Assistant en soins et santé communautaire cfc apprentissage et orientation formation

Bienvenue sur l'espace Cfc social du site Educh.ch, certificat d'assistant socioéducatif, de nouvelles formations. Ou il n'est pas évident de trouver pour l'instant une information claire et spécifique. J'essaie de tenir cette page active sur le sujet. Car le descriptif des formations évolue très vite.

Pour chercher un emploi utiliser la base d'adresse du site Educh.ch

voir l'excellent site http://www.cips-vd.ch/

Formation Cfc social cap coaching assistant socio éducatif et formation professionnelle cfcCertificat fédéral de capacité formation professionnelle apprentissage social

Vaud nouvel apprentissage

Forum OOFP

Nouveau forum de discussion sur la formation CFC social-santé
 

ASSISTANT-E EN SOINS ET SANTE COMMUNAUTAIRE
FORMATION DUALE POUR ADULTE EN COURS D'EMPLOI

MISSION

  • Organiser et exécuter les soins de base
  • Exécuter des soins thérapeutiques ou de réadaptation sur délégation de l'infirmier, infirmière
  • Participer à l'accompagnement des patients dans leur vie quotidienne
  • Collaborer avec les membres de l'équipe de soins à l'hôpital, à domicile ou dans un établissement médico-social
  • Exécuter des tâches administratives simples
  • Participer à des actions dans le domaine de la prévention

FORMATION SECONDAIRE II

Durée : apprentissage de 3 ans en cours d'emploi

Durant ces 3 ans, 1590 périodes de cours et 6 semaines de cours inter-entreprises sont délivrés par l'école. Une reconnaissance des acquis peut être envisagée, elle est de la compétence de l'école en collaboration avec la commission de formation professionnelle.

Début des cours : fin août
 

TITRE DELIVRE
CFC – certificat fédéral de capacité – d'assistant-e en soins et santé communautaire

PRE-REQUIS

  • Cette formation est destinée prioritairement à des personnes ayant en principe, 3 ans minimum d'expérience dans les soins
  • Contrat de travail de minimum 80 % (de jour)

CONDITIONS FINANCIERES

Ecolage, 0.-

Fournitures scolaires, 280.- / an

Questions salariales à négocier avec l'employeur

VACANCES

Selon l'employeur, durant l'interruption des cours

REMARQUES

Le CFC d'assistant-e en soins et santé communautaire permet d'accéder à la maturité professionnelle santé-social (MP-S2) d'une

durée de 1 an. La MP-S2 donne l'accès direct à la Haute école spécialisée santé-social.

SITE DE FORMATION

Ecole de soins infirmiers
de Saint-Loup
1318 Pompaples
Tél. 021 866 55 11
secretariat.général@ecole-saintloup.ch
www.ecole-saintloup.ch

REFERENCES POUR LE CANTON DE VAUD

Service de la formation
professionnelle
Madame
Catherine Laurent
Adjointe pédagogique
Rue St-Martin 24
1014 Lausanne
Tél. 021 316 63 30
catherine.laurent@dfj.vd.ch

Ecoles de la santé vaudoises

Haute école de la santé Bois-Cerf
Haute école cantonale vaudoise de la santé, filière infirmières, infirmiers, Lausanne
Haute école de la santé La Source, Lausanne
Ecole de soins infirmiers de Saint-Loup, Pompaples
Ecole d'ambulancier, ambulancière de Bois-Cerf, Lausanne
Haute école cantonale vaudoise de la santé, filière sages-femmes et hommes sages-femmes, Lausanne
Haute école du travail social et de la santé, EESP, filière de formation des ergothérapeuthes, Lausanne
Haute école cantonale vaudoise de la santé, filière physiothérapeutes, Lausanne
Haute école cantonale vaudoise de la santé, filière techniciennes et techniciens en radiologie médicale, Lausanne
Ecole supérieure de santé, filière laborantines et laborantins médicaux, Lausanne
Ecole supérieure de santé, filière techniciennes et techniciens en salle d'opération, Lausanne


Ecole de la santé romandes et universités cantonales
CEFOPS (Genève): www.ge.ch/cefops
Haute école de santé, Le Bon Secours: www.heds-ge.ch

Services étatiques
Etat de Vaud : www.vd.ch
Haute école cantonale vaudoise de la santé : www.hecvsante.ch

Service d'aide et de soins à domicile : www.aide-soins-domicile-vaud.ch
Association vaudoise des établissements médico-sociaux: www.avdems.ch

Groupement romand des CiPS: www.cips.ch
Orientation scolaire et professionnelle: www.orientation.ch

Croix-rouge Suisse: www.redcross.ch
Office fédéral de la santé publique: www.admin.ch/bag
Formation continue en Suisse et ailleurs: www.alice.ch
Formation continue dans le domaine sanitaire: www.ikb.vsnet.ch
Centre romand d'éducation à distance: www.cred.vsnet.ch
HES - SO: www.hes-so.ch
OFFT, office fédéral de la formation professionnelle e de la technologie : www.bbt.admin.ch
Centre romand d'éducation permanente : www.crep-asi.ch

 

     
Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie OFFT
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OFFT | Dossiers | Intégration santé, social, arts

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Un projet de la Conférence des chefs de service de la formation professionnelle (CRFP) soutenu financièrement par l'OFFT dans le cadre de l'Apa2

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Formation secondaire II - Assistant-e socio-éducatif-ve


Référentiel de compétence ASE


Gestion du projet

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Prises de position


Rapports de références

  • Structure à trois niveaux des formations sociales (OFFT)

  • Développement CDIP dans le secteur social

  • Etudes de besoin

  • Orientations stratégiques

  • ARDIPE


Référentiels de compétences existants

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Liens

  • www.ciip.ch
    Conférence intercantonale de l'instruction publique de la Suisse romande et du Tessin
  • www.arpih-edu.ch
    ARPIH - Association romande pour le perfectionnement du personnel d'institutions pour handicapés
  • www.avdems.ch
    AVDEMS - Association vaudoise des établissements médico-sociaux
  • www.insos.ch
    INSOS - Institutions sociales suisses pour personnes handicapées
  • www.soziale-lehre.ch
    AGOGIS - Berufliche Bildung im Sozialbereich
  • www.fegems.ch
    Fédération Genevoise des Etablissements Médico-Sociaux
  • www.avtes.ch
    AVTES - Association vaudoise des travailleurs en éducation spécialisée

Contact

Stéphane Jacquemet, Phronesis Cabinet Conseil, tél. 022 308 09 82, sjacquemet@phronesis-cc.ch

Petra Wittwer-Bernhard, OFFT transition, tél. 031 322 76 34, petra.wittwer-bernhard@bbt.admin.ch

La page peut ressembler a une brocante ou vous trouverez des infos qui vont dans tous les sens, en espérant que progressivement la situation s'éclaircisse. C'est vrai que chaque canton aborde cette question des cfc sociaux d'un manière originale. Allez à bientôt en ligne Pierre-Alain

 

Formation secondaire II - Assistant-e socio-éducatif-ve


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Formation cfc social assistant socio éducatif formation professionnelle coaching online

 

 

Ici le graphiques des formations sociales

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  • www.avdems.ch
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  • www.insos.ch
    INSOS - Institutions sociales suisses pour personnes handicapées
  • www.soziale-lehre.ch
    AGOGIS - Berufliche Bildung im Sozialbereich
  • www.fegems.ch
    Fédération Genevoise des Etablissements Médico-Sociaux
  • www.avtes.ch
    AVTES - Association vaudoise des travailleurs en éducation spécialisée

Contact

Stéphane Jacquemet, Phronesis Cabinet Conseil, tél. 022 308 09 82, sjacquemet@phronesis-cc.ch

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FORMATION EDUCATION
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EDUCATION FORMATION
ERZIEHUNG AUSBILDUNG
TOURISME SUISSE BALLENBERG
EXPOSITION NATIONALE 02
FORMATIONS PROFESSIONNELLE

 

 

   

Maturité professionnelle santé-social (MP-S2) intégrée :

ESM2 Ecole de soins infirmiers Morges 021 804 26 11 Fax 021 866 44 10

www.esim.ch  secretariat.esim@ehc.vd.ch

2 uniquement pour les "assistant-e-s en soins et santé communautaire"

 

Département de la formation et de la jeunesse – Vaud

ECOLES DE MATURITES PROFESSIONNELLES

Toutes informations relatives aux procédures d'inscription peuvent être obtenues auprès des écoles

ci-dessous ou auprès de la Commission d'apprentissage de votre district.

EM = Ecole de métiers (plein temps)

Maturité professionnelle technique (MPT) intégrée (pendant l'apprentissage) :

CEPM Centre d'enseignement professionnel Morges 021 316 03 20 Fax 021 316 03 57

DUAL www.cepm.ch  reception@cep-morges.ch

CPNV Centre professionnel du Nord vaudois Yverdon 024 557 72 77 Fax 024 557 72 90

EM + DUAL www.cpnv.ch   info@cpnv.ch  

CPNV Ecole technique Sainte-Croix Ste-Croix 024 557 60 70 Fax 024 454 14 36

EM www.cpnv.ch   info@cpnv.ch

EPSIC Ecole professionnelle EPSIC Lausanne 021 622 51 11 Fax 021 622 51 66

DUAL www.epsic.ch  info@epsic.ch

ETML Ecole technique - Ecole des métiers Lausanne 021 316 77 77 Fax 021 316 77 00

EM www.etml.ch  secretariat.etml@etml.vd.ch

ETVJ Ecole technique de la Vallée de Joux Le Sentier 021 845 22 00 Fax 021 845 22 99

EM www.etvj.vd.ch  secretariat.etvj@etvj.vd.ch

Maturité professionnelle technique (MPT) CFC+1 (post-apprentissage) :

CEPM Centre d'enseignement professionnel Morges 021 316 03 20 Fax 021 316 03 57

DUAL www.cepm.ch  reception@cep-morges.ch

CEPV Centre d'enseignement professionnel Vevey 021 923 14 00 Fax 021 923 14 04

www.cepv.ch  secretariat.cepv@cepv.vd.ch

CPNV Centre professionnel du Nord vaudois Yverdon 024 557 72 77 Fax 024 557 72 90

EM www.cpnv.ch  info@cpnv.ch

ERACOM Ecole romande d'arts et communication Lausanne 021 316 01 00 Fax 021 316 01 01

www.eracom.ch 

-vd.ch secretariat.eracom@eracom.vd.ch

ETML Ecole technique - Ecole des métiers Lausanne 021 316 77 77 Fax 021 316 77 00

EM www.etml.ch  secretariat.etml@etml.vd.ch

Maturité professionnelle technique (MPT) et santé-social (MP-S2) CFC+2

(post-apprentissage, en emploi) :

ERACOM Ecole romande d'arts et communication Lausanne 021 316 01 00 Fax 021 316 01 01

www.eracom-vd.ch  secretariat.eracom@eracom.vd.ch

Maturité professionnelle artistique (MPA) intégrée :

CEPV Centre d'enseignement professionnel Vevey 021 923 14 00 Fax 021 923 14 04

EM www.cepv.ch  secretariat.cepv@cepv.vd.ch

ERACOM1 Ecole romande d'arts et communication Lausanne 021 316 01 00 Fax 021 316 01 01

www.eracom-vd.ch  secretariat.eracom@eracom.vd.ch

1 uniquement pour les "concepteurs en multimédias"

Maturité professionnelle artistique (MPA) CFC+1 (post-apprentissage) :

CEPV Centre d'enseignement professionnel Vevey 021 923 14 00 Fax 021 923 14 04

www.cepv.ch  secretariat.cepv@cepv.vd.ch

Maturité professionnelle santé-social (MP-S2) intégrée :

ESM2 Ecole de soins infirmiers Morges 021 804 26 11 Fax 021 866 44 10

www.esim.ch  secretariat.esim@ehc.vd.ch

2 uniquement pour les "assistant-e-s en soins et santé communautaire"

Maturité professionnelle santé-social (MP-S2) CFC+1 (post-apprentissage) :

ERACOM Ecole romande d'arts et communication Lausanne 021 316 01 00 Fax 021 316 01 01

www.eracom-vd.ch secretariat.eracom@eracom.vd.ch

Maturité professionnelle commerciale (MPC) intégrée (pendant l'apprentissage) :

CEPV Centre d'enseignement professionnel Vevey 021 923 14 00 Fax 021 923 14 04

www.cepv.ch  secretariat.cepv@cepv.vd.ch

CPNV Centre professionnel du Nord vaudois Yverdon 024 557 72 77 Fax 024 557 72 90

www.cpnv.ch  info@cpnv.ch

CPNVEPB

Centre professionnel du Nord vaudois –

site de Payerne

Payerne 026 557 38 50 Fax 026 660 12 22

www.cpnv.ch - www.epbroye.ch

EPCA Ecole professionnelle du Chablais Aigle 024 466 66 35 Fax 024 466 66 39

www.epca.ch  secretariat.epca@epca.vd.ch

EPCL Ecole professionnelle commerciale Lausanne 021 316 95 00 Fax 021 625 02 79

www.epcl.ch  secretariat.epcl@epcl.vd.ch

EPCN Ecole professionnelle commerciale Nyon 022 557 56 00 Fax 022 362 19 04

www.epcn.ch  info@epcn.ch

Maturité professionnelle commerciale (MPC) CFC+1 (post-apprentissage) :

CEPV Centre d'enseignement professionnel Vevey 021 923 14 00 Fax 021 923 14 04

www.cepv.ch  secretariat.cepv@cepv.vd.ch

CPNV Centre professionnel du Nord vaudois Yverdon 024 557 72 77 Fax 024 557 72 90

www.cpnv.ch info@cpnv.ch

CPNVEPB

Centre professionnel du Nord vaudois –

site de Payerne

Payerne 026 557 38 50 Fax 026 660 12 22

www.cpnv.ch - www.epbroye.ch

EPCL Ecole professionnelle commerciale Lausanne 021 316 95 00 Fax 021 625 02 79

www.epcl.ch  secretariat.epcl@epcl.vd.ch

EPCN Ecole professionnelle commerciale Nyon 022 557 56 00 Fax 022 362 19 04

www.epcn.ch  info@epcn.ch

Maturité professionnelle commerciale (MPC) CFC+2 (post-apprentissage, en emploi) :

CPNV Centre professionnel du Nord vaudois Yverdon 024 557 72 77 Fax 024 557 72 90

www.cpnv.ch   info@cpnv.ch

EPCA Ecole professionnelle du Chablais Aigle 024 466 66 35 Fax 024 466 66 39

www.epca.ch  secretariat.epca@epca.vd.ch

EPCN Ecole professionnelle commerciale Nyon 022 557 56 00 Fax 022 362 19 04

www.epcn.ch info@epcn.ch

Maturité professionnelle sciences naturelles (post-apprentissage):

ECAM Ecole d'agriculture et de viticulture de

Marcelin

Morges 021 557 92 50 Fax 021 557 92 51

www.marcelin.ch  marcelin.morges@ecam.vd.ch

Maturité professionnelle commerciale des Ecoles supérieures de commerce :

Pour tout renseignement, Gymnase de Beaulieu Lausanne 021 557 96 00 Fax 021/557 96 01

www.beaulieu.dfj.vd.ch/mpc

Le cfc social aujourd’hui en mars 2005  et validation des acquis.

Accompagnant socio-éducatif

Accompagnant social

Assistant socio-éducatif de nouvelle dénomination et de nouveau terme en vue.

Le but de ce texte est de vous permettre de découvrir les liens sur le net qui vous donneront le maximum d’infos sur l’évolution de ces professions émergentes.

http://www.bbt.admin.ch/dossiers/gsk/cfcs/f/index.htm#1

eh oui la situation évolue sans cesse, c’est pourquoi je vous tiens au courant des nouvelles évolutions de mois en mois.

En effet la demande pour le cfc social est grandissante, de par le fait qu’elle peut permettre a de jeune professionnel de commencer un parcours de formation qui pourrait se terminer sur les bancs des Hes.

Et surtout, car un nombre important de professionnels pourrait par la validation des acquis obtenir ce cfc ou tout au moins une attestation de capacité cantonale.

Premièrement, ce Cfc répond à la mise à niveau des formations sociales santé dans la planification générale des formations en Suisse.

Information générale dans les écoles suivantes

http://www.cefops.ch/

http://www.geneve.ch/cefops/welcome.html

Cette formation cfc social pourra être mise en place en automne si la confédération réussie a trouvé un accord sur l’ordonnance de mise en place de cette formation en 3 ans, qui pourra être suivie d’une année de maturité professionnelle ouvrant les portes des hes.

C’est Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie OFFT qui est le grand acteur de ces décisions, je vous invite d’ailleurs à visiter leur site très complet …

http://www.bbt.admin.ch/f/   vous y trouverez toute l’information sur les décisions fédérales dans ce domaine.

Bien sur que quand l’ordonnance aura été validée, c’est les cantons qui de façon indépendante détermineront leur plan de formation. Plus spécifiquement cette page http://www.bbt.admin.ch/dossiers/gsk/f/index.htm vous renseignera sur l’évolution santé sociale.

Une page aussi sur la reconnaissance des diplômes étrangers dans le domaine social.

http://www.bbt.admin.ch/dossiers/anerkenn/gleich/f/index.htm

 

Dans ce nouveau panel de formation on trouve aussi la formation initiale qui elle en se déroulera que sur 2 ans pour être informé sur ce thème voir ce lien

http://www.csfp.ch/csfp/index.php

 

Bien pour ce qui est des niveaux de formations on trouve donc

 

Le niveau Hes qui est aujourd’hui en pleine action et bien délimité.

Le niveau Es, c'est-à-dire l’ancien ests qui devient la possibilité pour des personnes ayant obtenu un cfc de continuer une voie de formations sans avoir besoin de maturité. Cette voie es permet la formation de Moniteur d’atelier, des Éducateurs de la petite enfance, et des Éducateurs spécialisés dans un domaine spécifique.

Exemple sur Vaud les écoles de la branche et de l’arpih obtiennent le niveau Es.

Voir donc http://www.arpih-edu.ch

 

CFC D’ASSISTANT SOCIO-EDUCATIF : MODE D’EMPLOI

COMMENT DITES-VOUS ? :

ASSISTANT SOCIO-EDUCATIF !

Objectif, destination et composition du présent document

Août 2005. Cette fois, c’est fait. L’apprentissage CFC social débarque dans nos institutions.

L’ordonnance sur la formation professionnelle initiale d’assistant socio-éducatif est entrée en

vigueur le 1er juillet 2005. Les formations duales vont se généraliser en 2006 dans les

cantons romands. Il faut s’attendre à ce que les employeurs soient submergés de demandes

de places d’apprentissage et de stages dès cet automne.

Dans cette perspective, la Commission Formations sociales d’INSOS a jugé utile de mettre à

disposition des directeurs un mode d’emploi permettant d’appréhender en un rien de temps

l’essentiel des informations liées à cet apprentissage.

Le groupe de travail chargé de l’élaboration du présent document s’est efforcé de donner

des réponses pragmatiques aux questions les plus communément posées en la matière, en

insistant tout particulièrement sur les modalités liées à la première phase de l’apprentissage

(organisation de la formation professionnelle, contrat, dispositions légales,…). Les

informations fournies sont systématiquement assorties des références dont elles sont issues,

permettant ainsi d’accéder aisément à des données complémentaires.

􀁘 Comment faire pour entrer dans la culture, le monde de

l’apprentissage ?

Sésame n° 1 : sortir de la logique, des habitudes, des pratiques connues jusqu’à aujourd’hui

en matière de formation sociale.

Sésame n° 2 : maîtriser un nouveau langage, celui de la formation professionnelle. Par

exemple : « le praticien formateur de l’institution » devient « le prestataire de la formation

dans l’entreprise formatrice ».

Sésame n° 3 : accepter l’approche de l’Office fédéral de la formation professionnelle et de la

technologie (OFFT) qui, pour décrire une profession, adopte un langage réglementaire,

Aux

- Directions des institutions membres

- Offices de formation professionnelle des

cantons romands

- Départements d’action sociale

des cantons romands

A l’ORTRA romande du social FORs

I N S O S Suisse romande

Rue des Pêcheurs 8 Case postale 748

1401 Yverdon

Tél. 024 420 21 71 Fax 024 420 21 73

E-mail: sr@insos.ch www.insos.ch

Institutions sociales suisses pour personnes handicapées Instituziuns socialas svizras per umans impedids Istituzioni sociali svizzere per persone andicappate Soziale Institutionen für Menschen mit Behinderung Schweiz

2/8./.

dépourvu de toute considération argumentaire. C’est indiscutable. Il faut convenir que c’est

une pratique relativement inusitée dans le secteur social…

Sésame n° 4 : élargir la représentation quelque peu étriquée de l’apprenti, ado mal dégrossi,

perdu dans son bleu de travail trop large et trop court pour penser au professionnel qu’il

deviendra au terme de sa formation.

Une fois ces obstacles franchis, on plonge dans un système très bien organisé (densité du

réseau confédéral, cadre législatif et exécutoire unifié, fiabilité structurelle et culturelle liée à

une longue tradition, logique pragmatique, sens du devoir de perpétuer la formation,…).

Bon ! On y va ?

􀁘 Quel est le document de référence incontournable de

l’apprentissage d’assistant socio-éducatif ?

Comme pour l’ensemble des apprentissages ou formations professionnelles initiales, ce sont

les ordonnances qui décrivent les formations de façon détaillée, notamment :

a. les activités faisant l’objet d’une formation professionnelle initiale et la durée de celleci

;

b. les objectifs et les exigences de la formation à la pratique professionnelle ;

c. les objectifs et les exigences de la formation scolaire ;

d. l’étendue des contenus de la formation et les parts assumées par les lieux de

formation ;

e. les procédures de qualification, les certificats délivrés et les titres décernés1.

Pour ce qui nous concerne, il s’agit de l’Ordonnance sur la formation professionnelle

initiale d’assistant socio-éducatif2.

􀁘 Passées ces considérations référentielles, entrons dans le vif du

sujet par la question qui a secoué le microcosme socio-éducatif

durant plusieurs années, soit : un apprenti de 15 ans peut-il

entrer dans le sérail institutionnel ?

􀁘 Dans la foulée, on enchaîne sur une question appelant le même

type de réponse : l’apprenti assistant socio-éducatif peut-il être

issu de n’importe quelle filière de l’école obligatoire ?

L’employeur engage son personnel selon des contingences qui ne relèvent pas des

directives de la formation professionnelle.

1 Art. 19, al. 2 de la Loi sur la formation professionnelle (LFPr), Office fédéral de la formation

professionnelle et de la technologie (OFFT), Berne, 13 décembre 2002

2 Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie (OFFT), Berne, 16 juin 2005

3/8./.

A preuve, la nouvelle Loi fédérale sur la formation professionnelle (LFPr) demeure très

laconique à cet égard se contentant d’édicter que la formation professionnelle initiale fait

suite à l’école obligatoire ou une qualification équivalente3.

􀁘 Un apprenti peut-il être engagé n’importe où ?

Répétons que l’employeur a, en principe, les coudées franches pour engager le personnel

nécessaire à assurer les prestations institutionnelles. Pour ce qui concerne les champs

professionnels des assistants socio-éducatifs, précisons que l’ordonnance a été élaborée

partant du principe qu’ils exercent leur activité professionnelle dans des institutions pour

enfants, pour jeunes en âge scolaire, pour personnes handicapées et pour personnes

âgées4. A priori, il serait donc surprenant qu’un employeur ait un intérêt à engager un

assistant socio-éducatif dans un atelier protégé de mécanique ou d’imprimerie.

􀁘 Comment la formation est-elle organisée pour englober des

champs professionnels aussi hétérogènes ?

