European Bureau
CEESC
Aragó 141, 4
08015 Barcelona
SPAIN
aieji@ceesc.es
Symposium Européen
des Associations Professionnelles
des Educateurs Sociaux
Les Qualifications Professionnelles des
Educateurs Sociaux en Europe
DOCUMENT FINAL
Barcelone, du 8 jusqu’au 10 octobre 2003
International association of social educators
Association internationale des éducateurs sociaux
Asociación internacional de educadores sociales
Document final du Symposium Européen
2S O M M A I R E
0. Déclaration Final du Symposium..................................................................................3
1. Introduction ..................................................................................................................4
2 Les Associations Professionnelles des Educateurs Sociaux en Europe........................5
2.1 Les Associations Professionnelles qui ont assisté au Symposium..............................5
2.2 Les Associations Professionnelles qui ont été convoquées ......................................11
2.3 Mape des Associations Professionnelles des Educateurs Sociaux en Europe..........12
3.Le sujet du Symposium................................................................................................12
3.1 La Proposition de Directive relative à la reconnaissance des Qualifications
Professionnelles et l’Avis du CESE................................................................................13
3.2 L’Espace Européen d’Enseignement Supérieur........................................................16
4.La construction d’une plate-forme commune...............................................................19
4.1 Les niveaux de qualification académique et les titres actuels dans les divers pays
européens........................................................................................................................21
4.2 Les compétences des éducateurs spécialisés.............................................................21
4.3 Un doute que nous ne savons pas résoudre ..............................................................24
5.Continuation des travaux qui suivent au Symposium..................................................24
5.1 Des sujets sur lesquels il faut travailler.....................................................................24
5.1.1 Le Guide Ethique....................................................................................................24
5.1.2 Les compétences professionnelles.........................................................................25
5.1.3 Des commandes à exécuter par le BE-AIEJI.........................................................25
5.1.4 Des personnes à contacter.....................................................................................25
5.1.5Le suivi des travaux................................................................................................25
6. Evaluation du Symposium...........................................................................................25
6.1 Concernant le but du Symposium .............................................................................26
6.2 Concernant l’organisation..........................................................................................26
6.3 Concernant les souhaits et les suggestions................................................................26
Liste des participants.......................................................................................................27
Glossaire d’abréviations..................................................................................................27
Document final du Symposium Européen
30.Déclaration Finale du Symposium
Les associations professionnelles des éducateurs et des éducatrices sociaux se sont
rencontrées lors du Premier Symposium Européen des Associations
Professionnelles des Educateurs Sociaux, tenu à Barcelone du 8 jusqu’au 10
octobre et organisé par le Bureau Européen de l’Association Internationale des
Educateurs Sociaux (AIEJI).
NOUS DECLARONS :
La volonté de contribuer à la construction d’une harmonisation européenne afin de
faciliter la mobilité professionnelle.
La volonté de participer à la construction commune de la profession d’éducateur social
européen.
La volonté de nous consacrer, moyennant nos connaissances, à la définition des critères
pour la reconnaissance des qualifications professionnelles des éducateurs sociaux en
Europe.
La volonté de définir des principes éthiques communs à tous les éducateurs sociaux en
Europe.
Le besoin d’une formation spécifique de niveau 4, d’après la Directive Européenne
2002/2006 (COD), pour tous les éducateurs sociaux.
Etant donné :
•
La volonté et les besoins qui ont été énoncés•
Que notre profession est basée sur une pratique professionnelle•
Que la réflexion sur la pratique professionnelle et l’élaboration d’un cadreconceptuel de la profession font partie des compétences des éducateurs sociaux
Et visant à construire une plate-forme commune des éducateurs sociaux (parmi d’autres
projets),
NOUS SOMMES D’ACCORD sur la mise au point des actions suivantes
:0. Travailler ensemble pour la reconnaissance de la profession d’éducateur social en
Europe.
