11 novembre 2004
10 h 30 à 14 h, repas de midi inclus
Référence no
182 aUne demi-journée de colloque
sur le thème
Restrictions budgétaires et crises fonctionnelles
Quelle issue éthique ?
avec Jean-François MALHERBE
et Gérard SALEM
Compte tenu de la mise sur pied des deux journées prévues, l’une fin septembre par l’ARPIH, l’autre début octobre par l’EESP sur le thème des restrictions budgétaires, nous avons décidé de modifier quelque peu celle que nous annoncions de notre côté dès janvier dernier
Nous en conserverons les aspects complémentaires aux précédentes tout en mettant l’accent sur une approche interactive avec les deux intervenants.
Voici le programme que nous proposons aux participants :
10 h 30 à 11 h 15
La délibération en situation de restrictions et de crise, quelle perspective éthique ?
Exposé de Jean-François MALHERBE, professeur à la chaire de philosophie et d’éthique de l’Université de Sherbrooke.
11 h 15 à 12 h
Les fonctions et les conséquences d’une crise, quel équilibre possible ?
Exposé de Gérard SALEM, psychiatre et privat-docent à la faculté de médecine de l’Université de Lausanne.
12 h à 13 h 15
repas-discussion, élaboration des questions à l’intention des intervenants.
13 h 15 à 14 h
Réponse aux questions et synthèse
(prix fr. 65.—y compris le repas-discussion)
La journée aura lieu aux environs de Lausanne
(les participants seront informés en temps utile)
Colloque préparé
par Roger CEVEY et Christiane BESSON
le cours se déroulera dans la région
de Neuchâtel)
Cours no
190Comment travailler
avec des groupes ?
Formation à la méthode
du travail social avec des groupes (TSG)
dans les domaines du travail social,
de l’éducation spécialisée et de la santé
avec Christiane BESSON et Christine WYSS
Les professionnels de différents domaines sont confrontés à des problèmes qui peuvent être l’occasion de travail en groupe. La mise en place d’un groupe peut être un défi stimulant, une nouvelle manière d’intervenir et aussi une façon d’alléger certaines tâches.
Le but de cette formation est l’acquisition des compétences nécessaires à la mise sur pied, à l’accompagnement et à la conclusion d’un groupe dans les domaines cités. Elle comprend des journées méthodologiques, pratiques et de supervision.
Parmi les thèmes qui seront traités : les groupes en travail social, la vie d’un groupe, la position du travailleur social, les outils de l’intervenant avec des groupes, etc.
(prix fr. 1’100.—)
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27 septembre 2004
ou
28 février 2005 (à choix)
Cours no
176 aEn collaboration avec la HEF-TS à Givisiez
Trouver une juste distance dans la relation
Reconnaissance de soi
et compréhension de l’autre
avec Michel BESSON
Intervenir auprès de personnes en difficulté – quelles qu’elles soient – suppose une relation faite à la fois de proximité et de distance. La proximité est essentielle pour se comprendre, jusqu’à l’instant où, trop grande, elle risque d’étouffer. La distance est alors nécessaire pour se reconnaître différents, jusqu’au moment où, trop importante, elle peut engendrer l’isolement. La juste distance peut-elle s’apprendre ? Certes, comme on peut apprendre de l’expérience.
Cette journée permettra à chacun de repérer les distances qu’il construit en fonction de ses attentes, souhaits ou craintes et d’envisager comment les ajuster.
(prix fr. 160.—)
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28 et 29 septembre 2004
Cours no
177 aOser et savoir s’exprimer
en colloques, entretiens, occasions diverses
avec Christiane BESSON
Les travailleurs ne manquent pas d’occasions où ils ont à prendre la parole, que ce soit entre collègues ou face à des supérieurs. Les colloques, synthèses, présentations, rapports sont souvent des moments délicats. Parfois même des régulations avec des collègues posent quelques petits problèmes.
Faut-il dire ce que j’ai à dire ? comment le dire ? quand le dire ? puis-je me faire entendre ? Souvent on tourne plusieurs fois la langue dans sa bouche… et on ne dit plus rien. Quelques fois on en dit trop…
Durant ces deux journées nous poserons le décor et décrirons les contextes de prise de parole car ils influencent l’expression. Nous nous arrêterons sur la préparation, la présentation, les instruments, et les techniques de prise de parole.
Cependant oser et savoir s’exprimer ne tient pas seulement à des techniques, mais aussi à des attitudes ; nous explorerons les blocages, les défis, les points forts, les étapes vers l’affirmation de soi et les attitudes à exercer.
La méthode utilisée permet à chacun de s’exercer à plusieurs reprises durant la session.
(prix fr. 300.—)
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du 4 au 8 octobre 2004
Référence
177 bCarole BOUCHER
est à disposition pour des
Interventions à la demande
… en institution ou en direct dans des situations concrètes concernant une personne ou un groupe de personnes ayant une déficience intellectuelle en particulier sur les thèmes suivants :
– évaluation des problématiques sévères de la sexualité ;
– soutien pour établir un programme d’éducation sexuelle ;
– soutien pour bâtir une politique institutionnelle en matière de sexualité ;
– rencontres avec des parents.
Elle pourra aussi mettre en place, d’entente avec les responsables concernés, des formations à la carte consacrées aux problèmes et difficultés sévères de la sexualité, en particulier : exhibitionnisme, pédophilie, abus sexuels (du point de vue de la victime aussi bien que de celui de l’abuseur), à l’éducation sexuelle, à la prévention des maladies sexuellement transmissibles.
