Ce site aborde les outils, les formations, le journal web, les sites,
les associations et les écoles traitant de l'éducation spécialisée.
Pour
des questions socio-éducative contactez moi directement sur mon email ou
venez discuter avec moi sur le chat, si je suis en ligne. Je réponds avec
plaisir à vos questions et commentaires.
luthip@bluewin.ch
Il y a donc environ deux ans, j’ai
découvert le monde de la transe hypnotique au travers de l’excellent
ouvrage de Victor Simon[1].
Ouvrage complet et de lecture facile qui m’a permis de me familiariser avec un
domaine apparemment nouveau pour moi. Victor Simon fait référence en fin
d'ouvrage à la fondation Ling à Lausanne. J'ai donc pris contact et suivi un
premier cours d’autohypnose avec Anne Spagnoli, femme passionnée qui a enflammé
mon enthousiasme. Puis parallèlement au cours, j'ai approfondi cet intérêt et
mes connaissances par de nombreuses lectures, entre autres, la lecture de
"soigner par l’hypnose" de Gérard Salem[2], et Eric Bonvin[3], m'a permis de découvrir la
passion qui anime ces deux psychiatres et l’intérêt des transes hypnotiques
dans le domaine médical. Celle de "Transe-formation" de John Grinder et
Richard Bandler"
[4], me fit prendre conscience du
lien évident entre la PNL et la base de l’intervention de Milton Erickson.
En effet la PNL prend sa source dans son travail. Il est le fondateur du
mouvement de la nouvelle hypnose.
Ce phénomène représente une ressource
que l’enfant utilise tout le temps, ce qui nous fait dire qu'il est rêveur,
dans la lune… Pour les enfants en grande détresse sociale comme ceux que je
côtoie tous les jours, nous disons qu'il est enfermé dans sa bulle, qu'il
s’isole dans son monde. Pour nous qui travaillons avec ces enfants nous
remarquons donc des phénomènes de transe plus profondes, allant d’ailleurs
jusqu'à craindre parfois des traits autistiques. L'important pour moi a été de
réaliser que ces types de comportements ne sont pas inquiétants. Ils relèvent
bien au contraire d’une ressource que l'enfant a développée afin de se mettre
en sécurité face aux traumatismes subis avant le placement en institution.