucien Martenot a réaf-
fi rmé le point de vue employé, à savoir
que l’objectif prioritaire est le CFC pour
toute personne capable d’obtenir cette
certifi cation. Pas question de favoriser un
dumping de formation et, partant, un
dumping salarial.
Plusieurs thèmes ont également été
mentionnés lors de la discussion avec
les participants de l’atelier, que ce soit le
fi nancement des nouvelles formations
au moment où le DASS diminue ses
subventions aux EMS, le public cible de
ces formations initiales (jeunes et adultes),
la crainte d’une stigmatisation des
personnes en fonction de leur niveau de
formation ou encore la reconnaissance
européenne de cette attestation.
“ Il convient de faire
l’inventaire des possibles
plutôt que de recenser
l’impossible, même
en période budgétaire
diffi cile ”
5Fédération des crèches et garderies
fribourgeoises case postale 167 1707 Fribourg
026 / 429 09 92
CFC social :
Position de la Fédération des crèches et garderies fribourgeoises
Le projet de mise en place d’une formation professionnelle initiale dans le
domaine de
l’accompagnement et de l’animation socio-éducative s’inscrit dans une logique
d’intégration
des professions de la santé et du social dans le système de la formation
professionnelle.
Cinq domaines d’activités sont concernés : la petite enfance, l’animation et
l’encadrement de
la jeunesse, l’animation socio-culturelle, les personnes âgées et les personnes
handicapées.
La Fédération des crèches et garderies fribourgeoises suit de près les travaux
de mise en place
de cette nouvelle formation et estime que les options suivantes devraient être
assurées :
Maintien du niveau tertiaire pour les formations d’éducateur/trices de la
petite enfance
Rappelons tout d’abord que la FC&GF travaille depuis des années à une meilleure
reconnaissance des professionnel/les de la petite enfance tout en mettant en
évidence le lien
direct entre la qualité d’accueil et la formation du personnel. Le personnel
des crèches est de
plus en plus souvent confronté à des situations familiales compliquées et à des
enfants
présentant des comportements difficiles. Prendre en compte la spécificité de
chaque enfant
accueilli tout en maintenant la cohésion d’un groupe et la ligne de
l’institution, voilà parmi
d’autres, un défi qui requiert non seulement une formation spécifique et
complète mais
également de la maturité et un bon équilibre personnel. Cela nous amène à
réaffirmer notre
conviction que seule une formation de niveau tertiaire peut offrir les outils
nécessaires pour
répondre à la complexité de la prise en charge d’un groupe de jeunes enfants.
Le CFC ne peut donc être qu’une première étape du cursus de formation. Cette
voie de
formation ne doit pas être un but en soi, mais une possibilité parmi d’autres
d’accéder aux
formations ESTS (école supérieure de travail social) ou HES (haute école
spécialisée).
Les filières actuelles de formation d’éducateur/éducatrice de la petite enfance
doivent
être maintenues, voire renforcées afin de répondre au besoin croissant de
professionnel/les
spécialisé/es dans ce domaine.
Option généraliste du CFC
La FC&GF défend l’option généraliste d’assistant en animation et en
accompagnement
socio-éducatif qui permet une première approche de différents domaines
socio-éducatifs.
Nous nous opposons très clairement à une formation d’assistante éducatrice de
la petite
enfance qui risquerait de dévaloriser les formations actuellement en cours et
de rendre très
difficile la différenciation des fonctions sur le terrain.
Fédération des crèches et garderies fribourgeoises case postale 167 1707
Fribourg
026 / 429 09 92
Harmonisation des formations alémaniques et romandes
Il faut reconnaître qu’actuellement l’accès à la formation d’éducateur/rice de
la petite enfance
(Kleinkinder-Erzieher/in) n’est pas toujours aisé et que les voies de formation
varient
fortement d’une région linguistique à l’autre. La Suisse romande n’offre que
des formations
de niveau tertiaire et les formations alémaniques se font sous forme
d’apprentissage
uniquement. La situation géographique de Fribourg, à la frontière des langues,
ne simplifie
pas la classification des fonctions en lien avec les différentes formations de
base.
La mise en place d’un CFC en Suisse romande ne se justifie que par la création
en Suisse
alémanique d’une formation de type tertiaire, afin que les trois niveaux de
formation soit
présents : assistant socio-éducatif = agir encadré
éducateur/trice de la petite enfance = agir autonome (au minimum)
directeur/trice de crèche = agir expert
La formation d’éducateur/trice de la petite enfance doit être au minimum de
niveau ESTS,
voir HES, puisque ces professionnel/les seront amené/es à encadrer des
personnes au bénéfice
d’un CFC.
La formation de directeur/trice de crèche exige une formation post-grade
complémentaire
d’au minimum 2 ans en emploi.
Pour la FC&GF, il est impératif d’harmoniser les formations romandes et
alémaniques
afin que les filières soient équivalentes.
Exigences d’admission
La FC&GF s’est prononcée de manière unanime pour un âge d’entrée d’au minimum
17
ans, voire de 18 ans, en relevant l’importance de la «maturation » et des
expériences
personnelles préalables (séjours à l’étranger, autres expériences
professionnelles, etc.)
L’importance d’un entretien d’admission a été relevée, afin d’évaluer les
motivations à
entreprendre une formation dans le domaine de l’accompagnement social.
Durée et type de formation
La durée de la formation devrait être de trois ans avec la possibilité
d’effectuer une année
supplémentaire pour accéder à la maturité professionnelle.
Nous optons pour une formation en école avec des possibilités d’être confronté
à la réalité de
la pratique, par des stages d’observation dans au moins trois des domaines
d’intervention
concernés. La troisième année rendra visible l’orientation choisie par un stage
de longue
durée avec des retours réguliers en école ou une immersion de type dual.
Nous tenons à relever l’importance, dans la perspective d’un CFC généraliste,
de l’ouverture
vers différents domaines d’intervention et de la possibilité d’appréhender
différentes réalités
professionnelles (horaires, conditions de travail, etc.) et problématiques
propres à chaque
secteur.
Validation des acquis
Une formation pour adultes intégrant un dispositif de validation des acquis
doit être mis en
place en parallèle. Ce processus ne doit pas être le prétexte à des
équivalences ou une
formation au rabais mais doit s’inscrire également dans une perspective d’accès
aux
formation ESTS ou HES.
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Fribourg
026 / 429 09 92
Conditions de mise en oeuvre et normes d’encadrement
Les normes d’encadrement devront impérativement être revues et précisées. Pour
la FC&GF,
les titulaires de CFC ne pourront en aucun cas être inclus dans le quota actuel
en
personnel diplômé, qui est déjà relativement bas: deux tiers dans le meilleur
des cas et même
souvent 50% seulement.
La mise en oeuvre de ce projet ne devra pas avoir des conséquences négatives
sur la charge de
travail du personnel diplômé (diplôme spécifique petite enfance) ainsi que sur
la qualité
d’accueil.
Conclusion
Pour la FC&GF, un projet de CFC social ne se justifie que s’il va dans le sens
d’un
meilleur accès aux filières de formations sociales de niveau tertiaire, donc
vers plus de
formation : autre voie d’accès aux formation ESTS et HES pour des jeunes qui
n’auraient pas
pu y accéder jusqu’ici, formation et validation des acquis pour des personnes
adultes déjà en
poste, leur permettant ainsi de poursuivre des études dans des domaines
spécifiques
(animation socio-culturelle, éducation spécialisée, éducation de la petite
enfance, etc.).
Fribourg, mai 2003 / ES:
Infos cfc santé-social
B U R E A U D ’ I N F O R M A T I O N E T D E C O M M U
N I C A T I O N D E L ’ E T A T D E V A U D
Place du Château 6 - 1014 Lausanne - tél. 021 / 316 40 50 - fax 021 / 316 40 52
Communiqué de presse
Mise en place du nouveau CFC d’assistant-e socio-éducatif
Une nouvelle formation professionnelle d’assistant-e socio-éducatif entrera en
vigueur
dès le mois d’août 2005. Deux modalités seront offertes : une formation à temps
plein
au sein des écoles de diplôme des gymnases à partir de la rentrée prochaine, ou
une
formation de type dual dès la rentrée 2006. Cette formation est destinée aux
futurs
professionnels souhaitant travailler dans des institutions pour personnes âgées,
ou
pour personnes handicapées, ou pour enfants.
Une nouvelle formation de type certificat fédéral de capacités (CFC) d’assistant-e
socio-
éducatif, reconnu par l’OFFT, entrera en vigueur dès le mois d’août 2005. Cette
nouvelle
filière formera des professionnels actifs au sein d’institutions pour personnes
âgées (EMS),
pour personnes handicapées, ou pour enfants (0-12 ans).
Deux modalités de formation seront à disposition. La première, en école à plein
temps, sera
mise en place dès la rentrée prochaine. Elle se déroulera au sein des écoles de
diplôme des
gymnases vaudois. La seconde modalité de formation est de type dual. Les
apprenti-e-s
exerceront une activité au sein d’une institution et suivront les cours au sein
d’une école
professionnelle. Cette deuxième possibilité sera offerte dès la rentrée 2006.
L’accès à cette filière est régit selon les principes généraux relevant des deux
modalités de
formation possibles. Pour la formation en école de diplôme, les candidat-e-s
doivent avoir
terminé avec succès une scolarité en voie secondaire générale (VSG), avec 14
points au
total des évaluations de français, mathématique et allemand ou anglais. Ils
peuvent
également être issus de la voie secondaire baccalauréat (VSB). Les candidat-e-s
peuvent
d’ores et déjà s’adresser à la Direction des gymnases vaudois (021 316 3400)
afin d’obtenir
les formules d’inscriptions ; le délai est fixé au 30 avril 2005. Pour la voie
de l’apprentissage
dual, les candidat-e-s devront avoir terminé la scolarité obligatoire et trouvé
une place
d’apprentissage dans une institution, le contrat d’apprentissage impliquant
automatiquement
l’inscription dans une école professionnelle..
Le titre obtenu sera dans les deux cas un CFC d’assistant-e socio-éducatif. Les
titulaires de
ce CFC pourront, comme pour d’autres professions, préparer une maturité
professionnelle et
ainsi poursuivre leur formation en Haute École spécialisée.
Bureau d’information et de communication de l’Etat de Vaud
Lausanne, le 4 mars 2005
Renseignements :
Anne-Catherine Lyon, cheffe du DFJ, Rue de la Barre 8, 1014 Lausanne, tél. 021
316 3001
Formation en école de diplôme : Séverin Bez, directeur général adjoint en charge
des gymnases, Direction des
gymnases vaudois (DGVD), Rue St-Martin 9, 1014 Lausanne, tél. 021 316 3429.
Formation duale : Catherine Laurent, adjointe pédagogique à la Direction de la
formation professionnelle
vaudoise (DFPV), Rue St-Martin 24, 1014 Lausanne, tél. 021 316 6330.
CFC d'accompagnant socio-éducatif/accompagnante socio-éducative
Accompagnant-e socio-éducatif-ve Description L'accompagnant-e socio-éducatif-ve encadre des personnes de tout âge présentant ou pas un handicap physique, mental, psychique ou social, dans leur vie quotidienne et pendant leurs loisirs. Ils les guident, les aident et les encouragent en fonction de leurs besoins individuels et de la période de la vie qu'elles traversent à développer ou à sauvegarder leur indépendance. Ils exercent leur activité professionnelle auprès de groupes et de particuliers, dans des institutions pour enfants, pour personnes handicapées, pour personnes âgées et au sein d'organisations d'aide et de soins à domicile. |
|||||||||||||||||||
CFC d'accompagnant socio-éducatif/accompagnante socio-éducative
Accompagnant-e socio-éducatif-ve Description L'accompagnant-e socio-éducatif-ve encadre des personnes de tout âge présentant ou pas un handicap physique, mental, psychique ou social, dans leur vie quotidienne et pendant leurs loisirs. Ils les guident, les aident et les encouragent en fonction de leurs besoins individuels et de la période de la vie qu'elles traversent à développer ou à sauvegarder leur indépendance. Ils exercent leur activité professionnelle auprès de groupes et de particuliers, dans des institutions pour enfants, pour personnes handicapées, pour personnes âgées et au sein d'organisations d'aide et de soins à domicile. Les principales tâches de l'accompagnant-e socio-éducatif-ve: Compétences professionnelles 1) Connaître le cadre institutionnel et le contexte, y compris l'évolution de la politique sociale, ainsi que la mission de l'institution. 2) Etre au clair sur son rôle professionnel et l'assumer avec compétence 3) Participer à la planification, la préparation et l'évaluation d'activités adaptées aux besoins et aux capacités des personnes accompagnées. 4) Accompagner et aider une personne ou un groupe dans l'accomplissement des tâches quotidiennes. 5) Encourager la participation à la vie sociale, sociétale et culturelle. 6) Promouvoir l'évolution et l'autonomie des personnes accompagnées. 7) Tenir compte du cadre de travail propre à l'entreprise, recourir aux techniques de travail et aux outils professionnels qui y sont utilisés en général. Compétences méthodologiques Techniques de travail Approche systémique et action axée sur les processus Stratégies d'apprentissage Flexibilité Compétences sociales et personnelles Autonomie et responsabilité Discrétion Empathie Apprentissage tout au long de la vie Aptitude à la communication Aptitude à gérer des conflits Esprit d'équipe Observation des convenances et présentation adaptée à la situation Résistance physique et psychique. L'accompagnant-e socio-éducatif-ve travaille dans une équipe pluridisciplinaire et doit collaborer avec d'autres professionnels du secteur social (assistants sociaux, éducateurs spécialisée, éducateurs de la petite enfance, animateurs socio-culturels, aides familiales, etc…). Il travaille selon des horaires particuliers y compris samedi et dimanche. Formation La formation d'accompagnant-e socio-éducatif-ve dure 3 ans sous forme d'un apprentissage spécialisé en institution. Une formation généraliste peut être envisagée, en fin de formation, selon les disponibilités des institutions en matière d'accueil des apprentis. Conditions d'admission Scolarité obligatoire achevée, état de santé compatible avec la profession Titre obtenu Le formation donne droit à un certificat fédéral de capacité d'accompagnant-e socio-éducatif-ve. Possibilité d'obtenir une maturité professionnelle pendant l'apprentissage ou après l'obtention du CFC. Contenu de la formation
*suggestions d'intitulés de cours et valeurs indicatives, dans l'attente d'un PEC (plan d'étude cadre) et d'un PEE (plan d'étude école). Le PEE est en travail au sein d'un groupe de travail BEJUNE. Perspectives L'obtention d'un CFC donne accès à une école supérieure comme la formation d'éducation de l'enfance. Le détenteur d'un CFC social voit la durée de la formation supérieure allégée d'une année. Le titulaire d'une maturité professionnelle peut poursuivre sa formation dans une Haute école spécialisée (HES) du domaine social et obtenir le titre d'éducateur social. Procédure Le-la futur-e apprenant-e cherche lui-même sa place d'apprentissage. Le Centre Pierre-Coullery tient une liste des institutions neuchâteloises qui ont manifesté de l'intérêt pour accueillir des apprenant-e-s, dans l'un des 4 domaines concernés par le CFC, soit:
Pour pouvoir accueillir et former un-e apprenant-e, l'institution doit être au bénéfice d'une autorisation de former délivrée par le Service de la formation professionnelle. Le Centre Pierre-Coullery tient à disposition une liste des institutions susceptibles d'accueillir des apprenant-es. Le contrat d'apprentissage doit parvenir au Service de la formation professionnelle jusqu'au
15 mars 2005, dernier délai.