Renseignements sur demande.
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5 et 6 octobre 2004
ou
17 et 18 novembre (à choix)
Cours no
177 cLes entretiens
dans les domaines éducatifs, sociaux et sanitaires : «oui mais»... «oui et»…
Quelles interventions
pour quelles spécificités ?
avec Christiane BESSON
Nous définirons non pas l’entretien, mais les entretiens et leurs contextes.
Nous découvrirons en théorie et en pratique ce que représentent ces différents entretiens, leur portée, leurs caractéristiques, les compétences auxquels ils font appel.
Nous tenterons de mesurer l’impact des attitudes personnelles sur la situation d’entretien en nous interrogeant sur le processus d’échange à deux ou plusieurs, sur les dynamiques relationnelles mises en œuvre.
Nos contributions théoriques tiendront compte de la communication selon l’école de Palo Alto, des qualités attitudinelles selon Rogers et de quelques points essentiels de l’Analyse transactionnelle.
Nous nous appuyerons sur quelques principes éthiques nécessaires au travail en entretien, en restant au plus près des préoccupations des participants. Des exercices pratiques alterneront avec des temps de réflexion.
(prix fr. 300.—)
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25, 26 et 27 octobre 2004
Cours no
178Angoisses et angoisse
Symptômes centraux des souffrances psychiques — Outils de connaisance, de compréhension et abords éducatifs au quotidien
avec le Dr Philippe GABBAÏ
Éducateurs et soignants sont confrontés quotidiennement à ces " symptômes " majeurs que constituent les angoisses " pathologiques ".
Symptômes si divers, depuis les angoisses primitives des états autistiques, en passant par les angoisses persécutoires des psychotiques, les angoisses de séparation ou d’abandon, les angoisses névrotiques, qu’ils nous invitent à un parcours éclairant des situations cliniques les plus fréquemment rencontrées par les équipes éducatives : autistes, psychotiques, abandonniques, anaclitiques, psychopathiques, névrotiques… déficiences intellectuelles, " cas sociaux ", toxicomanes…
Résolument tourné vers un abord psycho-pathologique des " angoisses " diverses, cette action de formation se propose d’apporter aux intervenants éducatifs et soignants les outils d’une reconnaissance sémiologique, d’une compréhension psycho-dynamique, et d’un abord éducatif et soignant de ces situations d’angoisses finalement " quotidiennes ".
(prix fr. 450.—)
28 et 29 octobre 2004
Cours no
179Déprimer ? Délirer ?
Comment comprendre et aborder
les personnes déprimées ou délirantes
dans le domaine socio-éducatif en général
et celui de la déficience mentale ?
avec le Dr Philippe GABBAÏ
Deux situations psycho-pathologiques d’une grande fréquence : la dépression et le délire sont au cœur de beaucoup de pathologies mentales, de structures psycho-pathologiques. Qu’est-ce qu’une dépression ? qu’est-ce qu’un délire ? quelles variétés ? Comment comprendre ces " inflexions " de la vie psychique ? Quel sens leur donner dans une trajectoire existentielle, dans la construction de soi, dans une dialectique du sujet et de son monde ? En quoi ces fonctionnements dépressifs ou délirants sont-ils adaptatifs ? Comment s’intégrent-ils dans les différentes structures psycho-pathologiques autistico-psychotiques, anaclitiques, névrotiques, démentielles ?
Cette réflexion théorico-clinique voudrait aider l’intervenant socio-éducatif ou soignant à aborder les patients dérpimés ou délirants de la façon la plus adéquate, mais aussi à comprendre mieux les démarches thérapeutiques diverses, en particulier médicamenteuses, qui leur sont proposées.
(prix : fr. 300.—)
du 1er au 3 novembre 2004 (cours proprement dit)
4 et 5 novembre 2004 (deux journées d’approfondissement complémentaire)
Cours no
109-d VIII et IX
Vers une méthode permettant
L’analyse et la compréhension des émotions
avec André DUHAMEL
" Les émotions faussent le jugement " ; " Ne pleure pas, ce n’est qu’un film " ; " Est-on responsable de ses émotions ? " " Je n’ai aucune raison d’être jaloux, pourtant… " " Nous devons apprendre à bien gérer nos émotions "
Ces question et ces énoncés, et bien d’autres semblables, ont été des objets de la philosophie morale durant des millénaires et sont maintenant reprises dans le contexte du développement de l’éthique appliquée ; elles formeront la matière principale du travail de ces journées.
Les objectifs suivants seront poursuivis : clarifier le vocabulaire conceptuel concernant les émotions, connaître l’histoire de la réflexion philosophique concernant les émotions, approfondir l’examen d’un certain nombre de problématique actuelles concernant les émotions, affiner la capacité à identifier, distinguer et analyser les émotions en éthique appliquée, développer une méthode de compréhension personnelle des émotions, apprendre à mieux identifier, interpréter et discuter ses émotions et celles d’autrui
Les deux journées suivantes (qui ne peuvent être suivies qu’en complément des deux premières) permettront d’en approfondir les développements. Elles porteront plus particulièrement sur les points suivants : les émotions dans les sciences humaines et la culture, l’identification des émotions collectives et sociales, les questions idéologiques liées aux émotions, les émotions et la duperie de soi, les émotions particulières en situations concrètes.
