Je vous autorise à diffuser mon témoignage, je suis persuadée que mon expérience peut enrichir les personnes qui en ont besoin. J'espère avoir été claire et précise quant au cheminement parcouru. Il se pourrait que je sois au début d'une longue liste de professions susceptibles d'être valorisées de cette façon, tout comme les professions de la vente, les professions manuelles ou ouvrières...
Le coût de cette formation reste vague aussi. Et qui prend en charge ce coût?
Le candidat, la commune, le Canton, la Confédération? Vers qui se tourner pour obtenir une participation financière?
Juste une précision encore : je n'ai rien demandé, c'est l'État du Valais qui a mentionné que mon diplôme n'était plus reconnu, (alors qu'il l'était depuis 1990, date d'ouverture de la structure), et que si je ne faisais pas cette validation d'acquis, je ne serais plus autorisée à fonctionner au cœur de la garderie, qu'on mettrait quelqu'un d'autre à ma place, alors que c'est moi qui ait créer cette structure). D'où le sentiment de révolte engendré.
Mais je l'ai fait, je suis allée au bout de toutes les démarches demandées. J'ai entendu également le fait suivant : "c'est pour éviter que tout soit fait et n'importe comment". Je n'ai jamais eu le sentiment de faire les choses n'importe comment ; au contraire, ce serait d'en faire trop. Maintenant, je me suis calmée, dans le sens, où j'apprends à avoir du recul par rapport aux situations rencontrées, par des rencontres et des demandes spécifiques avec le nouveau président de la commune...
La réalité à présent est que, de plus en plus de familles ont le besoin d'obtenir une ou plusieurs places en crèche-garderie et que le nombre de places disponibles n'y répond pas. D'où le fait d'uniformiser tous les postes de directrices de structures sur le même plan et ainsi d'augmenter le nombre de structure et le nombre de places disponibles.
Voilà pour les dernières précisions, je suis volontiers à votre disposition pour d'éventuelles questions.
Bien sincèrement,
Bonsoir,
suite à votre message et concernant la validation d'acquis, secteur éducation de la petite enfance, cette formation s'est passée en plusieurs phases, à savoir ;
- Suite à un contrôle, de la part de l'Office Cantonal des Mineurs, en mars 2004, concernant ma propre structure accueillant des enfants de 2 à 6 ans, j'ai été informée que ma formation française, sanctionnée par un Brevet d'Enseignement Professionnel, préparatoire aux carrières sanitaires et sociales, avec l'option sociale, n'était plus aux normes de l'État du Valais, (il était recommandé la vadidation d'acquis, c'est quoi ça?) et ceci après 14 ans de fonctionnement en tant que responsable au cœur de la garderie. C'est aussi pour que toutes les structures d'accueil soient sur le même pied d'égalité.
- Contacts, et diverses rencontres avec un conseiller du CIO, ainsi qu'avec les responsables d'institutions et associations de professionnelles de la petite enfance,
- Séances d'informations au cœur d'une institution communale, avec des échanges auprès de professionnelles diplômées et, ou en formation,
- Établissement de toutes les compétences, (si ça vous intéresse, je peux vous envoyer le document auquel il est possible de se référer pour l' établissement d'un(e) futur(e) candidat(e) à la validation d'acquis,
- Étude de cas de visu et par écrit, d'un enfant fréquentant la structure, et présentant des troubles du comportement,
- Approfondissement des connaissances de base d'informatique, recherches grâce à divers supports, (internet, bibliothéques des HES),
- Rédaction d'informations et de comptes-rendus, de bilans,
- Évaluation pendant un entretien d'une durée d'une heure et demie, où toutes les notions sont évaluées les unes après les autres, et où les experts notent d'une croix correspondant à leur appréciation (très bien, bien, satisfaisant). Il n'y a pas de point négatif.
Après plus d'un mois suivant cet examen, il me reste encore plusieurs questions auxquelles je ne trouve pas de réponse. Je sais que c'est nouveau, et qu'il reste des points à éclaircir. Les différentes personnes rencontrées ne se prononcent pas non plus ou restent vagues.
Pour ma part, j'ai effectué tout ce que l'on m'a demandé, bien qu'au début, ce fut un peu la révolution, mais je ne regrette rien, je me sens fière d'être arrivée jusqu'au bout. Je crois qu'il n'y a pas d'âge pour apprendre. Je pourrais même encourager toutes les personnes comme moi à faire cette validation d'acquis, secteur petite enfance. Je suis sortie de mon cocon, j'ai rencontrée des gens très intéressants, j'ai progressé à une vitesse grand V, et tout ça en six mois, car les démarches ont commencé en août 2004 et fini fin février2005.
Pour le salaire, je posséde l'échelle de l'État du Valais, mais le problème, c'est où se situer par rapport aux années d'expérience, aux responsabilités et difficultés rencontrées et surtout pour le titre obtenu.
De plus, je crois qu'il n'existe pas de conventions collectives pour le secteur de la petite enfance en Valais. Tout reste à faire...
Merci pour votre écoute, meilleures salutations,