Rémunération Les recommandations de rémunération de l'apprenant-e sont identiques à celles versées aux apprenti-es de l'administration publique neuchâteloise, soit: 1ère année Fr 600.—
Début des cours Dès la rentrée scolaire 2005-2006, par journée de cours hebdomadaire et/ou semaine de cours blocs. ------------------------------------------------------------------------------- Tous renseignements complémentaires peuvent être obtenus au: Centre Pierre-Coullery, Prévoyance 82, 2300 La Chaux-de-Fonds Tél. 032 967 20 01 |
Fédération des crèches et garderies fribourgeoises case postale 167 1707
Fribourg
026 / 429 09 92
CFC social :
Position de la Fédération des crèches et garderies fribourgeoises
Le projet de mise en place d’une formation professionnelle initiale dans le
domaine de
l’accompagnement et de l’animation socio-éducative s’inscrit dans une logique
d’intégration
des professions de la santé et du social dans le système de la formation
professionnelle.
Cinq domaines d’activités sont concernés : la petite enfance, l’animation et
l’encadrement de
la jeunesse, l’animation socio-culturelle, les personnes âgées et les personnes
handicapées.
La Fédération des crèches et garderies fribourgeoises suit de près les travaux
de mise en place
de cette nouvelle formation et estime que les options suivantes devraient être
assurées :
Maintien du niveau tertiaire pour les formations d’éducateur/trices de la petite
enfance
Rappelons tout d’abord que la FC&GF travaille depuis des années à une meilleure
reconnaissance des professionnel/les de la petite enfance tout en mettant en
évidence le lien
direct entre la qualité d’accueil et la formation du personnel. Le personnel des
crèches est de
plus en plus souvent confronté à des situations familiales compliquées et à des
enfants
présentant des comportements difficiles. Prendre en compte la spécificité de
chaque enfant
accueilli tout en maintenant la cohésion d’un groupe et la ligne de
l’institution, voilà parmi
d’autres, un défi qui requiert non seulement une formation spécifique et
complète mais
également de la maturité et un bon équilibre personnel. Cela nous amène à
réaffirmer notre
conviction que seule une formation de niveau tertiaire peut offrir les outils
nécessaires pour
répondre à la complexité de la prise en charge d’un groupe de jeunes enfants.
Le CFC ne peut donc être qu’une première étape du cursus de formation. Cette
voie de
formation ne doit pas être un but en soi, mais une possibilité parmi d’autres
d’accéder aux
formations ESTS (école supérieure de travail social) ou HES (haute école
spécialisée).
Les filières actuelles de formation d’éducateur/éducatrice de la petite enfance
doivent
être maintenues, voire renforcées afin de répondre au besoin croissant de
professionnel/les
spécialisé/es dans ce domaine.
Option généraliste du CFC
La FC&GF défend l’option généraliste d’assistant en animation et en
accompagnement
socio-éducatif qui permet une première approche de différents domaines
socio-éducatifs.
Nous nous opposons très clairement à une formation d’assistante éducatrice de la
petite
enfance qui risquerait de dévaloriser les formations actuellement en cours et de
rendre très
difficile la différenciation des fonctions sur le terrain.
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Fribourg
026 / 429 09 92
Harmonisation des formations alémaniques et romandes
Il faut reconnaître qu’actuellement l’accès à la formation d’éducateur/rice de
la petite enfance
(Kleinkinder-Erzieher/in) n’est pas toujours aisé et que les voies de formation
varient
fortement d’une région linguistique à l’autre. La Suisse romande n’offre que des
formations
de niveau tertiaire et les formations alémaniques se font sous forme
d’apprentissage
uniquement. La situation géographique de Fribourg, à la frontière des langues,
ne simplifie
pas la classification des fonctions en lien avec les différentes formations de
base.
La mise en place d’un CFC en Suisse romande ne se justifie que par la création
en Suisse
alémanique d’une formation de type tertiaire, afin que les trois niveaux de
formation soit
présents : assistant socio-éducatif = agir encadré
éducateur/trice de la petite enfance = agir autonome (au minimum)
directeur/trice de crèche = agir expert
La formation d’éducateur/trice de la petite enfance doit être au minimum de
niveau ESTS,
voir HES, puisque ces professionnel/les seront amené/es à encadrer des personnes
au bénéfice
d’un CFC.
La formation de directeur/trice de crèche exige une formation post-grade
complémentaire
d’au minimum 2 ans en emploi.
Pour la FC&GF, il est impératif d’harmoniser les formations romandes et
alémaniques
afin que les filières soient équivalentes.
Exigences d’admission
La FC&GF s’est prononcée de manière unanime pour un âge d’entrée d’au minimum 17
ans, voire de 18 ans, en relevant l’importance de la «maturation » et des
expériences
personnelles préalables (séjours à l’étranger, autres expériences
professionnelles, etc.)
L’importance d’un entretien d’admission a été relevée, afin d’évaluer les
motivations à
entreprendre une formation dans le domaine de l’accompagnement social.
Durée et type de formation
La durée de la formation devrait être de trois ans avec la possibilité
d’effectuer une année
supplémentaire pour accéder à la maturité professionnelle.
Nous optons pour une formation en école avec des possibilités d’être confronté à
la réalité de
la pratique, par des stages d’observation dans au moins trois des domaines
d’intervention
concernés. La troisième année rendra visible l’orientation choisie par un stage
de longue
durée avec des retours réguliers en école ou une immersion de type dual.
Nous tenons à relever l’importance, dans la perspective d’un CFC généraliste, de
l’ouverture
vers différents domaines d’intervention et de la possibilité d’appréhender
différentes réalités
professionnelles (horaires, conditions de travail, etc.) et problématiques
propres à chaque
secteur.
Validation des acquis
Une formation pour adultes intégrant un dispositif de validation des acquis doit
être mis en
place en parallèle. Ce processus ne doit pas être le prétexte à des équivalences
ou une
formation au rabais mais doit s’inscrire également dans une perspective d’accès
aux
formation ESTS ou HES.
Fédération des crèches et garderies fribourgeoises case postale 167 1707
Fribourg
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Conditions de mise en oeuvre et normes d’encadrement
Les normes d’encadrement devront impérativement être revues et précisées. Pour
la FC&GF,
les titulaires de CFC ne pourront en aucun cas être inclus dans le quota actuel
en
personnel diplômé, qui est déjà relativement bas: deux tiers dans le meilleur
des cas et même
souvent 50% seulement.
La mise en oeuvre de ce projet ne devra pas avoir des conséquences négatives sur
la charge de
travail du personnel diplômé (diplôme spécifique petite enfance) ainsi que sur
la qualité
d’accueil.
Conclusion
Pour la FC&GF, un projet de CFC social ne se justifie que s’il va dans le sens
d’un
meilleur accès aux filières de formations sociales de niveau tertiaire, donc
vers plus de
formation : autre voie d’accès aux formation ESTS et HES pour des jeunes qui
n’auraient pas
pu y accéder jusqu’ici, formation et validation des acquis pour des personnes
adultes déjà en
poste, leur permettant ainsi de poursuivre des études dans des domaines
spécifiques
(animation socio-culturelle, éducation spécialisée, éducation de la petite
enfance, etc.).
Fribourg, mai 2003 / ES
Accompagnant socio-éducatif Accompagnant social Assistant socio-éducatif de nouvelle dénomination et de nouveau terme en vue. Le but de ce texte est de vous permettre de découvrir les liens sur le net qui vous donneront le maximum d’infos sur l’évolution de ces professions émergentes. |
|
Le cfc social aujourd’hui en mars 2005 et validation des acquis. Accompagnant socio-éducatif Accompagnant social Assistant socio-éducatif de nouvelle dénomination et de nouveau terme en vue. Le but de ce texte est de vous permettre de découvrir les liens sur le net qui vous donneront le maximum d’infos sur l’évolution de ces professions émergentes. http://www.bbt.admin.ch/dossiers/gsk/cfcs/f/index.htm#1 eh oui la situation évolue sans cesse, c’est pourquoi je vous tiens au courant des nouvelles évolutions de mois en mois. En effet la demande pour le cfc social est grandissante, de par le fait qu’elle peut permettre a de jeune professionnel de commencer un parcours de formation qui pourrait se terminer sur les bancs des Hes. Et surtout, car un nombre important de professionnels pourrait par la validation des acquis obtenir ce cfc ou tout au moins une attestation de capacité cantonale. Premièrement, ce Cfc répond à la mise à niveau des formations sociales santé dans la planification générale des formations en Suisse. Information générale dans les écoles suivantes http://www.geneve.ch/cefops/welcome.html Cette formation cfc social pourra être mise en place en automne si la confédération réussie a trouvé un accord sur l’ordonnance de mise en place de cette formation en 3 ans, qui pourra être suivie d’une année de maturité professionnelle ouvrant les portes des hes. C’est Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie OFFT qui est le grand acteur de ces décisions, je vous invite d’ailleurs à visiter leur site très complet … http://www.bbt.admin.ch/f/ vous y trouverez toute l’information sur les décisions fédérales dans ce domaine. Bien sur que quand l’ordonnance aura été validée, c’est les cantons qui de façon indépendante détermineront leur plan de formation. Plus spécifiquement cette page http://www.bbt.admin.ch/dossiers/gsk/f/index.htm vous renseignera sur l’évolution santé sociale. Une page aussi sur la reconnaissance des diplômes étrangers dans le domaine social. http://www.bbt.admin.ch/dossiers/anerkenn/gleich/f/index.htm
Dans ce nouveau panel de formation on trouve aussi la formation initiale qui elle en se déroulera que sur 2 ans pour être informé sur ce thême voir ce lien http://www.csfp.ch/csfp/index.php
Bien pour ce qui est des niveaux de formations on trouve donc
Le niveau Hes qui est aujourd’hui en pleine action et bien délimité. Le niveau Es, c'est-à-dire l’ancien ests qui devient la possibilité pour des personnes ayant obtenu un cfc de continuer une voie de formations sans avoir besoin de maturité. Cette voie es permet la formation de Moniteur d’atelier, des Éducateurs de la petite enfance, et des Éducateurs spécialisés dans un domaine spécifique. Exemple sur Vaud les écoles de la branche et de l’arpih obtiennent le niveau Es. Voir donc http://www.arpih-edu.ch
Que recouvre cette nouvelle voie de formation CFC social santé.
Déjà bien comprendre que la dynamique a changé on parle de plus en plus de Social-Santé, ce qui explique que la formation dans le canton de Genève soit assuré par l’école d’aide familiale.
Ensuite, savoir qu’entre la Suisse allemande et la Suisse romande on a beaucoup de mal a se mettre d’accord. Pourtant, une majorité d’employeurs désire le développement de cette formation. Plus particulièrement les responsables d’animation parascolaire, qui par exemple sur Genève manque cruellement de professionnel formé. Le projet de formation cfc social est aussi l’objet d’une réflexion sur la manière de développer ces formations en effet : Formation duale ? Ou Formation en école avec stage. Actuellement les projets en route développent des formations en école avec stage. Le but de ces formations est, semble’il de former, des professionnels qui seront encadrés et qui ne seront à aucun moment laissé seul dans leur activité. Dans le domaine infirmier qui expérimente déjà cette forme de formation, l’assistant en santé peut toujours atteindre une infirmière par téléphone. D’excellents travaux présentant les besoins et un référentiel de compétence de cette profession se trouvent a cette adresse http://www.bbt.admin.ch/dossiers/gsk/cfcs/f/index.htm#1
Donc nous sommes réellement face à des professions émergentes, qui d’ailleurs vont venir bousculer le champ des professionnels, car en fait en Suisse romande et plus particulièrement dans le canton de Vaud c’est 3 niveaux de formations qui vont devoir se situer sur le champ institutionnel. Le but du CFC social aujourd’hui est clairement défini pour être une formation généraliste Condition de départ 16 ans révolus promus 9e année d’école élémentaire Axer sur les populations suivantes nourrissons, enfants en age scolaire, adolescent, jeunes adultes,personne âgée, handicap, personne dépendante comme suite à un accident, personne en difficulté d’intégration sociale. La formation aura lieu sur 3 ans, avec en première année sur Genève 3 stages de trois mois, puis deuxième année un stage de 6 mois, et enfin en troisième année un stage de 9 mois. Cette formation pourra être suivie par une quatrième année de maturité qui permettra l’accès aux Hes. Bien sûr cela impose aux institutions de nouveaux postes pour les stagiaires. De plus dés le premier cycle de formation accomplis une validation des acquis pourra être mise ne place, et là Genève est très en avance. Pour les détenteurs du cfc l’entrée aux écoles spécialisée sera alors automatique.
http://www.etat-ge.ch/oofp/former/diplomes/cfc_sans_apprentissage.asp obtenir un cfc par validation des acquis voir ce lien sur Genève
Bien sûr la question de l’age demeure un gros problème, comment en effet imaginer un jeune de 16 ans confrontés à une adolescente en terme éducatif. Cela bien sûr impose de réfléchir au rôle de pair dans une telle activité. Mais cela pourrait vraiment surcharger la capacité d’un ado à effectuer un travail aussi stressant. .
· Que recouvre le niveau secondaire II et le niveau tertiaire? · Quelle organisation s’occupe de l’équivalence des titres étrangers? · Quelles écoles délivrent des titres/diplômes reconnus par la Confédération? · Ma profession est-elle reconnue? · Quelles différences y a-t-il entre une haute école spécialisée (HES) et une école supérieure (ES)? · Qu’en est-il des nouvelles professions encore non réglementées? · Pour les questions spécifiques liées aux professions de la santé · Pour les questions liées aux professions de la santé et du social · Pour les questions liées aux professions du social et des arts La maturité Santé Social….
La maturité professionnelle santé-social (MP-S2) dans la partie francophone du canton de Berne Public-cible, conditions d'admission
La maturité professionnelle orientation santé-social (MP-S2) s’adresse aux apprenti-e-s en formation ainsi qu'aux titulaires d'un CFC obtenu après un apprentissage qui désirent s'orienter vers une formation HES des domaines de la santé et du social.
Les porteurs de la MP-S2 peuvent intégrer les différentes filières des hautes écoles spécialisées du domaine santé-social (HES-S2). Une expérience pratique préalable (stages professionnels) peut être exigée selon le CFC acquis. Choix entre deux modèles : maturité intégrée ou post-CFC
A l'heure actuelle, la MP-S2 est offerte à St-Imier sous sa forme dite "post-CFC", soit après l'apprentissage. Les cours sont donnés sur une année scolaire en tronc commun pour environ 1000 leçons au Lycée technique et au centre de formation des professions de la santé (CEFOPS) pour les branches spécifiques. Tous les CFC permettent l'accès aux études conduisant à cette maturité professionnelle.