(prix fr. 480.— pour les trois premiers jours,
fr. 800.— pour la session complète)
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2 et 3 novembre 2004
Cours no
181Pouvoir et/ou autorité
dans un travail de coaching
Quelle compréhension, quelle action ?
avec Jacques DEKONINCK
L’autorité est une mal-aimée... souvent confondue avec «autoritarisme» ou «despotisme». Le pouvoir, quant à lui, est une énergie vitale, un système de relation visant à modifier une situation.
Contenu de la session :
§
où se situe le pouvoir ?§
où se construit l’autorité ?§
pourquoi une personne «fait-elle autorité» (est-elle une référence pour les autres) ?§
pourquoi, lorsqu’on manque d’autorité, devient-on autoritaire ?§
comment différencier avoir de l’autorité, avoir du pouvoir, être autoritaire ?§
comment «devenir auteur de soi-même» ?§
Autorité et autonomie ;§
Les trois types d’autorité selon Èric Berne : tyrannique, fonctionnelle et relationnelle ;§
Ceux qui détiennent le pouvoir ont-ils besoin d’autorité ?§
Conflits de pouvoir et conflits d’autorité.Ces deux journées sont réservées aux personnes formées ayant une pratique en coaching ou une pratique équivalente.
(prix fr. 300.—)
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4 novembre 2004
Cours no
182Supervision
de la pratique de coach
avec Jacques DEKONINCK
Deux demi-journées (matin et après-midi) réservées aux personnes qui ont une formation et ou équivalent en coaching et une pratique de coach.
Renseignements concernant la structuration et la méthode de travail sur demande.
(fr. 75.—, s’inscrire pour le matin ou l’après-midi)
8 et 9 novembre 2004
Cours no
183Agir sur ce qui peut changer
comment distinguer ce qui dépend de nous
et ne pas s’épuiser
sur ce qui est hors de notre portée ?
avec Roger CEVEY
L’action sociale est sans cesse confrontée aux limites des possibilités d’action du travailleur social. Des limites dont on a ou non conscience. Agir «pour le bien d’autrui» peut avoir trop souvent un effet contraire lorsqu’on veut réussir ou guérir à sa place. L’épuisement est une autre conséquence aux tentatives d’action visant l’impossible.
Cette session a pour objectif de distinguer ce qui dépend de nous, pour nous y consacrer, en laissant de côté ce qui échappe à notre emprise, à l’aide d’outils et de concepts puisés dans la tradition philosophique et qui caractérisent l’éthique appliquée.
(prix fr. 300.—)
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9 novembre 2004
Cours no
183 aLe B, A, Ba de
L’approche systémique
Son utilité au quotidien
avec Christiane BESSON
L’approche systémique a désormais une place importante parmi les références théoriques dans les institutions et les professionnels de Suisse romande et d’ailleurs. Elle permet une vision du monde et des relations entre les personnes débouchant sur des interventions créatives. A travers des apports et des exercices cette journée se veut à la fois un rappel et ou une introduction visant l’utilité au quotidien.
(prix fr. 150.—)
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15 et 16 novembre 2004
Cours no
183 bEn collaboration avec l’IRSP
(Cours de cadre CGCI)
Violences institutionnelles
Comment voir clair
et être vigilant
Quels critères
éthiques ?
avec Jean-François MALHERBE
Le plus souvent la violence est abordée comme une nuisance qu’il conviendrait d’éradiquer de nos institutions et qui, pourtant, semble leur coller à la peau.
Pour y voir plus clair, il est sans doute nécessaire de changer de point de vue et de considérer la violence comme l’une des composantes essentielles de toute vie institutionnelle. Est-ce à dire que toute violence est acceptable ?
Nullement. Et il appartient à un pouvoir lucide et bienveillant d’exercer à cet égard une vigilance sans faille. D’autant qu’il est possible de formuler des critères éthiques permettant de départager une violence constructive d’une violence destructive.
C’est à tenter de dégager de tels critères que seront consacrées ces deux journées.
(prix fr. 300.—)
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22 et 23 novembre 2004
Cours no
180La méthode du contrat
et ses outils
responsabiliser les personnes accompagnées
et passer des rêves à la réalisation d’un projet
avec Christine WYSS
Pour élaborer des contrats, passer du rêve au désir, transformer le désir en projet et construire des étapes qui permettront de réaliser ce projet, il existe des outils.
A partir des situations amenées par les participants, nous réfléchirons à la notion de contrat, son historique, ses finalités et ses limites. Nous distinguerons les différentes formes de contrat. Nous nous arrêterons particulièrement sur l’estime de l’autre et le partenariat qu’une telle méthode implique. Nous expérimenterons les outils qui permettent d’élaborer un contrat.
Nous aborderons la permission de rêver et de faire des projets en travail social. Nous utiliserons les outils SATI pour passer de la formulation d’un rêve à sa transformation en projet et en étapes de réalisation.
(prix : fr. 300.—)
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24 novembre 2004
Cours no
184 aLes intervenants du champ social,
éducatif ou de santé
Face au mensonge
et à la manipulation
Comment s’en tirer ?
avec Jean-François MALHERBE
Nous entendons fréquemment des intervenants très perplexes face à certaines situations, à certaines personnes accompagnées. Ils éprouvent un certain malaise, ont l’impression de se faire avoir, se demandent quoi faire pour ne pas tomber dans des réactions arbitraires, pour se montrer le plus juste possible.