1. Définir l’ensemble des critères des qualifications professionnelles qui contribuent à
attester un niveau convenable de compétences pour exercer la profession.
2. Développer des principes éthiques communs qui servent de guides dans la pratique
professionnelle des éducateurs sociaux en Europe.
3. Travailler pour réussir à ce que la formation des éducateurs et éducatrices sociaux
soit spécifique, qu’elle corresponde au niveau 4 du nouveau système universitaire
comme il est indiqué par la Directive Européenne 2002/2006 (COD), et qu’elle
comprenne une partie théorique et une partie pratique.
Asociación Estatal de Educación Social (ASEDES ), Espagne .
Association of Social Pedagogues and Social Workers of the Russian Federation, Fédération Ruse.
Association Professionelle Suisse des Éducateurs/trices Spécialisé(e)s (SBVS), Suisse.
Assoziazione Nazionale d’Educatori Professionalli (ANEP), Italie.
Caring for Children, Royaume Uni.
Col.legi d’educadors/es Socials de Catalunya (CEESC), Espagne.
Dutch Association of Social Educators (NVSPH), Hollande.
Féderation Suisse Romande des Travalleurs de l’Éducation Spécialisé (FERTES), Suisse
Norwegian Union of Social Educators and Social Workers (FO), Norvège.
Throskathjafafelag Islands (TI), Islande.
Social Paedagogernes Landsforbund (SL), Danemark.
The National Children’s Bureau, Royaume Uni.
Document final du Symposium Européen
41.Introduction
Les textes que nous présentons tout de suite expriment le résultat des travaux réalisés,
tantôt dans le procès de préparation, tantôt dans le développement du Symposium
Européen des Associations Professionnelles des Educateurs Spécialisés
1 convoqué parl’Association Internationale des Educateurs Sociaux (AIEJI) à travers de son Bureau
Européen, et organisé par l’Ordre Professionnel des Educatrices et des Educateurs
Spécialisés de la Catalogne (CEESC), qui est le siège du Bureau Européen de l’AIEJI.
Un des aspects parmi les plus remarquables de ce Symposium est que pour la première
fois on a réussi à ce que les Associations Professionnelles établissent des rapports entre
elles: malgré le fait que toutes les associations convoquées n’y aient pas assisté, le
nombre final d’assistantes a été remarquable. Vu qu’auparavant il n’y avait aucune
connaissance répandue des organisations professionnelles européennes, le but fixé pour
ce Symposium était trop ambitieux et il n’a pas pu être atteint; cependant, on a bien
marché quelques pas ensemble pour y réussir et on a établi les bases pour continuer à
travailler à distance, tout cela sans mépriser la possibilité de réaliser un deuxième
Symposium.
Etant donné les faits que nous venons d’exposer, les réflexions que nous exprimons
aujourd’hui sont provisoires et susceptibles d’être concrétisées et élargies dans des
prochains travaux.
Il faut chercher l’origine de ce Symposium dans le XIV Congrès de l’AIEJI à Brescia
(Italie) l’année 1997, où d’une façon spontanée quelques assistants ont proposé une
réunion des associations professionnelles européennes; cela a mis en relief le besoin de
convoquer une réunion formelle au niveau européen des associations professionnelles
des éducateurs sociaux pour dynamiser la profession d’autant plus que le procès
européen avançait d’une façon déterminée.
Le Syndicat belge LBC-NVK, qui n'était pas concerné à ce moment-là par la suggestion
spontanée de Brescia, a convoqué pour le 17, 18 et 19 Novembre 1997, une réunion à
l'aide des fonds européens à Strasbourg pour discuter sur le statut européen de
l’éducateur social. Cette réunion a été réalisée d'une façon assez spontanée, car les
assistants y ont participé à titre personnel, il y avait peu de pays représentés et les
documents de travail qui en ont été issus alors ont été distribués sous la forme de
photocopie et la langue prédominante n'était le Flamand.