Selon les cantons, cette maturité professionnelle peut être préparée sous sa forme "intégrée", soit pendant l'apprentissage. Les jeunes qui accomplissent un apprentissage d’assistant-e en soins et santé communautaire ou de gestionnaire en économie familiale peuvent suivre cette filière à l’école professionnelle. Cette offre n’existe pas encore dans la partie francophone du canton de Berne. Branches d'enseignement
Les branches fondamentales sont communes à toutes les maturités professionnelles, quelle que soit l’orientation. Les objectifs d'enseignement et leurs contenus spécifiques sont décrits dans les programmes d'études fédéraux. On trouve une approche plus détaillée dans les plans d'étude d'école, notamment spécificités de l’orientation, mode d’évaluation par branche, aspects pédagogiques. L'enseignement en écoles de maturité professionnelle fait appel au vécu des jeunes comme à leurs connaissances professionnelles. L’enseignement interdisciplinaire y est encouragé.
Les branches spécifiques caractérisent la maturité professionnelle santé-social (MP-S2). Ce sont d’abord les sciences naturelles avec 200 périodes d'enseignement (soit 5 périodes hebdomadaires selon le modèle post-CFC). L'étudiant-e peut y acquérir des connaissances et compétences dans les branches suivantes : biologie, physique et chimie. Le cours de biologie permet d'examiner d’importants processus biologiques et physiologiques. Exemples : considérer le développement du diabète, ou définir les mécanismes de conception de l'être humain, des bases de la génétique au développement embryonnaire. En sciences sociales, l’enseignement comprend également 200 périodes de cours. Il est dispensé de manière interdisciplinaire. La sociologie donne à chacun-e l’occasion de se confronter à la situation de l’être humain, tant à titre collectif qu’individuel, et de mieux comprendre les rapports de force régissant la société. L’enseignement de la psychologie permet de percevoir la personne humaine dans ses multiples composantes. Les étudiant-e-s apprennent à mieux comprendre les comportements et les processus mentaux de l’individu, voire à percevoir leur propre fonctionnement.
De plus une branche complémentaire est encore enseignée. L’enseignement se caractérise par des matières et des méthodes pédagogiques variées. Il est possible de développer un projet ou travail personnel interdisciplinaire, réalisé sous la conduite de plusieurs enseignants de branches. Débouchés
La maturité professionnelle santé-social (MP-S2) permet aux étudiant-e-s détenteurs/trices de divers CFC d’accéder à la Haute Ecole Spécialisée santé-social (HES-S2). De niveau tertiaire, cette haute école regroupe différentes filières professionnelles reconnues. Les étudiant-e-s acquièrent dans les écoles de la HES-S2 une formation professionnelle supérieure dans les domaines porteurs que sont la santé et le social.
En page 3 figure la liste des CFC qui, complétés par la MP-S2, permettent d’accéder aux études en HES-S2. ****************
DELAIS D'INSCRIPTION POUR LA RENTREE 2004 DANS LA PARTIE FRANCOPHONE DU CANTON DE BERNE
Les cours préparant à la MP-S2 selon le modèle post-CFC sont donnés au Lycée technique et au CEFOPS à St-Imier.
Délai d’inscription ? 8 mars 2004
Les inscriptions doivent parvenir au secrétariat du LTSI (Lycée technique de Saint-Imier) sous forme d'une lettre, par fax ou par e-mail (nom, prénom, date de naissance, adresse complète, et CFC obtenu ou en cours d'obtention).
LTSI Prof. Michel Jeanneret Rue Baptiste Savoye 26 2610 Saint-Imier courriel : michel.jeanneret@eiaj.ch |
Une réflexion menée par des professionnelles de la petite enfance sur le
CFC-social organisée par l'ARDIPE-Vaud
SOIREE METIER
Mise en perspectives
La cohabitation entre éducatrices et éducateurs de la petite enfance et
assistant en animation et accompagnement socio-éducatif (CFC)
Dans le cadre des discussions autour de la mise en place du CFC d'assistant-e en
animation et accompagnement socio-éducatif, un espace de discussion, appelé ici
"soirée métier" a été organisé pour des éducatrices de la petite enfance et avec
comme intention de réfléchir à des scénarios lorsque ces personnes formées,
munies d'un CFC arriveront sur le terrain de la pratique.
Cette soirée a donc eu lieu le 4 mars dernier et a regroupé 15 éducatrices de la
petite enfance et 2 directrices de garderie. Ce groupe a été convoqué de manière
informelle entre des personnes intéressées. Il a été animé par Claude Thüler,
membre des diverses commissions présentées ci-après.
Y ont participé, les directrices et les éducatrices de la petite enfance
suivantes :
Pour le Cerf-Volant, Ch. des Cigognes 4, 1162 St-prex
Carole Risse, Marianne Dubois,
Pour la Cajole, Ch. Philosophes 18, 1110 Morges
Fabienne Grossen, Béatrice Fellay,
Pour la Croquignole, Ch. Triaudes 16, 1024 Ecublens
Tatiana Rithner, Véronique Gaffory, Sandra Prudente, Christine Heisler
Pour le CVE de Valency
Isabelle Sanou, Véronique Descoeudres, Sylvie Chatelain, Claude Thüler,
Ghislaine Gavillet
Pour le CVE de Bellevaux, Aloys Fauquez 59, 1018 Lausanne
Maud Lavanchy, Tamara Airoldi
Avec la présence, en début de rencontre, de Monsieur Jean-Claude Seiler, chef du
service de la jeunesse et des loisirs de la ville de Lausanne.
Nous retraçons ici la nature des débats mais avant cela pour la compréhension du
contexte, il nous semble important de préciser en quelques lignes très résumées
l'avancée actuelle des travaux en cours sur ce dossier, CFC Assistante en
Animation et Accompagnement Socio- Educatif1. (à propos du document date y
relative - un document définitif est sorti juin 03)
Plantons le décor
Nature du projet2
Mise en place d'une formation professionnelle initiale dans le domaine de
l'accompagnement et de l'animation socio-éducative, débouchant sur un CFC, avec
possibilité d'obtenir une maturité professionnelle orientation santé-social.3
Partenaires du projet
Tous les cantons romands de la commission romande de formation professionnelle
(Vaud - Valais – Jura - Neuchâtel - Berne francophone - Fribourg)
Description succincte du projet
La nouvelle loi fédérale sur la formation professionnelle prévoit l'intégration
des formations de la santé et du social, mais aucune formation initiale n'existe
en Suisse romande dans le domaine social.
Il s'agit d'un projet de dimension nationale qui s'inscrit dans une logique
d'intégration des professions de la santé et du social dans le système de
formation professionnelle, placé, pour sa première partie, sous l'égide de la
CRFP (conférence romande de la formation professionnelle).
Cinq domaines d'activités sont couverts: la petite enfance, l'animation et
l'encadrement du secteur péri scolaire, l'animation socio-culturelle, les
personnes âgées et les personnes handicapées.
Buts du projet
Mettre en place en Suisse, une formation profes-sionnelle initiale dans
l'accompagnement et l'animation socio-éducative débouchant sur un CFC et une
maturité professionnelle orientation santé-social par un apprentissage
(formation duale), par une formation en école professionnelle (formation en
alternance) ou par une formation pour adultes intégrant un dispositif de
validation des acquis. La filière formation profession-nelle pratique sera
également étudiée.
Pour mettre en place cette formation en Suisse, un groupe de travail national
sera mis sur pied sous l'égide du groupe de pilotage SSA, rassemblant les
représentant-e-s de Suisse romande (employeurs, employés, écoles) ainsi que les
représentant-e-s de Suisse alémanique.
Plusieurs groupes de travail sont alors actifs pour coordonner cette mise en
place.
Au niveau romand :
Un groupe plénier - groupe de pilotage :
Un groupe plénier composé au maximum de 35 représentantE-s d'employeurs et d'employéE-s
des sept cantons romands et des cinq domaines d'activités concernés.
Un groupe référentiel
Composé au maximum de 15 employé-e-s a été chargé de la description et de
l'identification des compétences spécifiques de l'assistant-e en animation et
accompagnement socio-éducatif et des savoirs requis pour ces tâches. Ce groupe
référentiel a tenu trois séances entre janvier et mars 2003. Il a soumis ses
propositions de référentiels au groupe plénier. (Ces documents ont par ailleurs
servis de base commune à notre soirée.)
Au niveau vaudois :
La planification du projet prévoit la constitution, dans chaque canton, d'un
groupe relais composé de professionnel-le-s du terrain.
Groupe relais vaudois
Ce groupe consultatif, placé sous l'égide du service de la formation
professionnelle (SFP) & direction de l'enseignement professionnel est composé de
10 représentants des cinq domaines, 3 représentants des syndicats, 3
représentants des fédérations d'employeurs, 3 autres représentants.
Ce groupe a pour but de suivre l'élaboration du futur CFC du domaine social tant
au niveau romand qu'au niveau Suisse et a pour missions :
d'assurer la transmission réciproque des informations entre les milieux
professionnels et les responsables du projet romand ;
de donner son avis sur l'évolution du projet ;
de répondre aux sollicitations du DFJ (SFP) et des responsables du projet au
sujet des questions liées au futur CFC ;
de faire le lien avec le groupe romand;
d'apporter sa réflexion concrète dans son application sur le terrain.
Groupe de résonance ARDIPE-Vaud
Dès la constitution du groupe romand de pilotage, l'ARDIPE-Vaud a été sollicitée
pour participer à ces travaux. Afin d'assurer une réflexion très élargie sur ce
sujet, l'ARDIPE a souhaité constituer ce groupe de résonance afin que ses
réflexions soient un réel reflet du secteur d'activités de la petite enfance
uniquement. Ce groupe a pour mission de se réunir entre les séances de la
commission romande de pilotage, d'étudier les divers documents pour faire des
propositions concrètes ou rapporter des points de vue.
L'objectif de ce groupe n'est pas de parvenir au consensus mais d'alimenter les
débats par divers avis.
Actuellement, ce groupe a rédigé un document de travail intitulé "Mission des
lieux d'accueil collectif de jour de l'enfance", que l'on peut se procurer via ?
ARDIPE ; CP 17 –1000 Lausanne 20.
Rappel du contexte
Dans le cadre de la mise sur pied du CFC social et des réflexions s'y référant,
un groupe d'éducatrices de la petite enfance s'est réuni dans la soirée du 4
mars 2003, pour explorer les incidences directes que ce CFC aura sur le terrain
de la pratique.
Nous livrons ici une synthèse de cette soirée d'échanges.
Les résultats qui vont suivre sont tirés de ces groupes de discussions. Pour les
situer, nous avons choisi de présenter tout d'abord les problématiques que nous
en avons dégagées.
Les questions concrètes qui nous ont amenées à ces problématiques seront
présentées à la fin du texte, en vrac mais par thème.
Consigne
Réfléchir aux incidences sur le terrain de la pratique et aux modalités de
cohabitation lorsque des personnes munies du CFC AAASE – Assistant-e en
Animation et Accompagnement Socio-Educatif – seront engagées dans nos
institutions.
Pour cela nous nous sommes réparties dans trois sous-groupes qui ont imaginé les
répercussions de ces nouvelles répartitions des tâches sur les thèmes suivants :
le travail avec les enfants
le travail avec les familles
la collaboration en équipe et le suivi des stagiaires
Remarques préliminaires
Nous sommes parties sur une représentation sommaire du rôle et de la fonction de
l'Assistante. Cependant pour des raisons de clarification et d'uniformisation,
nous avons convenu que ces professionnelles devront collaborer de manière
encadrée, c'est-à-dire qu'elles seront placées sous la responsabilité d'un cadre
(dans notre contexte, des EPE).
tiré des typologies globales des professionnels santé-social – Réseau
romand des formations des domaines santé-social – texte signé par Philippe
Lavanchy, président du groupe de pilotage opérationnel « HES santé-social
Romande » 5 octobre 1998
Agir encadré : (diplômé niveau secondaire II - type CFC, le professionnel de
niveau formation secondaire II est capable :
de pratiquer son métier dans un cadre professionnel donné, sous la
responsabilité générale de professionnels de formation supérieure ;
pour des tâches sectorielles et prescrites, de mettre en œuvre des
activités et comportements simples et planifiés, principalement acquis dans sa
formation et adaptés à des situations en général répétitives ;
de tenir à jour sa formation initiale, voire la développer, en participant à des
activités de formation continue ;
de s'intégrer dans une équipe.
Agir autonome : (diplômé niveau tertiaire non HES), le professionnel de niveau
tertiaire non HES est capable de :
pratiquer son métier de manière autonome et en responsabilité ;
de maîtriser, dans un secteur donné, des situations relativement simples et dont
l'évolution est prévisible dans une large mesure, en mettant en oeuvre des
activités et des comportements préalablement acquis et planifiables ;
de participer au travail en équipe pluridisciplinaire ;
de développer sa formation continue.
Agir expert : (diplômé HES), le professionnel de niveau HES est un praticien
réflexif, dans ce sens il est capable de :
pratiquer son métier de manière autonome et en responsabilité ;
maîtriser des situations problématiques, complexes, peu structurées, dans un
domaine pouvant comprendre plusieurs secteurs d'activités, en mettant en ouvre,
voire en développant des aptitudes et des comportements au caractère changeant
et difficilement prévisible des situations ;
d'intégrer rapidement dans sa pratique les nouvelles connaissances sociales,
scientifiques et techniques ;
d'analyser sa pratique, de la confronter régulièrement aux résultats de la
recherche et de développer des connaissances et des aptitudes nouvelles utiles à
sa pratique dans une dynamique de formation continue ;
de participer à dynamiser la réflexion et le travail interdisciplinaire,
notamment dans le travail en équipe pluridisciplinaire.
Par manque d'informations sur l'organisation structurelle future en ce qui
concerne la répartition du travail et des rôles au sein de l'institution entre
EPE et assistante, notre réflexion est restée évasive sur ce point. Toutefois
afin de la situer sur un niveau commun, nous avons pris comme référence le
document: "Mission et domaines de compétences de l'Assistant-en en animation et
accompagnement socio-éducatif" - synthèse du groupe référentiel des 13 et 26
février 2003.4
Nous sommes conscientes que ce document est un outil de travail et qu'il sera
certainement appelé à se modifier et à évoluer.
De la problématique :
C'est bien mal comprendre ce métier que d'envisager la division du travail comme
une amélioration des prestations aux usagers.
Sans vouloir refaire le débat5, il nous semble utile d'expliquer ici en quelques
mots pourquoi les professionnelles de la petite enfance qui travaillent dans les
lieux d'accueil à temps d'ouverture élargi6 (crèches, garderies, unité d'accueil
pour écoliers, centre de vie enfantine.) se mobilisent avec autant de force
contre la cohabitation de 2 niveaux de formation sur leur terrain professionnel.
Un terrain professionnel occupé
Ce CFC d'assistant/e en accompagnement et animation socio-éducative concerne
cinq champs d'activités. Hormis pour la petite enfance par le biais des lieux
d'accueil à temps d'ouverture élargi les personnes au bénéfice de ce CFC vont
arriver sur un terrain professionnel inoccupé par du personnel qualifié. Dans ce
sens, leur présence sur le marché du travail est perçue comme un atout, une
évolution puisque la formation CFC reçue améliorera évidemment les prestations
aux usagers. A contrario, en ce qui concerne le secteur qui nous inquiète ici,
ces futures professionnelles débarqueront sur un terrain déjà occupé et pour
lequel les EPE se sont mobilisées depuis plusieurs années en faveur d'une
reconnaissance durement acquise. Ces mêmes EPE sont satisfaites de leur pratique
professionnelle, aussi ne souhaitent-elles pas laisser leur place, et ceci
d'autant plus lorsque cela signifiera une baisse des prestations. Dans cette
optique, leur lutte est niée, tout comme le progrès de reconnaissance
professionnelle qu'elles avaient conquis grâce à leur ténacité. Elles y voient,
à juste titre, un recul évident, quand bien même on leur fait miroiter une
ascension hiérarchique grâce à un statut de cadre.