Peut-on et comment distinguer la vérité du mensonge, prendre position face à la manipulation ? Est-il possible de ne pas raconter ni se laisser raconter des «belles histoires fausses». Une réflexion en philosophie et en éthique appliquée guidera le travail de ces deux journées qui s’appuiera également sur des situations tirées de la pratique quotidienne.
(fr.150.—)
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26 novembre 2004
Référence no
184 bSéminaire de perfectionnement en
Éthique appliquée
avec Jean-François MALHERBE
Cette journée est réservée aux personnes ayant participé à une session ou un cours avec ce professeur et prêtes à présenter et travailler des situations professionnelles sous l’éclairage de l’éthique. Contributions théoriques en fonction des thèmes émergeant des situations présentées.
(prix fr. 150.—)
29 et 30 novembre 2004
Cours no
185Comment décrire, communiquer
et transmettre
la spécificité
du travail éducatif
aux collègues ou aux supérieurs,
aux instances extérieures
avec le Dr Michel LEMAY
Du fait de sa situation centrée sur l’accompagnement des sujets en difficultés au cœur de leur vie quotidienne, l’éducateur occupe une place spécifique et privilégiée tant pour observer que pour intervenir. Penser une action seul ou au sein d’une équipe suppose de pouvoir la mettre en mots puis la transmettre afin qu’elle prenne sens pour soi-même et pour autrui. Cette transmission ne se fait pas toujours facilement et rend alors les échanges difficiles.
La session aura pour but de mieux rendre conscient l’éducateur de ce qu’il recueille comme données et de ce qu’il en fait dans sa pratique journalière, puis de s’exercer, dans des situations diverses à redonner aux autres les nuances et les particularités de ses interventions.
Parmi ces situations, la transmission avec un résident, dans le cadre d’une équipe, auprès des parents, auprès d’instances institutionnelles intérieures et extérieures sera particulièrement travaillée à partir de jeux de rôle. L’objectif final de la session sera d’affiner les concepts sous-tendant l’action afin de faire comprendre aux différents intervenants toute la richesse et la complexité de l’éducation spécialisée.
(fr. 300.—)
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1
er et 2 décembre 2004Cours no
186Travailler en équipe
pluridisciplinaire
de manière à la fois cohérente par rapport à ses objectifs, multiple par rapport à ses modes d’interventions, tolérante par rapport aux courants idéologiques qui sous-tendent les champs disciplinaires représentés ?
avec le Dr Michel LEMAY
Nous défendons tous l’idée d’une équipe pluridisciplinaire au nom des facettes bio-psycho-sociales que tout sujet en difficultés nous invite à regarder. Dans les faits, il n’est pas facile de comprendre ce que l’autre réalise, d’admettre la différence des points de vue, de tolérer les approches qui ne visent pas les mêmes objectifs, de s’enrichir mutuellement sans se confronter douloureusement, ni sans s’isoler. Les concepts de base ne sont pas toujours semblables. Les motivations ne sont pas identiques, les modèles d’intervention s’entrechoquent, les approches proposées peuvent paraître divergentes.
Après avoir analysé ces difficultés, la session, ouverte aux différents intervenants en action éducative et sociale ainsi qu’en santé mentale et physique, aura pour buts de dégager un certain nombre de points de référence essentiels si on veut travailler ensemble, tout en abordant la richesse du « métissage », c’est-à-dire des apports émotionnels, conceptuels et symboliques que peuvent apparaître à première vue divergents.
Le travail se fera tant à partir d’apports théoriques que de discussion et de mises en situations par jeux de rôle afin d’aboutir à une meilleure compréhension des identités professionnelles réciproques et de relever le défi auquel toute dynamique inter et pluri disciplinaire nous confronte.
(fr. 300.—)
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3 décembre 2004
Cours no
187Qu’est devenue
la sexualité infantile ?
Face aux immenses changements que nous connaissons, comment aider l’enfant et le jeune à intégrer sensorialité, sensualité, tendresse, affectivité, communication, génitalité, choix de l’objet concret, afin qu’il donne sens à sa vie ?
avec le Dr Michel LEMAY
La session permettra de réfléchir aux questions suivantes :
- que nous apporte la perspective historique sur l’évolution des modes d’expression de la sexualité infantile au fil du siècle dans la civilisation judéo-chrétienne ?
- peut-on établir des liens entre le progrès concernant la conception de l’enfance, les représentations de l’homme et de la femme et les théories sur lesquelles nous avons puisé pour construire une certaine vision de le vie sexuelle de l’enfant ?
- comment se relie peu à peu ce que nous nommons sensorialité, sensibilité, sensualité, érotisation, tendresse, génitalité afin que le petit d’homme puisse découvrir l’amour de soi et l’amour des autres dans ses multiples composantes ?
- face aux immenses changements par rapport aux droits de l’enfant, à la remise en cause de tant de valeurs, à l’éradication de nombreux tabous, que devient la sexualité infantile tant dans ses formes normales d’expression que dans ses aléas ?
- comment nous situons-nous en tant qu’intervenants éducatifs et thérapeutes face à ces transformations de mentalité et qu’apportons-nous comme réponses ?
