Il s'agirait cependant de se méfier du caractère faussement évident de cette répartition car elle repose sur des représentatios de la formation professionnelle qui ont certes la vie dure mais qui ne sont pas tout à fait pertinentes. En effet, le terrain autant que l'école est un lieu où des apprentissages théoriques s'effectuent, et l'école elle-même est un endroit où s'exercent des pratiques.
Ces représentations tenaces de la formation professionnelle tendent en effet à opérer un clivage entre ce qui relève du savoir et ce qui revient au faire et à considérer comme relativement indépendants les ensignements dispensés à l'école et la pratique exercée sur le terrain. Selon ce point de vue l'apprentissage du faire est conçu essentiellement comme une acquisition d'un savoir faire par une immersion accompagnée dans une pratique, selon le modèle traditionnel du compagnonnage. Le stagiaire ou le collègue en formation s'initie aux gestes du métier par des ajustements progressifs, sur le mode essai erreur, qui l'amèneraient peu à peu à atteindre le degré de maîtrise du maître d'apprentissage.
Ces repérsentations ne sont cependant plus suffisantes pour des métiers comme ceux qui s'exercent dans les champs culturels, éducatif, sanitaires et sociaux, et ceci pour deux raisons.
Les métiers sociaux tendent premièrement à se professionnaliser du fait des exigences croissantes qui sont faites aux professionnels de rendre des comptes sur ce qu'ils font. Ces éxigences résultent certes des restrictions budgétaires qui touchent toutes les institutions et qui incitent les mandants à connaître les prestations exactes de leurs mandataires; elles proviennent cependant aussi d'une préoccupation générale pour la transparence des pratiques d'aide, d'éducation et de soin. Les professionnels doivent désormais être en mesure de rendre raison de leurs actions.
Pour ce faire, ils ne doivent pas savoir faire ce qu'ils font.....
Les professionnels doivent désormais devenir expert de leur domaine d'intervention.
Etre capable d'une analyse critique
L'analyse et la critique sont du domaine de la théorie......!
Les champs professionnels du social sont en constant changement, Les problèmes auxquels ils doivent répondre changent au rythme de l'évolution des institutions et de la polithique qui les dirigent.
Comment s'adapter à ces changements, si ce n'est de devenir expert de nos domaines d'intervention.
Ce qui influera donc sur la formation et le travail du praticien formateur.....
Inventaire des compétence d'un praticien formateur selon L'EESP
Identifier les besoins de formations du stagiaire en rapport avec sa pratique
Déterminer les buts de formation et les évaluer
Connaître les modalités d'évaluation
Observer le stagiaire durant ces interventions
Organiser et structurer le temps durant la formation pratique
Construire un dispositif d'évaluation
Définir rôle et statut, représentations des partenaires, fonctions et conditions institutionelles
Connaître les enjeux du rapport formé formant.
Percevoir les dimensions transférentielles d'un tel suivi
Maintenair un rapport pédagogique avec des éxigences.
Penser la dimension éthique de l'intervention
Connaître les dimensions d'apprentissages de l'adultes
Analyser les difficultés rencontrées par la personne en formation
Aménager des situations professionnelles d'apprentissage
Lire la réalité au travers de modèle théorique
Réfléchir sur le lien complexe entre discours et action.