A propos de la fonction encadrée
Agir autonome
Si l'on s'arrête sur la typologie globale des professionnels santé-social
présentée dans le tableau de la page précédente, on constate que la formation
ESTS (tertiaire non universitaire) prépare les EPE à un agir autonome. Selon sa
description et contrairement à l'agir expert, l'agir autonome ne comprend pas la
fonction d'encadrement et d'évaluation.
Les EPE par leur formation de niveau tertiaire ne sont de ce fait pas sensées
assumer ces fonctions d'encadrement et d'évaluation. Aussi, à qui reviendra cet
encadrement ?
Peut-être que cette typologie n'était utile aux décideurs que pour évincer la
petite enfance des HES.
Agir encadré
Que sous-entend ce terme et que suppose concrètement pour une assistante de
travailler dans le cadre d'une fonction encadrée ?
Est-ce que le long terme n'entraînera pas l'abolition de la distinction des
rôles ?
Car lorsque pour les 2/3 de leurs cahiers des charges, les professionnelles
auront les mêmes tâches mais pas la même fonction, les hiérarchisations se
confondront ce qui entraînera alors :
- des confusions ;
- le risque de la disparition, à long terme des EPE sur le terrain même de la
pratique ;
- des rivalités, car comment justifier des différences de salaires pour des
actions similaires ?
Ex. une assistante avec 10 ans d'expérience dans la même institution en
connaîtra plus qu'une EPE fraîchement formée...
Comme son nom l'indique la fonction encadrée suppose un encadrement. Toutes les
éducatrices présentes lors de cette soirée sont unanimes sur le fait qu'elles
n'envisagent pas que leur pratique professionnelle repose désormais
essentiellement sur de la délégation, de la planification et du contrôle.
Distinction des tâches entre EPE et Assistante
- Si une répartition des tâches et compétences est certainement possible
lorsqu'une équipe technique travaille autour d'un objet matériel (dans le
bâtiment, par exemple.) il n'en va pas de même avec la "matière" humaine: les
outils dont les travailleuses et travailleurs sociaux se servent passent par
l'analyse et la compréhension de situations et d'attitudes des client-e-s, par
la verbalisation comme par la communication non verbale des stratégies d'actions
concertées avec les autres intervenant-e-s, par des gestes et des postures
apprises et supervisées pendant la formation qui constituent un terrain
d'entente devant être réciproquement compris par les divers intervenant-e-s.7.
Le travail direct auprès des usagers – enfants et parents
Dans notre secteur, le travail avec les enfants et leurs familles représente le
coeur même de l'activité des éducatrices de la petite enfance. C'est de là que
se construit toute l'activité professionnelle car le travail avec les enfants et
leurs familles est la base indispensable des connaissances spécifiques pour que
s'élaborent ensuite et autour de lui des activités complémentaires comme la
prévention, le soutien au rôle familial, l'élaboration de projets individuels,
de projets institutionnels, la gestion d'un groupe d'enfants, de cadres de
travail. Amputer partiellement des éducatrices de cette partie de leur action
revient à en nier l'essence.
C'est parce qu'elles sont actives sur le terrain de la pratique que les
éducatrices sont aptes à accompagner l'enfant et sa famille sur les chemins de
la socialisation.
Sans se substituer à la fonction maternelle, il s'agit de s'engager auprès d'un
enfant et d'être présent pour lui en le comptant parmi d'autres. Ce sont à la
fois des actes de maternage, les soins, accompagnées d'une mise en mots, qui
donneront du sens et des limites à ces actes et à l'ouverture, l'adresse à
d'autres qui constitueront le double mouvement permanent du travail en crèche8.
De la banalité à la complexité
Dans ce quotidien qui semble tellement banal et qui demande à chacune tant de
vigilance, dans ce travail si complexe, l'accueil du tout petit nécessite
respect et s'étaye sur un projet.9
Dans nos institutions, l'EPE est une professionnelle à part entière parce que sa
formation de niveau tertiaire lui a donné les moyens d'alterner son action entre
des gestes basiques, comme ceux que le maternage suppose, avec des réflexions et
des interventions complexes dans des situations délicates ou quotidiennes.
Ces gestes basiques (moucher, changer, laver, consoler, etc.) peuvent être
exercés dans un cadre professionnel avec sensibilité et compétence lorsqu'ils
sont couplés à une réflexion approfondie et à des tâches reliées à d'autres
adultes. Dissociées des unes des autres ces tâches deviennent mécaniques et
vides de sens.
Selon la tendance qui se profile par l'intermédiaire du groupe romand de
pilotage, toutes les tâches directes à l'intention des usagers (dans notre cas,
l'enfant et sa famille), seront les mêmes pour les deux groupes de
professionnelles, EPE et assistantes.
Il est prévu que la distinction des rôles se fasse sur trois grands domaines
périphériques, aussi ne seront pas dévolus aux assistantes mais aux EPE
uniquement :
la planification
l'évaluation
la représentation
Une division des tâches entraînera le fait que certaines seront réservées
prioritai-rement, soit aux assistantes pour tout ce qui concerne le maternage,
soit aux EPE pour les domaines périphériques. L'équilibre actuel, garde-fou
d'une qualité de prestations sera rompu par des priorités structurelles au
détriment des besoins professionnels
L'enfant a besoin de nous pour se construire. Il est évident que si cet enfant
vit douze heures par jour, cinq jours sur sept dans une collectivité où la douce
violence y est quotidienne, il est aisé de comprendre que la construction de son
identité, et pour reprendre Janucz Korcsak, "sa fierté d'être", en seront
ébranlées.10
C'est ainsi que nous verrons apparaître une hiérarchisation vers les
destinataires (dans ce cas les enfants) qui fera coïncider les formations les
moins exigeantes avec les destinataires les plus faibles.
D'autre part, ce métier a des effets en termes d'usure professionnelle et de
lassitude pour quiconque ne s'occupe essentiellement que d'enfants en bas âge.
Les conséquences en sont l'activation auprès des usagers de petites
maltraitances, une perte de sens et l'installation d'une routine. Autant
d'éléments néfastes qui surgiront néanmoins à la longue et ceci autant à
l'intention de enfants qu'à celle des assistantes.
Le manque d'innovation engendre souvent un rythme répétitif. Le professionnel
s'essouffle à vouloir maintenir un planning, et un fonctionnement qui ne sera
jamais remis en question. Les résistances aux changements sont très fortes et
engendrent des comportements stéré-otypés.11
Maturité et histoire de vie
S'occuper, jour après jour, des enfants des autres suppose, on l'a dit
d'effectuer en alternance des tâches complexes avec des tâches basiques, ce qui
demande des capacités relationnelles particulières.
Il en va de même pour côtoyer quotidiennement la diversité des familles, des
habitudes, des croyances, des valeurs. Dans ce travail, faire cohabiter dans des
conditions relationnelles paisibles et stables, ces multiples réalités demande
des compétences et des capacités d'introspection possibles au moment où l'on a
soi-même fait le pas d'évacuer et d'ordonner ses propres affects. La maturité
est dès lors indispensable afin que les difficultés rencontrées s'y appuient et
s'y ressourcent. Dans le cas contraire, l'épuisement est rapide. Preuve en est,
le Journal des crèches suisses du 4 août 2000 qui publie l'article "Mais où est
donc le personnel qualifié?", évoquant la pénurie de personnel dans des crèches
qui justement forment du personnel de niveau secondaire II et où madame Brigitte
Schenker écrit: "Nous entendons parler de collaboratrices qui souffrent
d'épuisement professionnel et tournent le dos à leur profession, mais aussi
d'apprenties qui, au terme de leur formation, veulent éviter à tout prix de
continuer à travailler dans une crèche. Dans nos établissements, nous avons
besoin d'un personnel bien formé qui fasse preuve d'engagement.."
C'est parce qu'elles sont au bénéfice d'une formation de niveau tertiaire (avec
ses exigences d'admission et son cursus de formation) qu'elles sont aptes à
réguler et à comprendre les nombreux enjeux (relationnels, structurels,
politiques, etc. ) propres à ce secteur d'activité. A ce sujet, je peux renvoyer
le lecteur vers trois lectures de base qui définissent le rôle et la fonction de
l'éducatrice de la petite enfance, il s'agit des travaux de:
S. Bosse-Platière, Anne Dethier, Chantal Fleury, Nathalie Loutre-Dupasquier,
Accueillir le jeune enfant: quelle professionnalisation?, Erès, Toulouse,
Marie-France Custos-Lucidi et Didier-Luc Chaplin, Les métiers de la petite
enfance, des professions en quête d'identité
Daniel Verba, le métier d'éducateur du jeune enfant, Syros, Paris, 2001.
Résultats des échanges entre EPE
1er groupe : les relations avec les enfants
Inévitablement, 2 niveaux de formation impliqueront :
Pour les éducatrices de la petite enfance :
une modification du descriptif de fonction actuellement en vigueur, y compris
les responsabilités et les tâches de chacune;
ex : intégration dans leur cahier des charges de la fonction d'encadrement de
personnel diplômé CFC.
de nouvelles pratiques de délégation;
ex: l'EPE devra quotidiennement entendre les projets d'activité ou d'animation
des assistantes, les valider en contrôlant leur pertinence et ensuite les
évaluer. Lorsque l'assistante sera seule avec un groupe d'enfants, elle devra
lui faire confiance et pendant ce même temps travailler elle-même avec un autre
groupe d'enfants.
une fonction d'enca-drement différente car accentuée, non plus vers la
formation, comme c'est le cas actuellement avec les stagiaires mais vers le
contrôle et la validation.
Ex : un traitement différent de l'évaluation du travail devra être mis en place
car il faudra prendre en compte le processus d'apprentissage pour les stagiaires
et celui d'optimalisation de la tâche pour les assistantes.
Pour l'institution :
une hiérarchisation des fonctions
une complexification des modes de communications
une modification structurelle des lieux d'accueil car dans des lieux qui
travaillent de manière cloisonnée, comment le contrôle pourra-t-il être effectué
?
Ex : si l'assistante se trouve seule avec le groupe d'enfants, comment l'EPE
pourra-t-elle vérifier la pertinence de ses interventions. Pour que cela soit
possible, assistante et EPE devront travailler sous le regard l'une de l'autre.
Entre EPE et assistantes, les répartitions professionnelles posent la question
de savoir à quel moment, les connaissances supplémentaires des EPE seront
différenciées de celles des assistantes ?
2ème groupe : le travail avec les parents
Pour notre réflexion, nous avons choisi deux scénarii :
les relations avec les parents ne feront pas partie du cahier des charges des
assistantes
les relations avec les parents feront partie du cahier des charges des
assistantes.
Dans le premier scénario où le domaine des relations avec les parents ne serait
pas dévolu aux détentrices d'une formation CFC d'assistante. Ces dernières
n'auront pas dans leur cahier des charges :
- les retransmissions formelles et informelles;
les entretiens;
les références;
l'animation d'une réunion de parents, d'une fête;
D'une manière plus concrète, nous pensons que l'introduction d'une hiérarchie
des responsabilités engendrerait un nombre important de difficultés de
collaboration non seulement avec les parents, mais également au sein de l'équipe
elle-même et amènerait à des situations ingérables et absurdes. C'est pourquoi,
nous estimons qu'une formation de niveau tertiaire se justifie pour aborder les
échanges avec les parents.
Si l'on accepte ce postulat du travail avec les parents dévolus uniquement aux
EPE, nous relevons alors un certain nombre de difficultés concrètes.
Incidence sur les horaires
Pour éviter les accueils et retransmissions, les assistantes ne devraient jamais
se charger ni des ouvertures, ni des fermetures des lieux d'accueil, puisque ce
sont les moments privilégiés pour les rencontres avec les parents et qu'une
seule professionnelle est présente lors de ceux-ci.
Incidence sur la qualité des relations
Comment établir un lien de confiance essentiel à l'accueil de jeunes enfants
entre parents et assistantes s'ils ne peuvent jamais discuter les uns avec les
autres de manière approfondie autour de l'enfant, de son évolution, de son
intégration au sein du lieu de vie, etc... La relation triangulaire "enfant -
parent - professionnelle" est par ailleurs elle-même indissociable du travail
quotidien auprès des enfants. C'est par cette relation à trois que nous
élaborons la continuité d'une certaine prise en charge, l'adéquation de nos
actions auprès de chaque enfant, les réponses à donner à chacun en cas de
moments de plus grande fragilité, etc.
Incohérence vis-à-vis des usagers
En cas de l'absence de l'EPE, ce n'est pas la remplaçante, mais bien
l'assistante
qui se chargerait des relations avec les parents! Elle serait en effet, pour
ceux-ci, la figure connue, le repère du lieu d'accueil ce qui, on l'a vu, serait
en contradiction avec les tâches qu'elle serait en droit d'effectuer.
Charge de travail
Le fait que l'assistante compte comme une professionnelle à part entière dans
l'équipe pour le travail auprès des enfants, mais qu'elle ne pourrait prendre la
responsabilité d'une partie des relations avec les parents (entretiens,
références, etc) augmenterait de manière considérable la charge de travail de l'EPE.
Implication
Lors de fêtes ou de réunion, moments conviviaux et d'échanges importants,
comment l'assistante pourrait-elle s'impliquer?
Force est de constater qu'une mise à l'écart des relations avec les parents dans
un tel contexte professionnel n'est absolument pas concevable, même à court
terme. Dans cette optique, si l'on accepte que la relation avec les parents
entre dans le cahier des charges des assistante surgiront alors d'autres
difficultés qui pourraient conduire à des situations éthiquement douteuses!
Dans le deuxième scénario, l'aspect principal à relever est le manque de
maturité des futures assistantes: intrinsèquement lié à l'âge mais aussi au
niveau de formation et à une qualité d'introspection, celui-ci entraîneraient la
complication de situations propres à notre quotidien professionnel. En effet,
avec une formation de niveau CFC et son corollaire d'exigences, il n'est pas
imaginable de construire et de s'approprier les compétences requises pour :
- Gérer les sentiments de rivalité qui surgissent dans une relation parent
professionnelle :
Trouver une distance juste et adéquate avec la famille: nous ne sommes en effet
ni la copine, ni la confidente, ni la baby-sitter et encore moins la sauveuse...
Cela peut s'avérer d'autant plus complexe pour une jeune fille ou un jeune homme
qui sort de l'adolescence et qui n'est certainement pas encore détaché de ses
propres parents. Or définir, nommer notre rôle et notre place permet aux parents
de nous situer dans leur réseau social et les rassurer sur le fait que nous ne
les remplacerons à aucun moment dans la vie de leur enfant.
Etablir une relation de confiance et offrir un cadre suffisamment sécurisant
pour permettre qu'une séparation ne soit traumatisante ni pou (plus générlaement)
la mère , ni pour l'enfant.
Faire face aux angoisses souvent inconscientes, aux craintes parfois
verbalisées, au sentiment de culpabilité notamment des mères lorsqu'elles sont
amenées à confier leur enfant à une autre femme. Or ces peurs, ces émotions
peuvent conduire, de la part des parents, à des disqualifications des
professionnelles voire à des conflits avec celles-ci. Conflits qui ne seront pas
sans conséquences pour l'enfant.