(fr. 150.—)
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6 et 7 décembre 2004
Cours no
188L’AUTO-HYPNOSE
avec le Dr Raphaël BONVIN
et des formateurs de la Fondation IRHyS
L’hypnose est un sommeil partiel provoqué par de l’autosuggestion et d’autres actions. A la base de nombreuses techniques thérapeutiques cette pratique de soin simple et efficace est vieille comme le monde et répandue dans toutes les cultures. L’auto-hypnose est un moyen personnel de maîtrise du stress, du trac, des défauts de concentration, de la mémoire, de la fatigue, des troubles du sommeil, c’est une manière de se découvrir, de se développer, de travailler sur soi, sur sa santé physique et mentale ; elle est particulièrement indiquée pour les soignants et les travailleurs sociaux qui subissent les contre-coups des problèmes de leurs clients et des difficultés institutionnelles.
Ces deux journées commenceront par un bref historique, une définition des termes courants et un tableau des limites, dangers et contre-indications. Du travail en petits groupes et de nombreux exercices guideront les participants, leur permettant de s’engager dans ce processus et de rentrer chez eux avec des moyens de continuer.
(fr. 300.—)
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8 et 9 décembre 2004
cours no
189TECHNIQUES CREATIVES d’animation
en colloques
et réunions de travail
avec Christine WYSS et Christiane BESSON
Les professionnels se plaignent parfois de l’impression de perdre leur temps, d’être inefficace, de ne pas arriver au bout des points prévus dans les colloques et les réunions de travail. Nous voulons offrir, durant ces deux jours de travail, un « rafraîchissement » des manières d’animer ces moments indispensables et précieux à tout groupe, toute équipe attelés à des tâches d’organisation, de réflexion, etc.
Constituer une « boîte à outils » (fichiers, photos, citations, exercices, grilles, jeux inédits, matériels divers) ; apprendre à utiliser de façon progressive des moyens d’expression plus efficaces ; réunir et créer de nouvelles techniques d’animation adaptées à des situations professionnelles diverses ; réfléchir aux circonstances dans lesquelles elles peuvent trouver une application ; utiliser différemment certains moyens habituels ; mettre en évidence quelques éléments de créativité ; tels sont quelques-uns parmi les objectifs de ces journées qui comportent de nombreux ateliers et travaux d’application en lien direct avec les pratiques des participants.
L’accent sur la diversité des situations amenées par les participants permettra des complémentarités intéressantes et des intégrations créatives.
(fr. 300.—)
25 janvier 2005
Cours no
191Le B, A, Ba de
L’Analyse transactionnelle
Son utilité au quotidien
avec Christiane BESSON
L’analyse transactionnelle (AT) est reconnue, à juste titre, comme une référence particulièrement utile aux professionnels dans le domaine des relations humaines, du travail éducatif, pédagogique, social et de la santé.
Le but visé au cours de cette journée introductive sera de présenter et exercer les outils les plus pertinents pour les professionnels afin qu’ils puissent s’en saisir rapidement.
(prix fr. 150.—)
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8 et 9 février 2005
Cours no
192Un regard anthropologique,
psychanalytique et pragmatique sur les rapports de pouvoir entre
Femmes et hommes
dans les équipes de travail
avec Jocelyne HUGUET MANOUKIAN
Dans la plupart des sociétés le fait d’être une femme n’équivaut pas, en ce qui concerne le pouvoir, à celui d’être un homme. Nous partirons d’une question : être une femme, être un homme cela a-t-il une importance lorsqu’on est investi d’une responsabilité, lorsqu’il est nécessaire d’exercer un pouvoir dans les domaine du social, de l’éducatif et de la santé ?
A partir de l’histoire contemporaine nous nous interrogerons sur l’évolution de la place ( non pas seulement des femmes et des hommes ) mais du féminin et du masculin dans les institutions d’accompagnement et de soin, avec les rapports complexes qu’ils nouent en terme de pouvoir.
Il s’agira d’approcher au plus près cette notion de pouvoir avec ses dérivés autorité, cadre, loi... pour essayer de voir comment chacun depuis sa position possède plusieurs façons de faire soit pour exercer le pouvoir, soit pour en répondre.
Durant ces deux journées des contributions théoriques alterneront avec un travail de réflexion à partir de situations pratiques apportées par les participants.
(prix fr. 300—)
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28 février et 1
er mars 2005Cours no
193En collaboration avec la HEF-TS à Givisiez
Le DEUIL
chez les personnes avec un handicap
intellectuel : comment les accompagner
et les soutenir ?
avec Anne DUSART et Christiane BESSON
Confrontées à la perte d’un proche, et tout particulièrement de leurs parents, les personnes déficientes intellectuelles peuvent présenter des comportements déroutants.
Ces trois journées visent à préparer les professionnels à affronter ces situations d’endeuillement et les aider par des recommandations concrètes à soutenir les personnes handicapées endeuillées.
Les points suivants seront traités :
- l’expérience du deuil : vécu intérieur de la perte, étapes habituelles d’élaboration du deuil et ses aléas, deuil dans ses dimension sociales et culturelles ;
- la personne handicapée endeuillée : limitation intellectuelle quant à la compréhension de la mort, expression du deuil lorsque les capacités de communication sont restreintes, perte et troubles de la personnalité, évolution des endeuillés et complications éventuelles ;
- les pratiques d’accompagnement des endeuillés : importance de la ritualisation du deuil, importance de l’attitude de l’entourage, recommandations ;
- l’accompagnement des personnes handicapées endeuillées : rôle de la famille, aide à lui apporter, rôle des professionnels, anticipation de la situation, aide et soutien à l’endeuillé, accompagnement lors des rites funéraires, suivi propice à la bonne résolution du deuil, vécu du deuil en institution.