La formation développe des compétences professionnelles spécifiques, déclinées

en quatre orientations, soit :

a. orientation « accompagnement des personnes handicapées » ;

b. orientation « accompagnement des personnes âgées »

c. orientation « accompagnement des enfants »

d. variante généraliste5

et des compétences transversales aux 4 orientations. L’ensemble de ces compétences

professionnelles sont transposées en objectifs évaluateurs. On trouve le catalogue de ces

objectifs dans le plan de formation de l’ordonnance. Ces objectifs sont attribués aux 3

instances qui dispensent la formation, soit :

- l’entreprise formatrice (l’institution) ;

- l’école professionnelle ;

- les cours interentreprises (nous définissons cette instance plus loin)

􀁘 Ces diverses orientations conduisent-t-elles à un titre

différencié ?

Non. La personne qui a réussi la procédure de qualification reçoit le certificat fédéral de

capacité (CFC). Le CFC autorise ses titulaires à porter le titre légalement protégé

d’ « assistant socio-éducatif CFC »6. Cependant, le bulletin de note mentionne l’orientation

choisie7.

3 Art. 15, al. 3 de la Loi sur la formation professionnelle (LFPr)

4 Art. 1, al 2 c de l’Ordonnance sur la formation professionnelle initiale d’assistant socio-éducatif,

Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie (OFFT), Berne, 16 juin 2005

5

Art. 2 de l’Ordonnance sur la formation professionnelle initiale d’assistant socio-éducatif

6

Art. 23 de l’Ordonnance sur la formation professionnelle initiale d’assistant socio-éducatif

7 Art. 23, al. 3

de l’Ordonnance sur la formation professionnelle initiale d’assistant socio-éducatif

4/8./.

􀁘 Qu’en est-il de la formation des adultes ?

La nouvelle Loi fédérale sur la formation professionnelle (LFPr) du 13 décembre 2002 a

considérablement assoupli les modalités de formation en prenant largement en compte les

besoins individuels, de façon à ne plus cantonner les professionnels à leur première

formation professionnelle, en leur donnant la possibilité d’acquérir et de valider en tout temps

de nouvelles compétences qui leur permettent de progresser dans leur sphère

professionnelle… Il s’agit de sortir du système ancien dans lequel les personnes voyaient

leur parcours professionnel strictement conditionné par leur première formation

professionnelle8.

Il est notamment prévu que la formation peut être raccourcie d’un tiers pour les personnes

en formation remplissant les deux conditions suivantes :

a. avoir 22 ans révolus ;

b. justifier d’au moins deux ans de pratique professionnelle sous la forme d’une

occupation de 60% au minimum dans le domaine socio-éducatif9.

Rappelons que dès l'année 2000, une enquête romande a été déployée par INSOS sur les

besoins de recrutement dans le domaine de l'animation socio-éducative10. Cette enquête

permet de mettre en évidence de fait que près de 40% de ce personnel n'a pas de formation

dans le domaine de l'animation socio-éducative, soit environ 1'200 personnes pour la Suisse

romande... De plus, la prévision d'engagement, dans ce domaine, se monte à environ 400

engagements (croissance de 5 à 8%) par année pour la Suisse romande. 80% des

institutions se disent prêtes à former des personnes en cours d'emploi et 60% d'entre elles

engageraient un porteur de CFC en animation. La même proportion serait prête à former des

étudiants CFC social pour autant qu'un âge "acceptable" pour une formation dans le

domaine social soit respecté : entre 18 et 20 ans11. Il y a donc tout lieu de croire que les

volées de ces prochaine années seront fréquentées par une majorité d’adultes.

􀁘 Qui se charge de l’accompagnement de l’assistant socio-éducatif

en formation dans l’institution ?

Les « maîtres d’apprentissage » d’autrefois s’appellent aujourd’hui des « formateurs », Il

s’agit de professionnels au bénéfice d’un certificat fédéral de capacité ou une qualification

reconnue équivalente dans le domaine, ainsi que deux ans de pratique professionnelle dans

le domaine de la formation12. De plus, ils justifient d’un savoir-faire pédagogique,

8 Position du Conseil d’Etat sur la formation professionnelle initiale lors de la Session du Grand

Conseil neuchâtelois du 29 juin 2005

9

Art. 3, al. 3 de l’Ordonnance sur la formation professionnelle initiale d’assistant socio-éducatif, Office

fédéral de la formation professionnelle et de la technologie (OFFT), Berne, 16 juin 2005

10 Il faut comprendre « accompagnement » lorsque les auteurs de l’étude utilisent l’expression

« animation socio-éducative »

11 JACQUEMET Stéphane & BARI Jean-Paul, Besoins en personnel qualifié de niveau secondaire II

dans le domaine de l'animation - Etude auprès des employeurs vaudois du domaine de l'action

sociale, Analyse des besoins sur mandat de l'Etat de Vaud, Service de la Formation Professionnelle,

Carouge, mars 2002, p. 20

12 Art. 13, al. 1a de l’Ordonnance sur la formation professionnelle initiale d’assistant socio-éducatif

5/8./.

méthodologique et didactique adéquat. Le Conseil fédéral fixe les exigences minimales de la

formation des formateurs13. A Neuchâtel, cette formation est organisée en un séminaire

d’une durée de 40 périodes (5 jours) et porte sur la relation pédagogique avec l’apprenti, la

Loi sur le travail, la planification de la formation et les évaluations. Remarquons qu’être

porteur d’un certificat de praticien-formateur d’une école sociale ne dispense pas de

participer à ce séminaire.

􀁘 L’engagement d’un apprenti assistant socio-éducatif nécessite-til

une autorisation de former, laquelle est délivrée par quel

organisme ?

L’autorisation de former des apprentis n’est délivrée qu’aux

entreprises qui disposent d’une autorisation de l’office cantonal de

la formation professionnelle14.

􀁘 Sur quelle base contractuelle se définit l’apprentissage de

l’assistant socio-éducatif ?

Les personnes qui commencent une formation (les apprentis) et les prestataires de la

formation à la pratique professionnelle (la direction de l’institution) concluent un contrat

d’apprentissage. Ce contrat est régi par les dispositions y relatives du code des obligations

(art. 344 à 346a), à moins que la présente loi n’en dispose autrement… Le contrat doit être

approuvé par les autorité cantonales15. Il indique la nature et la durée de l’apprentissage (en

l’occurrence 3 ans, ou 2 ans pour les adultes aux conditions évoquées plus haut) ainsi que le

temps d’essai, l’horaire, le salaire (voir ci-dessous) et les vacances (jusqu’à l’âge de 20 ans

révolus, les apprentis ont droit à 5 semaines de vacances au moins). Si le contrat est conclu

avec un mineur (jusqu’à l’âge de 18 ans révolus), le contrat doit être signé par le

représentant légal16. Précisons que, dès que le contrat est validé, le canton est tenu

d’assurer que l’apprenti puisse suivre les cours dans une école professionnelle de l’endroit

ou d’un canton voisin.

􀁘 L’apprenti assistant socio-éducatif est-il un salarié ?

Oui, aux conditions suivantes : le montant du salaire n’est pas fixé légalement. C’est l’affaire

des parties contractantes. Elles se fondent le plus souvent sur les recommandations des

associations professionnelles. L’office cantonal de la formation professionnelle donne aussi

des renseignements à ce sujet. Les personnes en formation sont astreintes aux cotisations

sociales dès l’âge de 18 ans. Elles s’acquittent des cotisations AVS, AI, APG, AC dès le 1er

13 Art. 45 de la Loi sur la formation professionnelle (LFPr), Office fédéral de la formation

professionnelle et de la technologie (OFFT), Berne, 13 décembre 2002

14 Guide de l’apprentissage – Informations pour les parties au contrat, Secrétariat DBK, Gütschstrasse

6, 6000 Lucerne 7, 5ème édition, 2004, p. 26. Diffusion : Offices cantonaux de la formation

professionnelle

15 Art. 14 de la Loi sur la formation professionnelle (LFPr), Office fédéral de la formation

professionnelle et de la technologie (OFFT), Berne, 13 décembre 2002

16 Guide de l’apprentissage – Informations pour les parties au contrat, p. 14

6/8./.

janvier civil de leur 18e anniversaire… Le logement et la pension pris dans l’entreprise

d’apprentissage sont considérés comme salaire en nature17.

Concrètement, l’Etat de Neuchâtel émet les recommandations suivantes : 600.-- fr. par mois

la première année ; 800.-- fr. la 2ème année ; 1'100.-- fr. la troisième année. Le Tessin est

plus généreux avec, respectivement, 1'372.-- fr. ; 1'472.-- fr. ; 1'572.-- fr.18. En Suisse

alémanique, les salaires s’élèvent à 650.-- fr., 970.-- fr. et 1'290.-- fr.19.

􀁘 Combien coûte un apprenti assistant socio-éducatif en frais

directs et indirects ?

Outre les questions salariales en espèce et en nature déjà développées ci-dessus, on doit

prendre en compte les frais administratifs inhérents à la gestion d’un collaborateur, le temps

que le formateur (l’ex-maître d’apprentissage) consacre à l’accompagnement de l’apprenti,

les frais occasionnés pour la formation du formateur (le temps de la formation et le coût de la

participation au séminaire : 150.-- fr. dans le canton de Neuchâtel), ainsi que les frais

occasionnés pour l’organisation des cours interentreprises.

􀁘 Comment sont régis les horaires des apprentis assistants socioéducatifs

?

L’horaire de travail de l’apprenti est en principe le même que celui des autres personnes

occupées dans l’entreprise d’apprentissage. Jusqu’à l’âge de 20 ans révolus, y compris le

travail supplémentaire et le travail auxiliaire, la durée quotidienne de travail ne doit pas

dépasser neuf heures par jour. Les apprentis ne doivent pas être occupés la nuit et le

dimanche. La journée de travail, pauses comprises, doit s’inscrire dans une tranche horaire

de douze heures. L’autorité cantonale peut accorder des dérogations concernant le travail de

nuit ou du dimanche des jeunes âgés de plus de 16 ans20

􀁘 Qu’est-ce qu’un cours interentreprise ?

Les cours interentreprises visent à transmettre et à faire acquérir un savoir-faire de base. Ils

complètent la pratique professionnelle et la formation scolaire lorsque la future activité

professionnelle l’exige. Les cantons veillent, avec le concours des organisations du monde

du travail, à ce que l’offre de cours interentreprises soit suffisante21. Les cours

interentreprises comprennent au total 20 jours de cours, à raison de 8 heures de cours par

jour22.

17 Guide de l’apprentissage – Informations pour les parties au contrat, p. 16 et 17

18 Données fournies en juin 2005 par J.-L. PORTMANN, chef de service de la formation

professionnelle du Jura

19 Apprentissage social – Formation professionnelle, Bulletin d’info N° 3, Agogis, Hofackerstrasse 44,

8032 Zürich, juin 2002

20 Guide de l’apprentissage – Informations pour les parties au contrat, Secrétariat DBK, Gütschstrasse

6, 6000 Lucerne 7, 5ème édition, 2004. p. 16. Diffusion : Offices cantonaux de la formation

professionnelle

21 Art. 23, al. 1 et 2 de la Loi sur la formation professionnelle (LFPr), Office fédéral de la formation

professionnelle et de la technologie (OFFT), Berne, 13 décembre 2002

22 Art. 9, al. 4 de l’Ordonnance sur la formation professionnelle initiale d’assistant socio-éducatif,

Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie (OFFT), Berne, 16 juin 2005

7/8./.

La commission FORs-ORTRA Romande23 se charge de mettre sur pied les cours

interentreprises en Suisse romande.

􀁘 Quand, où et sous quelles formes l’apprentissage d’assistant

socio-éducatif a-t-il démarré en 2005 dans les cantons de Suisse

romande ?

Pour l’heure, la situation se présente de la façon suivante :

Genre Neuchâtel Vaud Genève Valais Jura Berne Fribourg

Filière

Dual/Ecole

Ecole

Orientation Généraliste

Maturité intégrée pour la

filière « école »

intégrée -- -- -- ?

Nombre

d’apprentis

40 en dual

20 en école

? 21 25 francophones

15 alémaniques

20 ?

Stages en

1ère année

? -- 3 x 1

mois

1 mois 9 semaines ?

Ecole Dual : Centre

Pierre Coullery

Chaux-de-Fonds

Ecole :

ESTER

Chaux-de-Fonds

Ecole de

culture

générale

Lausanne

Ecole

d’Aide

familiale

Genève

Ecole

professionnelle

en service

communautaire

Châteauneuf

Viège

Ecole

de soins

infirmiers

Delémont

CEFOPS

St-Imier

Prévu

pour

2006

Situation au 30.08.2005

􀁘 Qu’en est-il de l’organisation des stages pour les filières en

école ?

Le tableau ci-dessus illustre une grande disparité dans la planification des stages. On peut

d’ores et déjà dire que la situation est loin d’être maîtrisée en regard des exigences de

l’ordonnance qui fixe que dans le cas d’une formation initiale en école, la formation à la

pratique professionnelle sous la forme de stages constitue au moins la moitié de la

formation24.

􀁘 Une fois certifié, à combien peut s’élever le salaire d’un assistant

socio-éducatif ?

Aujourd’hui, nous n’avons que très peu de repères pour traiter de cette question. Seule une

institution genevoise a créé une fonction d’assistant socio-éducatif, assorti d’un cahier des

charges entré en vigueur en 2004. La fonction qui y est décrite est très voisine des

compétences recensées dans l’ordonnance. Le salaire annuel de l’assistant socio-éducatif

débutant dans une institution genevoise s’élève à 62'967.-- fr. alors qu'un éducateur

fraîchement diplômé reçoit 85'321.-- fr. Si l’on se réfère à l’échelle salariale en vigueur à

Neuchâtel, un éducateur auxiliaire, titulaire d’un certificat fédéral de capacité quelle que soit

23 Organisme romand représentatif du monde du travail pour la formation professionnelle dans le

domaine social et médico-social, Case postale 1215, 1001 Lausanne

24 Art. 9, al. 2 de l’Ordonnance sur la formation professionnelle initiale d’assistant socio-éducatif,

Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie (OFFT), Berne, 16 juin 2005

8/8

sa profession, gagne annuellement 56'883,55 fr., alors qu’un éducateur spécialisé reçoit

71'104,45 fr.

􀁘 La survenue de l’assistant socio-éducatif dans les institutions

est-elle une chance ou une menace ?

INSOS a toujours soutenu les 3 niveaux de formation, s’inscrivant ainsi dans le sillage de la

nouvelle Loi sur la formation professionnelle. Cette approche pragmatique et constructive va

se poursuivre avec les partenaires visant à proposer :

- des cours interentreprises de qualité ;

- une information réactualisée sur le développement de l’apprentissage ;

- des données favorisant l’ancrage de cette nouvelle profession dans l’organigramme

institutionnel

De tout temps, l’employeur a été la clef de voûte de la formation professionnelle. Pour

l’heure, la place n’est pas convoitée par les politiques, si l’on en croît le Conseil d’Etat

neuchâtelois interpellé sur ses intentions à vouloir s’immiscer dans le recrutement du

personnel des institutions : Il s’agit d’une question qui relèvera de la compétence des

institutions elles-mêmes, qui, dans le cadre de l’autonomie plus ou moins grande dont elles

bénéficient, définissent leur propre politique du personnel. Sur la base d’une évaluation de

ses besoins en personnel, chaque institution peut et doit opérer des choix, en pondérant les

exigences de qualité et de coûts25.

INSOS est l'organisation faîtière des institutions pour personnes handicapées adultes. Active dans

toute la Suisse, INSOS regroupe actuellement 450 membres qui comptent plus de 800 institutions

sociales offrant à 45'000 personnes handicapées un habitat et un lieu de vie, une assistance intensive

ainsi que des possibilités de travail et de formation. INSOS regroupe des membres qui dispensent

environ 25'000 postes de travail en Suisse. Au niveau romand, notre organisation représente 100

institutions accueillant 10'000 personnes handicapées pour 7'000 postes de travail.

Rédaction : Jean-Daniel Vautravers, commission Formations sociales INSOS

Personnes de contact : Michel Kaeser, michel.kaeser@lerepuis.ch, tél. 024 445 44 61

Jean-Daniel Vautravers, jean-daniel.vautravers@ne.ch, tél. 032 854 22 22

Références : Ordonnance OFFT, Assistant socio-éducatif, 2005, www.bbt.admin.ch

Renouveau dans la formation : besoins en places d’apprentissages,

Brochure d’information d’INSOS, 2005, www.insos.ch

Ortra faîtière suisse du secteur social, www.oda-s.ch

© INSOS Suisse romande / 22.09.05

Que recouvre cette nouvelle voie de formation CFC social santé.

 

Déjà bien comprendre que la dynamique a changé on parle de plus en plus de Social-Santé, ce qui explique que la formation dans le canton de Genève soit assuré par l’école d’aide familiale.

 

Ensuite, savoir qu’entre la Suisse allemande et la Suisse romande on a beaucoup de mal a se mettre d’accord. Pourtant, une majorité d’employeurs désire le développement de cette formation.

Plus particulièrement les responsables d’animation parascolaire, qui par exemple sur Genève manque cruellement de professionnel formé.

Le projet de formation cfc social est aussi l’objet d’une réflexion sur la manière de développer ces formations en effet :

Formation duale ?

 Ou Formation en école avec stage.

Actuellement les projets en route développent des formations en école avec stage.

Le but de ces formations est, semble’il de former, des professionnels qui seront encadrés et qui ne seront à aucun moment laissé seul dans leur activité.

Dans le domaine infirmier qui expérimente déjà cette forme de formation, l’assistant en santé peut toujours atteindre une infirmière par téléphone.

D’excellents travaux présentant les besoins et un référentiel de compétence de cette profession se trouvent a cette adresse

http://www.bbt.admin.ch/dossiers/gsk/cfcs/f/index.htm#1

 

Donc nous sommes réellement face à des professions émergentes, qui d’ailleurs vont venir bousculer le champ des professionnels, car en fait en Suisse romande et plus particulièrement dans le canton de Vaud c’est 3 niveaux de formations qui vont devoir se situer sur le champ institutionnel.

 Le but du CFC social aujourd’hui est clairement défini pour être une formation généraliste

Condition de départ

16 ans révolus  promus 9e année d’école élémentaire

Axer sur les populations suivantes nourrissons, enfants en age scolaire, adolescent, jeunes adultes,personne âgée, handicap, personne dépendante comme suite à un accident, personne en difficulté d’intégration sociale.

La formation aura lieu sur 3 ans, avec en première année sur Genève 3 stages de trois mois, puis deuxième année un stage de 6 mois, et enfin en troisième année un stage de 9 mois.

Cette formation pourra être suivie par une quatrième année de maturité qui permettra l’accès aux Hes.

Bien sûr cela impose aux institutions de nouveaux postes pour les stagiaires.

De plus dés le premier cycle de formation accomplis une validation des acquis pourra être mise ne place, et là Genève est très en avance.

Pour les détenteurs du cfc l’entrée aux écoles spécialisée sera alors automatique.

 

http://www.etat-ge.ch/oofp/former/diplomes/cfc_sans_apprentissage.asp obtenir un cfc par validation des acquis voir ce lien sur Genève

 

Bien sûr la question de l’age demeure un gros problème, comment en effet imaginer un jeune de 16 ans confrontés à une adolescente en terme éducatif. Cela bien sûr impose de réfléchir au rôle de pair dans une telle activité. Mais cela pourrait vraiment surcharger la capacité d’un ado à effectuer un travail aussi stressant.

 

VAUD : UN NOUVEL APPRENTISSAGE

ASSISTANT SOCIO- ÉDUCATIF/ASSISTANTE SOCIO- ÉDUCATIVE (ASE)

Les assistantes et assistants socio- éducatifs encadrent des personnes de tout âge dans leur vie

quotidienne et pendant leurs loisirs. Ils- elles les guident, les aident et les encouragent, en fonction de

leurs besoins individuels et de la période de la vie qu'elles traversent, à développer ou à sauvegarder leur

indépendance.

Ils- elles exercent leur activité professionnelle auprès de groupes et de particuliers, dans des institutions

pour enfants et adolescent- e- s, pour personnes handicapées et pour personnes âgées.

Trois orientations :

· assistant-e socio-éducatif-ve pour les enfants (garderies, nurseries);

· assistant-e socio-éducatif-ve pour les personnes âgées et psychiatrie adulte (EMS, foyers);

· assistant-e socio-éducatif-ve pour les personnes handicapées.

Deux modèles de formation en 3 ans :

Comme pour tous les apprentissages, celui d'assistant-e socio-éducatif-ve peut être suivi selon deux modèles :

· en école à plein temps (gymnase) avec des stages en institution (ASE-E);

· selon le système dual, à raison de 3 à 4 jours hebdomadaires en institution et 1 à 2 jours de cours en école

professionnelle (ASE-D).

Dans le canton de Vaud :

Par décision du Département de la formation et de la jeunesse (DFJ) du 2 février 2005, la formation en école à

plein temps (ASE-E) a été confiée aux écoles de culture générale des gymnases (ECG). Cette formation

commencera en août 2005 par une année de tronc commun suivie de deux ans de formation spécifique aboutissant

au CFC d'assistant-e socio-éducatif-ve. Il est envisagé d'y intégrer une maturité professionnelle (MP).

Informations ASE- E : M. P. Avanzi, directeur du gymnase de Chamblandes

Tél. 021 721 5561 – fax 021 728 5557 – e- mail : paul. avanzi@edu- vd. ch

La formation selon le modèle dual (ASE-D) débutera en août 2006. Les cours théoriques seront confiés au Centre

d'enseignement des métiers de l'économie familiale (CEMEF) à Morges. Les premiers contrats d'apprentissage

seront donc signés par les institutions formatrices et les apprenti-e-s durant le premier semestre 2006.

Informations ASE- D : Mme C. Laurent, adjointe pédagogique, DFPV

Tél. 021 31 6 6330 – fax 021 31 6 631 9 – e- mail : catherine. laurent@dfj. vd. ch

Mme M. Rimbault, directrice du CEMEF

Tél. 021 557 9094, fax 021 557 90 91 - e- mail : maryline. rimbault@cemef. vd. ch

L'ordonnance de formation ASE :

L'ordonnance de formation ASE (règlement d'apprentissage) sera très prochainement publiée par l'Office fédéral

de la formation professionnelle et de la technologie (OFFT). Elle précisera les objectifs de formation et le

programme de ce nouvel apprentissage.

Pour plus d'informations, consulter le site du DFJ : www. dfj. vd. ch/dgep/dfpv

Direction de la formation professionnelle vaudoise (DFPV), rue Saint- Martin 24, 1 01 4 Lausanne - avril 2005

2005 – 2006 : UNE SOLUTION TRANSITOIRE

LE PRÉAPPRENTISSAGE D'ASSISTANT- E SOCIO- ÉDUCATIF- VE (ASE- D)

De très nombreux jeunes gens et jeunes filles ayant terminé leur scolarité obligatoire souhaitent

aujourd'hui déjà entreprendre un apprentissage d'assistant- e socio- éducatif- ve selon le modèle dual.

Cette formation ne pouvant être offerte dans le canton de Vaud qu'à partir d'août 2006, l'Etat a mis

sur pied une solution d'attente sous forme d'une année de préapprentissage.

Le préapprentissage d'ASE- D :

Les institutions qui envisagent de prendre un ou plusieurs apprenti-e-s ASE-D dès août 2006, peuvent anticiper

leur engagement en concluant des contrats de préapprentissage d'une année.

Durant cette période de préparation, le-la préapprenti-e pourra s'initier aux différentes facettes de la profession

durant 4 jours hebdomadaires dans une institution active dans une des trois orientations définies par l'ordonnance

de formation (enfants, personnes âgées, personnes handicapées). Les futures institutions formatrices recevront

en temps utile les objectifs de formation à atteindre durant cette année préparatoire.