Se détacher d'une volonté de plaire, de faire plaisir, d'être aimé, alors que
ces jeunes gens seront encore en pleine construction de leur propre identité
d'adulte en devenir. Un tel manque d'assurance pourrait conduire à transgresser
le devoir élémentaire de confidentialité, d'autant plus que nous parlons des
familles lors de colloques. La tentation pourrait alors être grande d'entrer
dans des alliances avec les parents, ceci d'autant plus que la reconnaissance du
futur métier d'assistante reste à construire!
Cette réflexion met en lumière la situation inextricable à laquelle nous serons
confrontées lorsque nous devrons collaborer avec des assistantes sur notre
propre terrain professionnel. En ce qui concerne la relation avec les parents,
nous ne voyons absolument pas en quoi ces futur(e)s assistant(e)s pourraient
nous assister!
Par contre, nous percevons malheureusement par là l'intérêt des décideurs de
faire qu'ils pourraient, à long terme, nous remplacer et ceci à moindre frais!!!
3ème groupe Le travail en équipe et le suivi des stagiaires
La cohésion d'équipe, traduite par une bonne entente professionnelle, basée sur
la confiance et le partenariat, est indispensable, non pas pour que les
professionnels s'entendent bien entre eux, mais parce que travailler au
quotidien avec les enfants, cela suppose que les adultes leur offre un lieu de
vie dans lequel règne du calme, une ambiance agréable et joyeuse.
Cette ambiance est un outil de travail indispensable dont le prix à payer, pour
les éducatrices se monnaie en terme d'engagement professionnel et personnel pour
faire vivre une attitude de collégialité.12
On ne cesse de le rappeler, la hiérarchisation des niveaux de compétences
complexifiera le travail en équipe.
Par ailleurs, cela posera le problème de l'encadrement des personnes car il
faudra alors définir et faire cohabiter, au sein de la même institution des
projets concrets pour le suivi:
des stagiaires ESTS
des stagiaires CFC
des formations en emploi EPE
des assistantes au bénéfice du CFC.
Cela entraînera bien évidemment de pouvoir disposer de temps d'entretien, de
régulations, de suivi pour mener à bien ces tâches nouvelles pour certaines
d'entre elles.
D'autre part, le risque de dérive des tâches accentuées prioritairement vers les
conditions de collaboration, l'animation de l'équipe entre elle, l'organisation
des conditions de suivi, etc., au détriment de la mission première des
institutions, à savoir l'accueil quotidien d'enfants et leurs familles n'est pas
une utopie lorsqu'on sait à quel point cette cohabitation engagera les
professionnelles entre elles pour pouvoir "jouer leur partition" professionnelle
le mieux possible..
Par ailleurs, de nouveaux cahiers des charges devront être élaborés et surtout
devront être appliqués concrètement dans des logiques de responsabilités et de
différenciation.
En conclusion :
Nous ne pouvons conclure cet écrit sans rappeler les raisons qui nous poussent
depuis plusieurs semaines à douter du bien fondé, non pas de la mise sur pied
d'un CFC d'assistant-e tel qu'il est envisagé. A cela nous comprenons les
motivations diverses émanant, soit de certains milieux professionnels, soit des
services de formation professionnelle. Néanmoins, nous remettons en question le
fait que ces assistantes travailleront au sein de nos institutions sur le même
terrain que les éducatrices de la petite enfance en poste actuellement et qui
bénéficient de la formation adéquate pour effectuer la mission assignée.
Pour rappel, les trois groupes de réflexion ont évoqué unanimement :
l'apparition d'une hiérar-chisation non souhaitée;
l'obligation d'assurer un encadrement supplé-mentaire et mal défini ;
une trop grande proximité des référentiels de formation entre CFC et ESS;
un nivellement de la formation ESTS et un glissement possible pour que ces deux
formations se fondent l'une dans l'autre pour se confondre.
des modifications fonda-mentales des descriptifs de fonction des éducatrices et
éducateurs de la petite enfance;
des modifications structu-relles du fonctionnement des lieux d'accueil à temps
d'ouverture élargi;
une non reconnaissance des savoirs actuels et du travail effectué dans les lieux
;
une baisse des prestations;
un risque de glissement d'organisation structurelle lourde au détriment du
travail concret avec les enfants et leur famille.
Outre ces diverses consé-quences directes sur le terrain de la pratique, nous ne
pouvons terminer ce rapport sans signifier au lecteur notre sentiment que notre
formation est utilisée au gré des besoins des décideurs de toutes sortes. Preuve
en est, le débat encore tiède qui a exclu notre formation du niveau HES, avec la
garantie du maintien d'un niveau tertiaire. Aujourd'hui, nous doutons de plus en
plus de cette pérennité car nous ne connaissons pas clairement ce que signifiera
concrètement le niveau ESS. Nous craignons également que toutes les personnes
aptes à suivre une formation de niveau tertiaire se dirigent alors vers les HES,
le niveau ESS sera peu investi, la pénurie d'EPE sera encore plus marquée que
celle actuellement en vigueur et les porteuses d'un CFC d'assistante occuperont
tous les niveaux hiérarchiques de l'institution.
Cette chronique de la baisse de prestations annoncée n'est pour nous pas une
utopie mais un évidence et c'est aussi pour cela que nous nous mobilisons de la
sorte.
Il est paradoxal de constater que la société et notamment l'administration,
continue à rechercher des professionnels au rabais pour leur demander
d'entreprendre l'éducation des enfants de 0-6 ans, alors qu'il s'agit d'un
travail éminemment difficile. Ce sont en effet les premières étape de
développement de l'enfant, son système nerveux en est en plein processus de
maturation, sa plasticité rend chaque expérience essentielle pour son avenir; ce
sont les moments les plus délicats, qui exigent le plus de tact, de délicatesse,
de prudence et donc le plus de connaissances pédagogiques. En ce sens, comme le
disait Piaget, plus l'enfant est jeune, plus il faut porter de l'attention à la
préparation des maîtres.13
Lausanne, premier jour du printemps 21 mars 2003
[TOP]
1 AASE = Assistant-e en Animation et Accompagnement Socio-Educatif. Dans le
texte qui suit, parce que les femmes sont majoritairement représentées, nous
avons volontairement féminisé cette fonction et avons nommé, dans la suite du
texte, la personne qui l'occupe Assistante
2 Tous les textes écrits avec la police "Arial" sont tirés des divers documents
émis, soit par la CRFP, le groupe de pilotage ou encore le groupe relais
vaudois.
3 Pour plus de détails, www.cfcsocial.ch.
4 disponible sur le site internet opcit.
5 voir sur ce sujet les différents documents diffusés, notamment la prise de
position commune de l'AVTES, du SSP et de l'ARDIPE-Vaud, de l'IpgL ou de la FVCG
–Fédération vaudoise des crèches et garderies -
6 Selon la définition des typologies des lieux d'accueil donnée par le SPJ
7 P. Richard- De Paolis, effets des hiérarchisations professionnelles sur les
prestations, in. Action sociale, ASPAS/SBS, n° 15/16, février 2001
8 C.-A Decormis-Branchi, Entre maternage et socialisation, in. Journal des
professionnels de l'enfance, mars -avril 2002, n° 16
9 H. Dutertre-Le Poncin. Des yeux et des regards –L'Accueil des
tout-petits, coll. Mille et un bébé, Erès
10 Ch. Schuhl, La douce violence des pratiques professionnelles in. Métiers de
la petite enfance, mars 2000, n°56
11 op. cit.
12 C. Thüler, Un métier pluriel, des actions singulières, in. Actes de "Une
semaine petite enfance pour voir plus grand" – AVTES, Ch. des Charmettes
4, 1003 Lausanne, tél. + fax. 021/ 329 08 30 – secretariat@avtes.ch
13 L. Pellejero, Valorisation sociale des professionnels de la petite enfance,
in. Le Furet, août 2000, n° 32
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visitez le nouveau document d'art thérapie cliquez ici
cliquez ici pour découvrir ma page sur les contes dir="ltr"> Il y a donc environ deux ans, j’ai découvert le monde de la transe hypnotique au travers de l’excellent ouvrage de Victor Simon[1]. Ouvrage complet et de lecture facile qui m’a permis de me familiariser avec un domaine apparemment nouveau pour moi. Victor Simon fait référence en fin d'ouvrage à la fondation Ling à Lausanne. J'ai donc pris contact et suivi un premier cours d’autohypnose avec Anne Spagnoli, femme passionnée qui a enflammé mon enthousiasme. Puis parallèlement au cours, j'ai approfondi cet intérêt et mes connaissances par de nombreuses lectures, entre autres, la lecture de "soigner par l’hypnose" de Gérard Salem [2], et Eric Bonvin [3], m'a permis de découvrir la passion qui anime ces deux psychiatres et l’intérêt des transes hypnotiques dans le domaine médical. Celle de "Transe-formation" de John Grinder et Richard Bandler" [4], me fit prendre conscience du lien évident entre la PNL et la base de l’intervention de Milton Erickson. En effet la PNL prend sa source dans son travail. Il est le fondateur du mouvement de la nouvelle hypnose. Ce phénomène représente une ressource que l’enfant utilise tout le temps, ce qui nous fait dire qu'il est rêveur, dans la lune… Pour les enfants en grande détresse sociale comme ceux que je côtoie tous les jours, nous disons qu'il est enfermé dans sa bulle, qu'il s’isole dans son monde. Pour nous qui travaillons avec ces enfants nous remarquons donc des phénomènes de transe plus profondes, allant d’ailleurs jusqu'à craindre parfois des traits autistiques. L'important pour moi a été de réaliser que ces types de comportements ne sont pas inquiétants. Ils relèvent bien au contraire d’une ressource que l'enfant a développée afin de se mettre en sécurité face aux traumatismes subis avant le placement en institution. Consultant socio-éducatif, ou consultant éducatif, conseiller éducatif a votre disposition contactez moi au 024 441 05 10 pour un premier contact.
Nouveau site découvert: http://iescorniche.free.fr/accueil.htm
Liens. |
THÈME ET PLAN DE CETTE PAGE
Quelques adresse d'information en suisse
cefoc - centre d'études et de formation continue
<>IDHEAP - Institut de hautes études en administration publique
Educateur spécialisé en France
http://www.formatel.com/
http://www.ests-fribourg.ch/ Ce site vous apportera régulièrement des informations mises à jour par rapport à la mise en place de la HES-S2 et des conditions d'admission pour les formation en travail social.
http://www.aforts.com/ site des centre de formation travail social en france.
Socialinfo - Page d'accueil: Site d'information très complet des Institutions de formations dans le domaine social en Suisse Romande. Ce site est la porte d'entrée de l'école d'études sociales de Lausanne. C'est un site très bien organisé et contenant un nombre d'informations conséquent.http://www.socialinfo.ch/cadres_dictionnaire.htm Il nous a paru possible et utile de proposer au public un instrument d'information permettant d'explorer ce vaste domaine de ses préoccupations quotidiennes. Grâce à la collaboration bénévole de nombreux collègues et ami-e-s, cette première édition du Dictionnaire suisse de politique sociale peut être présentée. Elle est susceptible d'intéresser les milieux les plus larges mais, en particulier, les élus, les professionnels de l'action sociale et sanitaire, les journalistes, les étudiants du secteur social et les responsables d'institutions. Il nous est permis de penser que cette initiative peut leur apporter une contribution utile.
Diplôme de formation continue en travail social - Université de Neuchâtel des informations sur cette filières de formation.
Les écoles supérieures du travail social en Suisse
Les écoles en Suisse romande
Centre de formation pédagogique et sociale - Sion
Les autres écoles de Suisse
Hochschule für Soziale Arbeit Zürich
Höhere Fachschule für Soziale Arbeit - Soleure
En france quelques sites aussi intéressants
http://www.cnam.fr/home/formations/index.htm
http://www.formasup.education.fr/index.php
http://www.educnet.education.fr
iEDU - iEDU : Site Internet pour l'EDUcation), specialiste des financements iEDU repere, trie et repertorie toutes les sources de financements pour mener a bien ses etudes superieures dans toutes les disciplines . Animé par Pelicano, Luis, Docteur en microbiologie. Consutable à http://iedu.free.fr
sur le site de la Direction Départementale de la Jeunesse du Doubs Profession phare du secteur avec les assistants de service social, les éducateurs spécialisés ont pour mission d aider les jeunes et les adultes handicapés ou inadaptés et de faciliter leur insertion sociale Avec 47 000 professionnels en exercice, les éducateurs spécialisés arrivent numériquement en tête des métiers sociaux (à l exception des assistantes maternelles).
http://pro.wanadoo.fr/ddpjj25/13182/metiers/educateur.htm
++ Techniques d’éducation spécialisée : La psychomotricité comme moyen d’intervention
Canada Michel Landry e-mail
Objectifs : Connaître les facteurs du développement psychomoteur (rappel). Etre capable de reconnaître un trouble psychomoteur en comparaison avec le développement normal. Etre capable d’appliquer, comme éducateur, un plan d’intervention en psychomotricité. Contenu : Théorie : Les facteurs du développement psychomoteur : coordination motrice globale, coordination oculo-manuelle, schéma corporel, latéralité, organisation spatiale, organisation temporelle, orientation gauche-droite, perception et discrimination visuelle. Étude et exercices pratiques. Observation du comportement psychomoteur et identification des troubles psychomoteurs. Rapport des observations. Laboratoire : Participation comme éducateur, à la réalisation du plan d’intervention en psychomotricité : apport des faits d’observation, planification, accompagnement, intervention, rapport.