(prix fr. 320.—)
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7 et 8 mars 2005
Cours no
194En collaboration aec la HEF-TS à Givisiez
ACCOMPAGNER LA VIE
jusqu’à la fin
dans le domaine du handicap intellectuel
avec Anne DUSART et Christiane BESSON
De mieux en mieux préparées au vieillissement des personnes handicapées, les équipes affrontent désormais de plus en plus souvent des situations de décès, parfois précédées par une maladie que l’on sait fatale à brève échéance. Ces situations sont bien évidemment difficiles pour les intéressés, pour les familles, pour les équipes et pour les autres résidents.
Ces deux journées visent à aider les professionnels à faire face à un décès imprévu, à accompagner les fins de vie des personnes handicapées atteintes d’une maladie incurable, et à se préparer aux retentissements de ces situations auprès de l’entourage et des professionnels eux-mêmes.
Les points suivants seront traités :
- La fin de vie et l’accompagnement : l’expérience de l’approche de sa propre mort, les recommandations quant à l’accompagnement des mourants ;
- Le décès d’une personne handicapée : la conscience du processus morbide et les attitudes de l’intéressé, les réactions de la famille, l’impact auprès des autres personnes handicapées, le retentissement sur les équipes ;
- Les recommandations : les possibilités et les limites des institutions, la collaboration avec les équipes hospitalières et les unités de soins palliatifs, la communication avec l’intéressée, l’aide aux familles.
(prix fr. 320.—)
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4 et 5 avril 2005
Cours no
194 aUne approche éducative pour
Les troubles
du comportement
avec Ghislain MAGEROTTE
Si une personne ayant une déficience intellectuelle présente des «troubles du comportement», c’est qu’elle a des raisons pour se comporter ainsi. Nous chercherons donc les «raisons de la colère», en procédant à une analyse fonctionnelle, qui cherche donc les «fonctions» de ce trouble. Après avoir identifié le «pourquoi» de ces troubles, nous aborderons brièvement les stratégies à mettre en place face à ces comportements qui sont autant de «défis» pour l’équipe professionnelle et les familles (on parle donc de «comportements-défis»). Nous nous focaliseront sur les stratégies «positives» qui apprennent à la personne comment «vivre» sans trouble du comportement !
(prix fr. 300.—)
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6 et 7 avril 2005
Cours no
194 bIntervention précoce
en autisme
avec Ghislain MAGEROTTE
Vu le caractère envahissant de l’autisme, les parents (et la famille toute entière) sont facilement dépassés par l’autisme de leur petit enfant. Comment « se débrouiller » s’il ne répond pas à leur sourire, ne réagit pas au toucher ni aux façons diverses de le prendre dans les bras ? Et comment l’enfant peut-il apprendre et se développer, s’il ne réagit pas d’une façon adaptée aux stimulations de ses parents et des autres membres de sa famille, vu ses difficultés de communiquer non verbalement d’abord, puis verbalement ensuite ? Comment va-t-il apprendre à regarder ses parents, à leur sourire, voire à les imiter ? Et que dire encore de la difficulté qu’il éprouve pour qu’il s’adapte aux changements de personnes, de lieux, d’activités, qui sont nombreux durant la journée ?
Afin de répondre à ces questions, nous envisagerons quelques stratégies dont l’efficacité a déjà été démontrée dans la recherche portant sur l’approche comportementale (Analyse Appliquée du Comportement ou Applied Behavior Analysis) en prêtant une attention particulière à la mise en place de ces stratégies par les familles et les professionnels.
(fr. 300.—)
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6 et 7 avril 2005
Cours no
195Les enjeux éthiques
de la confidence
dans la relation éducative, d’aide et de soins
avec Roger CEVEY
De nos jours, la relation d’aide convoque la personne à la confidence comme une condition thérapeutique ou et éducative. Psychologues, juges, éducateurs, infirmiers médecins, travailleurs sociaux incitent leurs « clients » à parler d’eux-mêmes en terme de vérité, d’authenticité.
Derrière la promesse d’une libération, ne cède-t-on pas à un nouvel ordre moral ? Une réflexion critique invitera, durant ces deux jours à mesurer les enjeux de la confidence et de l’aveu et à examiner la position des intervenants sociaux.
(prix fr. 300.—)
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11,12 et 13 avril 2005
Cours no
196Les approches positives auprès des personnes ayant subi des lésions cérébrales (TCC, etc.)
De la théorie à la pratique
avec Denis GODBOUT
Dans un premier temps, cette formation présentera de façon systématique les comportements inhérents au traumatisme cranio-cérébral. Les troubles " posiitifs " du comportement qui interfèrent avec le processus réadaptation ou d’intégration sociales de la personne seront distingués des troubles de comportement " négatifs ". Seront étudiés en particulier l’explosion d’agressivité soudaine, la réduction du contrôle des impulsions, les comportements désinhibés, les troubles anxieux, la confusion et l’agitation.
Les intervenants privilégieront l’approche multimodale et l’approche positive de la personne pour proposer des outils d’analyse et d’intervention pour l’accompagnement au quotidien. Ils aborderont sommairement les aspects à prendre en considération lorsque des interventions en situation de crise s’imposent.