Le-la préapprenti-e suivra des cours de culture générale et d'initiation professionnelle dans une école

professionnelle à raison d'un jour hebdomadaire.

Les démarches administratives :

L'institution qui, dès août 2005, envisage de prendre un-e préapprenti-e devra d'abord sélectionner un-e

candidat-e selon des critères qui lui sont propres. Elle devra ensuite :

· commander un contrat d'apprentissage auprès de la DFPV :

Tél. 021 316 6348 – e-mail : melanie.liechti@dfj.vd.ch;

· retourner ce contrat signé à la DFPV pour être enregistré;

· prévoir une rétribution mensuelle, encore à définir.

Le suivi :

L'entreprise formatrice recevra un appui et une aide de la DFPV et du Centre d'enseignement des métiers de

l'économie familiale (CEMEF) sous forme de conseils individualisés, d'un ou deux séminaires et de la visite d'un-e

commissaire professionnel-le.

Le droit :

Conformément à l'article 18 LVFPr, toute personne au bénéfice d'un contrat de préapprentissage jouit par

analogie du même statut que celui d'un-e apprenti-e.

COMPTE TENU DE L'IMPORTANTE DEMANDE DE FORMATION DE LA PART DE NOMBREUX JEUNES,

LES INSTITUTIONS SONT VIVEMENT ENCOURAGÉES À ACCUEILLIR DES APPRENTI- E- S ASE.

Renseignements : Mme C. Laurent, DFPV, tél. 021 31 6 6352 – e- mail : catherine. laurent@dfj. vd. ch

AUTRES RENSEIGNEMENTS

Où auront lieu les cours de culture générale du préapprentissage ?

La journée hebdomadaire de cours est prévue :

a) au CEMEF (Morges), pour les 30 premiers-ères préapprenti-e-s;

b) dans les classes de préapprentissage du canton (écoles professionnelles), dès le-la 31ème préapprenti-e.

Qui pourra devenir formateur-trice en entreprise (préapprentissage et

apprentissage) ?

a) Domaine de l’enfance : éducateur-trice de l’enfance diplômé-e (classe 1 SPJ).

b) Domaine des personnes âgées : animateur-trice diplômé-e;

animateur-trice certifié-e AVDEMS.

c) Domaine des personnes handicapées : éducateur-trice spécialisé-e diplômé-e;

maître-sse socio-professionnel-le diplômé-e.

RAPPEL

Quelles sont les démarches administratives pour engager un-e préapprenti-e ?

a) Sélectionner un-candidat-e selon les critères de l’institution.

b) Commander un contrat de préapprentissage auprès de la DFPV :

Tél. 021 316 6348, e-mail : melanie.liechti@dfj.vd.ch

c) Retourner ce contrat signé à la DFPV, pour examen et validation.

d) Prévoir une rétribution mensuelle.

N.B. : dès que la liste des places d’apprentissage sera disponible, elle figurera sur le site du DFJ.

Direction de la formation professionnelle vaudoise (DFPV), rue Saint-Martin 24, 1014 Lausanne - mai 2005

B2

 

 

Nouveau CFC d’accompagnant-e
socio-éducatif-ve

Animé par Armin Schöni de l’OFFT,
Natacha Juda de l’OOFP, Claude Howald,
cheffe de service au Groupement
intercommunal genevois d’animation
parascolaire, Françoise Weber, secrétaire
syndicale au Syndicat interprofessionnel
des travailleuses et travailleurs, cet atelier
a été rapporté par Olivier Baud, chef
de service des programmes spécifi ques
aux Etablissements publics socio-éducatifs
pour personnes handicapées.
Comme pour les trois autres ateliers,
celui-ci a débuté par une présentation de
ce nouveau CFC, de son contexte, de ses
enjeux.
3
Compte rendu du 17e Forum Vision 3 OOFP
“ Faut-il réduire les
niveaux de formation
ou défi nir de nouveaux
types de classifi cation
pour faire correspondre
des fonctions identiques
à des titres différents ? ”
Contrairement à la Suisse alémanique,
cette nouvelle formation qui débutera
dans le canton de Genève à la rentrée
2005 sera de type généraliste, notamment
pour favoriser une plus grande
mobilité professionnelle. A noter que le
titre est encore provisoire, l’ordonnance
de formation n’étant pas fi nalisée à la
date du Forum. La question reste ouverte,
entre accompagnant-e et assistant-e
socio-éducatif-ve.
Tant les employeurs (représentés par
Claude Howald) que les employés (représentés
par Françoise Weber) souhaitent
qualifi er le plus de collaborateurs avec
un CFC reconnu sur le plan fédéral. Face
à un personnel d’adultes, ils attendent
beaucoup de la validation des acquis.
Françoise Weber a relayé la crainte des
syndicats d’avoir une déqualifi cation par
rapport aux exigences actuelles. En effet,
beaucoup de professionnels aujourd’hui
en exercice sont au bénéfi ce d’une formation
de niveau tertiaire.
La discussion en groupe a notamment
soulevé la question de l’éventuelle concurrence
entre ces nouveaux diplômés et
les éducateurs de la petite enfance, ainsi
que la nécessité de clarifi er les rôles et
fonctions des différents professionnels.
La question des stages dans un marché
engorgé et celle d’une mise en place
rapide de validation d’acquis pour les
adultes ont également été posées.
CFC d’assistante-e en soins
et santé communautaire
Rapporté par Anne Fischer, directrice de
l’Ecole d’assistant-e en soins et santé
communautaire (ASSC) et animé par
Jean-Pierre Rageth du DASS, Raymonde
Alvarez-Ceyssat, directrice adjointe des
soins infi rmiers aux HUG et Delphine
Besson, présidente de l’Association vaudoise
des ASSC, l’atelier a permis de dresser
un premier bilan de cette formation
qui existe à Genève depuis la rentrée scolaire
2003. Il a aussi donné des indications
sur la future révision de l’Ordonnance de
formation prévue pour 2008. Au plan
de l’insertion professionnelle, Delphine
Besson a relevé que sur 30 membres de
son association, 14 avaient un emploi fi xe
et 7 un emploi à durée déterminée, tous
dans des institutions de santé. Les autres
poursuivent leur formation ou ont quitté
leur emploi.
Raymonde Alvarez-Ceyssat a précisé la
position de l’employeur hôpital qui, dans
un souci d’une organisation effi cace du
travail, souhaite d’abord clarifi er le niveau
de responsabilité des ASSC par rapport
aux infi rmiers et infi rmières. Le risque
existe d’une parcellisation des tâches en
raison du nombre important de niveaux
de soignants dans les services de soins.
Cette question sur le niveau d’autonomie
des ASSC et la nécessité de défi nir les
responsabilités en rapport avec la complexité
des situations a été reprise lors
des discussions de groupe. Ici aussi a été
mentionné le risque d’une parcellisation
du travail et donc d’une confusion dans
l’organisation des tâches : faut-il réduire
les niveaux de formation ou défi nir de
nouveaux types de classifi cation pour
faire correspondre des fonctions identiques
à des titres différents ? Qu’en est-il
de l’eurocompatibilité des formations
mais aussi des compétences requises pour
telle ou telle fonction ? Les participants
ont relevé l’urgence de concevoir une
politique de santé qui tienne compte des
besoins en compétences, donc en profi ls
professionnels, quitte à modifi er la typologie
des niveaux commentée par Armin
Schöni dans sa conférence : agir encadrer,
agir autonome, agir expert.
Qualification-requalification-validation
des acquis dans la santé et le social
Rapporté par Sylvie Jaccard de l’OOFP, cet
atelier animé par Grégoire Evéquoz de
l’OOFP, Brigitte Besnier, chargée de formation
à la Fondation des services d’aide
et de soins à domicile et Alberto Chiappe,
délégué syndical à la Communauté genevoise
d’action sociale, a permis d’expliciter
le dispositif de validation des acquis
tel qu’il est appliqué dans le canton de
Genève. Créé en 1999 et appliqué pour
une trentaine de CFC, ce dispositif a déjà
accueilli plus de 1 500 adultes. Il a aussi
permis une diminution de 50% du taux
d’échec aux examens fi naux. A ce jour
140 CFC d’assistant-e dentaire ont été
délivrés par validation des acquis. Un
projet de validation des acquis pour le
CFC d’ASSC est actuellement en cours.
Favorable à la validation des acquis dans
les domaines de la santé et du social,
Brigitte Besnier, qui relatait le point de
vue employeur, pose toutefois deux conditions
: que les candidats soient informés
et accompagnés durant tout le processus
et qu’ils puissent bénéfi cier si besoin
de compléments de formation. Alberto
Chiappe, relatant la position employé,
s’est également clairement déclaré
en faveur de la validation, considérée
comme un acte formateur. Il a souligné la
nécessité d’un dialogue permanent entre
4
Compte rendu du 17e Forum Vision 3 OOFP
Synthèse
Lors de sa synthèse, Jean-Marc Guinchard,
directeur général de la santé au
DASS, a d’emblée précisé que l’intégration
des nouveaux métiers de la santé et
du social dans la fi lière professionnelle
présente toute une série de diffi cultés.
Non pas que le domaine santé/social soit
particulièrement compliqué, il est simplement
complexe. D’où l’énumération des
principales diffi cultés.
La première concerne la pudeur qu’on
a à parler d’argent. Pourtant la santé,
l’action sociale coûtent, le professeur
Bailly l’a rappelé dans sa conférence. La
vision médicométrique qu’il a développée
est appelée à s’élargir en une vision
médicosociométrique. C’est la deuxième
diffi culté.
La troisième diffi culté concerne les
bouleversements de la formation. Ils
sont d’abord d’ordre constitutionnel, en
raison d’une répartition des tâches et des
compétences entre les cantons et la Confédération,
en raison aussi de différences
d’application d’un canton à l’autre. Ils
sont ensuite d’ordre organisationnel,
puisque plusieurs départements sont
impliqués : l’instruction publique, l’action
sociale et la santé et l’économie publique.
Les conséquences des différences culturelles
ne sont pas négligeables non plus.
La restitution en plénière des travaux de
l’atelier sur le CFC d’assistant-e socioéducatif-
ve l’a bien montré : il existe des
conceptions distinctes entre Alémaniques
et Romands, sans parler des diffi cultés
d’ordre personnel, c’est-à-dire liées à
la personnalité des intervenants. Ces
derniers, en plus d’un ego que Jean-Marc
Guinchard a souligné, ont tendance à
défendre leur pré carré avec vigueur,
oubliant parfois que les métiers et les
institutions dans lesquelles on les exerce
doivent se construire d’une manière
transversale. Ils doivent agir autour et
au profi t de l’usager. Tout système qui
se créerait de façon contraire fi nirait par
s’auto-alimenter et n’aurait plus pour
préoccupation majeure de s’occuper des
usagers et de soigner les patients.
les représentants des employeurs, des
employés et des écoles.
La discussion en groupe a mis en évidence
les diffi cultés à mettre en place des
validations d’acquis pour les nouveaux
métiers de la santé et du social, notamment
en raison de l’incertitude concernant
l’intégration professionnelle des
nouveaux diplômés. Et pourtant l’attente
est grande : pour preuve, la participation
massive – plus de 400 personnes – lors
d’une récente séance d’information sur la
validation des acquis pour le CFC d’ASSC.
Formation initiale de deux ans
dans la santé et le social
La formation initiale de deux ans n’est
possible que depuis l’entrée en vigueur,
le 1er janvier 2004, de la nouvelle loi
fédérale sur la formation professionnelle.
Elle remplace la formation élémentaire et
débouche sur une attestation fédérale de
qualifi cation. A Genève, en fonction de
la parution des nouvelles ordonnances de
formation, seules quatre professions sont
pour l’instant concernées : assistant-e
du commerce de détail, employé-e de
cuisine, employé-e d’hôtel et employé-e
de restauration. D’où l’intérêt de l’atelier
consacré aux domaines de la santé et du
social, animé par Erwin Fischer de l’OOFP,
Christine Serdaly Morgan, responsable
de la formation à la Fédération genevoise
des établissements médico-sociaux,
Lucien Martenot, secrétaire syndical au
Syndicat interprofessionnel des travailleuses
et travailleurs et rapporté par Françoise
Ruchet de l’OOFP.
Christine Serdaly Morgan a exposé le
point de vue employeur : la perspective
d’une attestation fédérale pour les actuelles
aides soignantes, le plus souvent sans
qualifi cation reconnue, est un pas important
et une première étape vers un CFC.
Mais cette formation doit correspondre à
des besoins réels pour assurer une réelle
employabilité. Lucien Martenot a réaf-
fi rmé le point de vue employé, à savoir
que l’objectif prioritaire est le CFC pour
toute personne capable d’obtenir cette
certifi cation. Pas question de favoriser un
dumping de formation et, partant, un
dumping salarial.
Plusieurs thèmes ont également été
mentionnés lors de la discussion avec
les participants de l’atelier, que ce soit le
fi nancement des nouvelles formations
au moment où le DASS diminue ses
subventions aux EMS, le public cible de
ces formations initiales (jeunes et adultes),
la crainte d’une stigmatisation des
personnes en fonction de leur niveau de
formation ou encore la reconnaissance
européenne de cette attestation.
“ Il convient de faire
l’inventaire des possibles
plutôt que de recenser
l’impossible, même
en période budgétaire
diffi cile ”
5Fédération des crèches et garderies fribourgeoises case postale 167 1707 Fribourg
026 / 429 09 92
CFC social :
Position de la Fédération des crèches et garderies fribourgeoises
Le projet de mise en place d’une formation professionnelle initiale dans le domaine de
l’accompagnement et de l’animation socio-éducative s’inscrit dans une logique d’intégration
des professions de la santé et du social dans le système de la formation professionnelle.
Cinq domaines d’activités sont concernés : la petite enfance, l’animation et l’encadrement de
la jeunesse, l’animation socio-culturelle, les personnes âgées et les personnes handicapées.
La Fédération des crèches et garderies fribourgeoises suit de près les travaux de mise en place
de cette nouvelle formation et estime que les options suivantes devraient être assurées :
Maintien du niveau tertiaire pour les formations d’éducateur/trices de la petite enfance
Rappelons tout d’abord que la FC&GF travaille depuis des années à une meilleure
reconnaissance des professionnel/les de la petite enfance tout en mettant en évidence le lien
direct entre la qualité d’accueil et la formation du personnel. Le personnel des crèches est de
plus en plus souvent confronté à des situations familiales compliquées et à des enfants
présentant des comportements difficiles. Prendre en compte la spécificité de chaque enfant
accueilli tout en maintenant la cohésion d’un groupe et la ligne de l’institution, voilà parmi
d’autres, un défi qui requiert non seulement une formation spécifique et complète mais
également de la maturité et un bon équilibre personnel. Cela nous amène à réaffirmer notre
conviction que seule une formation de niveau tertiaire peut offrir les outils nécessaires pour
répondre à la complexité de la prise en charge d’un groupe de jeunes enfants.
Le CFC ne peut donc être qu’une première étape du cursus de formation. Cette voie de
formation ne doit pas être un but en soi, mais une possibilité parmi d’autres d’accéder aux
formations ESTS (école supérieure de travail social) ou HES (haute école spécialisée).
Les filières actuelles de formation d’éducateur/éducatrice de la petite enfance doivent
être maintenues, voire renforcées afin de répondre au besoin croissant de professionnel/les
spécialisé/es dans ce domaine.
Option généraliste du CFC
La FC&GF défend l’option généraliste d’assistant en animation et en accompagnement
socio-éducatif qui permet une première approche de différents domaines socio-éducatifs.
Nous nous opposons très clairement à une formation d’assistante éducatrice de la petite
enfance qui risquerait de dévaloriser les formations actuellement en cours et de rendre très
difficile la différenciation des fonctions sur le terrain.
Fédération des crèches et garderies fribourgeoises case postale 167 1707 Fribourg
026 / 429 09 92
Harmonisation des formations alémaniques et romandes
Il faut reconnaître qu’actuellement l’accès à la formation d’éducateur/rice de la petite enfance
(Kleinkinder-Erzieher/in) n’est pas toujours aisé et que les voies de formation varient
fortement d’une région linguistique à l’autre. La Suisse romande n’offre que des formations
de niveau tertiaire et les formations alémaniques se font sous forme d’apprentissage
uniquement. La situation géographique de Fribourg, à la frontière des langues, ne simplifie
pas la classification des fonctions en lien avec les différentes formations de base.
La mise en place d’un CFC en Suisse romande ne se justifie que par la création en Suisse
alémanique d’une formation de type tertiaire, afin que les trois niveaux de formation soit
présents : assistant socio-éducatif = agir encadré
éducateur/trice de la petite enfance = agir autonome (au minimum)
directeur/trice de crèche = agir expert
La formation d’éducateur/trice de la petite enfance doit être au minimum de niveau ESTS,
voir HES, puisque ces professionnel/les seront amené/es à encadrer des personnes au bénéfice
d’un CFC.
La formation de directeur/trice de crèche exige une formation post-grade complémentaire
d’au minimum 2 ans en emploi.
Pour la FC&GF, il est impératif d’harmoniser les formations romandes et alémaniques
afin que les filières soient équivalentes.
Exigences d’admission
La FC&GF s’est prononcée de manière unanime pour un âge d’entrée d’au minimum 17
ans, voire de 18 ans, en relevant l’importance de la «maturation » et des expériences
personnelles préalables (séjours à l’étranger, autres expériences professionnelles, etc.)
L’importance d’un entretien d’admission a été relevée, afin d’évaluer les motivations à
entreprendre une formation dans le domaine de l’accompagnement social.
Durée et type de formation
La durée de la formation devrait être de trois ans avec la possibilité d’effectuer une année
supplémentaire pour accéder à la maturité professionnelle.
Nous optons pour une formation en école avec des possibilités d’être confronté à la réalité de
la pratique, par des stages d’observation dans au moins trois des domaines d’intervention
concernés. La troisième année rendra visible l’orientation choisie par un stage de longue
durée avec des retours réguliers en école ou une immersion de type dual.
Nous tenons à relever l’importance, dans la perspective d’un CFC généraliste, de l’ouverture
vers différents domaines d’intervention et de la possibilité d’appréhender différentes réalités
professionnelles (horaires, conditions de travail, etc.) et problématiques propres à chaque
secteur.
Validation des acquis
Une formation pour adultes intégrant un dispositif de validation des acquis doit être mis en
place en parallèle. Ce processus ne doit pas être le prétexte à des équivalences ou une
formation au rabais mais doit s’inscrire également dans une perspective d’accès aux
formation ESTS ou HES.
Fédération des crèches et garderies fribourgeoises case postale 167 1707 Fribourg
026 / 429 09 92
Conditions de mise en oeuvre et normes d’encadrement
Les normes d’encadrement devront impérativement être revues et précisées. Pour la FC&GF,
les titulaires de CFC ne pourront en aucun cas être inclus dans le quota actuel en
personnel diplômé, qui est déjà relativement bas: deux tiers dans le meilleur des cas et même
souvent 50% seulement.
La mise en oeuvre de ce projet ne devra pas avoir des conséquences négatives sur la charge de
travail du personnel diplômé (diplôme spécifique petite enfance) ainsi que sur la qualité
d’accueil.
Conclusion
Pour la FC&GF, un projet de CFC social ne se justifie que s’il va dans le sens d’un
meilleur accès aux filières de formations sociales de niveau tertiaire, donc vers plus de
formation : autre voie d’accès aux formation ESTS et HES pour des jeunes qui n’auraient pas
pu y accéder jusqu’ici, formation et validation des acquis pour des personnes adultes déjà en
poste, leur permettant ainsi de poursuivre des études dans des domaines spécifiques
(animation socio-culturelle, éducation spécialisée, éducation de la petite enfance, etc.).
Fribourg, mai 2003 / ES
:

Infos cfc santé-social

B U R E A U D ’ I N F O R M A T I O N E T D E C O M M U N I C A T I O N D E L ’ E T A T D E V A U D
Place du Château 6 - 1014 Lausanne - tél. 021 / 316 40 50 - fax 021 / 316 40 52
Communiqué de presse
Mise en place du nouveau CFC d’assistant-e socio-éducatif
Une nouvelle formation professionnelle d’assistant-e socio-éducatif entrera en vigueur
dès le mois d’août 2005. Deux modalités seront offertes : une formation à temps plein
au sein des écoles de diplôme des gymnases à partir de la rentrée prochaine, ou une
formation de type dual dès la rentrée 2006. Cette formation est destinée aux futurs
professionnels souhaitant travailler dans des institutions pour personnes âgées, ou
pour personnes handicapées, ou pour enfants.
Une nouvelle formation de type certificat fédéral de capacités (CFC) d’assistant-e socio-
éducatif, reconnu par l’OFFT, entrera en vigueur dès le mois d’août 2005. Cette nouvelle
filière formera des professionnels actifs au sein d’institutions pour personnes âgées (EMS),
pour personnes handicapées, ou pour enfants (0-12 ans).
Deux modalités de formation seront à disposition. La première, en école à plein temps, sera
mise en place dès la rentrée prochaine. Elle se déroulera au sein des écoles de diplôme des
gymnases vaudois. La seconde modalité de formation est de type dual. Les apprenti-e-s
exerceront une activité au sein d’une institution et suivront les cours au sein d’une école
professionnelle. Cette deuxième possibilité sera offerte dès la rentrée 2006.
L’accès à cette filière est régit selon les principes généraux relevant des deux modalités de
formation possibles. Pour la formation en école de diplôme, les candidat-e-s doivent avoir
terminé avec succès une scolarité en voie secondaire générale (VSG), avec 14 points au
total des évaluations de français, mathématique et allemand ou anglais. Ils peuvent
également être issus de la voie secondaire baccalauréat (VSB). Les candidat-e-s peuvent
d’ores et déjà s’adresser à la Direction des gymnases vaudois (021 316 3400) afin d’obtenir
les formules d’inscriptions ; le délai est fixé au 30 avril 2005. Pour la voie de l’apprentissage
dual, les candidat-e-s devront avoir terminé la scolarité obligatoire et trouvé une place
d’apprentissage dans une institution, le contrat d’apprentissage impliquant automatiquement
l’inscription dans une école professionnelle..
Le titre obtenu sera dans les deux cas un CFC d’assistant-e socio-éducatif. Les titulaires de
ce CFC pourront, comme pour d’autres professions, préparer une maturité professionnelle et
ainsi poursuivre leur formation en Haute École spécialisée.
Bureau d’information et de communication de l’Etat de Vaud
Lausanne, le 4 mars 2005
Renseignements :
Anne-Catherine Lyon, cheffe du DFJ, Rue de la Barre 8, 1014 Lausanne, tél. 021 316 3001
Formation en école de diplôme : Séverin Bez, directeur général adjoint en charge des gymnases, Direction des
gymnases vaudois (DGVD), Rue St-Martin 9, 1014 Lausanne, tél. 021 316 3429.
Formation duale : Catherine Laurent, adjointe pédagogique à la Direction de la formation professionnelle
vaudoise (DFPV), Rue St-Martin 24, 1014 Lausanne, tél. 021 316 6330.

 

CFC d'accompagnant socio-éducatif/accompagnante socio-éducative

 

 

Accompagnant-e socio-éducatif-ve

Description

L'accompagnant-e socio-éducatif-ve encadre des personnes de tout âge présentant ou pas un handicap physique, mental, psychique ou social, dans leur vie quotidienne et pendant leurs loisirs. Ils les guident, les aident et les encouragent en fonction de leurs besoins individuels et de la période de la vie qu'elles traversent à développer ou à sauvegarder leur indépendance.

Ils exercent leur activité professionnelle auprès de groupes et de particuliers, dans des institutions pour enfants, pour personnes handicapées, pour personnes âgées et au sein d'organisations d'aide et de soins à domicile.