Depuis la réunion à Brescia, le Bureau Européen de l’AIEJI s’est consacré à mettre en
œuvre la suggestion issue de cet événement; elle n’a pas pu être mise en place jusqu’au
mandat de l’actuel Comité Exécutif qui l’a introduite dans le Plan de Travail et l’a
rendue opérationnelle. Cet événement visait à mettre en rapport les associations
professionnelles européennes des éducateurs et des éducatrices sociaux et à créer un
réseau qui déclenchit un procès d’amélioration commune et solidaire de la profession,
en vue de rendre un service le plus précis possible aux utilisateurs.
Ce premier objectif nous a menés à nous mettre en contact avec la réalité européenne de
ce moment-là, où il y avait deux procès en train de se développer dont
1
Educateur Social est un terme générique qui sera utilisé dans tout ce Dokument. Il comprend les autresnoms qui s’utilisent dans les pays de l’UE comme : éducateur spécialisé, éducateur professionnel,
socialpaedagogue….
Document final du Symposium Européen
5l’associationnisme professionnel ne pouvait pas rester en marge. C’est de cette façon-là
que l’idée initiale de débattre un statut européen de l’éducateur social a été concrétisée
dans
Les Qualifications Professionnelles des Educateurs sociaux en Europe.2.Les Associations Professionnelles des Educateurs Sociaux en Europe
Dans cette section on présente toutes les Associations que le Bureau Européen de
l’AIEJI a pu trouver. Il se peut, cependant, qu’il existent d’autres associations que nous
ne connaissons pas.
1.1 Les Associations Professionnelles qui ont assisté au Symposium
•
ANEP «Asoziazione Nazionale d’Educatori Professionalli». Italie.aieji@anep.it
www.anep.it
L’ANEP est l’Association Nationale d’Educateurs sociaux de l’Italie. Elle a été fondée
en 1992 afin de promouvoir, développer et défendre la profession de l’éducateur social
en Italie, où ils ont le nom officiel d’éducateurs professionnels.
Elle est la seule association nationale de ce genre en Italie, elle est représentée par des
délégations locales dans chacune des régions du pays. Tous les deux ans, les membres
des différentes régions élisent leur Comité Exécutif Régional dont les membres élus
élisent à leur tour les membres du Comité National (composé par 11 membres) et le
Président National.
Cette association représente les éducateurs professionnels dans tous les domaines
professionnels et institutionnels, se consacre à déterminer la concrétisation des
compétences professionnelles afin de promouvoir la reconnaissance du rôle que les
éducateurs jouent au niveau professionnel et vise à rendre évidente l’importance de
parvenir à un niveau de formation universitaire spécifique. La communication est un des
exploits de l’association, qui regroupe toute l’information de la profession et en fait
diffusion, en même temps qu’elle supporte l’échange d’opinions, et d’expériences, ce
qui contribue, donc, à enrichir le groupe professionnel.
Depuis 2002 l’ANEP a son propre Code Ethique auquel tous ceux qui souhaitent
devenir des membres sont contraints de s’y soumettre. Au niveau international, cette
organisation participe dans le développement du rôle de l’éducateur/éducatrice social/e,
soit en Europe, soit sur le plan international, par le biais de sa présence dans le Comité
Exécutif de l’AIEJI et dans le BE- AIEJI.
•
ASEDES «Asociación Estatal de Educación Social». Espagneeduso@eduso.net
www.eduso.net
ASEDES est l’Association des Associations d’Education Sociale dans l’Etat espagnol.
Elle rassemble les Associations Professionnelles des Educateurs Sociaux d’onze
régions autonomes ainsi que les Ordres professionnels déjà existants et ceux qui sont en
Document final du Symposium Européen
6train d’être créés, les Associations des Etudiants et des Diplômés en Education Social et
des différents groupes professionnels qui travaillent dans des domaines spécifiques.
Il est intégré par un total de 8 000 personnes
ASEDES a été fondée après la dissolution de la «Federación Estatal de Asociaciones
Profesionales de Educadoras y Educadores Sociales». ASEDES constitue un espace de
travail sur les plans juridique et organisationnel dans lequel une diversité d’associations
développent leur travail en réseau visant à la construction effective de la profession.