(prix fr. 450.—)
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14, 15 et 16 avril 2005
Cours no
197Les doubles diagnostics
L’intervention auprès de personnes présentant à la fois un retard mental, des troubles autistiques et des troubles neuro-développementaux (syndromes génétiques)
avec Yves LARDON
Par trouble neurodéveloppemental nous entendons un ensemble de syndromes, le plus souvent d’origine génétique, caractérisé par une atteinte des fonctions cognitives. Déjà présente dès le début du développement, celle-ci induit à l’âge adulte un profil particulier, comprenant des déficits et des capacités, propres à chacun de ces syndromes.
Au cours des dernières décennies, les techniques d’analyses génétiques se sont grandement raffinées et ont mené, entre autres, à la mise en évidence d’anomalies génétiques dans plusieurs syndromes associés à la déficience intellectuelle.
Nous aborderons sommairement les principes génétiques de base avant de consacrer l’essentiel de la formation à la présentation de différents syndromes génétiques sous l’angle de leurs dysmorphismes, de leurs co-morbidités associées et de leurs profils cognitif et comportemental.
Des exemples permettront d’illustrer les propos du présentateur. Finalement, nous proposerons des pistes d’intervention adaptées aux problématiques comportementales propres à chacun des syndromes sélectionnés.
Nous vous proposons de privilégier ceux sui sont le plus fréquemment associés à l’autisme ou au retard mental, d’où l’utilisation du terme de « double diagnostic ». Nous pourrions donc aborder les profils comportementaux et morphologiques particuliers des syndromes associés à l’autisme (exemples : Fragile X, Simth-Lemli-Opitz, Angelman, Phénylcétonurie, Rett, Cri du Chat, CHARGE, Gille de la Tourette et Sclérose tubéreuse de Bourneville) et des syndromes associés au retard mental (exemples : Williams, Dubowitz, Polymicrogyrie, Prader-Willi, Smith-Magenis, Velo-cardio-facial, Wolf-Hirchhorn, Langer-Giedion, Miller-Dieker, Rubistein-Tabi et Coffin Lowry).
Nos objectifs pour cette formation sont :
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Utiliser sommairement la grille de lecture multimodale pour enrichir l’analyse d’un trouble neurodéveloppemental causé, entre autres, par les déficits des personnes autistes ou ayant un retard mental.§
Identifier l’impact des différents déficits et habiletés des personnes ayant un double diagnostic sur leur comportement.§
Connaître différentes pistes d’intervention visant les déficits identifiés.§
Analyser les précurseurs dans les vignettes cliniques présentées et proposer des interventions sur mesure préventives pour réduire les comportements problématiques causés par les déficits vécus par les personnes ayant un double diagnostic.(prix fr. 450.—)
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19 et 20 avril 2005
Cours no
198Comment penser
la durée
des interventions
court ou long terme dans la relation d’aide, d’accompagnement et de soins
avec Jocelyne HUGUET MANOUKIAN
Le bref, le court terme, la rapidité, l’urgence ont fait leur apparition dans le champ des pratiques de la relation d’aide. Cela correspond au moment où le rapport à l’argent oblige à penser des pratiques de plus en plus efficaces avec moins de temps et peu de moyens. Comment penser le court terme dans les pratiques d’accompagnement qui jusqu’à maintenant se dispensaient sans notion de durée ( sauf limites institutionnelles) ? Il semble que le temps social relève de nouveaux paramètres dans nos sociétés contemporaines. Le « présentisme « qui y prévaut oblige un certain effacement du passé pour un rapport incertain à l’avenir. Cela n’est pas sans conséquence sur tous les secteurs de notre travail.. Nous proposons de penser que la modernité oblige les professionnels de la relation humaine à prendre en compte la notion de durée pour penser et mettre en évidence ce qu’il convient pour tel ou tel cas. Court terme et long terme se doivent d’être justifiés aujourd’hui. Nous envisagerons comment prendre en compte les différentes formes de temporalité dans le champ des pratiques de la relation d’aide , d’accompagnement et de soins. Des contributions théoriques alterneront avec la réflexion au sujet de situations pratiques apportées par les participants.
(prix fr. 300.—)
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29 avril 2005
Cours no
199En collaboration avec la HEF-TS à Givisiez
L’autodétermination
est-elle possible dans le domaine du handicap mental ?
De l’histoire d’une idée vers sa réalisation, un nouveau rôle de l’éducateur
avec Nancy BREITENBACH
et Jean-Louis KORPÈS
La demande de plus d’autonomie décisionnelle des personnes handicapées trouve son origine dans le mouvement international pour les droits de l’homme. Comme n’importe quel citoyen, les personnes handicapées doivent pouvoir penser et parler pour et par elles-mêmes et être responsables de leur vie. C’est dans ce contexte qu’ont émergé des concepts comme " autodétermination ", " self-advocacy " et "empowerment ".
Cette journée sera centrée sur le concept d’ "autodétermination ", considérée comme " la capacité d’agir et de gouverner sa vie, de faire des choix et prendre des décisions libres d’influences et d’interférences externes exagérées ".
Comment développer cette capacité chez les personnes soufrant de déficience intellectuelle ? Comment accueillir cette demande ou initier celle-ci dans un cadre institutionnel ?
Si l’on retient cette option et décide de développer la capacité décisionnelle chez les personnes déficientes intellectuelles, on se doit d’agir en toute connaissance de cause avec l’obligation d’examiner les enjeux et les risques pour ces personnes institutionnalisées, trop souvent jugées comme " incapables de discernement ".