 

CFC d'accompagnant socio-éducatif/accompagnante socio-éducative

 

Accompagnant-e socio-éducatif-ve

Description

L'accompagnant-e socio-éducatif-ve encadre des personnes de tout âge présentant ou pas un handicap physique, mental, psychique ou social, dans leur vie quotidienne et pendant leurs loisirs. Ils les guident, les aident et les encouragent en fonction de leurs besoins individuels et de la période de la vie qu'elles traversent à développer ou à sauvegarder leur indépendance.

Ils exercent leur activité professionnelle auprès de groupes et de particuliers, dans des institutions pour enfants, pour personnes handicapées, pour personnes âgées et au sein d'organisations d'aide et de soins à domicile.

Les principales tâches de l'accompagnant-e socio-éducatif-ve:

Compétences professionnelles

1) Connaître le cadre institutionnel et le contexte, y compris l'évolution de la politique sociale, ainsi que la mission de l'institution.

2) Etre au clair sur son rôle professionnel et l'assumer avec compétence

3) Participer à la planification, la préparation et l'évaluation d'activités adaptées aux besoins et aux capacités des personnes accompagnées.

4) Accompagner et aider une personne ou un groupe dans l'accomplissement des tâches quotidiennes.

5) Encourager la participation à la vie sociale, sociétale et culturelle.

6) Promouvoir l'évolution et l'autonomie des personnes accompagnées.

7) Tenir compte du cadre de travail propre à l'entreprise, recourir aux techniques de travail et aux outils professionnels qui y sont utilisés en général.

Compétences méthodologiques

Techniques de travail

Approche systémique et action axée sur les processus

Stratégies d'apprentissage

Flexibilité

Compétences sociales et personnelles

Autonomie et responsabilité

Discrétion

Empathie

Apprentissage tout au long de la vie

Aptitude à la communication

Aptitude à gérer des conflits

Esprit d'équipe

Observation des convenances et présentation adaptée à la situation

Résistance physique et psychique.

L'accompagnant-e socio-éducatif-ve travaille dans une équipe pluridisciplinaire et doit collaborer avec d'autres professionnels du secteur social (assistants sociaux, éducateurs spécialisée, éducateurs de la petite enfance, animateurs socio-culturels, aides familiales, etc…). Il travaille selon des horaires particuliers y compris samedi et dimanche.

Formation

La formation d'accompagnant-e socio-éducatif-ve dure 3 ans sous forme d'un apprentissage spécialisé en institution. Une formation généraliste peut être envisagée, en fin de formation, selon les disponibilités des institutions en matière d'accueil des apprentis.

Conditions d'admission

Scolarité obligatoire achevée, état de santé compatible avec la profession

Titre obtenu

Le formation donne droit à un certificat fédéral de capacité d'accompagnant-e socio-éducatif-ve.

Possibilité d'obtenir une maturité professionnelle pendant l'apprentissage ou après l'obtention du CFC.

Contenu de la formation

Branches enseignées

Nbre d'heures

Culture générale

360

Sports

120

Sciences sociales

400*

Identité personnelle

200*

Analyse de pratique professionnelle

100*

Identité professionnelle

300*

Santé, soins et prévention

100*

 

1580

 

*suggestions d'intitulés de cours et valeurs indicatives, dans l'attente d'un PEC (plan d'étude cadre) et d'un PEE (plan d'étude école). Le PEE est en travail au sein d'un groupe de travail BEJUNE.

Perspectives

L'obtention d'un CFC donne accès à une école supérieure comme la formation d'éducation de l'enfance. Le détenteur d'un CFC social voit la durée de la formation supérieure allégée d'une année.

Le titulaire d'une maturité professionnelle peut poursuivre sa formation dans une Haute école spécialisée (HES) du domaine social et obtenir le titre d'éducateur social.

Procédure

Le-la futur-e apprenant-e cherche lui-même sa place d'apprentissage.

Le Centre Pierre-Coullery tient une liste des institutions neuchâteloises qui ont manifesté de l'intérêt pour accueillir des apprenant-e-s, dans l'un des 4 domaines concernés par le CFC, soit:

- accompagnement de personne handicapée

- accompagnement de personnes âgées

- accompagnement d'enfants

- accompagnement à domicile

Pour pouvoir accueillir et former un-e apprenant-e, l'institution doit être au bénéfice d'une autorisation de former délivrée par le Service de la formation professionnelle. Le Centre Pierre-Coullery tient à disposition une liste des institutions susceptibles d'accueillir des apprenant-es.

Le contrat d'apprentissage doit parvenir au Service de la formation professionnelle jusqu'au

 

                                    15 mars 2005, dernier délai.

 

Rémunération

Les recommandations de rémunération de l'apprenant-e sont identiques à celles versées aux apprenti-es de l'administration publique neuchâteloise, soit:

                                                  1ère année Fr 600.—

2ème année Fr 800.—

3ème année Fr 1'100.—

Début des cours

Dès la rentrée scolaire 2005-2006, par journée de cours hebdomadaire et/ou semaine de cours blocs.

-------------------------------------------------------------------------------

Tous renseignements complémentaires peuvent être obtenus au:

Centre Pierre-Coullery, Prévoyance 82, 2300 La Chaux-de-Fonds

Tél. 032 967 20 01

 

Fédération des crèches et garderies fribourgeoises case postale 167 1707 Fribourg
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CFC social :
Position de la Fédération des crèches et garderies fribourgeoises
Le projet de mise en place d’une formation professionnelle initiale dans le domaine de
l’accompagnement et de l’animation socio-éducative s’inscrit dans une logique d’intégration
des professions de la santé et du social dans le système de la formation professionnelle.
Cinq domaines d’activités sont concernés : la petite enfance, l’animation et l’encadrement de
la jeunesse, l’animation socio-culturelle, les personnes âgées et les personnes handicapées.
La Fédération des crèches et garderies fribourgeoises suit de près les travaux de mise en place
de cette nouvelle formation et estime que les options suivantes devraient être assurées :
Maintien du niveau tertiaire pour les formations d’éducateur/trices de la petite enfance
Rappelons tout d’abord que la FC&GF travaille depuis des années à une meilleure
reconnaissance des professionnel/les de la petite enfance tout en mettant en évidence le lien
direct entre la qualité d’accueil et la formation du personnel. Le personnel des crèches est de
plus en plus souvent confronté à des situations familiales compliquées et à des enfants
présentant des comportements difficiles. Prendre en compte la spécificité de chaque enfant
accueilli tout en maintenant la cohésion d’un groupe et la ligne de l’institution, voilà parmi
d’autres, un défi qui requiert non seulement une formation spécifique et complète mais
également de la maturité et un bon équilibre personnel. Cela nous amène à réaffirmer notre
conviction que seule une formation de niveau tertiaire peut offrir les outils nécessaires pour
répondre à la complexité de la prise en charge d’un groupe de jeunes enfants.
Le CFC ne peut donc être qu’une première étape du cursus de formation. Cette voie de
formation ne doit pas être un but en soi, mais une possibilité parmi d’autres d’accéder aux
formations ESTS (école supérieure de travail social) ou HES (haute école spécialisée).
Les filières actuelles de formation d’éducateur/éducatrice de la petite enfance doivent
être maintenues, voire renforcées afin de répondre au besoin croissant de professionnel/les
spécialisé/es dans ce domaine.
Option généraliste du CFC
La FC&GF défend l’option généraliste d’assistant en animation et en accompagnement
socio-éducatif qui permet une première approche de différents domaines socio-éducatifs.
Nous nous opposons très clairement à une formation d’assistante éducatrice de la petite
enfance qui risquerait de dévaloriser les formations actuellement en cours et de rendre très
difficile la différenciation des fonctions sur le terrain.
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Harmonisation des formations alémaniques et romandes
Il faut reconnaître qu’actuellement l’accès à la formation d’éducateur/rice de la petite enfance
(Kleinkinder-Erzieher/in) n’est pas toujours aisé et que les voies de formation varient
fortement d’une région linguistique à l’autre. La Suisse romande n’offre que des formations
de niveau tertiaire et les formations alémaniques se font sous forme d’apprentissage
uniquement. La situation géographique de Fribourg, à la frontière des langues, ne simplifie
pas la classification des fonctions en lien avec les différentes formations de base.
La mise en place d’un CFC en Suisse romande ne se justifie que par la création en Suisse
alémanique d’une formation de type tertiaire, afin que les trois niveaux de formation soit
présents : assistant socio-éducatif = agir encadré
éducateur/trice de la petite enfance = agir autonome (au minimum)
directeur/trice de crèche = agir expert
La formation d’éducateur/trice de la petite enfance doit être au minimum de niveau ESTS,
voir HES, puisque ces professionnel/les seront amené/es à encadrer des personnes au bénéfice
d’un CFC.
La formation de directeur/trice de crèche exige une formation post-grade complémentaire
d’au minimum 2 ans en emploi.
Pour la FC&GF, il est impératif d’harmoniser les formations romandes et alémaniques
afin que les filières soient équivalentes.
Exigences d’admission
La FC&GF s’est prononcée de manière unanime pour un âge d’entrée d’au minimum 17
ans, voire de 18 ans, en relevant l’importance de la «maturation » et des expériences
personnelles préalables (séjours à l’étranger, autres expériences professionnelles, etc.)
L’importance d’un entretien d’admission a été relevée, afin d’évaluer les motivations à
entreprendre une formation dans le domaine de l’accompagnement social.
Durée et type de formation
La durée de la formation devrait être de trois ans avec la possibilité d’effectuer une année
supplémentaire pour accéder à la maturité professionnelle.
Nous optons pour une formation en école avec des possibilités d’être confronté à la réalité de
la pratique, par des stages d’observation dans au moins trois des domaines d’intervention
concernés. La troisième année rendra visible l’orientation choisie par un stage de longue
durée avec des retours réguliers en école ou une immersion de type dual.
Nous tenons à relever l’importance, dans la perspective d’un CFC généraliste, de l’ouverture
vers différents domaines d’intervention et de la possibilité d’appréhender différentes réalités
professionnelles (horaires, conditions de travail, etc.) et problématiques propres à chaque
secteur.
Validation des acquis
Une formation pour adultes intégrant un dispositif de validation des acquis doit être mis en
place en parallèle. Ce processus ne doit pas être le prétexte à des équivalences ou une
formation au rabais mais doit s’inscrire également dans une perspective d’accès aux
formation ESTS ou HES.
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Conditions de mise en oeuvre et normes d’encadrement
Les normes d’encadrement devront impérativement être revues et précisées. Pour la FC&GF,
les titulaires de CFC ne pourront en aucun cas être inclus dans le quota actuel en
personnel diplômé, qui est déjà relativement bas: deux tiers dans le meilleur des cas et même
souvent 50% seulement.
La mise en oeuvre de ce projet ne devra pas avoir des conséquences négatives sur la charge de
travail du personnel diplômé (diplôme spécifique petite enfance) ainsi que sur la qualité
d’accueil.
Conclusion
Pour la FC&GF, un projet de CFC social ne se justifie que s’il va dans le sens d’un
meilleur accès aux filières de formations sociales de niveau tertiaire, donc vers plus de
formation : autre voie d’accès aux formation ESTS et HES pour des jeunes qui n’auraient pas
pu y accéder jusqu’ici, formation et validation des acquis pour des personnes adultes déjà en
poste, leur permettant ainsi de poursuivre des études dans des domaines spécifiques
(animation socio-culturelle, éducation spécialisée, éducation de la petite enfance, etc.).
Fribourg, mai 2003 / ES

 

Accompagnant socio-éducatif

Accompagnant social

Assistant socio-éducatif de nouvelle dénomination et de nouveau terme en vue.

Le but de ce texte est de vous permettre de découvrir les liens sur le net qui vous donneront le maximum d’infos sur l’évolution de ces professions émergentes.

http://www.bbt.admin.ch/dossiers/gsk/cfcs/f/index.htm#1


Le cfc social aujourd’hui en mars 2005  et validation des acquis.

Accompagnant socio-éducatif

Accompagnant social

Assistant socio-éducatif de nouvelle dénomination et de nouveau terme en vue.

Le but de ce texte est de vous permettre de découvrir les liens sur le net qui vous donneront le maximum d’infos sur l’évolution de ces professions émergentes.

http://www.bbt.admin.ch/dossiers/gsk/cfcs/f/index.htm#1

eh oui la situation évolue sans cesse, c’est pourquoi je vous tiens au courant des nouvelles évolutions de mois en mois.

En effet la demande pour le cfc social est grandissante, de par le fait qu’elle peut permettre a de jeune professionnel de commencer un parcours de formation qui pourrait se terminer sur les bancs des Hes.

Et surtout, car un nombre important de professionnels pourrait par la validation des acquis obtenir ce cfc ou tout au moins une attestation de capacité cantonale.

Premièrement, ce Cfc répond à la mise à niveau des formations sociales santé dans la planification générale des formations en Suisse.

Information générale dans les écoles suivantes

http://www.cefops.ch/

http://www.geneve.ch/cefops/welcome.html

Cette formation cfc social pourra être mise en place en automne si la confédération réussie a trouvé un accord sur l’ordonnance de mise en place de cette formation en 3 ans, qui pourra être suivie d’une année de maturité professionnelle ouvrant les portes des hes.

C’est Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie OFFT qui est le grand acteur de ces décisions, je vous invite d’ailleurs à visiter leur site très complet …

http://www.bbt.admin.ch/f/   vous y trouverez toute l’information sur les décisions fédérales dans ce domaine.

Bien sur que quand l’ordonnance aura été validée, c’est les cantons qui de façon indépendante détermineront leur plan de formation. Plus spécifiquement cette page http://www.bbt.admin.ch/dossiers/gsk/f/index.htm vous renseignera sur l’évolution santé sociale.

Une page aussi sur la reconnaissance des diplômes étrangers dans le domaine social.

http://www.bbt.admin.ch/dossiers/anerkenn/gleich/f/index.htm

 

Dans ce nouveau panel de formation on trouve aussi la formation initiale qui elle en se déroulera que sur 2 ans pour être informé sur ce thême voir ce lien

http://www.csfp.ch/csfp/index.php

 

Bien pour ce qui est des niveaux de formations on trouve donc

 

Le niveau Hes qui est aujourd’hui en pleine action et bien délimité.

Le niveau Es, c'est-à-dire l’ancien ests qui devient la possibilité pour des personnes ayant obtenu un cfc de continuer une voie de formations sans avoir besoin de maturité. Cette voie es permet la formation de Moniteur d’atelier, des Éducateurs de la petite enfance, et des Éducateurs spécialisés dans un domaine spécifique.

Exemple sur Vaud les écoles de la branche et de l’arpih obtiennent le niveau Es.

Voir donc http://www.arpih-edu.ch

 

Que recouvre cette nouvelle voie de formation CFC social santé.

 

Déjà bien comprendre que la dynamique a changé on parle de plus en plus de Social-Santé, ce qui explique que la formation dans le canton de Genève soit assuré par l’école d’aide familiale.

 

Ensuite, savoir qu’entre la Suisse allemande et la Suisse romande on a beaucoup de mal a se mettre d’accord. Pourtant, une majorité d’employeurs désire le développement de cette formation.

Plus particulièrement les responsables d’animation parascolaire, qui par exemple sur Genève manque cruellement de professionnel formé.

Le projet de formation cfc social est aussi l’objet d’une réflexion sur la manière de développer ces formations en effet :

Formation duale ?

 Ou Formation en école avec stage.

Actuellement les projets en route développent des formations en école avec stage.

Le but de ces formations est, semble’il de former, des professionnels qui seront encadrés et qui ne seront à aucun moment laissé seul dans leur activité.

Dans le domaine infirmier qui expérimente déjà cette forme de formation, l’assistant en santé peut toujours atteindre une infirmière par téléphone.

D’excellents travaux présentant les besoins et un référentiel de compétence de cette profession se trouvent a cette adresse

http://www.bbt.admin.ch/dossiers/gsk/cfcs/f/index.htm#1

 

Donc nous sommes réellement face à des professions émergentes, qui d’ailleurs vont venir bousculer le champ des professionnels, car en fait en Suisse romande et plus particulièrement dans le canton de Vaud c’est 3 niveaux de formations qui vont devoir se situer sur le champ institutionnel.

 Le but du CFC social aujourd’hui est clairement défini pour être une formation généraliste

Condition de départ

16 ans révolus  promus 9e année d’école élémentaire

Axer sur les populations suivantes nourrissons, enfants en age scolaire, adolescent, jeunes adultes,personne âgée, handicap, personne dépendante comme suite à un accident, personne en difficulté d’intégration sociale.

La formation aura lieu sur 3 ans, avec en première année sur Genève 3 stages de trois mois, puis deuxième année un stage de 6 mois, et enfin en troisième année un stage de 9 mois.

Cette formation pourra être suivie par une quatrième année de maturité qui permettra l’accès aux Hes.

Bien sûr cela impose aux institutions de nouveaux postes pour les stagiaires.

De plus dés le premier cycle de formation accomplis une validation des acquis pourra être mise ne place, et là Genève est très en avance.

Pour les détenteurs du cfc l’entrée aux écoles spécialisée sera alors automatique.

 

http://www.etat-ge.ch/oofp/former/diplomes/cfc_sans_apprentissage.asp obtenir un cfc par validation des acquis voir ce lien sur Genève

 

Bien sûr la question de l’age demeure un gros problème, comment en effet imaginer un jeune de 16 ans confrontés à une adolescente en terme éducatif. Cela bien sûr impose de réfléchir au rôle de pair dans une telle activité. Mais cela pourrait vraiment surcharger la capacité d’un ado à effectuer un travail aussi stressant.

.

 

 

 

·         Que recouvre le niveau secondaire II et le niveau tertiaire?

·         Quel sera le rôle des cantons en regard de la nLFPr?
Quel sera le nouveau rôle des associations professionnelles?

·         Qu'est-ce que le plan directeur ("Masterplan") et quelles en seront les conséquences pour le transfert des professions SSA dans la sphère de compétence de la confédération?

·         Quelles dispositions transitoires sont mises en place concernant les diplômes et certificats obtenus selon l’ancien droit?

·         Quelle organisation s’occupe de l’équivalence des titres étrangers?

·         Quelles écoles délivrent des titres/diplômes reconnus par la Confédération?

·         Ma profession est-elle reconnue?

·         Quelles différences y a-t-il entre une haute école spécialisée (HES) et une école supérieure (ES)?

·         Quelle différence y a-t-il entre les diplômes professionnels délivrés par une HES et ceux délivrés par une ES?
Mon diplôme d'école supérieure peut-il être converti en un diplôme HES?

·         Est-il possible, sur la base d'une formation professionnelle antérieure, de raccourcir la durée de la formation au niveau secondaire II ou tertiaire?
Y a-t-il une reconnaissance des acquis et si oui, comment se fait-elle?

·         Peut-on accéder directement à une formation de niveau diplôme (tertiaire) après avoir suivi une école de culture générale?

·         Quelles sont les conditions d’admission pour le diplôme professionnel? Une maturité professionnelle est-elle nécessaire?

·         Qu’en est-il des nouvelles professions encore non réglementées?

·         Comment la nLFPr règle-t-elle les formations dans le domaine de la médecine complémentaire, par exemple celle de naturopathe?
 

·         Pour les questions spécifiques liées aux professions de la santé

·         Pour les questions liées aux professions de la santé et du social

·         Pour les questions liées aux professions du social et des arts

La maturité Santé Social….

 

La maturité professionnelle santé-social (MP-S2) dans la partie francophone du canton de Berne

Public-cible, conditions d'admission

 

La maturité professionnelle orientation santé-social (MP-S2) s’adresse aux apprenti-e-s en formation ainsi qu'aux titulaires d'un CFC obtenu après un apprentissage qui désirent s'orienter vers une formation HES des domaines de la santé et du social.

 

Les porteurs de la MP-S2 peuvent intégrer les différentes filières des hautes écoles spécialisées du domaine santé-social (HES-S2). Une expérience pratique préalable (stages professionnels) peut être exigée selon le CFC acquis.

Choix entre deux modèles : maturité intégrée ou post-CFC

 

A l'heure actuelle, la MP-S2 est offerte à St-Imier sous sa forme dite "post-CFC", soit après l'apprentissage. Les cours sont donnés sur une année scolaire en tronc commun pour environ 1000 leçons au Lycée technique et au centre de formation des professions de la santé (CEFOPS) pour les branches spécifiques. Tous les CFC permettent l'accès aux études conduisant à cette maturité professionnelle.

 

Selon les cantons, cette maturité professionnelle peut être préparée sous sa forme "intégrée", soit pendant l'apprentissage. Les jeunes qui accomplissent un apprentissage d’assistant-e en soins et santé communautaire ou de gestionnaire en économie familiale peuvent suivre cette filière à l’école professionnelle. Cette offre n’existe pas encore dans la partie francophone du canton de Berne.

Branches d'enseignement

 

Les branches fondamentales sont communes à toutes les maturités professionnelles, quelle que soit l’orientation. Les objectifs d'enseignement et leurs contenus spécifiques sont décrits dans les programmes d'études fédéraux. On trouve une approche plus détaillée dans les plans d'étude d'école, notamment spécificités de l’orientation, mode d’évaluation par branche, aspects pédagogiques. L'enseignement en écoles de maturité professionnelle fait appel au vécu des jeunes comme à leurs connaissances professionnelles. L’enseignement interdisciplinaire y est encouragé.

 

Les branches spécifiques caractérisent la maturité professionnelle santé-social (MP-S2). Ce sont d’abord les sciences naturelles avec 200 périodes d'enseignement (soit 5 périodes hebdomadaires selon le modèle post-CFC). L'étudiant-e peut y acquérir des connaissances et compétences dans les branches suivantes : biologie, physique et chimie. Le cours de biologie permet d'examiner d’importants processus biologiques et physiologiques. Exemples : considérer le développement du diabète, ou définir les mécanismes de conception de l'être humain, des bases de la génétique au développement embryonnaire.

En sciences sociales, l’enseignement comprend également 200 périodes de cours. Il est dispensé de manière interdisciplinaire. La sociologie donne à chacun-e l’occasion de se confronter à la situation de l’être humain, tant à titre collectif qu’individuel, et de mieux comprendre les rapports de force régissant la société. L’enseignement de la psychologie permet de percevoir la personne humaine dans ses multiples composantes. Les étudiant-e-s apprennent à mieux comprendre les comportements et les processus mentaux de l’individu, voire à percevoir leur propre fonctionnement.

 

De plus une branche complémentaire est encore enseignée. L’enseignement se caractérise par des matières et des méthodes pédagogiques variées. Il est possible de développer un projet ou travail personnel interdisciplinaire, réalisé sous la conduite de plusieurs enseignants de branches.

Débouchés

 

La maturité professionnelle santé-social (MP-S2) permet aux étudiant-e-s détenteurs/trices de divers CFC d’accéder à la Haute Ecole Spécialisée santé-social (HES-S2). De niveau tertiaire, cette haute école regroupe différentes filières professionnelles reconnues. Les étudiant-e-s acquièrent dans les écoles de la HES-S2 une formation professionnelle supérieure dans les domaines porteurs que sont la santé et le social.

 

En page 3 figure la liste des CFC qui, complétés par la MP-S2, permettent d’accéder aux études en HES-S2.

****************

 

 

DELAIS D'INSCRIPTION POUR LA RENTREE 2004 DANS LA PARTIE FRANCOPHONE DU CANTON DE BERNE

 

Les cours préparant à la MP-S2 selon le modèle post-CFC sont donnés au Lycée technique et au CEFOPS à St-Imier.

 

Délai d’inscription ? 8 mars 2004

 

Les inscriptions doivent parvenir au secrétariat du LTSI (Lycée technique de Saint-Imier) sous forme d'une lettre, par fax ou par e-mail (nom, prénom, date de naissance, adresse complète, et CFC obtenu ou en cours d'obtention).