Liste et description des cours du programme et liste des cours hors programme : L’enfance De l’adolescence à la maturité Activités ludiques et sportives L’observation et ses méthodes Activités d’expression Animation des activités en éducation spécialisée Études des ressources communautaires L’adaptation et sa problématique Approches et techniques d’intervention Techniques de communication Stage I : Sensibilisation Clientèles et problèmes d’adaptation I L’éducateur spécialisé et la relation aidante Clientèles et problèmes d’adaptation II Processus de l’intervention Animation de groupe et travail en équipe Stage II : Application Éthique professionnelle de l’éducateur spécialisé Développement de l’expression et de la créativité Stage III : Intervention Sociologie de la société québécoise
4 cours parmi les suivants au choix du collège : Approfondissement sur les clientèles Approfondissement sur les milieux d’intervention Approfondissement sur les approches d’intervention Dimension préventive et communautaire de l’intervention Approfondissement sur l’observation et ses techniques La psychomotricité : moyen d’intervention La technologie appliquée à l’éducation spécialisée Sexualité et clientèles en difficulté
http://pages.infinit.net/eduspe/
École des éducateurs spécialisés de Versaille
http://perso.wanadoo.fr/.bucress/bucress.html
France e-mail
L’éducation est dite spécialisée lorsqu’elle s’exerce auprès de personnes pour lesquelles l’éducation habituelle s’avère défaillante ou insuffisante. A l’origine, elle visait essentiellement l’éducation des enfants et adolescents, puis le soutien des adultes nécessitant un accompagnement spécifique s’est progressivement développé. L’éducation spécialisée concerne l’action de professionnels qualifiés dont les formations sont définies par décrets ministériels. Ces professionnels exercent soit en institution, soit dans le milieu ordinaire.
http://perso.wanadoo.fr/.bucress/choiform.html
Le Capsais est l’examen national nécessaire pour être enseignant spécialisé titulaire. Il comporte plusieurs options correspondant à différentes spécialisations
http://daniel.calin.free.fr/capsais.html
http://daniel.calin.free.fr/capsais.html#6.3.1
http://daniel.calin.free.fr/annales/memoires.html
Protection Judiciaire de la Jeunesse Bourgogne Franche-Comté
métiers profession éducateur courrier
http://pro.wanadoo.fr/ddpjj25/13182/index2.html
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Le
champ professionnel concerné par la future HES S2
couvre trois grands domaines professionnels centrés
sur l’humain: les soins et l’éducation à la
santé, la mobilité et la réhabilitation, le
travail social. La HES romande dispensera un
enseignement de niveau supérieur, complémentaire
de celui des universités et des écoles
polytechniques. Quelque 3’500 étudiant-e-s sont
attendus dans les dix filières de formation, réparties
sur dix-huit sites locaux. Vaud - canton romand le
plus peuplé - accueillera les plus forts
contingents. Genève s’apprête pour sa part à
recevoir 800 à 900 candidat-e-s, dans neuf des dix
filières proposées. Celles-ci trouveront
logiquement leur place dans des lieux déjà dévolus
à la formation des professionnels de la santé et
du travail social: infirmier-ère-s et
sages-femmes/sages-hommes iront à l’Ecole Le Bon
Secours, assistants sociaux, éducateur-trice-s
spécialisé-e-s,
animateur-trice-s socioculturel-le-s,
psychomotricien-ne-s de l’Ecole romande de
psychomotricité (ERP) à l’Institut d’études
sociales (IES), diététicien-ne-s, physiothérapeutes
et technicien-ne-s en radiologie médicale au Centre
de formation de professions de la santé et de la
petite enfance (CEPSPE). La seule filière non représentée
au bout du lac se trouvera à l’Ecole romande
d’ergothérapie de Lausanne. |
Plus-value de taille |
Depuis
sa création, le système HES prône le décloisonnement
de l’enseignement. Pour les métiers de la santé et
du social, cette ambition se concrétisera dans des
programmes de recherche appliquée stimulant la coopération
entre institutions de pratique professionnelle et
universités. Les étudiant-e-s seront ainsi initiés
dès le début de leurs études à la recherche
appliquée. L’enseignement professionnel aura un
fondement scientifique et misera sur
l’interdisciplinarité, qui se veut une source de réflexion
critique et de plus-value pour l’exercice des
professions concernées. Elle est également
indispensable dans l’optique d’une formation
continue permanente en cours de carrière. Pour ce qui
est du corps enseignant de la HES S2, une partie devra
être engagée spécialement. Les autres professeurs
suivront, si nécessaire, des cours de mise à niveau
donnés dans le cadre de leur institution de formation
respective. |
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Hors HES, d’autres métiers de la santé et du social |
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Tant
dans le domaine du travail social que dans celui des
soins, toutes les formations n’accéderont pas au
statut HES. Ces filières n’en sont pas pour autant
dévalorisées, puisqu’elles demeurent les seules à
former des étudiant-e-s dans plusieurs
professions-clefs de ces deux secteurs. De plus, elles
vont bénéficier de la loi sur la formation
professionnelle qui se discute actuellement au niveau
fédéral. Validés actuellement par un diplôme
cantonal reconnu par la Croix-Rouge suisse et valable
exclusivement sur le territoire national, les cursus
de technicien-ne en salle d’opération,
ambulancier-ière, assistant-e de médecin,
laborantin-e médical-e, hygiéniste dentaire, pédicure-podologue,
orthoptiste, puériculteur-trice et éducateur-trice
du jeune enfant déboucheront, avec cette future législation,
sur un «diplôme supérieur spécialisé» reconnu
par la Confédération et par l’Union européenne.
«Ce changement n’interviendra pas avant 2004, voire
2005», indique toutefois Daniel Pilly, directeur du
Centre d’enseignement de professions de la santé et
de la petite enfance (CEPSPE), où sont enseignées
certains de ces métiers. |
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Offre et demande |
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Tous
les professionnels de la santé et du social ont la
satisfaction de voir que leur travail contribue au
bien-être physique et moral de nombreuses personnes.
Mais toutes les filières ne bénéficient pas de la même
cote auprès des étudiants. Très prisé, le cours
d’éducateur-trice du jeune enfant n’offre ainsi
qu’une place pour quatre candidats. L’engouement
est tel que, dès la rentrée 2002, le CEPSPE va créer
une section de formation continue destinée aux aides
éducateur-trice-s de la petite enfance. A
l’inverse, la formation de laborantin-e a moins de
succès auprès des jeunes. Toutes les places ne sont
pas occupées, alors que les débouchés sur le marché
du travail sont assurés. |
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Conditions d’admission |
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Les
titres d’études secondaire donnant droit à une
admissibilité directe en HES S2 sont la maturité
gymnasiale et le diplôme de l’Ecole de culture générale
ECG-EDD avec option paramédicale (pour le domaine
santé) ou socio-éducative (pour le domaine social).
Celles et ceux qui disposent d’une maturité
professionnelle, d’un diplôme ECG-EDD avec une
autre option ou du diplôme d’une école de commerce
sont admissibles moyennant un complément de
formation. Celui-ci portera sur les sciences expérimentales
- physique, chimie, biologie (pour le domaine santé)
- ou les sciences humaines - philosophie, psychologie,
sociologie/histoire, géographie, économie, droit
(pour le domaine social). |
>17 17e Forum Vision 3 >Formation – Orientation – Emploi >For mation O f f i c e d ’ o r i e n t a t i o n e t d e f o r m a t i o n p r o f e s s i o n n e l l e – G e n è v e >Les Forums Vision 3 : Pourquoi ? Pour qui ? >Les Forums Vision 3 ont été mis sur >pied par l’Offi ce d’orientation et de >formation professionnelle, avec l’objectif >de constituer une plateforme privilégiée >de réfl exion, d’échange et d’action pour >les professionnel-le-s de la formation, de >l’orientation, de l’emploi. Ces domaines >évoluent à grande allure ; il est dès lors >essentiel d’anticiper les évolutions, >de devenir de véritables acteurs des >changements. >L’ambition des Forums Vision 3 ? >Partager les savoirs et les sensibilités. >Confronter projets et interrogations. >Alimenter et approfondir sa réfl exion. >Echanger ses éclairages, ses propositions. >Pour faire évoluer les prestations >existantes. En mettre en place de >nouvelles. Les adapter étroitement aux >évolutions. >7e ANNÉE, NUMÉRO 17 >MARS 2005 >COMPTE RENDU >YVONNE-MARIE RUEDIN >Intégrer les nouveaux métiers santé/social dans >la filière professionnelle. Ouvrir des perspectives. >Avec près de 30 000 emplois, le secteur de la santé et du social représente >un peu moins de 10% des emplois du canton de Genève. C’est dire son >importance. D’autant plus qu’avec le vieillissement de la population, les besoins >en soins vont encore augmenter. La nouvelle Loi fédérale sur la formation >professionnelle intégre les métiers de la santé et du social dans la fi lière de la >formation professionnelle. De nouvelles formations sont créées. Des mesures de >requalifi cation, des systèmes de validation d’acquis sont proposés. Avec quelles >conséquences sur l’emploi, sur la qualité des prestations, sur la mobilité professionnelle, >sur la collaboration entre les différents acteurs ? Autant de questions >qui ont été débattues lors de ce 17e Forum Vision 3 organisé en collaboration >avec le Département de l’action sociale et de la santé (DASS) et qui a réuni, le 1er >mars 2005, plus de 350 personnes. >Suite page 2 >Métiers de la santé et du social : >impact socio-économique >Fondateur de la médicométrie, cette >discipline qui propose une vision globale >et durable des actions de santé, Antoine >Bailly, professeur à l’Université de Genève, >a tout d’abord évoqué les deux visions de >la santé en Suisse : la vision «classique» >qui recense uniquement les emplois directement >liés à la santé (430 000 emplois >pour un budget de 48 milliards de francs >suisses) et la vision « comptable » qui >répertorie aussi les emplois indirects. >La médicométrie mesure les multiplicateurs >économiques régionaux des activités >de la santé : effets sur la demande de >biens et de services, effets sur les salaires. >Dans de nombreuses régions, les activités >de santé sont la première activité en >termes d’emploi et de valeur ajoutée. >Conférences >Compte rendu du 17e Forum Vision 3 OOFP >“ A la médicométrie de >proposer des critères >pour une distribution >équitable des soins : >déterminer les besoins, >évaluer les coûts, >chiffrer l’offre, calculer >les budgets et les retours >sur investissements ” >Parfois, elles représentent une activité >essentielle à l’équilibre économique de la >région. Ainsi, en Ajoie, les chefs d’entreprise >interrogés lors d’une enquête ont >affi rmé que sans de bonnes écoles et un >hôpital de proximité, ils pourraient être >tentés de délocaliser leur société. >Antoine Bailly a illustré son propos avec >l’exemple de l’Hôpital régional de >Porrentruy. Les effets directs sont connus : >75% des employés de l’hôpital sont >domiciliés en Ajoie et près de 5% dans >les autres districts du canton, 66% des >achats de biens et services et des salaires >sont dépensés dans le canton alors que >34% des effets directs totaux échappent >à l’économie du canton. En revanche, les >effets indirects de l’activité de cet hôpital >régional sont plus diffi ciles à chiffrer. >On estime à 40% l’augmentation des >effets directs initiaux et à un total de >6,3 millions de francs les effets économiques >indirects dans le district et de >11,3 millions dans le canton. La présence >d’une structure hospitalière est donc un >élément d’attraction pour l’ensemble de >la région. A la médicométrie de proposer >des critères pour une distribution équitable >des soins, c’est-à-dire déterminer les >besoins, évaluer les coûts, chiffrer l’offre >et enfi n calculer les budgets et les retours >sur investissements. >Réforme de la formation >professionnelle : quelles perspectives ? >Jusqu’au 1er janvier 2004, la formation >dans les domaines de la santé et du social >était de la compétence des cantons. Mandatée >par la Conférence des directeurs >cantonaux de la santé, la Croix-Rouge >suisse avait la tâche de réglementer les >formations et les professions de la santé, >alors que celles du social étaient régies >par la Conférence des directeurs cantonaux >des affaires sociales et la Conférence >des directeurs de l’instruction >publiques. >Depuis l’entrée en vigueur de la Loi fédérale >sur la formation professionnelle, ces >deux domaines sont sous la responsabilité >de la Confédération. Ils doivent s’inscrire >dans le système de la formation professionnelle, >qui distingue deux niveaux de >formation. Le degré secondaire II pour >les tâches déléguées sous contrôle (l’agir >encadré) avec l’attestation de formation >professionnelle, le CFC et la maturité >professionnelle. Le degré tertiaire qui luimême >se subdivise en formations professionnelles >supérieures pour les situations >prévisibles et les actions centrées sur le >patient (l’agir autonome) avec le brevet >ou diplôme fédéral et le diplôme ES, et le >niveau des HES pour les situations complexes >ou imprévisibles (l’agir expert) avec >le diplôme HES. >Responsable adjoint du secteur Santé- >Social-Arts à l’Offi ce fédéral de la formation >professionnelle et de la technologie >(OFFT), Armin Schöni a montré comment >les nouvelles professions de la santé et >du social vont s’intégrer dans la fi lière >professionnelle, de la concrétisation du >CFC d’assistant-e socio-éducatif-ve (2005) >à la mise en place du modèle de Bologne >pour les HES (2006). Il a rappelé les objectifs >de la politique de formation prônée >par l’OFFT : valoriser les fi lières santésocial, >faciliter l’accès aux formations, >promouvoir la relève avec un personnel >formé, favoriser le développement professionnel >et assurer la qualité des soins >et de l’encadrement. Autant de défi s qu’il >convient de relever, tant au niveau du >secondaire II avec les différents CFC qu’au >niveau du tertiaire avec les futurs bachelors >et masters. Armin Schöni a enfi n >évoqué le processus de Copenhague, qui >entend défi nir les professions en termes >de compétences professionnelles et donc >de crédits à acquérir, sur le modèle actuellement >mis en place dans les universités >suite à la signature de la Convention de >Bologne. Avec le même objectif : favoriser >la mobilité professionnelle et faciliter la >comparaisons des compétences. >Intégration des métiers santé/social : >vision employeur >L’hôpital est en proie à de profondes >transformations. L’intégration de nouveaux >métiers dans la fi lière professionnelle >suscite des craintes chez les >professionnels. En relation avec l’émergence >de ces nouveaux métiers, l’employeur >a des responsabilités. Bernard >Gruson, directeur général des Hôpitaux >Universitaires de Genève, en a énuméré >cinq. >L’employeur doit veiller à l’adéquation de >la formation reçue avec les exigences et >la complexité des pratiques soignantes et >sociales. La responsabilité concernant la >formation dans de nouveaux métiers ne >peut être de la seule responsabilité et de >la seule compétence des formateurs. Une >responsabilité partagée et une réfl exion >sur les compétences sont indispensables. >L’intégration de nouveaux métiers doit >aussi être compatible avec les exigences >de qualité existantes. Pas question >que l’introduction de nouveaux métiers >engendre des coûts supplémentaires >2 >Compte rendu du 17e Forum Vision 3 OOFP >“ Pour pouvoir >véritablement travailler >ensemble, il importe >d’avoir un projet >commun et une fi nalité >collective ” >injustifi és ou une complication inutile de >l’organisation du travail qui pourrait nuire >à son effi cacité. Bernard Gruson a notamment >mis en garde contre le risque d’un >retour d’une forme larvée de taylorisme. >L’employeur, enfi n, a la responsabilité de >défi nir et de favoriser les conditions permettant >aux différents professionnels de >la santé et du social de travailler ensemble >et donc, d’intégrer les diplômés des >nouvelles formations dans l’institution. >Mais pour pouvoir véritablement travailler >ensemble, il importe d’avoir un >projet commun et une fi nalité collective. >Un espace-temps commun indispensable >car, en multipliant les emplois ou >en modifi ant trop abruptement ou trop >fréquemment l’organisation du travail, >l’employeur décourage l’établissement de >liens socioprofessionnels durables, indispensables >à la qualité des prestations. >Une reconnaissance sociale de l’activité >réalisée est aussi nécessaire pour les >métiers spécifi ques à la santé et au social >ou pour ceux liés à l’exploitation ou l’administration. >Les nouveaux professionnels >ne réussiront leur intégration que s’ils >reconnaissent la valeur du travail effectué >par les collaborateurs en place. Dernière >condition, une hiérarchie légitime dont >l’autorité s’appuie sur la compétence, >l’expertise et la capacité à motiver des >équipes pluridisciplinaires. >Pour un partenariat actif entre Etat, >monde du travail et lieux >de formation >Chargé de questions sociales au DASS et >chargé de mission pour la mise en place >de la HES santé-social de Suisse romande, >Jean-Pierre Rageth a pu mesurer l’impérieuse >nécessité d’une interactivité dans >la mise à disposition d’un « produit » de >formation correspondant aux besoins >très évolutifs des milieux professionnels. >Il a aussi mesuré les coûts en temps, en >argent et en motivation des erreurs du >passé, dues notamment à cette absence >de convergence entre offre et demande. >L’entrée en vigueur de la Loi fédérale >sur la formation professionnelle signifi e >une révolution que Jean-Pierre Rageth >qualifi e de « quasi copernicienne », car >elle confi