La décision implique par ailleurs une nécessaire interrogation du rôle de l’éducateur dans sa fonction d’accompagnement en raison de la position potentiellement ambiguë ou paradoxale dans laquelle il peut se retrouver, sans s’y attendre.
(prix fr. 160.—)
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11 et 12 mai 2005
Cours no
200En collaboration avec l’IRSP
(cours de cadres CGCI)
Reconnaître
et dynamiser ses compétences
...ses potentialités et celles des collaborateurs
pour se maintenir
et évoluer dans la vie professionnelle
ou
comment créer des " situations apprenantes "
avec Alain MULARD
Confrontés aux évolutions professionnelles (prise de responsabilités nouvelles, élargissement de ses fonctions, changements d’organisation, restructuration, projets de mobilité...), les professionnels sont de plus en plus amenés à reconnaître et à dynamiser les compétences, à réaliser un bilan des compétences qu’ils ont accumulées tout en cherchant à les mettre en lien avec celles des fonctions qui leur sont proposées, ceci pour eux ou pour et avec leurs collaborateurs, enfin également avec des bénéficiaires.
Cette adéquation et mise en perspective des potentialités ne peut se faire sans l’aide d’outils de repérage des compétences et de questionnement sur les moyens d’entretenir et d’acquérir les compétences souhaitées.
Cette session vise à vous mettre en réflexion autour de la problématique de montée en compétences, et vous propose de vous aider à construire vos propres outils de repérage et surtout de développement de compétences, c’est en ce sens qu’elle présente une originalité par rapport à la façon habituelle d’envisager ces questions. Elle peut être particulièrement utile aux professionnels dans une optique de changement, aux cadres, aux superviseurs, aux praticiens formateurs.
Nous nous proposons de traiter les points suivants :
- Approche de la notion de compétence individuelle et collective ;
- Élaborer son propre portefeuille ou référentiel de compétences ;
- Intérêt et limites de la construction d’outils de positionnement de ses compétences ;
- Du bilan de compétences au plan de formation et à la formation tout au long de la vie ;
- Création de «situations apprenantes» comme moyen d’entretenir et développer son potentiel.
(prix fr. 300.—)
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11, 12 et 13 mai 2005
Référence no
201La valorisation
des rôles sociaux (VRS)
Quelle adaptation pour quelle actualité ?
avec Daniel BOISVERT
Cette formation avancée rappelle les fondements de la VRS appliquée à l’intervention éducative et sociale et offre des
outils d’intégration de ces notions par l’apprentissage de moyens pédagogiques favorisant l’observation en milieu d’intervention et la mise en œuvre des résultats pour une meilleure autonomisation et intégration des personnes accompagnées.. Les participants seront initiés à un questionnaire abrégé des mesures de la VRS (Passing)
Une démarche terrain d’observation et une période d’échanges complète l’acquisition des connaissances et des compétences nécessaires à l’utilisation des instruments
(prendre contact avec Améthyste pour l’organisation)
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16 et 17 mai 2005
Cours no
202L’intelligence émotionnelle
dans le travail d’équipe
Une possibilité de « faire avec » ses ressentis et son stress
avec Daniel BOISVERT
Les membres des équipes et les leaders efficients possèdent une intelligence émotionnelle qui leur permet de prendre en considération la réalité émotionnelle de ceux et celles avec qui ils travaillent.
Pour développer cette intelligence il est nécessaire de reconnaître ses émotions, son stress et ceux des clients (résidents, patients) comme des collègues.
Le but de ces journées de mettre en valeur l’intelligence émotionnelle et d’acquérir des compétences pour « faire avec » ses ressentis et son stress.
(prix fr. 300.—)
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18, 19 et 20 mai 2005
Cours no
203Devenir acteur et non victime du changement
pour dépasser la routine et affronter les situations nouvelles
avec Daniel BOISVERT
L’avenir du travail dans les champs du travail social éducatif et de la santé est certainement en pleine mutation, voire en changement profond. Les équipes feront de plus en plus face à des situations (nouvelles pathologies, clients dans des situations de plus en plus difficiles, restrictions, réglementations) qui les obligent à s’adapter à de nouveaux contextes, à modifier leur méthode de travail. Les membres des équipes peuvent être des acteurs de ce changement plutôt que des victimes. Comment alors concilier le travail d’équipe au quotidien et le nécessaire changement exercé par la pression d’environnements en mouvement. Ces journées visent à développer la capacité d’aborder, de faire face et d’anticiper le changement.
(prix fr. 300—)
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er juin 2005Cours no
204Le B, A, Ba du
Travail en réseaux
une manière d’améliorer la collaboration avec les parents et les professionnels
avec Christiane BESSON
La collaboration avec les parents ou l’entourage des personnes accompagnées est actuellement voulue par les institutions, et prend place dans les " systèmes qualité " ; elle est désirée aussi par les intervenants et les parents. Cependant ce n’est pas si simple. Une compréhension des équipes, des professionnels, du système familial et institutionnel est nécessaire.
Cette journée permettra de travailler les conditions, les stratégies et les attitudes nécessaires à la collaboration tant sur le plan institutionnel que professionnel et personnel. La collaboration est un processus, elle n’est pas obtenue une fois pour toute. Nous étudierons également les écueils et les limites de ce travail pourtant si nécessaire.
(prix fr. 150.—)
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2 juin (soir), 3 juin, 4 juin (matin) 2005
Séminaire no de référ