 

LTSI

Prof. Michel Jeanneret

Rue Baptiste Savoye 26

2610 Saint-Imier

courriel : michel.jeanneret@eiaj.ch

 

Une réflexion menée par des professionnelles de la petite enfance sur le CFC-social organisée par l'ARDIPE-Vaud

SOIREE METIER

Mise en perspectives

La cohabitation entre éducatrices et éducateurs de la petite enfance et assistant en animation et accompagnement socio-éducatif (CFC)

Dans le cadre des discussions autour de la mise en place du CFC d'assistant-e en animation et accompagnement socio-éducatif, un espace de discussion, appelé ici "soirée métier" a été organisé pour des éducatrices de la petite enfance et avec comme intention de réfléchir à des scénarios lorsque ces personnes formées, munies d'un CFC arriveront sur le terrain de la pratique.

Cette soirée a donc eu lieu le 4 mars dernier et a regroupé 15 éducatrices de la petite enfance et 2 directrices de garderie. Ce groupe a été convoqué de manière informelle entre des personnes intéressées. Il a été animé par Claude Thüler, membre des diverses commissions présentées ci-après.

Y ont participé, les directrices et les éducatrices de la petite enfance suivantes :

Pour le Cerf-Volant, Ch. des Cigognes 4, 1162 St-prex
Carole Risse, Marianne Dubois,

Pour la Cajole, Ch. Philosophes 18, 1110 Morges
Fabienne Grossen, Béatrice Fellay,

Pour la Croquignole, Ch. Triaudes 16, 1024 Ecublens
Tatiana Rithner, Véronique Gaffory, Sandra Prudente, Christine Heisler

Pour le CVE de Valency
Isabelle Sanou, Véronique Descoeudres, Sylvie Chatelain, Claude Thüler, Ghislaine Gavillet

Pour le CVE de Bellevaux, Aloys Fauquez 59, 1018 Lausanne
Maud Lavanchy, Tamara Airoldi

Avec la présence, en début de rencontre, de Monsieur Jean-Claude Seiler, chef du service de la jeunesse et des loisirs de la ville de Lausanne.

Nous retraçons ici la nature des débats mais avant cela pour la compréhension du contexte, il nous semble important de préciser en quelques lignes très résumées l'avancée actuelle des travaux en cours sur ce dossier, CFC Assistante en Animation et Accompagnement Socio- Educatif1. (à propos du document date y relative - un document définitif est sorti juin 03)

Plantons le décor
Nature du projet2
Mise en place d'une formation professionnelle initiale dans le domaine de l'accompagnement et de l'animation socio-éducative, débouchant sur un CFC, avec possibilité d'obtenir une maturité professionnelle orientation santé-social.3

Partenaires du projet
Tous les cantons romands de la commission romande de formation professionnelle (Vaud - Valais – Jura - Neuchâtel - Berne francophone - Fribourg)

Description succincte du projet
La nouvelle loi fédérale sur la formation professionnelle prévoit l'intégration des formations de la santé et du social, mais aucune formation initiale n'existe en Suisse romande dans le domaine social.

Il s'agit d'un projet de dimension nationale qui s'inscrit dans une logique d'intégration des professions de la santé et du social dans le système de formation professionnelle, placé, pour sa première partie, sous l'égide de la CRFP (conférence romande de la formation professionnelle).

Cinq domaines d'activités sont couverts: la petite enfance, l'animation et l'encadrement du secteur péri scolaire, l'animation socio-culturelle, les personnes âgées et les personnes handicapées.

Buts du projet
Mettre en place en Suisse, une formation profes-sionnelle initiale dans l'accompagnement et l'animation socio-éducative débouchant sur un CFC et une maturité professionnelle orientation santé-social par un apprentissage (formation duale), par une formation en école professionnelle (formation en alternance) ou par une formation pour adultes intégrant un dispositif de validation des acquis. La filière formation profession-nelle pratique sera également étudiée.

Pour mettre en place cette formation en Suisse, un groupe de travail national sera mis sur pied sous l'égide du groupe de pilotage SSA, rassemblant les représentant-e-s de Suisse romande (employeurs, employés, écoles) ainsi que les représentant-e-s de Suisse alémanique.

Plusieurs groupes de travail sont alors actifs pour coordonner cette mise en place.

Au niveau romand :
Un groupe plénier - groupe de pilotage :
Un groupe plénier composé au maximum de 35 représentantE-s d'employeurs et d'employéE-s des sept cantons romands et des cinq domaines d'activités concernés.

Un groupe référentiel
Composé au maximum de 15 employé-e-s a été chargé de la description et de l'identification des compétences spécifiques de l'assistant-e en animation et accompagnement socio-éducatif et des savoirs requis pour ces tâches. Ce groupe référentiel a tenu trois séances entre janvier et mars 2003. Il a soumis ses propositions de référentiels au groupe plénier. (Ces documents ont par ailleurs servis de base commune à notre soirée.)

Au niveau vaudois :
La planification du projet prévoit la constitution, dans chaque canton, d'un groupe relais composé de professionnel-le-s du terrain.

Groupe relais vaudois
Ce groupe consultatif, placé sous l'égide du service de la formation professionnelle (SFP) & direction de l'enseignement professionnel est composé de 10 représentants des cinq domaines, 3 représentants des syndicats, 3 représentants des fédérations d'employeurs, 3 autres représentants.

Ce groupe a pour but de suivre l'élaboration du futur CFC du domaine social tant au niveau romand qu'au niveau Suisse et a pour missions :

d'assurer la transmission réciproque des informations entre les milieux professionnels et les responsables du projet romand ;

de donner son avis sur l'évolution du projet ;

de répondre aux sollicitations du DFJ (SFP) et des responsables du projet au sujet des questions liées au futur CFC ;

de faire le lien avec le groupe romand;

d'apporter sa réflexion concrète dans son application sur le terrain.

Groupe de résonance ARDIPE-Vaud
Dès la constitution du groupe romand de pilotage, l'ARDIPE-Vaud a été sollicitée pour participer à ces travaux. Afin d'assurer une réflexion très élargie sur ce sujet, l'ARDIPE a souhaité constituer ce groupe de résonance afin que ses réflexions soient un réel reflet du secteur d'activités de la petite enfance uniquement. Ce groupe a pour mission de se réunir entre les séances de la commission romande de pilotage, d'étudier les divers documents pour faire des propositions concrètes ou rapporter des points de vue.

L'objectif de ce groupe n'est pas de parvenir au consensus mais d'alimenter les débats par divers avis.

Actuellement, ce groupe a rédigé un document de travail intitulé "Mission des lieux d'accueil collectif de jour de l'enfance", que l'on peut se procurer via ? ARDIPE ; CP 17 –1000 Lausanne 20.

Rappel du contexte
Dans le cadre de la mise sur pied du CFC social et des réflexions s'y référant, un groupe d'éducatrices de la petite enfance s'est réuni dans la soirée du 4 mars 2003, pour explorer les incidences directes que ce CFC aura sur le terrain de la pratique.

Nous livrons ici une synthèse de cette soirée d'échanges.

Les résultats qui vont suivre sont tirés de ces groupes de discussions. Pour les situer, nous avons choisi de présenter tout d'abord les problématiques que nous en avons dégagées.

Les questions concrètes qui nous ont amenées à ces problématiques seront présentées à la fin du texte, en vrac mais par thème.

Consigne
Réfléchir aux incidences sur le terrain de la pratique et aux modalités de cohabitation lorsque des personnes munies du CFC AAASE – Assistant-e en Animation et Accompagnement Socio-Educatif – seront engagées dans nos institutions.
Pour cela nous nous sommes réparties dans trois sous-groupes qui ont imaginé les répercussions de ces nouvelles répartitions des tâches sur les thèmes suivants :

le travail avec les enfants

le travail avec les familles

la collaboration en équipe et le suivi des stagiaires

Remarques préliminaires
Nous sommes parties sur une représentation sommaire du rôle et de la fonction de l'Assistante. Cependant pour des raisons de clarification et d'uniformisation, nous avons convenu que ces professionnelles devront collaborer de manière encadrée, c'est-à-dire qu'elles seront placées sous la responsabilité d'un cadre (dans notre contexte, des EPE).

tiré des typologies globales des professionnels santé-social – Réseau romand des formations des domaines santé-social – texte signé par Philippe Lavanchy, président du groupe de pilotage opérationnel « HES santé-social Romande » 5 octobre 1998

Agir encadré : (diplômé niveau secondaire II - type CFC, le professionnel de niveau formation secondaire II est capable :

de pratiquer son métier dans un cadre professionnel donné, sous la responsabilité générale de professionnels de formation supérieure ;

pour des tâches sectorielles et prescrites, de mettre en œuvre des activités et comportements simples et planifiés, principalement acquis dans sa formation et adaptés à des situations en général répétitives ;

de tenir à jour sa formation initiale, voire la développer, en participant à des activités de formation continue ;

de s'intégrer dans une équipe.

Agir autonome : (diplômé niveau tertiaire non HES), le professionnel de niveau tertiaire non HES est capable de :

pratiquer son métier de manière autonome et en responsabilité ;

de maîtriser, dans un secteur donné, des situations relativement simples et dont l'évolution est prévisible dans une large mesure, en mettant en oeuvre des activités et des comportements préalablement acquis et planifiables ;

de participer au travail en équipe pluridisciplinaire ;

de développer sa formation continue.

Agir expert : (diplômé HES), le professionnel de niveau HES est un praticien réflexif, dans ce sens il est capable de :

pratiquer son métier de manière autonome et en responsabilité ;

maîtriser des situations problématiques, complexes, peu structurées, dans un domaine pouvant comprendre plusieurs secteurs d'activités, en mettant en ouvre, voire en développant des aptitudes et des comportements au caractère changeant et difficilement prévisible des situations ;

d'intégrer rapidement dans sa pratique les nouvelles connaissances sociales, scientifiques et techniques ;

d'analyser sa pratique, de la confronter régulièrement aux résultats de la recherche et de développer des connaissances et des aptitudes nouvelles utiles à sa pratique dans une dynamique de formation continue ;

de participer à dynamiser la réflexion et le travail interdisciplinaire, notamment dans le travail en équipe pluridisciplinaire.

Par manque d'informations sur l'organisation structurelle future en ce qui concerne la répartition du travail et des rôles au sein de l'institution entre EPE et assistante, notre réflexion est restée évasive sur ce point. Toutefois afin de la situer sur un niveau commun, nous avons pris comme référence le document: "Mission et domaines de compétences de l'Assistant-en en animation et accompagnement socio-éducatif" - synthèse du groupe référentiel des 13 et 26 février 2003.4

Nous sommes conscientes que ce document est un outil de travail et qu'il sera certainement appelé à se modifier et à évoluer.

De la problématique :
C'est bien mal comprendre ce métier que d'envisager la division du travail comme une amélioration des prestations aux usagers.

Sans vouloir refaire le débat5, il nous semble utile d'expliquer ici en quelques mots pourquoi les professionnelles de la petite enfance qui travaillent dans les lieux d'accueil à temps d'ouverture élargi6 (crèches, garderies, unité d'accueil pour écoliers, centre de vie enfantine.) se mobilisent avec autant de force contre la cohabitation de 2 niveaux de formation sur leur terrain professionnel.

Un terrain professionnel occupé
Ce CFC d'assistant/e en accompagnement et animation socio-éducative concerne cinq champs d'activités. Hormis pour la petite enfance par le biais des lieux d'accueil à temps d'ouverture élargi les personnes au bénéfice de ce CFC vont arriver sur un terrain professionnel inoccupé par du personnel qualifié. Dans ce sens, leur présence sur le marché du travail est perçue comme un atout, une évolution puisque la formation CFC reçue améliorera évidemment les prestations aux usagers. A contrario, en ce qui concerne le secteur qui nous inquiète ici, ces futures professionnelles débarqueront sur un terrain déjà occupé et pour lequel les EPE se sont mobilisées depuis plusieurs années en faveur d'une reconnaissance durement acquise. Ces mêmes EPE sont satisfaites de leur pratique professionnelle, aussi ne souhaitent-elles pas laisser leur place, et ceci d'autant plus lorsque cela signifiera une baisse des prestations. Dans cette optique, leur lutte est niée, tout comme le progrès de reconnaissance professionnelle qu'elles avaient conquis grâce à leur ténacité. Elles y voient, à juste titre, un recul évident, quand bien même on leur fait miroiter une ascension hiérarchique grâce à un statut de cadre.

A propos de la fonction encadrée
Agir autonome
Si l'on s'arrête sur la typologie globale des professionnels santé-social présentée dans le tableau de la page précédente, on constate que la formation ESTS (tertiaire non universitaire) prépare les EPE à un agir autonome. Selon sa description et contrairement à l'agir expert, l'agir autonome ne comprend pas la fonction d'encadrement et d'évaluation.

Les EPE par leur formation de niveau tertiaire ne sont de ce fait pas sensées assumer ces fonctions d'encadrement et d'évaluation. Aussi, à qui reviendra cet encadrement ?

Peut-être que cette typologie n'était utile aux décideurs que pour évincer la petite enfance des HES.

Agir encadré
Que sous-entend ce terme et que suppose concrètement pour une assistante de travailler dans le cadre d'une fonction encadrée ?

Est-ce que le long terme n'entraînera pas l'abolition de la distinction des rôles ?

Car lorsque pour les 2/3 de leurs cahiers des charges, les professionnelles auront les mêmes tâches mais pas la même fonction, les hiérarchisations se confondront ce qui entraînera alors :

- des confusions ;

- le risque de la disparition, à long terme des EPE sur le terrain même de la pratique ;

- des rivalités, car comment justifier des différences de salaires pour des actions similaires ?


Ex. une assistante avec 10 ans d'expérience dans la même institution en connaîtra plus qu'une EPE fraîchement formée...

Comme son nom l'indique la fonction encadrée suppose un encadrement. Toutes les éducatrices présentes lors de cette soirée sont unanimes sur le fait qu'elles n'envisagent pas que leur pratique professionnelle repose désormais essentiellement sur de la délégation, de la planification et du contrôle.

Distinction des tâches entre EPE et Assistante
- Si une répartition des tâches et compétences est certainement possible lorsqu'une équipe technique travaille autour d'un objet matériel (dans le bâtiment, par exemple.) il n'en va pas de même avec la "matière" humaine: les outils dont les travailleuses et travailleurs sociaux se servent passent par l'analyse et la compréhension de situations et d'attitudes des client-e-s, par la verbalisation comme par la communication non verbale des stratégies d'actions concertées avec les autres intervenant-e-s, par des gestes et des postures apprises et supervisées pendant la formation qui constituent un terrain d'entente devant être réciproquement compris par les divers intervenant-e-s.7.

Le travail direct auprès des usagers – enfants et parents
Dans notre secteur, le travail avec les enfants et leurs familles représente le coeur même de l'activité des éducatrices de la petite enfance. C'est de là que se construit toute l'activité professionnelle car le travail avec les enfants et leurs familles est la base indispensable des connaissances spécifiques pour que s'élaborent ensuite et autour de lui des activités complémentaires comme la prévention, le soutien au rôle familial, l'élaboration de projets individuels, de projets institutionnels, la gestion d'un groupe d'enfants, de cadres de travail. Amputer partiellement des éducatrices de cette partie de leur action revient à en nier l'essence.

C'est parce qu'elles sont actives sur le terrain de la pratique que les éducatrices sont aptes à accompagner l'enfant et sa famille sur les chemins de la socialisation.

Sans se substituer à la fonction maternelle, il s'agit de s'engager auprès d'un enfant et d'être présent pour lui en le comptant parmi d'autres. Ce sont à la fois des actes de maternage, les soins, accompagnées d'une mise en mots, qui donneront du sens et des limites à ces actes et à l'ouverture, l'adresse à d'autres qui constitueront le double mouvement permanent du travail en crèche8.


De la banalité à la complexité
Dans ce quotidien qui semble tellement banal et qui demande à chacune tant de vigilance, dans ce travail si complexe, l'accueil du tout petit nécessite respect et s'étaye sur un projet.9

Dans nos institutions, l'EPE est une professionnelle à part entière parce que sa formation de niveau tertiaire lui a donné les moyens d'alterner son action entre des gestes basiques, comme ceux que le maternage suppose, avec des réflexions et des interventions complexes dans des situations délicates ou quotidiennes.

Ces gestes basiques (moucher, changer, laver, consoler, etc.) peuvent être exercés dans un cadre professionnel avec sensibilité et compétence lorsqu'ils sont couplés à une réflexion approfondie et à des tâches reliées à d'autres adultes. Dissociées des unes des autres ces tâches deviennent mécaniques et vides de sens.

Selon la tendance qui se profile par l'intermédiaire du groupe romand de pilotage, toutes les tâches directes à l'intention des usagers (dans notre cas, l'enfant et sa famille), seront les mêmes pour les deux groupes de professionnelles, EPE et assistantes.

Il est prévu que la distinction des rôles se fasse sur trois grands domaines périphériques, aussi ne seront pas dévolus aux assistantes mais aux EPE uniquement :

la planification

l'évaluation

la représentation

Une division des tâches entraînera le fait que certaines seront réservées prioritai-rement, soit aux assistantes pour tout ce qui concerne le maternage, soit aux EPE pour les domaines périphériques. L'équilibre actuel, garde-fou d'une qualité de prestations sera rompu par des priorités structurelles au détriment des besoins professionnels

L'enfant a besoin de nous pour se construire. Il est évident que si cet enfant vit douze heures par jour, cinq jours sur sept dans une collectivité où la douce violence y est quotidienne, il est aisé de comprendre que la construction de son identité, et pour reprendre Janucz Korcsak, "sa fierté d'être", en seront ébranlées.10

C'est ainsi que nous verrons apparaître une hiérarchisation vers les destinataires (dans ce cas les enfants) qui fera coïncider les formations les moins exigeantes avec les destinataires les plus faibles.

D'autre part, ce métier a des effets en termes d'usure professionnelle et de lassitude pour quiconque ne s'occupe essentiellement que d'enfants en bas âge. Les conséquences en sont l'activation auprès des usagers de petites maltraitances, une perte de sens et l'installation d'une routine. Autant d'éléments néfastes qui surgiront néanmoins à la longue et ceci autant à l'intention de enfants qu'à celle des assistantes.

Le manque d'innovation engendre souvent un rythme répétitif. Le professionnel s'essouffle à vouloir maintenir un planning, et un fonctionnement qui ne sera jamais remis en question. Les résistances aux changements sont très fortes et engendrent des comportements stéré-otypés.11

Maturité et histoire de vie
S'occuper, jour après jour, des enfants des autres suppose, on l'a dit d'effectuer en alternance des tâches complexes avec des tâches basiques, ce qui demande des capacités relationnelles particulières.

Il en va de même pour côtoyer quotidiennement la diversité des familles, des habitudes, des croyances, des valeurs. Dans ce travail, faire cohabiter dans des conditions relationnelles paisibles et stables, ces multiples réalités demande des compétences et des capacités d'introspection possibles au moment où l'on a soi-même fait le pas d'évacuer et d'ordonner ses propres affects. La maturité est dès lors indispensable afin que les difficultés rencontrées s'y appuient et s'y ressourcent. Dans le cas contraire, l'épuisement est rapide. Preuve en est, le Journal des crèches suisses du 4 août 2000 qui publie l'article "Mais où est donc le personnel qualifié?", évoquant la pénurie de personnel dans des crèches qui justement forment du personnel de niveau secondaire II et où madame Brigitte Schenker écrit: "Nous entendons parler de collaboratrices qui souffrent d'épuisement professionnel et tournent le dos à leur profession, mais aussi d'apprenties qui, au terme de leur formation, veulent éviter à tout prix de continuer à travailler dans une crèche. Dans nos établissements, nous avons besoin d'un personnel bien formé qui fasse preuve d'engagement.."

C'est parce qu'elles sont au bénéfice d'une formation de niveau tertiaire (avec ses exigences d'admission et son cursus de formation) qu'elles sont aptes à réguler et à comprendre les nombreux enjeux (relationnels, structurels, politiques, etc. ) propres à ce secteur d'activité. A ce sujet, je peux renvoyer le lecteur vers trois lectures de base qui définissent le rôle et la fonction de l'éducatrice de la petite enfance, il s'agit des travaux de:

S. Bosse-Platière, Anne Dethier, Chantal Fleury, Nathalie Loutre-Dupasquier, Accueillir le jeune enfant: quelle professionnalisation?, Erès, Toulouse,

Marie-France Custos-Lucidi et Didier-Luc Chaplin, Les métiers de la petite enfance, des professions en quête d'identité

Daniel Verba, le métier d'éducateur du jeune enfant, Syros, Paris, 2001.

Résultats des échanges entre EPE
1er groupe : les relations avec les enfants

Inévitablement, 2 niveaux de formation impliqueront :

Pour les éducatrices de la petite enfance :

une modification du descriptif de fonction actuellement en vigueur, y compris les responsabilités et les tâches de chacune;

ex : intégration dans leur cahier des charges de la fonction d'encadrement de personnel diplômé CFC.

de nouvelles pratiques de délégation;

ex: l'EPE devra quotidiennement entendre les projets d'activité ou d'animation des assistantes, les valider en contrôlant leur pertinence et ensuite les évaluer. Lorsque l'assistante sera seule avec un groupe d'enfants, elle devra lui faire confiance et pendant ce même temps travailler elle-même avec un autre groupe d'enfants.

une fonction d'enca-drement différente car accentuée, non plus vers la formation, comme c'est le cas actuellement avec les stagiaires mais vers le contrôle et la validation.

Ex : un traitement différent de l'évaluation du travail devra être mis en place car il faudra prendre en compte le processus d'apprentissage pour les stagiaires et celui d'optimalisation de la tâche pour les assistantes.

Pour l'institution :

une hiérarchisation des fonctions

une complexification des modes de communications

une modification structurelle des lieux d'accueil car dans des lieux qui travaillent de manière cloisonnée, comment le contrôle pourra-t-il être effectué ?

Ex : si l'assistante se trouve seule avec le groupe d'enfants, comment l'EPE pourra-t-elle vérifier la pertinence de ses interventions. Pour que cela soit possible, assistante et EPE devront travailler sous le regard l'une de l'autre.

Entre EPE et assistantes, les répartitions professionnelles posent la question de savoir à quel moment, les connaissances supplémentaires des EPE seront différenciées de celles des assistantes ?

2ème groupe : le travail avec les parents

Pour notre réflexion, nous avons choisi deux scénarii :

les relations avec les parents ne feront pas partie du cahier des charges des assistantes

les relations avec les parents feront partie du cahier des charges des assistantes.

Dans le premier scénario où le domaine des relations avec les parents ne serait pas dévolu aux détentrices d'une formation CFC d'assistante. Ces dernières n'auront pas dans leur cahier des charges :

- les retransmissions formelles et informelles;

les entretiens;

les références;

l'animation d'une réunion de parents, d'une fête;

D'une manière plus concrète, nous pensons que l'introduction d'une hiérarchie des responsabilités engendrerait un nombre important de difficultés de collaboration non seulement avec les parents, mais également au sein de l'équipe elle-même et amènerait à des situations ingérables et absurdes. C'est pourquoi, nous estimons qu'une formation de niveau tertiaire se justifie pour aborder les échanges avec les parents.

Si l'on accepte ce postulat du travail avec les parents dévolus uniquement aux EPE, nous relevons alors un certain nombre de difficultés concrètes.

Incidence sur les horaires

Pour éviter les accueils et retransmissions, les assistantes ne devraient jamais se charger ni des ouvertures, ni des fermetures des lieux d'accueil, puisque ce sont les moments privilégiés pour les rencontres avec les parents et qu'une seule professionnelle est présente lors de ceux-ci.