e aux milieux professionnels >la responsabilité de décrire la demande >en termes de profi ls de compétence et >d’organiser des actions de formation. Les >lieux de formation, eux, devront renforcer >leur écoute des gens du terrain, dans une >vraie relation client-fournisseur. >Pour Jean-Pierre Rageth, ce travail de >convergence doit englober les niveaux du >secondaire II et du tertiaire HES, afi n de >ne pas introduire une faille dans la cohérence >générale d’un même champ professionnel. >Il doit aussi clarifi er les niveaux de >fonction, voire les réduire, pour éviter les >superpositions improductives, mettre en >évidence les spécifi cités « culturelles » de >la Romandie face à une tentation normalisatrice >des régions majoritaires de Suisse >et enfi n, renforcer l’impact formateur des >milieux professionnels, notamment par >l’accueil de stagiaires. >Pour le social et prochainement la santé, >les Organisations du monde du travail >(ORTRA) sont justement créées pour >répondre à ces différentes exigences. >Jean-Pierre Rageth regrette cette distinction >entre le social et la santé, qu’il >considère inutile dans l’optique d’un >service aux usagers. Il a ensuite présenté >le dispositif genevois. Mise en oeuvre en >décembre 2004, la Commission cantonale >formation-emploi dans les domaines >de la santé et du travail social réunit des >représentants de l’Etat, des employeurs, >des employés et des lieux de formation. >Ses différents groupes de travail traitent >de la reconnaissance et de la validation >des acquis ASSC/éducateurs de la petite >enfance, de la mise en place du CFC >d’accompagnant-e socio-éducatif-ve, du >cahier des charges des ASSC ou encore >des conventions de stages pratiques. >Ateliers >Nouveau CFC d’accompagnant-e >socio-éducatif-ve >Animé par Armin Schöni de l’OFFT, >Natacha Juda de l’OOFP, Claude Howald, >cheffe de service au Groupement >intercommunal genevois d’animation >parascolaire, Françoise Weber, secrétaire >syndicale au Syndicat interprofessionnel >des travailleuses et travailleurs, cet atelier >a été rapporté par Olivier Baud, chef >de service des programmes spécifi ques >aux Etablissements publics socio-éducatifs >pour personnes handicapées. >Comme pour les trois autres ateliers, >celui-ci a débuté par une présentation de >ce nouveau CFC, de son contexte, de ses >enjeux. >3 >Compte rendu du 17e Forum Vision 3 OOFP >“ Faut-il réduire les >niveaux de formation >ou défi nir de nouveaux >types de classifi cation >pour faire correspondre >des fonctions identiques >à des titres différents ? ” >Contrairement à la Suisse alémanique, >cette nouvelle formation qui débutera >dans le canton de Genève à la rentrée >2005 sera de type généraliste, notamment >pour favoriser une plus grande >mobilité professionnelle. A noter que le >titre est encore provisoire, l’ordonnance >de formation n’étant pas fi nalisée à la >date du Forum. La question reste ouverte, >entre accompagnant-e et assistant-e >socio-éducatif-ve. >Tant les employeurs (représentés par >Claude Howald) que les employés (représentés >par Françoise Weber) souhaitent >qualifi er le plus de collaborateurs avec >un CFC reconnu sur le plan fédéral. Face >à un personnel d’adultes, ils attendent >beaucoup de la validation des acquis. >Françoise Weber a relayé la crainte des >syndicats d’avoir une déqualifi cation par >rapport aux exigences actuelles. En effet, >beaucoup de professionnels aujourd’hui >en exercice sont au bénéfi ce d’une formation >de niveau tertiaire. >La discussion en groupe a notamment >soulevé la question de l’éventuelle concurrence >entre ces nouveaux diplômés et >les éducateurs de la petite enfance, ainsi >que la nécessité de clarifi er les rôles et >fonctions des différents professionnels. >La question des stages dans un marché >engorgé et celle d’une mise en place >rapide de validation d’acquis pour les >adultes ont également été posées. >CFC d’assistante-e en soins >et santé communautaire >Rapporté par Anne Fischer, directrice de >l’Ecole d’assistant-e en soins et santé >communautaire (ASSC) et animé par >Jean-Pierre Rageth du DASS, Raymonde >Alvarez-Ceyssat, directrice adjointe des >soins infi rmiers aux HUG et Delphine >Besson, présidente de l’Association vaudoise >des ASSC, l’atelier a permis de dresser >un premier bilan de cette formation >qui existe à Genève depuis la rentrée scolaire >2003. Il a aussi donné des indications >sur la future révision de l’Ordonnance de >formation prévue pour 2008. Au plan >de l’insertion professionnelle, Delphine >Besson a relevé que sur 30 membres de >son association, 14 avaient un emploi fi xe >et 7 un emploi à durée déterminée, tous >dans des institutions de santé. Les autres >poursuivent leur formation ou ont quitté >leur emploi. >Raymonde Alvarez-Ceyssat a précisé la >position de l’employeur hôpital qui, dans >un souci d’une organisation effi cace du >travail, souhaite d’abord clarifi er le niveau >de responsabilité des ASSC par rapport >aux infi rmiers et infi rmières. Le risque >existe d’une parcellisation des tâches en >raison du nombre important de niveaux >de soignants dans les services de soins. >Cette question sur le niveau d’autonomie >des ASSC et la nécessité de défi nir les >responsabilités en rapport avec la complexité >des situations a été reprise lors >des discussions de groupe. Ici aussi a été >mentionné le risque d’une parcellisation >du travail et donc d’une confusion dans >l’organisation des tâches : faut-il réduire >les niveaux de formation ou défi nir de >nouveaux types de classifi cation pour >faire correspondre des fonctions identiques >à des titres différents ? Qu’en est-il >de l’eurocompatibilité des formations >mais aussi des compétences requises pour >telle ou telle fonction ? Les participants >ont relevé l’urgence de concevoir une >politique de santé qui tienne compte des >besoins en compétences, donc en profi ls >professionnels, quitte à modifi er la typologie >des niveaux commentée par Armin >Schöni dans sa conférence : agir encadrer, >agir autonome, agir expert. >Qualification-requalification-validation >des acquis dans la santé et le social >Rapporté par Sylvie Jaccard de l’OOFP, cet >atelier animé par Grégoire Evéquoz de >l’OOFP, Brigitte Besnier, chargée de formation >à la Fondation des services d’aide >et de soins à domicile et Alberto Chiappe, >délégué syndical à la Communauté genevoise >d’action sociale, a permis d’expliciter >le dispositif de validation des acquis >tel qu’il est appliqué dans le canton de >Genève. Créé en 1999 et appliqué pour >une trentaine de CFC, ce dispositif a déjà >accueilli plus de 1 500 adultes. Il a aussi >permis une diminution de 50% du taux >d’échec aux examens fi naux. A ce jour >140 CFC d’assistant-e dentaire ont été >délivrés par validation des acquis. Un >projet de validation des acquis pour le >CFC d’ASSC est actuellement en cours. >Favorable à la validation des acquis dans >les domaines de la santé et du social, >Brigitte Besnier, qui relatait le point de >vue employeur, pose toutefois deux conditions >: que les candidats soient informés >et accompagnés durant tout le processus >et qu’ils puissent bénéfi cier si besoin >de compléments de formation. Alberto >Chiappe, relatant la position employé, >s’est également clairement déclaré >en faveur de la validation, considérée >comme un acte formateur. Il a souligné la >nécessité d’un dialogue permanent entre >4 >Compte rendu du 17e Forum Vision 3 OOFP >Synthèse >Lors de sa synthèse, Jean-Marc Guinchard, >directeur général de la santé au >DASS, a d’emblée précisé que l’intégration >des nouveaux métiers de la santé et >du social dans la fi lière professionnelle >présente toute une série de diffi cultés. >Non pas que le domaine santé/social soit >particulièrement compliqué, il est simplement >complexe. D’où l’énumération des >principales diffi cultés. >La première concerne la pudeur qu’on >a à parler d’argent. Pourtant la santé, >l’action sociale coûtent, le professeur >Bailly l’a rappelé dans sa conférence. La >vision médicométrique qu’il a développée >est appelée à s’élargir en une vision >médicosociométrique. C’est la deuxième >diffi culté. >La troisième diffi culté concerne les >bouleversements de la formation. Ils >sont d’abord d’ordre constitutionnel, en >raison d’une répartition des tâches et des >compétences entre les cantons et la Confédération, >en raison aussi de différences >d’application d’un canton à l’autre. Ils >sont ensuite d’ordre organisationnel, >puisque plusieurs départements sont >impliqués : l’instruction publique, l’action >sociale et la santé et l’économie publique. >Les conséquences des différences culturelles >ne sont pas négligeables non plus. >La restitution en plénière des travaux de >l’atelier sur le CFC d’assistant-e socioéducatif- >ve l’a bien montré : il existe des >conceptions distinctes entre Alémaniques >et Romands, sans parler des diffi cultés >d’ordre personnel, c’est-à-dire liées à >la personnalité des intervenants. Ces >derniers, en plus d’un ego que Jean-Marc >Guinchard a souligné, ont tendance à >défendre leur pré carré avec vigueur, >oubliant parfois que les métiers et les >institutions dans lesquelles on les exerce >doivent se construire d’une manière >transversale. Ils doivent agir autour et >au profi t de l’usager. Tout système qui >se créerait de façon contraire fi nirait par >s’auto-alimenter et n’aurait plus pour >préoccupation majeure de s’occuper des >usagers et de soigner les patients. >les représentants des employeurs, des >employés et des écoles. >La discussion en groupe a mis en évidence >les diffi cultés à mettre en place des >validations d’acquis pour les nouveaux >métiers de la santé et du social, notamment >en raison de l’incertitude concernant >l’intégration professionnelle des >nouveaux diplômés. Et pourtant l’attente >est grande : pour preuve, la participation >massive – plus de 400 personnes – lors >d’une récente séance d’information sur la >validation des acquis pour le CFC d’ASSC. >Formation initiale de deux ans >dans la santé et le social >La formation initiale de deux ans n’est >possible que depuis l’entrée en vigueur, >le 1er janvier 2004, de la nouvelle loi >fédérale sur la formation professionnelle. >Elle remplace la formation élémentaire et >débouche sur une attestation fédérale de >qualifi cation. A Genève, en fonction de >la parution des nouvelles ordonnances de >formation, seules quatre professions sont >pour l’instant concernées : assistant-e >du commerce de détail, employé-e de >cuisine, employé-e d’hôtel et employé-e >de restauration. D’où l’intérêt de l’atelier >consacré aux domaines de la santé et du >social, animé par Erwin Fischer de l’OOFP, >Christine Serdaly Morgan, responsable >de la formation à la Fédération genevoise >des établissements médico-sociaux, >Lucien Martenot, secrétaire syndical au >Syndicat interprofessionnel des travailleuses >et travailleurs et rapporté par Françoise >Ruchet de l’OOFP. >Christine Serdaly Morgan a exposé le >point de vue employeur : la perspective >d’une attestation fédérale pour les actuelles >aides soignantes, le plus souvent sans >qualifi cation reconnue, est un pas important >et une première étape vers un CFC. >Mais cette formation doit correspondre à >des besoins réels pour assurer une réelle >employabilité. Lucien Martenot a réaf- >fi rmé le point de vue employé, à savoir >que l’objectif prioritaire est le CFC pour >toute personne capable d’obtenir cette >certifi cation. Pas question de favoriser un >dumping de formation et, partant, un >dumping salarial. >Plusieurs thèmes ont également été >mentionnés lors de la discussion avec >les participants de l’atelier, que ce soit le >fi nancement des nouvelles formations >au moment où le DASS diminue ses >subventions aux EMS, le public cible de >ces formations initiales (jeunes et adultes), >la crainte d’une stigmatisation des >personnes en fonction de leur niveau de >formation ou encore la reconnaissance >européenne de cette attestation. >“ Il convient de faire >l’inventaire des possibles >plutôt que de recenser >l’impossible, même >en période budgétaire >diffi cile ” >5 >Compte rendu du 17e Forum Vision 3 OOFP >OOFP >Offi ce d’orientation >et de formation professionnelle >6, rue Prévost-Martin >Case postale 192 >1211 Genève 4 >Tél. 022 388 44 00 >Fax 022 388 44 20 >E-mail oofp@etat.ge.ch >www.geneve.ch/oofp/ >evenements/forum_vision3.asp >Contact Forums Vision 3 >Yvonne-Marie Ruedin >Tél. 022 388 44 27 / 388 44 24 >yvonne-marie.ruedin@etat.ge.ch >Réussir ses choix. >Réussir sa vie. >Nouveaux métiers santé/social : >comment les intégrer ? >Animée par Stéphane Jacquemet, la table >ronde a réuni Charles Beer, conseiller >d’Etat en charge du Département de l’instruction >publique à Genève ; Pierre-François >Unger, conseiller d’Etat en charge >du Département de l’action sociale et >de la santé à Genève ; Christine Serdaly >Morgan, responsable de la formation à la >Fédération genevoise des établissements >médico-sociaux à Genève ; Marianne >Schmid, responsable du département >Formation à l’Association suisse des >infi rmières et infi rmiers à Berne et Daniel >Pilly, directeur général de l’Enseignement >secondaire postobligatoire à Genève. >Les débats durant la table ronde se sont >articulés autour de quatre grands axes : le >choc culturel que représente l’intégration >de ces nouveaux métiers santé/social dans >la fi lière de la formation professionnelle ; >les enjeux politiques pour les départements >concernés, celui de l’instruction >publique et celui de la santé et de l’action >sociale ; les responsabilités des différents >acteurs dans la mise en place des dispositifs >de formation et, enfi n les questions >liées à l’organisation du travail. >Les intervenants ont été unanimes à relever >l’impact du choc culturel. Le consensus >prôné hier par la Croix-Rouge suisse >pour les professions de la santé a vécu. >Aujourd’hui, les décisions se prennent >à Berne, de façon centralisée, à l’Offi ce >fédéral de la formation professionnelle >et de la technologie et aux sièges des >associations professionnelles faîtières. Aux >associations professionnelles locales et >régionales de s’organiser en conséquence >pour que leur desiderata soient entendus >et pris en compte au niveau faîtier. >Et pourtant, cette révolution, plus importante >qu’il n’y paraît, est une chance, >tous les intervenants l’ont souligné. >Ces diffi cultés n’effraient pas Jean-Marc >Guinchard. Au contraire. Relevant l’esprit >positif et proactif qui a animé les présentations >et travaux de groupe de la >journée, il est confi ant pour l’avenir, avec >la mise en place d’un système de formation >« évolutif et créatif ». Ce système >va impliquer une nouvelle répartition >des compétences entre les acteurs : les >cantons, les employeurs, les employés. >Genève a d’ailleurs une longue expérience >du tripartisme. Aujourd’hui, ce >partenariat devient du quadripartisme >avec les ORTRA : c’est un nouveau défi . >Il faudra surmonter les craintes, défi nir >les responsabilités, bannir la confusion, >éliminer les risques de parcellisation, pour >reprendre les mots qui ont traversé les >débats durant ce Forum. Il conviendra >de faire l’inventaire des possibles plutôt >que de recenser l’impossible, même dans >cette période budgétaire diffi cile. Une >diffi culté supplémentaire qui doit être un >aiguillon pour titiller notre imagination ! >Table ronde >Une chance, car elle donne un cadre >de référence structuré, une politique >cohérente en matière de formation et la >possibilité d’acquérir une qualifi cation >professionnelle à la sortie de la scolarité >obligatoire. >Une chance, car elle implique un nouveau >rôle pour les employeurs qui vont >devoir préciser leurs besoins en personnel >et défi nir des objectifs de formation. >Un devoir aussi pour ces derniers : celui >de dégager suffi samment de places de >stages afi n de former des jeunes et ainsi, >assurer la relève à une époque de pénurie >généralisée de professionnels qualifi és. >Une chance, car elle incite les associations >professionnelles faîtières à jouer un rôle >déterminant dans le cadre des ORTRA >pour la mise en place du dispositif. >Une chance, enfi n, car elle favorise un >véritable partenariat entre les différents >acteurs : Confédération, cantons, associations >professionnelles, institutions de >formation. La Loi fédérale sur la formation >professionnelle le dit très clairement : >la formation professionnelle est de la >responsabilité conjointe de la Confédération, >des cantons et des organisations >du monde du travail. A eux de bâtir la >nouvelle architecture des professions de >la santé et du social au moyen des piliers >du secondaire II et du tertiaire. >Plusieurs intervenants autour de la table >et dans la salle ont insisté sur la nécessité >de placer l’usager au coeur du système. >Ils ont fait part de leur inquiétude, >pour ne pas dire de leur crainte, d’avoir >dans un futur proche des organisations >centrées sur les métiers et non sur les >besoins, avec pour conséquences une >offre de places de stages en fonction des >profi ls recherchés ou l’engagement, pour >des raisons budgétaires, de telle ou telle >catégorie de professionnels au détriment >d’autres, par exemple des ASSC au détriment >d’infi rmiers-infi rmières. >Compte rendu : Yvonne-Marie Ruedin >6L’éducateur spécialisé concourt à l'éducation d'enfants et d'adolescents ou au soutien d'adultes présentant des déficiences physiques, psychiques ou des troubles du comportement ou qui ont des difficultés d'insertion. Par le soutien qu'il apporte et par les projets qu'il élabore il aide les personnes en difficulté à restaurer ou à préserver leur autonomie.Il favorise également les actions de prévention. Son intervention se situe aussi bien dans le champ social que dans le champ scolaire, celui de la santé ou encore de la protection judiciaire de jeunesse.Il est également de plus en plus appelé à intervenir sur le développement local d'un quartier ou d'une communauté.