Incidence sur la qualité des relations

Comment établir un lien de confiance essentiel à l'accueil de jeunes enfants entre parents et assistantes s'ils ne peuvent jamais discuter les uns avec les autres de manière approfondie autour de l'enfant, de son évolution, de son intégration au sein du lieu de vie, etc... La relation triangulaire "enfant - parent - professionnelle" est par ailleurs elle-même indissociable du travail quotidien auprès des enfants. C'est par cette relation à trois que nous élaborons la continuité d'une certaine prise en charge, l'adéquation de nos actions auprès de chaque enfant, les réponses à donner à chacun en cas de moments de plus grande fragilité, etc.

Incohérence vis-à-vis des usagers

En cas de l'absence de l'EPE, ce n'est pas la remplaçante, mais bien l'assistante

qui se chargerait des relations avec les parents! Elle serait en effet, pour ceux-ci, la figure connue, le repère du lieu d'accueil ce qui, on l'a vu, serait en contradiction avec les tâches qu'elle serait en droit d'effectuer.

Charge de travail

Le fait que l'assistante compte comme une professionnelle à part entière dans l'équipe pour le travail auprès des enfants, mais qu'elle ne pourrait prendre la responsabilité d'une partie des relations avec les parents (entretiens, références, etc) augmenterait de manière considérable la charge de travail de l'EPE.

Implication

Lors de fêtes ou de réunion, moments conviviaux et d'échanges importants, comment l'assistante pourrait-elle s'impliquer?

Force est de constater qu'une mise à l'écart des relations avec les parents dans un tel contexte professionnel n'est absolument pas concevable, même à court terme. Dans cette optique, si l'on accepte que la relation avec les parents entre dans le cahier des charges des assistante surgiront alors d'autres difficultés qui pourraient conduire à des situations éthiquement douteuses!

Dans le deuxième scénario, l'aspect principal à relever est le manque de maturité des futures assistantes: intrinsèquement lié à l'âge mais aussi au niveau de formation et à une qualité d'introspection, celui-ci entraîneraient la complication de situations propres à notre quotidien professionnel. En effet, avec une formation de niveau CFC et son corollaire d'exigences, il n'est pas imaginable de construire et de s'approprier les compétences requises pour :

- Gérer les sentiments de rivalité qui surgissent dans une relation parent professionnelle :

Trouver une distance juste et adéquate avec la famille: nous ne sommes en effet ni la copine, ni la confidente, ni la baby-sitter et encore moins la sauveuse... Cela peut s'avérer d'autant plus complexe pour une jeune fille ou un jeune homme qui sort de l'adolescence et qui n'est certainement pas encore détaché de ses propres parents. Or définir, nommer notre rôle et notre place permet aux parents de nous situer dans leur réseau social et les rassurer sur le fait que nous ne les remplacerons à aucun moment dans la vie de leur enfant.

Etablir une relation de confiance et offrir un cadre suffisamment sécurisant pour permettre qu'une séparation ne soit traumatisante ni pou (plus générlaement) la mère , ni pour l'enfant.

Faire face aux angoisses souvent inconscientes, aux craintes parfois verbalisées, au sentiment de culpabilité notamment des mères lorsqu'elles sont amenées à confier leur enfant à une autre femme. Or ces peurs, ces émotions peuvent conduire, de la part des parents, à des disqualifications des professionnelles voire à des conflits avec celles-ci. Conflits qui ne seront pas sans conséquences pour l'enfant.

Se détacher d'une volonté de plaire, de faire plaisir, d'être aimé, alors que ces jeunes gens seront encore en pleine construction de leur propre identité d'adulte en devenir. Un tel manque d'assurance pourrait conduire à transgresser le devoir élémentaire de confidentialité, d'autant plus que nous parlons des familles lors de colloques. La tentation pourrait alors être grande d'entrer dans des alliances avec les parents, ceci d'autant plus que la reconnaissance du futur métier d'assistante reste à construire!

Cette réflexion met en lumière la situation inextricable à laquelle nous serons confrontées lorsque nous devrons collaborer avec des assistantes sur notre propre terrain professionnel. En ce qui concerne la relation avec les parents, nous ne voyons absolument pas en quoi ces futur(e)s assistant(e)s pourraient nous assister!

Par contre, nous percevons malheureusement par là l'intérêt des décideurs de faire qu'ils pourraient, à long terme, nous remplacer et ceci à moindre frais!!!

3ème groupe Le travail en équipe et le suivi des stagiaires

La cohésion d'équipe, traduite par une bonne entente professionnelle, basée sur la confiance et le partenariat, est indispensable, non pas pour que les professionnels s'entendent bien entre eux, mais parce que travailler au quotidien avec les enfants, cela suppose que les adultes leur offre un lieu de vie dans lequel règne du calme, une ambiance agréable et joyeuse.

Cette ambiance est un outil de travail indispensable dont le prix à payer, pour les éducatrices se monnaie en terme d'engagement professionnel et personnel pour faire vivre une attitude de collégialité.12

On ne cesse de le rappeler, la hiérarchisation des niveaux de compétences complexifiera le travail en équipe.

Par ailleurs, cela posera le problème de l'encadrement des personnes car il faudra alors définir et faire cohabiter, au sein de la même institution des projets concrets pour le suivi:

des stagiaires ESTS

des stagiaires CFC

des formations en emploi EPE

des assistantes au bénéfice du CFC.

Cela entraînera bien évidemment de pouvoir disposer de temps d'entretien, de régulations, de suivi pour mener à bien ces tâches nouvelles pour certaines d'entre elles.

D'autre part, le risque de dérive des tâches accentuées prioritairement vers les conditions de collaboration, l'animation de l'équipe entre elle, l'organisation des conditions de suivi, etc., au détriment de la mission première des institutions, à savoir l'accueil quotidien d'enfants et leurs familles n'est pas une utopie lorsqu'on sait à quel point cette cohabitation engagera les professionnelles entre elles pour pouvoir "jouer leur partition" professionnelle le mieux possible..

Par ailleurs, de nouveaux cahiers des charges devront être élaborés et surtout devront être appliqués concrètement dans des logiques de responsabilités et de différenciation.

En conclusion :
Nous ne pouvons conclure cet écrit sans rappeler les raisons qui nous poussent depuis plusieurs semaines à douter du bien fondé, non pas de la mise sur pied d'un CFC d'assistant-e tel qu'il est envisagé. A cela nous comprenons les motivations diverses émanant, soit de certains milieux professionnels, soit des services de formation professionnelle. Néanmoins, nous remettons en question le fait que ces assistantes travailleront au sein de nos institutions sur le même terrain que les éducatrices de la petite enfance en poste actuellement et qui bénéficient de la formation adéquate pour effectuer la mission assignée.

Pour rappel, les trois groupes de réflexion ont évoqué unanimement :

l'apparition d'une hiérar-chisation non souhaitée;

l'obligation d'assurer un encadrement supplé-mentaire et mal défini ;

une trop grande proximité des référentiels de formation entre CFC et ESS;

un nivellement de la formation ESTS et un glissement possible pour que ces deux formations se fondent l'une dans l'autre pour se confondre.

des modifications fonda-mentales des descriptifs de fonction des éducatrices et éducateurs de la petite enfance;

des modifications structu-relles du fonctionnement des lieux d'accueil à temps d'ouverture élargi;

une non reconnaissance des savoirs actuels et du travail effectué dans les lieux ;

une baisse des prestations;

un risque de glissement d'organisation structurelle lourde au détriment du travail concret avec les enfants et leur famille.

Outre ces diverses consé-quences directes sur le terrain de la pratique, nous ne pouvons terminer ce rapport sans signifier au lecteur notre sentiment que notre formation est utilisée au gré des besoins des décideurs de toutes sortes. Preuve en est, le débat encore tiède qui a exclu notre formation du niveau HES, avec la garantie du maintien d'un niveau tertiaire. Aujourd'hui, nous doutons de plus en plus de cette pérennité car nous ne connaissons pas clairement ce que signifiera concrètement le niveau ESS. Nous craignons également que toutes les personnes aptes à suivre une formation de niveau tertiaire se dirigent alors vers les HES, le niveau ESS sera peu investi, la pénurie d'EPE sera encore plus marquée que celle actuellement en vigueur et les porteuses d'un CFC d'assistante occuperont tous les niveaux hiérarchiques de l'institution.

Cette chronique de la baisse de prestations annoncée n'est pour nous pas une utopie mais un évidence et c'est aussi pour cela que nous nous mobilisons de la sorte.

Il est paradoxal de constater que la société et notamment l'administration, continue à rechercher des professionnels au rabais pour leur demander d'entreprendre l'éducation des enfants de 0-6 ans, alors qu'il s'agit d'un travail éminemment difficile. Ce sont en effet les premières étape de développement de l'enfant, son système nerveux en est en plein processus de maturation, sa plasticité rend chaque expérience essentielle pour son avenir; ce sont les moments les plus délicats, qui exigent le plus de tact, de délicatesse, de prudence et donc le plus de connaissances pédagogiques. En ce sens, comme le disait Piaget, plus l'enfant est jeune, plus il faut porter de l'attention à la préparation des maîtres.13

Lausanne, premier jour du printemps 21 mars 2003

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1 AASE = Assistant-e en Animation et Accompagnement Socio-Educatif. Dans le texte qui suit, parce que les femmes sont majoritairement représentées, nous avons volontairement féminisé cette fonction et avons nommé, dans la suite du texte, la personne qui l'occupe Assistante

2 Tous les textes écrits avec la police "Arial" sont tirés des divers documents émis, soit par la CRFP, le groupe de pilotage ou encore le groupe relais vaudois.

3 Pour plus de détails, www.cfcsocial.ch.

4 disponible sur le site internet opcit.

5 voir sur ce sujet les différents documents diffusés, notamment la prise de position commune de l'AVTES, du SSP et de l'ARDIPE-Vaud, de l'IpgL ou de la FVCG –Fédération vaudoise des crèches et garderies -

6 Selon la définition des typologies des lieux d'accueil donnée par le SPJ

7 P. Richard- De Paolis, effets des hiérarchisations professionnelles sur les prestations, in. Action sociale, ASPAS/SBS, n° 15/16, février 2001

8 C.-A Decormis-Branchi, Entre maternage et socialisation, in. Journal des professionnels de l'enfance, mars -avril 2002, n° 16

9 H. Dutertre-Le Poncin. Des yeux et des regards –L'Accueil des tout-petits, coll. Mille et un bébé, Erès

10 Ch. Schuhl, La douce violence des pratiques professionnelles in. Métiers de la petite enfance, mars 2000, n°56

11 op. cit.

12 C. Thüler, Un métier pluriel, des actions singulières, in. Actes de "Une semaine petite enfance pour voir plus grand" – AVTES, Ch. des Charmettes 4, 1003 Lausanne, tél. + fax. 021/ 329 08 30 – secretariat@avtes.ch

13 L. Pellejero, Valorisation sociale des professionnels de la petite enfance, in. Le Furet, août 2000, n° 32

 


 

 

 

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  dir="ltr"> Il y a donc environ deux ans, j’ai découvert le monde de la transe hypnotique au travers de l’excellent ouvrage de Victor Simon[1]. Ouvrage complet et de lecture facile qui m’a permis de me familiariser avec un domaine apparemment nouveau pour moi. Victor Simon fait référence en fin d'ouvrage à la fondation Ling à Lausanne. J'ai donc pris contact et suivi un premier cours d’autohypnose avec Anne Spagnoli, femme passionnée qui a enflammé mon enthousiasme. Puis parallèlement au cours, j'ai approfondi cet intérêt et mes connaissances par de nombreuses lectures, entre autres, la lecture de "soigner par l’hypnose" de Gérard Salem [2],  et Eric Bonvin [3], m'a permis de découvrir la passion qui anime ces deux psychiatres et l’intérêt des transes hypnotiques dans le domaine médical. Celle de "Transe-formation" de John Grinder et Richard Bandler" [4], me fit prendre conscience du lien évident entre la PNL et la base de l’intervention de Milton Erickson. En effet la PNL prend sa source dans son travail. Il est le fondateur du mouvement de la nouvelle hypnose.

Ce phénomène représente une ressource que l’enfant utilise tout le temps, ce qui nous fait dire qu'il est rêveur, dans la lune… Pour les enfants en grande détresse sociale comme ceux que je côtoie tous les jours, nous disons qu'il est enfermé dans sa bulle, qu'il s’isole dans son monde. Pour nous qui travaillons avec ces enfants nous remarquons donc des phénomènes de transe plus profondes, allant d’ailleurs jusqu'à craindre parfois des traits autistiques. L'important pour moi a été de réaliser que ces types de comportements ne sont pas inquiétants. Ils relèvent bien au contraire d’une ressource que l'enfant a développée afin de se mettre en sécurité face aux traumatismes subis avant le placement en institution.

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Quelques adresse d'information en suisse 

Hautes Ecoles spécialisées

cefoc - centre d'études et de formation continue

<>IDHEAP - Institut de hautes études en administration publique

Educateur spécialisé en France 

http://www.formatel.com/

 

 

 

Un petit sondage sur  l'Apprentissage pour éducateur .....

Peut t'on devenir éducateur a 16 ans

oui celà me semble jouable

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Quelques adresses 

http://www.ests-fribourg.ch/  Ce site vous apportera régulièrement des informations mises à jour par rapport à la mise en place de la HES-S2 et des conditions d'admission pour les formation en travail social.

http://www.aforts.com/ site des centre de formation travail social en france.

Socialinfo - Page d'accueil: Site d'information très complet des Institutions de formations dans le domaine social en Suisse Romande. Ce site est la porte d'entrée de l'école d'études sociales de Lausanne. C'est un site très bien organisé et contenant un nombre d'informations conséquent.http://www.socialinfo.ch/cadres_dictionnaire.htm Il nous a paru possible et utile de proposer au public un instrument d'information permettant d'explorer ce vaste domaine de ses préoccupations quotidiennes. Grâce à la collaboration bénévole de nombreux collègues et ami-e-s, cette première édition du Dictionnaire suisse de politique sociale peut être présentée. Elle est susceptible d'intéresser les milieux les plus larges mais, en particulier, les élus, les professionnels de l'action sociale et sanitaire, les journalistes, les étudiants du secteur social et les responsables d'institutions. Il nous est permis de penser que cette initiative peut leur apporter une contribution utile.

Diplôme de formation continue en travail social - Université de Neuchâtel des informations sur cette filières de formation.

Les écoles supérieures du travail social en Suisse

Les écoles en Suisse romande

 

Centre de formation pédagogique et sociale - Sion

IES - Institut d'études sociales - Genève

http://www.unige.ch/fapse/  

Les autres écoles de Suisse

Hochschule für Soziale Arbeit Zürich

Höhere Fachschule für Soziale Arbeit - Soleure

SUPSI

En france quelques sites aussi intéressants

http://www.cnam.fr/home/formations/index.htm

http://www.cned.fr

http://www.formasup.education.fr/index.php

http://www.formaguide.com

http://www.educnet.education.fr

iEDU - iEDU : Site Internet pour l'EDUcation), specialiste des financements iEDU repere, trie et repertorie toutes les sources de financements pour mener a bien ses etudes superieures dans toutes les disciplines . Animé par Pelicano, Luis, Docteur en microbiologie. Consutable à  http://iedu.free.fr

-  La profession

sur le site de la Direction Départementale de la Jeunesse du Doubs   Profession phare du secteur avec les assistants de service social, les éducateurs spécialisés ont pour mission d aider les jeunes et les adultes handicapés ou inadaptés et de faciliter leur insertion sociale Avec 47 000 professionnels en exercice, les éducateurs spécialisés arrivent numériquement en tête des métiers sociaux (à l exception des assistantes maternelles).

http://pro.wanadoo.fr/ddpjj25/13182/metiers/educateur.htm

-  ++ Techniques d’éducation spécialisée : La psychomotricité comme moyen d’intervention

 

 

 Canada Michel Landry e-mail

  Objectifs : Connaître les facteurs du développement psychomoteur (rappel). Etre capable de reconnaître un trouble psychomoteur en comparaison avec le développement normal. Etre capable d’appliquer, comme éducateur, un plan d’intervention en psychomotricité. Contenu : Théorie : Les facteurs du développement psychomoteur : coordination motrice globale, coordination oculo-manuelle, schéma corporel, latéralité, organisation spatiale, organisation temporelle, orientation gauche-droite, perception et discrimination visuelle. Étude et exercices pratiques. Observation du comportement psychomoteur et identification des troubles psychomoteurs. Rapport des observations. Laboratoire : Participation comme éducateur, à la réalisation du plan d’intervention en psychomotricité : apport des faits d’observation, planification, accompagnement, intervention, rapport. 

 

  • Liste et description des cours du programme et liste des cours hors programme : L’enfance De l’adolescence à la maturité Activités ludiques et sportives L’observation et ses méthodes Activités d’expression Animation des activités en éducation spécialisée Études des ressources communautaires L’adaptation et sa problématique Approches et techniques d’intervention Techniques de communication Stage I : Sensibilisation Clientèles et problèmes d’adaptation I L’éducateur spécialisé et la relation aidante Clientèles et problèmes d’adaptation II Processus de l’intervention Animation de groupe et travail en équipe Stage II : Application Éthique professionnelle de l’éducateur spécialisé Développement de l’expression et de la créativité Stage III : Intervention Sociologie de la société québécoise

  • 4 cours parmi les suivants au choix du collège : Approfondissement sur les clientèles Approfondissement sur les milieux d’intervention Approfondissement sur les approches d’intervention Dimension préventive et communautaire de l’intervention Approfondissement sur l’observation et ses techniques La psychomotricité : moyen d’intervention La technologie appliquée à l’éducation spécialisée Sexualité et clientèles en difficulté

 

http://pages.infinit.net/eduspe/

-  École des éducateurs spécialisés de Versaille

http://perso.wanadoo.fr/.bucress/bucress.html

-  Formations

France e-mail

L’éducation est dite spécialisée lorsqu’elle s’exerce auprès de personnes pour lesquelles l’éducation habituelle s’avère défaillante ou insuffisante. A l’origine, elle visait essentiellement l’éducation des enfants et adolescents, puis le soutien des adultes nécessitant un accompagnement spécifique s’est progressivement développé. L’éducation spécialisée concerne l’action de professionnels qualifiés dont les formations sont définies par décrets ministériels. Ces professionnels exercent soit en institution, soit dans le milieu ordinaire.

http://perso.wanadoo.fr/.bucress/choiform.html

-  ++ Préparer le Capsais

Le Capsais est l’examen national nécessaire pour être enseignant spécialisé titulaire. Il comporte plusieurs options correspondant à différentes spécialisations 

 

 

http://daniel.calin.free.fr/capsais.html

http://daniel.calin.free.fr/capsais.html#6.3.1

http://daniel.calin.free.fr/annales/memoires.html

-  Protection Judiciaire de la Jeunesse Bourgogne Franche-Comté

métiers profession éducateur courrier 

 http://pro.wanadoo.fr/ddpjj25/13182/index2.html

 


Hautes écoles spécialisées

Santé-social: les «métiers de l’humain» en HES

Grand branle-bas dans les institutions romandes de formation aux métiers de la santé et du travail social. Une Convention intercantonale signée à Neuchâtel en janvier dernier a posé les fondations de la Haute école spécialisée (HES) destinée à ces professions. Cette nouvelle «HES S2» sera opérationnelle à la rentrée 2002 dans sept cantons romands et la Berne francophone. Les programmes cadres d’enseignement seront sous toit en août, l’arsenal juridique se met en place dans les différents cantons et la préparation pédagogique des enseignants est en marche. Etat des lieux d’un chantier très avancé.

par Diane Etter


Le champ professionnel concerné par la future HES S2 couvre trois grands domaines professionnels centrés sur l’humain: les soins et l’éducation à la santé, la mobilité et la réhabilitation, le travail social. La HES romande dispensera un enseignement de niveau supérieur, complémentaire de celui des universités et des écoles polytechniques. Quelque 3’500 étudiant-e-s sont attendus dans les dix filières de formation, réparties sur dix-huit sites locaux. Vaud - canton romand le plus peuplé - accueillera les plus forts contingents. Genève s’apprête pour sa part à recevoir 800 à 900 candidat-e-s, dans neuf des dix filières proposées. Celles-ci trouveront logiquement leur place dans des lieux déjà dévolus à la formation des professionnels de la santé et du travail social: infirmier-ère-s et sages-femmes/sages-hommes iront à l’Ecole Le Bon Secours, assistants sociaux, éducateur-trice-s spécialisé-e-s, animateur-trice-s socioculturel-le-s, psychomotricien-ne-s de l’Ecole romande de psychomotricité (ERP) à l’Institut d’études sociales (IES), diététicien-ne-s, physiothérapeutes et technicien-ne-s en radiologie médicale au Centre de formation de professions de la santé et de la petite enfance (CEPSPE). La seule filière non représentée au bout du lac se trouvera à l’Ecole romande d’ergothérapie de Lausanne.

Des formations modulaires axées sur la pratiqueLes formations, suivies à temps plein, dureront quatre ans. Toutes feront systématiquement alterner stages pratiques en institutions et périodes de formation théorique. Dans le domaine social, le cursus commencera même par une année d’expérience professionnelle de qualité (lire encadré ci-dessous). Durant ces périodes, les élèves recevront une - modeste - rémunération. Toutes les formations proposées seront modulaires, c’est-à-dire construites selon un système de crédits capitalisables conforme aux normes ECTS (European Credit Transfer System) Ce système offre un maximum de souplesse dans le déroulement des études. Un plan d’études unifié par filière favorisera également la mobilité des étudiant-e-s durant leur cursus. Ils pourront se qualifier, puis se spécialiser en participant à des recherches dans différents sites ou «centres de compétence».

Plus-value de taille

Depuis sa création, le système HES prône le décloisonnement de l’enseignement. Pour les métiers de la santé et du social, cette ambition se concrétisera dans des programmes de recherche appliquée stimulant la coopération entre institutions de pratique professionnelle et universités. Les étudiant-e-s seront ainsi initiés dès le début de leurs études à la recherche appliquée. L’enseignement professionnel aura un fondement scientifique et misera sur l’interdisciplinarité, qui se veut une source de réflexion critique et de plus-value pour l’exercice des professions concernées. Elle est également indispensable dans l’optique d’une formation continue permanente en cours de carrière. Pour ce qui est du corps enseignant de la HES S2, une partie devra être engagée spécialement. Les autres professeurs suivront, si nécessaire, des cours de mise à niveau donnés dans le cadre de leur institution de formation respective.
Au chapitre des nouveautés, une plus-value de taille: les titres délivrés par la HES S2 seront reconnus à la fois sur le plan fédéral suisse et sur le plan européen. Ils ouvriront ainsi aux «métiers de l’humain» des perspectives de carrières particulièrement intéressantes. «Aussi intéressantes que dans les professions cotées de la technologie de pointe, de la finance ou du commerce», précise même Martin Kasser, directeur général adjoint des HES de Genève «Et ceci non seulement sur le plan épanouissement personnel, mais aussi en prenant le terme de «carrière» au sens d‘avancement et de rémunération. Et pour une fois, il y aura autant de possibilités de réussite pour les femmes que pour les hommes.»



Hors HES, d’autres métiers de la santé et du social

Tant dans le domaine du travail social que dans celui des soins, toutes les formations n’accéderont pas au statut HES. Ces filières n’en sont pas pour autant dévalorisées, puisqu’elles demeurent les seules à former des étudiant-e-s dans plusieurs professions-clefs de ces deux secteurs. De plus, elles vont bénéficier de la loi sur la formation professionnelle qui se discute actuellement au niveau fédéral. Validés actuellement par un diplôme cantonal reconnu par la Croix-Rouge suisse et valable exclusivement sur le territoire national, les cursus de technicien-ne en salle d’opération, ambulancier-ière, assistant-e de médecin, laborantin-e médical-e, hygiéniste dentaire, pédicure-podologue, orthoptiste, puériculteur-trice et éducateur-trice du jeune enfant déboucheront, avec cette future législation, sur un «diplôme supérieur spécialisé» reconnu par la Confédération et par l’Union européenne. «Ce changement n’interviendra pas avant 2004, voire 2005», indique toutefois Daniel Pilly, directeur du Centre d’enseignement de professions de la santé et de la petite enfance (CEPSPE), où sont enseignées certains de ces métiers.

Les autres formations professionnelles actuellement dispensées dans le domaine santé-social mènent soit à un CFC (assistant-e dentaire, assistant-e en pharmacie, assistant-e en médecine vétérinaire, cuisinier-ère diététicien-ne, aide familial-e et gestionnaire en économie familiale), soit à un diplôme cantonal (aide soignant-e). Cette dernière formation va disparaître sous sa forme actuelle à l’horizon 2004-2005. Elle devrait être intégrée à un nouveau plan d’études qui regrouperait également les professions d’aide familial-e et de gestionnaire en économie familiale pour aboutir à un CFC du domaine des soins, obtenu en trois ans.

Nicolas Merckling


Offre et demande

Tous les professionnels de la santé et du social ont la satisfaction de voir que leur travail contribue au bien-être physique et moral de nombreuses personnes. Mais toutes les filières ne bénéficient pas de la même cote auprès des étudiants. Très prisé, le cours d’éducateur-trice du jeune enfant n’offre ainsi qu’une place pour quatre candidats. L’engouement est tel que, dès la rentrée 2002, le CEPSPE va créer une section de formation continue destinée aux aides éducateur-trice-s de la petite enfance. A l’inverse, la formation de laborantin-e a moins de succès auprès des jeunes. Toutes les places ne sont pas occupées, alors que les débouchés sur le marché du travail sont assurés.

NM


Conditions d’admission

Les titres d’études secondaire donnant droit à une admissibilité directe en HES S2 sont la maturité gymnasiale et le diplôme de l’Ecole de culture générale ECG-EDD avec option paramédicale (pour le domaine santé) ou socio-éducative (pour le domaine social). Celles et ceux qui disposent d’une maturité professionnelle, d’un diplôme ECG-EDD avec une autre option ou du diplôme d’une école de commerce sont admissibles moyennant un complément de formation. Celui-ci portera sur les sciences expérimentales - physique, chimie, biologie (pour le domaine santé) - ou les sciences humaines - philosophie, psychologie, sociologie/histoire, géographie, économie, droit (pour le domaine social).

Les titulaires d’un CFC qui peuvent justifier d’une pratique professionnelle d’au moins trois ans sont également admissibles sur dossier, moyennant des compléments de formation en culture générale, sciences expérimentales (pour le domaine santé) ou sciences humaines (pour le domaine social). Ces cours peuvent être suivi de jour ou en cours du soir, durant une année environ. Des conditions semblables sont prévues pour les personnes ayant un niveau de culture générale équivalent, mais acquis différemment.


Expériences pratiques:
Pour le domaine santé, des stages pratiques d’une durée de douze semaines, fractionnables (dont au moins huit semaines dans le domaine santé-social au sens large) doivent être accomplis avant l’inscription définitive. Les candidat-e-s peuvent être dispensés de tout ou partie de ces stages préalables s’ils se sont engagés dans des activités ou des expériences de vie particulières (animation d’un groupe de jeunesse, d’une association, monitorat dans une colonie de vacances, travail dans une entreprise, etc.). Les stages pratiques se concluront par un travail personnel rendant compte de l’expérience vécue. L’octroi d’une attestation de validation du stage et du travail personnel sera confiée à une commission de validation dépendant du secondaire postobligatoire.
Dans le domaine social, une expérience professionnelle de qualité de quarante semaines devra être accomplie après la première phase de la procédure d’admission où les aptitudes personnelles sont vérifiées. La validation de cette expérience est du ressort du site de formation HES où l’inscription est enregistrée.

Aptitudes personnelles:
Les candidat-e-s à la HES S2 devront démontrer, au cours de tests et d’entretiens, qu’ils possèdent les aptitudes personnelles leur permettant, à terme, d’exercer la profession choisie. Pour les formations du domaine santé, ces tests font partie de la procédure d’admission. En revanche, pour le domaine social, l’appréciation de ces aptitudes constitue la première phase de la procédure d’admission et précède l’accomplissement de l’année d’expérience professionnelle. Selon les formations antérieures suivies, des équivalences partielles pourront être accordées pour les deux domaines.



EDUCATEUR SPECIALISE

L’éducateur spécialisé concourt à l'éducation d'enfants et d'adolescents ou au soutien d'adultes présentant des déficiences physiques, psychiques ou des troubles du comportement ou qui ont des difficultés d'insertion. Par le soutien qu'il apporte et par les projets qu'il élabore il aide les personnes en difficulté à restaurer ou à préserver leur autonomie.Il favorise également les actions de prévention. Son intervention se situe aussi bien dans le champ social que dans le champ scolaire, celui de la santé ou encore de la protection judiciaire de jeunesse.Il est également de plus en plus appelé à intervenir sur le développement local d'un quartier ou d'une communauté.

 

DES APTITUDES


Ce métier requiert une grande attention aux problèmes sociaux et humains, une capacité à travailler en équipe, de la créativité, le sens des responsabilités et un engagement personnel pour exercer dans toutes les structures ou services (milieu institutionnel ou milieu ouvert).

 

CONDITIONS D'ADMISSION


  • Soit être titulaire:

– Du baccalauréat ou justifier de sa possession lors de l'entrée en formation.
– De l'un des examens spéciaux d'entrée dans les universités.
– D'un des diplômes d'Etat de travail social ou paramédical sanctionnant une formation professionnelle de 2 ans.
– Du certificat d'aptitude aux fonctions d'aide médico-psychologique et avoir exercé 5 ans dans l'emploi correspondant.

  • Soit avoir passé avec succès un examen de niveau organisé par les DRASS.

Et dans tous les cas, subir les épreuves de sélection organisées par chaque centre de formation.

 

DUREE ET CONTENU DES ETUDES


La formation se déroule sur 3 ans.
Elle comprend, en alternance:

  • 1450 h de formation théorique:

– pédagogie générale, relations humaines (180 h),
– pédagogie de l'expression et techniques éducatives (160 h),
– approche des handicaps, des inadaptations et pédagogie de l'éducation spécialisée (240 h),
– vie collective (160 h),
– économie et société (160 h),
– unité juridique (180 h),
– culture générale professionnelle (160 h),
– unité de spécialisation (160 h),
– 50 h non affectées au choix des centres de formation.

  • 15 mois de stage pratique.

 

MODALITES PARTICULIERES


Cette formation est accessible aux personnes en situation d'emploi sur des postes éducatifs, dans ce cas la durée de la formation peut être aménagée dans la limite de 4 ans.

 

UN DIPLOME


La formation est sanctionnée par le DEES (Diplôme d'Etat d'Educateur Spécialisé) délivré par le ministère de l'éducation nationale.
L'examen final comprend 4 épreuves:

  • une épreuve écrite de pédagogie,
  • un questionnaire écrit,
  • la présentation et la soutenance d'un mémoire,
  • un entretien avec le jury à partir du dossier de scolarité.

 

L'EXERCICE PROFESSIONNEL


Les employeurs
Aujourd'hui 46000 éducateurs spécialisés exercent leur activité dans les domaines de l'action sociale ou de la protection judiciaire de la jeunesse. Ils sont essentiellement employés par les associations extrêmement actives dans le champ de l'éducation spécialisée, mais aussi par les collectivités locales (départements et communes) et divers organismes d'accueil spécialisé.
Leurs compétences sont sollicitées:

  • en milieu ouvert: club de prévention, action éducative en milieu ouvert (AEMO), aide sociale à l'enfance, centres sociaux...
  • en établissement, que ce soit en internat ou en externat: foyers de jeunes travailleurs, centres d'aide par le travail, instituts médico-éducatifs, centres d'hébergement et de réadaptation sociale...

 

LA CARRIERE


Les salaires et les carrières sont déterminés soit par des textes réglementaires pour les salariés qui travaillent dans le secteur public, soit par des conventions collectives pour ceux qui relèvent du secteur privé.
Par exemple: salaires bruts au 01/12/99

  • dans la fonction publique (primes non comprises)
    début de carrière : 8 500 F (1 295,82
    )
    fin de carrière : 14 800 F (2 256,25
    )
  • dans la convention collective de l'enfance inadaptée (primes non comprises)
    En externat :
    début de carrière : 9 670 F (1 474,18
    )
    fin de carrière : 16 980 F (2 588,49
    )
    Chef de service éducatif :
    début de carrière : 12 860 F (1 960,49
    )
    fin de carrière : 17 580 F (2 680,05
    )

Avec de l'expérience professionnelle l'éducateur spécialisé peut exercer des fonctions de direction de centres sociaux ou d'établissements.

  • Directeur d'établissement niveau 3 (convention collective de l'enfance inadaptée)
    début de carrière : 15 400 F (2 347,71
    )
    fin de carrière : 21 400 F (3 262,41
    ).

Il peut aussi se voir confier la responsabilité d'une circonscription d'action sociale, ou occuper un poste de conseiller technique (voir salaires Assistant de service social).

>17 17e Forum Vision 3

>Formation – Orientation – Emploi

>For mation
O f f i c e d ’ o r i e n t a t i o n e t d e f o r m a t i o n p r o f e s s i o n n e l l e – G e n è v e

>Les Forums Vision 3 : Pourquoi ? Pour qui ?

>Les Forums Vision 3 ont été mis sur

>pied par l’Offi ce d’orientation et de

>formation professionnelle, avec l’objectif

>de constituer une plateforme privilégiée

>de réfl exion, d’échange et d’action pour

>les professionnel-le-s de la formation, de

>l’orientation, de l’emploi. Ces domaines

>évoluent à grande allure ; il est dès lors

>essentiel d’anticiper les évolutions,

>de devenir de véritables acteurs des

>changements.

>L’ambition des Forums Vision 3 ?

>Partager les savoirs et les sensibilités.

>Confronter projets et interrogations.

>Alimenter et approfondir sa réfl exion.

>Echanger ses éclairages, ses propositions.

>Pour faire évoluer les prestations

>existantes. En mettre en place de

>nouvelles. Les adapter étroitement aux

>évolutions.

>7e ANNÉE, NUMÉRO 17

>MARS 2005

>COMPTE RENDU

>YVONNE-MARIE RUEDIN

>Intégrer les nouveaux métiers santé/social dans

>la filière professionnelle. Ouvrir des perspectives.

>Avec près de 30 000 emplois, le secteur de la santé et du social représente

>un peu moins de 10% des emplois du canton de Genève. C’est dire son

>importance. D’autant plus qu’avec le vieillissement de la population, les besoins

>en soins vont encore augmenter. La nouvelle Loi fédérale sur la formation

>professionnelle intégre les métiers de la santé et du social dans la fi lière de la

>formation professionnelle. De nouvelles formations sont créées. Des mesures de

>requalifi cation, des systèmes de validation d’acquis sont proposés. Avec quelles

>conséquences sur l’emploi, sur la qualité des prestations, sur la mobilité professionnelle,

>sur la collaboration entre les différents acteurs ? Autant de questions

>qui ont été débattues lors de ce 17
e Forum Vision 3 organisé en collaboration

>avec le Département de l’action sociale et de la santé (DASS) et qui a réuni, le 1
er

>mars 2005, plus de 350 personnes.

>Suite page 2

>Métiers de la santé et du social :

>impact socio-économique

>Fondateur de la médicométrie, cette

>discipline qui propose une vision globale

>et durable des actions de santé, Antoine

>Bailly, professeur à l’Université de Genève,

>a tout d’abord évoqué les deux visions de

>la santé en Suisse : la vision «classique»

>qui recense uniquement les emplois directement

>liés à la santé (430 000 emplois

>pour un budget de 48 milliards de francs

>suisses) et la vision « comptable » qui

>répertorie aussi les emplois indirects.

>La médicométrie mesure les multiplicateurs

>économiques régionaux des activités

>de la santé : effets sur la demande de

>biens et de services, effets sur les salaires.

>Dans de nombreuses régions, les activités

>de santé sont la première activité en

>termes d’emploi et de valeur ajoutée.

>Conférences

>Compte rendu du 17e Forum Vision 3 OOFP

>“ A la médicométrie de

>proposer des critères

>pour une distribution

>équitable des soins :

>déterminer les besoins,

>évaluer les coûts,

>chiffrer l’offre, calculer

>les budgets et les retours

>sur investissements

>Parfois, elles représentent une activité

>essentielle à l’équilibre économique de la

>région. Ainsi, en Ajoie, les chefs d’entreprise

>interrogés lors d’une enquête ont

>affi rmé que sans de bonnes écoles et un

>hôpital de proximité, ils pourraient être

>tentés de délocaliser leur société.

>Antoine Bailly a illustré son propos avec

>l’exemple de l’Hôpital régional de

>Porrentruy. Les effets directs sont connus :

>75% des employés de l’hôpital sont

>domiciliés en Ajoie et près de 5% dans

>les autres districts du canton, 66% des

>achats de biens et services et des salaires

>sont dépensés dans le canton alors que

>34% des effets directs totaux échappent

>à l’économie du canton. En revanche, les

>effets indirects de l’activité de cet hôpital

>régional sont plus diffi ciles à chiffrer.

>On estime à 40% l’augmentation des

>effets directs initiaux et à un total de

>6,3 millions de francs les effets économiques

>indirects dans le district et de

>11,3 millions dans le canton. La présence

>d’une structure hospitalière est donc un

>élément d’attraction pour l’ensemble de

>la région. A la médicométrie de proposer

>des critères pour une distribution équitable

>des soins, c’est-à-dire déterminer les

>besoins, évaluer les coûts, chiffrer l’offre

>et enfi n calculer les budgets et les retours

>sur investissements.

>Réforme de la formation

>professionnelle : quelles perspectives ?

>Jusqu’au 1er janvier 2004, la formation

>dans les domaines de la santé et du social

>était de la compétence des cantons. Mandatée

>par la Conférence des directeurs

>cantonaux de la santé, la Croix-Rouge

>suisse avait la tâche de réglementer les

>formations et les professions de la santé,

>alors que celles du social étaient régies

>par la Conférence des directeurs cantonaux

>des affaires sociales et la Conférence

>des directeurs de l’instruction

>publiques.

>Depuis l’entrée en vigueur de la Loi fédérale

>sur la formation professionnelle, ces

>deux domaines sont sous la responsabilité

>de la Confédération. Ils doivent s’inscrire

>dans le système de la formation professionnelle,

>qui distingue deux niveaux de

>formation. Le degré secondaire II pour

>les tâches déléguées sous contrôle (l’agir

>encadré) avec l’attestation de formation

>professionnelle, le CFC et la maturité

>professionnelle. Le degré tertiaire qui luimême

>se subdivise en formations professionnelles

>supérieures pour les situations

>prévisibles et les actions centrées sur le

>patient (l’agir autonome) avec le brevet

>ou diplôme fédéral et le diplôme ES, et le

>niveau des HES pour les situations complexes

>ou imprévisibles (l’agir expert) avec

>le diplôme HES.

>Responsable adjoint du secteur Santé-

>Social-Arts à l’Offi ce fédéral de la formation

>professionnelle et de la technologie

>(OFFT), Armin Schöni a montré comment

>les nouvelles professions de la santé et

>du social vont s’intégrer dans la fi lière

>professionnelle, de la concrétisation du

>CFC d’assistant-e socio-éducatif-ve (2005)

>à la mise en place du modèle de Bologne

>pour les HES (2006). Il a rappelé les objectifs

>de la politique de formation prônée

>par l’OFFT : valoriser les fi lières santésocial,

>faciliter l’accès aux formations,

>promouvoir la relève avec un personnel

>formé, favoriser le développement professionnel

>et assurer la qualité des soins

>et de l’encadrement. Autant de défi s qu’il

>convient de relever, tant au niveau du

>secondaire II avec les différents CFC qu’au

>niveau du tertiaire avec les futurs bachelors

>et masters. Armin Schöni a enfi n

>évoqué le processus de Copenhague, qui

>entend défi nir les professions en termes

>de compétences professionnelles et donc

>de crédits à acquérir, sur le modèle actuellement

>mis en place dans les universités

>suite à la signature de la Convention de

>Bologne. Avec le même objectif : favoriser

>la mobilité professionnelle et faciliter la

>comparaisons des compétences.

>Intégration des métiers santé/social :

>vision employeur

>L’hôpital est en proie à de profondes

>transformations. L’intégration de nouveaux

>métiers dans la fi lière professionnelle

>suscite des craintes chez les

>professionnels. En relation avec l’émergence

>de ces nouveaux métiers, l’employeur

>a des responsabilités. Bernard

>Gruson, directeur général des Hôpitaux

>Universitaires de Genève, en a énuméré

>cinq.

>L’employeur doit veiller à l’adéquation de

>la formation reçue avec les exigences et

>la complexité des pratiques soignantes et

>sociales. La responsabilité concernant la

>formation dans de nouveaux métiers ne

>peut être de la seule responsabilité et de

>la seule compétence des formateurs. Une

>responsabilité partagée et une réfl exion

>sur les compétences sont indispensables.

>L’intégration de nouveaux métiers doit

>aussi être compatible avec les exigences

>de qualité existantes. Pas question

>que l’introduction de nouveaux métiers

>engendre des coûts supplémentaires

>2

>Compte rendu du 17e Forum Vision 3 OOFP

>“ Pour pouvoir

>véritablement travailler

>ensemble, il importe

>d’avoir un projet

>commun et une fi nalité

>collective

>injustifi és ou une complication inutile de

>l’organisation du travail qui pourrait nuire

>à son effi cacité. Bernard Gruson a notamment

>mis en garde contre le risque d’un

>retour d’une forme larvée de taylorisme.

>L’employeur, enfi n, a la responsabilité de

>défi nir et de favoriser les conditions permettant

>aux différents professionnels de

>la santé et du social de travailler ensemble

>et donc, d’intégrer les diplômés des

>nouvelles formations dans l’institution.

>Mais pour pouvoir véritablement travailler

>ensemble, il importe d’avoir un

>projet commun et une fi nalité collective.

>Un espace-temps commun indispensable

>car, en multipliant les emplois ou

>en modifi ant trop abruptement ou trop

>fréquemment l’organisation du travail,

>l’employeur décourage l’établissement de

>liens socioprofessionnels durables, indispensables

>à la qualité des prestations.

>Une reconnaissance sociale de l’activité

>réalisée est aussi nécessaire pour les

>métiers spécifi ques à la santé et au social

>ou pour ceux liés à l’exploitation ou l’administration.

>Les nouveaux professionnels

>ne réussiront leur intégration que s’ils

>reconnaissent la valeur du travail effectué

>par les collaborateurs en place. Dernière

>condition, une hiérarchie légitime dont

>l’autorité s’appuie sur la compétence,

>l’expertise et la capacité à motiver des

>équipes pluridisciplinaires.

>Pour un partenariat actif entre Etat,

>monde du travail et lieux

>de formation

>Chargé de questions sociales au DASS et

>chargé de mission pour la mise en place

>de la HES santé-social de Suisse romande,

>Jean-Pierre Rageth a pu mesurer l’impérieuse

>nécessité d’une interactivité dans

>la mise à disposition d’un « produit » de

>formation correspondant aux besoins

>très évolutifs des milieux professionnels.

>Il a aussi mesuré les coûts en temps, en

>argent et en motivation des erreurs du

>passé, dues notamment à cette absence

>de convergence entre offre et demande.

>L’entrée en vigueur de la Loi fédérale

>sur la formation professionnelle signifi e

>une révolution que Jean-Pierre Rageth

>qualifi e de « quasi copernicienne », car

>elle confi e aux milieux professionnels

>la responsabilité de décrire la demande

>en termes de profi ls de compétence et

>d’organiser des actions de formation. Les

>lieux de formation, eux, devront renforcer

>leur écoute des gens du terrain, dans une

>vraie relation client-fournisseur.

>Pour Jean-Pierre Rageth, ce travail de

>convergence doit englober les niveaux du

>secondaire II et du tertiaire HES, afi n de

>ne pas introduire une faille dans la cohérence

>générale d’un même champ professionnel.

>Il doit aussi clarifi er les niveaux de

>fonction, voire les réduire, pour éviter les

>superpositions improductives, mettre en

>évidence les spécifi cités « culturelles » de

>la Romandie face à une tentation normalisatrice

>des régions majoritaires de Suisse

>et enfi n, renforcer l’impact formateur des

>milieux professionnels, notamment par

>l’accueil de stagiaires.

>Pour le social et prochainement la santé,

>les Organisations du monde du travail

>(ORTRA) sont justement créées pour

>répondre à ces différentes exigences.

>Jean-Pierre Rageth regrette cette distinction

>entre le social et la santé, qu’il

>considère inutile dans l’optique d’un

>service aux usagers. Il a ensuite présenté

>le dispositif genevois. Mise en oeuvre en

>décembre 2004, la Commission cantonale

>formation-emploi dans les domaines

>de la santé et du travail social réunit des

>représentants de l’Etat, des employeurs,

>des employés et des lieux de formation.

>Ses différents groupes de travail traitent

>de la reconnaissance et de la validation

>des acquis ASSC/éducateurs de la petite

>enfance, de la mise en place du CFC

>d’accompagnant-e socio-éducatif-ve, du

>cahier des charges des ASSC ou encore

>des conventions de stages pratiques.

>Ateliers

>Nouveau CFC d’accompagnant-e

>socio-éducatif-ve

>Animé par Armin Schöni de l’OFFT,

>Natacha Juda de l’OOFP, Claude Howald,

>cheffe de service au Groupement

>intercommunal genevois d’animation

>parascolaire, Françoise Weber, secrétaire

>syndicale au Syndicat interprofessionnel

>des travailleuses et travailleurs, cet atelier

>a été rapporté par Olivier Baud, chef

>de service des programmes spécifi ques

>aux Etablissements publics socio-éducatifs

>pour personnes handicapées.

>Comme pour les trois autres ateliers,

>celui-ci a débuté par une présentation de

>ce nouveau CFC, de son contexte, de ses

>enjeux.

>3

>Compte rendu du 17e Forum Vision 3 OOFP

>“ Faut-il réduire les

>niveaux de formation

>ou défi nir de nouveaux

>types de classifi cation

>pour faire correspondre

>des fonctions identiques

>à des titres différents ?

>Contrairement à la Suisse alémanique,

>cette nouvelle formation qui débutera

>dans le canton de Genève à la rentrée

>2005 sera de type généraliste, notamment

>pour favoriser une plus grande

>mobilité professionnelle. A noter que le

>titre est encore provisoire, l’ordonnance

>de formation n’étant pas fi nalisée à la

>date du Forum. La question reste ouverte,

>entre accompagnant-e et assistant-e

>socio-éducatif-ve.

>Tant les employeurs (représentés par

>Claude Howald) que les employés (représentés

>par Françoise Weber) souhaitent

>qualifi er le plus de collaborateurs avec

>un CFC reconnu sur le plan fédéral. Face

>à un personnel d’adultes, ils attendent

>beaucoup de la validation des acquis.

>Françoise Weber a relayé la crainte des

>syndicats d’avoir une déqualifi cation par

>rapport aux exigences actuelles. En effet,

>beaucoup de professionnels aujourd’hui

>en exercice sont au bénéfi ce d’une formation

>de niveau tertiaire.

>La discussion en groupe a notamment

>soulevé la question de l’éventuelle concurrence

>entre ces nouveaux diplômés et

>les éducateurs de la petite enfance, ainsi

>que la nécessité de clarifi er les rôles et

>fonctions des différents professionnels.

>La question des stages dans un marché

>engorgé et celle d’une mise en place

>rapide de validation d’acquis pour les

>adultes ont également été posées.