DES APTITUDES
Ce métier requiert une grande attention aux problèmes sociaux et humains, une capacité à travailler en équipe, de la créativité, le sens des responsabilités et un engagement personnel pour exercer dans toutes les structures ou services (milieu institutionnel ou milieu ouvert).
CONDITIONS D'ADMISSION
- Soit être titulaire:
– Du baccalauréat ou justifier de sa possession lors de l'entrée en formation.
– De l'un des examens spéciaux d'entrée dans les universités.
– D'un des diplômes d'Etat de travail social ou paramédical sanctionnant une formation professionnelle de 2 ans.
– Du certificat d'aptitude aux fonctions d'aide médico-psychologique et avoir exercé 5 ans dans l'emploi correspondant.
- Soit avoir passé avec succès un examen de niveau organisé par les DRASS.
Et dans tous les cas, subir les épreuves de sélection organisées par chaque centre de formation.
DUREE ET CONTENU DES ETUDES
La formation se déroule sur 3 ans.
Elle comprend, en alternance:
- 1450 h de formation théorique:
– pédagogie générale, relations humaines (180 h),
– pédagogie de l'expression et techniques éducatives (160 h),
– approche des handicaps, des inadaptations et pédagogie de l'éducation spécialisée (240 h),
– vie collective (160 h),
– économie et société (160 h),
– unité juridique (180 h),
– culture générale professionnelle (160 h),
– unité de spécialisation (160 h),
– 50 h non affectées au choix des centres de formation.
- 15 mois de stage pratique.
MODALITES PARTICULIERES
Cette formation est accessible aux personnes en situation d'emploi sur des postes éducatifs, dans ce cas la durée de la formation peut être aménagée dans la limite de 4 ans.
UN DIPLOME
La formation est sanctionnée par le DEES (Diplôme d'Etat d'Educateur Spécialisé) délivré par le ministère de l'éducation nationale.
L'examen final comprend 4 épreuves:
- une épreuve écrite de pédagogie,
- un questionnaire écrit,
- la présentation et la soutenance d'un mémoire,
- un entretien avec le jury à partir du dossier de scolarité.
L'EXERCICE PROFESSIONNEL
Les employeurs
Aujourd'hui 46000 éducateurs spécialisés exercent leur activité dans les domaines de l'action sociale ou de la protection judiciaire de la jeunesse. Ils sont essentiellement employés par les associations extrêmement actives dans le champ de l'éducation spécialisée, mais aussi par les collectivités locales (départements et communes) et divers organismes d'accueil spécialisé.
Leurs compétences sont sollicitées:
- en milieu ouvert: club de prévention, action éducative en milieu ouvert (AEMO), aide sociale à l'enfance, centres sociaux...
- en établissement, que ce soit en internat ou en externat: foyers de jeunes travailleurs, centres d'aide par le travail, instituts médico-éducatifs, centres d'hébergement et de réadaptation sociale...
LA CARRIERE
Les salaires et les carrières sont déterminés soit par des textes réglementaires pour les salariés qui travaillent dans le secteur public, soit par des conventions collectives pour ceux qui relèvent du secteur privé.
Par exemple: salaires bruts au 01/12/99
- dans la fonction publique (primes non comprises)
début de carrière : 8 500 F (1 295,82 €)
fin de carrière : 14 800 F (2 256,25 €)- dans la convention collective de l'enfance inadaptée (primes non comprises)
En externat :
début de carrière : 9 670 F (1 474,18 €)
fin de carrière : 16 980 F (2 588,49 €)
Chef de service éducatif :
début de carrière : 12 860 F (1 960,49 €)
fin de carrière : 17 580 F (2 680,05 €)Avec de l'expérience professionnelle l'éducateur spécialisé peut exercer des fonctions de direction de centres sociaux ou d'établissements.
- Directeur d'établissement niveau 3 (convention collective de l'enfance inadaptée)
début de carrière : 15 400 F (2 347,71 €)
fin de carrière : 21 400 F (3 262,41 €).Il peut aussi se voir confier la responsabilité d'une circonscription d'action sociale, ou occuper un poste de conseiller technique (voir salaires Assistant de service social).
Découvrez les adresses des institutions en Suisse romande en ligne
Toutes les adresses http://www.consulteduc.ch/ac.asp
Par type d'institution http://www.consulteduc.ch/type.asp
par critères http://www.consulteduc.ch/a3.asp
http://www.consulteduc.ch/a4.asp
http://www.consulteduc.ch/tot.asp
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· Que recouvre le niveau secondaire II et le niveau tertiaire?
· Quelle organisation s’occupe de l’équivalence des titres étrangers?
· Quelles écoles délivrent des titres/diplômes reconnus par la Confédération?
· Ma profession est-elle reconnue?
· Quelles différences y a-t-il entre une haute école spécialisée (HES) et une école supérieure (ES)?
· Qu’en est-il des nouvelles professions encore non réglementées?
· Pour les questions spécifiques liées aux professions de la santé
· Pour les questions liées aux professions de la santé et du social
· Pour les questions liées aux professions du social et des arts
La maturité Santé Social….
La maturité professionnelle santé-social (MP-S2) dans la partie francophone du canton de Berne
Public-cible, conditions d'admission
La maturité professionnelle orientation santé-social (MP-S2) s’adresse aux apprenti-e-s en formation ainsi qu'aux titulaires d'un CFC obtenu après un apprentissage qui désirent s'orienter vers une formation HES des domaines de la santé et du social.
Les porteurs de la MP-S2 peuvent intégrer les différentes filières des hautes écoles spécialisées du domaine santé-social (HES-S2). Une expérience pratique préalable (stages professionnels) peut être exigée selon le CFC acquis.
Choix entre deux modèles : maturité intégrée ou post-CFC
A l'heure actuelle, la MP-S2 est offerte à St-Imier sous sa forme dite "post-CFC", soit après l'apprentissage. Les cours sont donnés sur une année scolaire en tronc commun pour environ 1000 leçons au Lycée technique et au centre de formation des professions de la santé (CEFOPS) pour les branches spécifiques. Tous les CFC permettent l'accès aux études conduisant à cette maturité professionnelle.
Selon les cantons, cette maturité professionnelle peut être préparée sous sa forme "intégrée", soit pendant l'apprentissage. Les jeunes qui accomplissent un apprentissage d’assistant-e en soins et santé communautaire ou de gestionnaire en économie familiale peuvent suivre cette filière à l’école professionnelle. Cette offre n’existe pas encore dans la partie francophone du canton de Berne.
Branches d'enseignement
Les branches fondamentales sont communes à toutes les maturités professionnelles, quelle que soit l’orientation. Les objectifs d'enseignement et leurs contenus spécifiques sont décrits dans les programmes d'études fédéraux. On trouve une approche plus détaillée dans les plans d'étude d'école, notamment spécificités de l’orientation, mode d’évaluation par branche, aspects pédagogiques. L'enseignement en écoles de maturité professionnelle fait appel au vécu des jeunes comme à leurs connaissances professionnelles. L’enseignement interdisciplinaire y est encouragé.
Les branches spécifiques caractérisent la maturité professionnelle santé-social (MP-S2). Ce sont d’abord les sciences naturelles avec 200 périodes d'enseignement (soit 5 périodes hebdomadaires selon le modèle post-CFC). L'étudiant-e peut y acquérir des connaissances et compétences dans les branches suivantes : biologie, physique et chimie. Le cours de biologie permet d'examiner d’importants processus biologiques et physiologiques. Exemples : considérer le développement du diabète, ou définir les mécanismes de conception de l'être humain, des bases de la génétique au développement embryonnaire.
En sciences sociales, l’enseignement comprend également 200 périodes de cours. Il est dispensé de manière interdisciplinaire. La sociologie donne à chacun-e l’occasion de se confronter à la situation de l’être humain, tant à titre collectif qu’individuel, et de mieux comprendre les rapports de force régissant la société. L’enseignement de la psychologie permet de percevoir la personne humaine dans ses multiples composantes. Les étudiant-e-s apprennent à mieux comprendre les comportements et les processus mentaux de l’individu, voire à percevoir leur propre fonctionnement.
De plus une branche complémentaire est encore enseignée. L’enseignement se caractérise par des matières et des méthodes pédagogiques variées. Il est possible de développer un projet ou travail personnel interdisciplinaire, réalisé sous la conduite de plusieurs enseignants de branches.
Débouchés
La maturité professionnelle santé-social (MP-S2) permet aux étudiant-e-s détenteurs/trices de divers CFC d’accéder à la Haute Ecole Spécialisée santé-social (HES-S2). De niveau tertiaire, cette haute école regroupe différentes filières professionnelles reconnues. Les étudiant-e-s acquièrent dans les écoles de la HES-S2 une formation professionnelle supérieure dans les domaines porteurs que sont la santé et le social.
En page 3 figure la liste des CFC qui, complétés par la MP-S2, permettent d’accéder aux études en HES-S2.
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DELAIS D'INSCRIPTION POUR LA RENTREE 2004 DANS LA PARTIE FRANCOPHONE DU CANTON DE BERNE
Les cours préparant à la MP-S2 selon le modèle post-CFC sont donnés au Lycée technique et au CEFOPS à St-Imier.
Délai d’inscription ? 8 mars 2004
Les inscriptions doivent parvenir au secrétariat du LTSI (Lycée technique de Saint-Imier) sous forme d'une lettre, par fax ou par e-mail (nom, prénom, date de naissance, adresse complète, et CFC obtenu ou en cours d'obtention).
LTSI
Prof. Michel Jeanneret
Rue Baptiste Savoye 26
2610 Saint-Imier
courriel : michel.jeanneret@eiaj.ch
Eh oui merci à nos intervenants sur le réseau, et oui c'est parti pour
le Cfc en Suisse Romande.
Dans le Canton de Vaud les décisions sont prises
En été 2005 la formation sera dans les gymnase pour les VSG et les VSB et
que la rentrée 2006 la formation se fera en dual (apprentissage)
Une première année de formation théorique dans les gymnases, puis deux ans
avec des stages dans les domaines du handicap, de la petite enfance, et
des ems.
Pour l'instant pas plus d'infos je vous tiens au courant dés que j'en
saurais un peu plus.
Pierre-Alain
dés 2005 c'est que les VSG ceux qui ont plus de 24pts et les VSB pourront
commencer, dès la rentrée 2005, l'école pour aboutir au CFC social, Et
pour l'apprentissage ça se fera à la rentrée 2006
www.ciip.ch
Conférence intercantonale de l'instruction publique de la Suisse romande et du
Tessin
www.arpih-edu.ch
ARPIH - Association romande pour le perfectionnement du personnel
d'institutions pour handicapés
www.avdems.ch
AVDEMS - Association vaudoise des établissements médico-sociaux
www.insos.ch
INSOS - Institutions sociales suisses pour personnes handicapées
www.soziale-lehre.ch
AGOGIS - Berufliche Bildung im Sozialbereich
www.fegems.ch
Fédération Genevoise des Etablissements Médico-Sociaux
www.avtes.ch
AVTES - Association vaudoise des travailleurs en éducation spécialisée
Site d'informations dans les domaines des professions sociales et aussi au sujet du cfc social
http://www.bbt.admin.ch/dossiers/gsk/cfcs/f/rapport.pdf le rapport sur le référentiel de compétences des assistants social avec cfc.
voir la page d'infos dossier cfc social venez en parler sur le forum du site educh.ch en asp http://www.educh.ch/default.asp
Centre de pédagogie curative anthroposophe
Fondation Perceval
Rte de Lussy 45
1162 St-Prex
Tel: 021 806 24 61
Centre romand de formation et de perfectionnement (ARPIH)
Rte de la Clochatte 88bis
1052 Le Mont-sur-Lausanne
Tel: 021 653 86 22
Internet: http://www.arpih-edu.ch
Ecole d'études sociales et pédagogiques (EESP)
Unité de formation continue
Ch. des Abeilles 14
Case postale 70
1000 Lausanne 24
Tel: 021 651 03 12
Internet: http://www.eesp.ch
Haute école de travail social - Genève
Institut d'études sociales (IES)
Rue Prévost-Martin 28
Case postale 265
1211 Genève 4
Tel: 022 322 14 14
Internet: http://www.ies-geneve.ch
HES-S2 santé-social
Haute école fribourgeoise de travail social (HEF-TS)
Rue Jean-Prouvé 10
1762 Givisiez
Tel: 026 460 85 70
Internet: http://www.hef-ts.ch
HES-S2 santé-social, Haute école santé-social Valais (HEVs2)
Filières de formation du travail social
Rue de Gravelone 5
Case postale 2133
1950 Sion 2
Tel: 027 606 42 30
Internet: http://www.hevs2.ch