>CFC d’assistante-e en soins

>et santé communautaire

>Rapporté par Anne Fischer, directrice de

>l’Ecole d’assistant-e en soins et santé

>communautaire (ASSC) et animé par

>Jean-Pierre Rageth du DASS, Raymonde

>Alvarez-Ceyssat, directrice adjointe des

>soins infi rmiers aux HUG et Delphine

>Besson, présidente de l’Association vaudoise

>des ASSC, l’atelier a permis de dresser

>un premier bilan de cette formation

>qui existe à Genève depuis la rentrée scolaire

>2003. Il a aussi donné des indications

>sur la future révision de l’Ordonnance de

>formation prévue pour 2008. Au plan

>de l’insertion professionnelle, Delphine

>Besson a relevé que sur 30 membres de

>son association, 14 avaient un emploi fi xe

>et 7 un emploi à durée déterminée, tous

>dans des institutions de santé. Les autres

>poursuivent leur formation ou ont quitté

>leur emploi.

>Raymonde Alvarez-Ceyssat a précisé la

>position de l’employeur hôpital qui, dans

>un souci d’une organisation effi cace du

>travail, souhaite d’abord clarifi er le niveau

>de responsabilité des ASSC par rapport

>aux infi rmiers et infi rmières. Le risque

>existe d’une parcellisation des tâches en

>raison du nombre important de niveaux

>de soignants dans les services de soins.

>Cette question sur le niveau d’autonomie

>des ASSC et la nécessité de défi nir les

>responsabilités en rapport avec la complexité

>des situations a été reprise lors

>des discussions de groupe. Ici aussi a été

>mentionné le risque d’une parcellisation

>du travail et donc d’une confusion dans

>l’organisation des tâches : faut-il réduire

>les niveaux de formation ou défi nir de

>nouveaux types de classifi cation pour

>faire correspondre des fonctions identiques

>à des titres différents ? Qu’en est-il

>de l’eurocompatibilité des formations

>mais aussi des compétences requises pour

>telle ou telle fonction ? Les participants

>ont relevé l’urgence de concevoir une

>politique de santé qui tienne compte des

>besoins en compétences, donc en profi ls

>professionnels, quitte à modifi er la typologie

>des niveaux commentée par Armin

>Schöni dans sa conférence : agir encadrer,

>agir autonome, agir expert.

>Qualification-requalification-validation

>des acquis dans la santé et le social

>Rapporté par Sylvie Jaccard de l’OOFP, cet

>atelier animé par Grégoire Evéquoz de

>l’OOFP, Brigitte Besnier, chargée de formation

>à la Fondation des services d’aide

>et de soins à domicile et Alberto Chiappe,

>délégué syndical à la Communauté genevoise

>d’action sociale, a permis d’expliciter

>le dispositif de validation des acquis

>tel qu’il est appliqué dans le canton de

>Genève. Créé en 1999 et appliqué pour

>une trentaine de CFC, ce dispositif a déjà

>accueilli plus de 1 500 adultes. Il a aussi

>permis une diminution de 50% du taux

>d’échec aux examens fi naux. A ce jour

>140 CFC d’assistant-e dentaire ont été

>délivrés par validation des acquis. Un

>projet de validation des acquis pour le

>CFC d’ASSC est actuellement en cours.

>Favorable à la validation des acquis dans

>les domaines de la santé et du social,

>Brigitte Besnier, qui relatait le point de

>vue employeur, pose toutefois deux conditions

>: que les candidats soient informés

>et accompagnés durant tout le processus

>et qu’ils puissent bénéfi cier si besoin

>de compléments de formation. Alberto

>Chiappe, relatant la position employé,

>s’est également clairement déclaré

>en faveur de la validation, considérée

>comme un acte formateur. Il a souligné la

>nécessité d’un dialogue permanent entre

>4

>Compte rendu du 17e Forum Vision 3 OOFP

>Synthèse

>Lors de sa synthèse, Jean-Marc Guinchard,

>directeur général de la santé au

>DASS, a d’emblée précisé que l’intégration

>des nouveaux métiers de la santé et

>du social dans la fi lière professionnelle

>présente toute une série de diffi cultés.

>Non pas que le domaine santé/social soit

>particulièrement compliqué, il est simplement

>complexe. D’où l’énumération des

>principales diffi cultés.

>La première concerne la pudeur qu’on

>a à parler d’argent. Pourtant la santé,

>l’action sociale coûtent, le professeur

>Bailly l’a rappelé dans sa conférence. La

>vision médicométrique qu’il a développée

>est appelée à s’élargir en une vision

>médicosociométrique. C’est la deuxième

>diffi culté.

>La troisième diffi culté concerne les

>bouleversements de la formation. Ils

>sont d’abord d’ordre constitutionnel, en

>raison d’une répartition des tâches et des

>compétences entre les cantons et la Confédération,

>en raison aussi de différences

>d’application d’un canton à l’autre. Ils

>sont ensuite d’ordre organisationnel,

>puisque plusieurs départements sont

>impliqués : l’instruction publique, l’action

>sociale et la santé et l’économie publique.

>Les conséquences des différences culturelles

>ne sont pas négligeables non plus.

>La restitution en plénière des travaux de

>l’atelier sur le CFC d’assistant-e socioéducatif-

>ve l’a bien montré : il existe des

>conceptions distinctes entre Alémaniques

>et Romands, sans parler des diffi cultés

>d’ordre personnel, c’est-à-dire liées à

>la personnalité des intervenants. Ces

>derniers, en plus d’un ego que Jean-Marc

>Guinchard a souligné, ont tendance à

>défendre leur pré carré avec vigueur,

>oubliant parfois que les métiers et les

>institutions dans lesquelles on les exerce

>doivent se construire d’une manière

>transversale. Ils doivent agir autour et

>au profi t de l’usager. Tout système qui

>se créerait de façon contraire fi nirait par

>s’auto-alimenter et n’aurait plus pour

>préoccupation majeure de s’occuper des

>usagers et de soigner les patients.

>les représentants des employeurs, des

>employés et des écoles.

>La discussion en groupe a mis en évidence

>les diffi cultés à mettre en place des

>validations d’acquis pour les nouveaux

>métiers de la santé et du social, notamment

>en raison de l’incertitude concernant

>l’intégration professionnelle des

>nouveaux diplômés. Et pourtant l’attente

>est grande : pour preuve, la participation

>massive – plus de 400 personnes – lors

>d’une récente séance d’information sur la

>validation des acquis pour le CFC d’ASSC.

>Formation initiale de deux ans

>dans la santé et le social

>La formation initiale de deux ans n’est

>possible que depuis l’entrée en vigueur,

>le 1
er janvier 2004, de la nouvelle loi

>fédérale sur la formation professionnelle.

>Elle remplace la formation élémentaire et

>débouche sur une attestation fédérale de

>qualifi cation. A Genève, en fonction de

>la parution des nouvelles ordonnances de

>formation, seules quatre professions sont

>pour l’instant concernées : assistant-e

>du commerce de détail, employé-e de

>cuisine, employé-e d’hôtel et employé-e

>de restauration. D’où l’intérêt de l’atelier

>consacré aux domaines de la santé et du

>social, animé par Erwin Fischer de l’OOFP,

>Christine Serdaly Morgan, responsable

>de la formation à la Fédération genevoise

>des établissements médico-sociaux,

>Lucien Martenot, secrétaire syndical au

>Syndicat interprofessionnel des travailleuses

>et travailleurs et rapporté par Françoise

>Ruchet de l’OOFP.

>Christine Serdaly Morgan a exposé le

>point de vue employeur : la perspective

>d’une attestation fédérale pour les actuelles

>aides soignantes, le plus souvent sans

>qualifi cation reconnue, est un pas important

>et une première étape vers un CFC.

>Mais cette formation doit correspondre à

>des besoins réels pour assurer une réelle

>employabilité. Lucien Martenot a réaf-

>fi rmé le point de vue employé, à savoir

>que l’objectif prioritaire est le CFC pour

>toute personne capable d’obtenir cette

>certifi cation. Pas question de favoriser un

>dumping de formation et, partant, un

>dumping salarial.

>Plusieurs thèmes ont également été

>mentionnés lors de la discussion avec

>les participants de l’atelier, que ce soit le

>fi nancement des nouvelles formations

>au moment où le DASS diminue ses

>subventions aux EMS, le public cible de

>ces formations initiales (jeunes et adultes),

>la crainte d’une stigmatisation des

>personnes en fonction de leur niveau de

>formation ou encore la reconnaissance

>européenne de cette attestation.

>“ Il convient de faire

>l’inventaire des possibles

>plutôt que de recenser

>l’impossible, même

>en période budgétaire

>diffi cile

>5

>Compte rendu du 17e Forum Vision 3 OOFP

>OOFP

>Offi ce d’orientation

>et de formation professionnelle

>6, rue Prévost-Martin

>Case postale 192

>1211 Genève 4

>Tél. 022 388 44 00

>Fax 022 388 44 20

>E-mail oofp@etat.ge.ch

>www.geneve.ch/oofp/

>evenements/forum_vision3.asp

>Contact Forums Vision 3

>Yvonne-Marie Ruedin

>Tél. 022 388 44 27 / 388 44 24

>yvonne-marie.ruedin@etat.ge.ch

>Réussir ses choix.

>Réussir sa vie.

>Nouveaux métiers santé/social :

>comment les intégrer ?

>Animée par Stéphane Jacquemet, la table

>ronde a réuni Charles Beer, conseiller

>d’Etat en charge du Département de l’instruction

>publique à Genève ; Pierre-François

>Unger, conseiller d’Etat en charge

>du Département de l’action sociale et

>de la santé à Genève ; Christine Serdaly

>Morgan, responsable de la formation à la

>Fédération genevoise des établissements

>médico-sociaux à Genève ; Marianne

>Schmid, responsable du département

>Formation à l’Association suisse des

>infi rmières et infi rmiers à Berne et Daniel

>Pilly, directeur général de l’Enseignement

>secondaire postobligatoire à Genève.

>Les débats durant la table ronde se sont

>articulés autour de quatre grands axes : le

>choc culturel que représente l’intégration

>de ces nouveaux métiers santé/social dans

>la fi lière de la formation professionnelle ;

>les enjeux politiques pour les départements

>concernés, celui de l’instruction

>publique et celui de la santé et de l’action

>sociale ; les responsabilités des différents

>acteurs dans la mise en place des dispositifs

>de formation et, enfi n les questions

>liées à l’organisation du travail.

>Les intervenants ont été unanimes à relever

>l’impact du choc culturel. Le consensus

>prôné hier par la Croix-Rouge suisse

>pour les professions de la santé a vécu.

>Aujourd’hui, les décisions se prennent

>à Berne, de façon centralisée, à l’Offi ce

>fédéral de la formation professionnelle

>et de la technologie et aux sièges des

>associations professionnelles faîtières. Aux

>associations professionnelles locales et

>régionales de s’organiser en conséquence

>pour que leur desiderata soient entendus

>et pris en compte au niveau faîtier.

>Et pourtant, cette révolution, plus importante

>qu’il n’y paraît, est une chance,

>tous les intervenants l’ont souligné.

>Ces diffi cultés n’effraient pas Jean-Marc

>Guinchard. Au contraire. Relevant l’esprit

>positif et proactif qui a animé les présentations

>et travaux de groupe de la

>journée, il est confi ant pour l’avenir, avec

>la mise en place d’un système de formation

>« évolutif et créatif ». Ce système

>va impliquer une nouvelle répartition

>des compétences entre les acteurs : les

>cantons, les employeurs, les employés.

>Genève a d’ailleurs une longue expérience

>du tripartisme. Aujourd’hui, ce

>partenariat devient du quadripartisme

>avec les ORTRA : c’est un nouveau défi .

>Il faudra surmonter les craintes, défi nir

>les responsabilités, bannir la confusion,

>éliminer les risques de parcellisation, pour

>reprendre les mots qui ont traversé les

>débats durant ce Forum. Il conviendra

>de faire l’inventaire des possibles plutôt

>que de recenser l’impossible, même dans

>cette période budgétaire diffi cile. Une

>diffi culté supplémentaire qui doit être un

>aiguillon pour titiller notre imagination !

>Table ronde

>Une chance, car elle donne un cadre

>de référence structuré, une politique

>cohérente en matière de formation et la

>possibilité d’acquérir une qualifi cation

>professionnelle à la sortie de la scolarité

>obligatoire.

>Une chance, car elle implique un nouveau

>rôle pour les employeurs qui vont

>devoir préciser leurs besoins en personnel

>et défi nir des objectifs de formation.

>Un devoir aussi pour ces derniers : celui

>de dégager suffi samment de places de

>stages afi n de former des jeunes et ainsi,

>assurer la relève à une époque de pénurie

>généralisée de professionnels qualifi és.

>Une chance, car elle incite les associations

>professionnelles faîtières à jouer un rôle

>déterminant dans le cadre des ORTRA

>pour la mise en place du dispositif.

>Une chance, enfi n, car elle favorise un

>véritable partenariat entre les différents

>acteurs : Confédération, cantons, associations

>professionnelles, institutions de

>formation. La Loi fédérale sur la formation

>professionnelle le dit très clairement :

>la formation professionnelle est de la

>responsabilité conjointe de la Confédération,

>des cantons et des organisations

>du monde du travail. A eux de bâtir la

>nouvelle architecture des professions de

>la santé et du social au moyen des piliers

>du secondaire II et du tertiaire.

>Plusieurs intervenants autour de la table

>et dans la salle ont insisté sur la nécessité

>de placer l’usager au coeur du système.

>Ils ont fait part de leur inquiétude,

>pour ne pas dire de leur crainte, d’avoir

>dans un futur proche des organisations

>centrées sur les métiers et non sur les

>besoins, avec pour conséquences une

>offre de places de stages en fonction des

>profi ls recherchés ou l’engagement, pour

>des raisons budgétaires, de telle ou telle

>catégorie de professionnels au détriment

>d’autres, par exemple des ASSC au détriment

>d’infi rmiers-infi rmières.

>Compte rendu : Yvonne-Marie Ruedin

>6

 

Découvrez les adresses des institutions en Suisse romande en ligne

Toutes les adresses    http://www.consulteduc.ch/ac.asp

Par type d'institution http://www.consulteduc.ch/type.asp

par critères  http://www.consulteduc.ch/a3.asp

http://www.consulteduc.ch/a4.asp

http://www.consulteduc.ch/tot.asp

.

 

 

 

·         Que recouvre le niveau secondaire II et le niveau tertiaire?

·         Quel sera le rôle des cantons en regard de la nLFPr?
Quel sera le nouveau rôle des associations professionnelles?

·         Qu'est-ce que le plan directeur ("Masterplan") et quelles en seront les conséquences pour le transfert des professions SSA dans la sphère de compétence de la confédération?

·         Quelles dispositions transitoires sont mises en place concernant les diplômes et certificats obtenus selon l’ancien droit?

·         Quelle organisation s’occupe de l’équivalence des titres étrangers?

·         Quelles écoles délivrent des titres/diplômes reconnus par la Confédération?

·         Ma profession est-elle reconnue?

·         Quelles différences y a-t-il entre une haute école spécialisée (HES) et une école supérieure (ES)?

·         Quelle différence y a-t-il entre les diplômes professionnels délivrés par une HES et ceux délivrés par une ES?
Mon diplôme d'école supérieure peut-il être converti en un diplôme HES?

·         Est-il possible, sur la base d'une formation professionnelle antérieure, de raccourcir la durée de la formation au niveau secondaire II ou tertiaire?
Y a-t-il une reconnaissance des acquis et si oui, comment se fait-elle?

·         Peut-on accéder directement à une formation de niveau diplôme (tertiaire) après avoir suivi une école de culture générale?

·         Quelles sont les conditions d’admission pour le diplôme professionnel? Une maturité professionnelle est-elle nécessaire?

·         Qu’en est-il des nouvelles professions encore non réglementées?

·         Comment la nLFPr règle-t-elle les formations dans le domaine de la médecine complémentaire, par exemple celle de naturopathe?
 

·         Pour les questions spécifiques liées aux professions de la santé

·         Pour les questions liées aux professions de la santé et du social

·         Pour les questions liées aux professions du social et des arts

La maturité Santé Social….

 

La maturité professionnelle santé-social (MP-S2) dans la partie francophone du canton de Berne

Public-cible, conditions d'admission

 

La maturité professionnelle orientation santé-social (MP-S2) s’adresse aux apprenti-e-s en formation ainsi qu'aux titulaires d'un CFC obtenu après un apprentissage qui désirent s'orienter vers une formation HES des domaines de la santé et du social.

 

Les porteurs de la MP-S2 peuvent intégrer les différentes filières des hautes écoles spécialisées du domaine santé-social (HES-S2). Une expérience pratique préalable (stages professionnels) peut être exigée selon le CFC acquis.

Choix entre deux modèles : maturité intégrée ou post-CFC

 

A l'heure actuelle, la MP-S2 est offerte à St-Imier sous sa forme dite "post-CFC", soit après l'apprentissage. Les cours sont donnés sur une année scolaire en tronc commun pour environ 1000 leçons au Lycée technique et au centre de formation des professions de la santé (CEFOPS) pour les branches spécifiques. Tous les CFC permettent l'accès aux études conduisant à cette maturité professionnelle.

 

Selon les cantons, cette maturité professionnelle peut être préparée sous sa forme "intégrée", soit pendant l'apprentissage. Les jeunes qui accomplissent un apprentissage d’assistant-e en soins et santé communautaire ou de gestionnaire en économie familiale peuvent suivre cette filière à l’école professionnelle. Cette offre n’existe pas encore dans la partie francophone du canton de Berne.

Branches d'enseignement

 

Les branches fondamentales sont communes à toutes les maturités professionnelles, quelle que soit l’orientation. Les objectifs d'enseignement et leurs contenus spécifiques sont décrits dans les programmes d'études fédéraux. On trouve une approche plus détaillée dans les plans d'étude d'école, notamment spécificités de l’orientation, mode d’évaluation par branche, aspects pédagogiques. L'enseignement en écoles de maturité professionnelle fait appel au vécu des jeunes comme à leurs connaissances professionnelles. L’enseignement interdisciplinaire y est encouragé.

 

Les branches spécifiques caractérisent la maturité professionnelle santé-social (MP-S2). Ce sont d’abord les sciences naturelles avec 200 périodes d'enseignement (soit 5 périodes hebdomadaires selon le modèle post-CFC). L'étudiant-e peut y acquérir des connaissances et compétences dans les branches suivantes : biologie, physique et chimie. Le cours de biologie permet d'examiner d’importants processus biologiques et physiologiques. Exemples : considérer le développement du diabète, ou définir les mécanismes de conception de l'être humain, des bases de la génétique au développement embryonnaire.

En sciences sociales, l’enseignement comprend également 200 périodes de cours. Il est dispensé de manière interdisciplinaire. La sociologie donne à chacun-e l’occasion de se confronter à la situation de l’être humain, tant à titre collectif qu’individuel, et de mieux comprendre les rapports de force régissant la société. L’enseignement de la psychologie permet de percevoir la personne humaine dans ses multiples composantes. Les étudiant-e-s apprennent à mieux comprendre les comportements et les processus mentaux de l’individu, voire à percevoir leur propre fonctionnement.

 

De plus une branche complémentaire est encore enseignée. L’enseignement se caractérise par des matières et des méthodes pédagogiques variées. Il est possible de développer un projet ou travail personnel interdisciplinaire, réalisé sous la conduite de plusieurs enseignants de branches.

Débouchés

 

La maturité professionnelle santé-social (MP-S2) permet aux étudiant-e-s détenteurs/trices de divers CFC d’accéder à la Haute Ecole Spécialisée santé-social (HES-S2). De niveau tertiaire, cette haute école regroupe différentes filières professionnelles reconnues. Les étudiant-e-s acquièrent dans les écoles de la HES-S2 une formation professionnelle supérieure dans les domaines porteurs que sont la santé et le social.

 

En page 3 figure la liste des CFC qui, complétés par la MP-S2, permettent d’accéder aux études en HES-S2.

****************

 

 

DELAIS D'INSCRIPTION POUR LA RENTREE 2004 DANS LA PARTIE FRANCOPHONE DU CANTON DE BERNE

 

Les cours préparant à la MP-S2 selon le modèle post-CFC sont donnés au Lycée technique et au CEFOPS à St-Imier.

 

Délai d’inscription ? 8 mars 2004

 

Les inscriptions doivent parvenir au secrétariat du LTSI (Lycée technique de Saint-Imier) sous forme d'une lettre, par fax ou par e-mail (nom, prénom, date de naissance, adresse complète, et CFC obtenu ou en cours d'obtention).

 

LTSI

Prof. Michel Jeanneret

Rue Baptiste Savoye 26

2610 Saint-Imier

courriel : michel.jeanneret@eiaj.ch

Eh oui merci à nos intervenants sur le réseau, et oui c'est parti pour le Cfc en Suisse Romande.

Dans le Canton de Vaud les décisions sont prises

En été 2005 la formation sera dans les gymnase pour les VSG et les VSB et que la rentrée 2006 la formation se fera en dual (apprentissage)

Une première année de formation théorique dans les gymnases, puis deux ans avec des stages dans les domaines du handicap, de la petite enfance, et des ems.

Pour l'instant pas plus d'infos je vous tiens au courant dés que j'en saurais un peu plus.

Pierre-Alain
dés 2005 c'est que les VSG ceux qui ont plus de 24pts et les VSB pourront commencer, dès la rentrée 2005, l'école pour aboutir au CFC social, Et pour l'apprentissage ça se fera à la rentrée 2006

www.ciip.ch
Conférence intercantonale de l'instruction publique de la Suisse romande et du Tessin
www.arpih-edu.ch
ARPIH - Association romande pour le perfectionnement du personnel d'institutions pour handicapés
www.avdems.ch
AVDEMS - Association vaudoise des établissements médico-sociaux
www.insos.ch
INSOS - Institutions sociales suisses pour personnes handicapées
www.soziale-lehre.ch
AGOGIS - Berufliche Bildung im Sozialbereich
www.fegems.ch
Fédération Genevoise des Etablissements Médico-Sociaux
www.avtes.ch
AVTES - Association vaudoise des travailleurs en éducation spécialisée 

Site d'informations dans les domaines des professions sociales et aussi au sujet du cfc social

http://www.bbt.admin.ch/dossiers/gsk/cfcs/f/rapport.pdf le rapport sur le référentiel de compétences des assistants social avec cfc.

voir la page d'infos dossier cfc social venez en parler sur le forum du site educh.ch en asp http://www.educh.ch/default.asp

 

 

Centre de pédagogie curative anthroposophe
Fondation Perceval
Rte de Lussy 45
1162 St-Prex
Tel: 021 806 24 61
 
Centre romand de formation et de perfectionnement (ARPIH)
Rte de la Clochatte 88bis
1052 Le Mont-sur-Lausanne
Tel: 021 653 86 22
Internet: http://www.arpih-edu.ch
 
Ecole d'études sociales et pédagogiques (EESP)
Unité de formation continue
Ch. des Abeilles 14
Case postale 70
1000 Lausanne 24
Tel: 021 651 03 12
Internet: http://www.eesp.ch
 
Haute école de travail social - Genève
Institut d'études sociales (IES)
Rue Prévost-Martin 28
Case postale 265
1211 Genève 4
Tel: 022 322 14 14
Internet: http://www.ies-geneve.ch
 
HES-S2 santé-social
Haute école fribourgeoise de travail social (HEF-TS)
Rue Jean-Prouvé 10
1762 Givisiez
Tel: 026 460 85 70
Internet: http://www.hef-ts.ch
 
HES-S2 santé-social, Haute école santé-social Valais (HEVs2)
Filières de formation du travail social
Rue de Gravelone 5
Case postale 2133
1950 Sion 2
Tel: 027 606 42 30
Internet: http://www.hevs2.ch