Cette association représente l’Education Social en Espagne et auprès des organisations
internationales des éducateurs et des éducatrices sociaux.
Ses membres se réunissent une fois par an dans l’Assemblée Générale et élisent les
membres du Comité Exécutif (le Président, le Vice-président des relations intérieures, le
Trésorier et le Secrétariat et trois administrateurs). Dans son site Web on pourra trouver
son magazine électronique RES. Elle collabore avec et supporte les activités organisées
par les institutions qui en sont membres. Au niveau international ASEDES est membre
de l’AIEJI
•
CEESC. «Col·legi d’Educadores i Educadors Socials de Catalunya». OrdreProfessionnel des Educateurs et des Educatrices de la Catalogne. Espagne.
internacional@ceesc.es
www.ceesc.es
CEESC rassemble actuellement plus de 5 000 membres de la Catalogne et a des
délégations aux quatre provinces de la Catalogne (Barcelone, Tarragone, Lleida et
Girone).
Il représente les éducateurs sociaux et en devient la référence sociale et professionnelle.
Les différents aspects relatifs à la régularisation de la profession doivent se soumettre au
rapport de l’Ordre: la régularisation des formations, la régularisation de la pratique
professionnelle, la création du Code Ethique et le suivi de son application.
Parallèlement, l’Ordre intervient dans les procès de définition de la pratique
professionnelle, des programmes de formation, de la réglementation des domaines où
interviennent les éducateurs sociaux. Donc, le CEESC devient une référence essentielle
de l’Education Sociale ainsi qu’un interlocuteur privilégié dans le groupe professionnel.
Le CEESC collabore avec d’autres ordres, associations et universités opérant dans le
domaine social et aussi avec des administrations avec lesquelles il organise des diverses
activités de diffusion et de promotion de la figure de l’éducateur et de l’éducatrice
sociaux et de leurs domaines d’activité; il exerce, dans la société, une fonction de
sensibilisation pour les utilisateurs des services sociaux, et il participe dans des
événements et des activités renommés en Catalogne.
Il constitue un espace de rencontre et d’échange pour ses membres, qui s’organisent en
groupes de travail de domaines spécifiques de la pratique de l’éducation sociale. Il offre
aussi de la formation continue et spécialisée, ce qui permet aux destinataires de donner
un élan aux compétences en tant qu’ éducateurs. Sur le plan de la communication, il sort
5 magazines sur l’activité de l’Ordre et 2 livres monographiques spécialisés sur les
différents domaines de l’éducation sociale.
Document final du Symposium Européen
7Le CEESC est, au niveau national, membre de l’Asociación Estatal de Educación Social
(ASEDES), et remplit les tâches de secrétariat de cette institution. Au niveau
international, il est membre de l’AIEJI et dirige et gère son Bureau Européen.
•
FERTES «Fédération Suisse Romande des Travailleurs de l’EducationSociale». Suisse.
secretariat@avtes.ch
FERTES est l’association qui regroupe les professionnels de l’éducation sociale dans la
Suisse francophone. Plus de 600 membres y sont inscrits.
Elle représente les différentes associations cantonales et leurs intérêts auprès des autres
organisations francophones, nationales et internationales, qui soient opérationnelles
dans le domaine de l’éducation sociale. Actuellement y sont représentées cinq
associations cantonales, car la FERTES a des représentants dans des différentes
associations et commissions nationales dont le domaine d’action est l’éducation sociale.
La FERTES a participé d’une façon très active dans la création de diverses commissions
consacrées à des sujets très importants pour l’éducation sociale, comme par exemple la
Commission Francophone des Formateurs Pratiques, qui est parvenue à déterminer de
nouveau, et d’une façon très nette, les bases nécessaires pour assister aux étudiants en
éducation au niveau du travail pratique.
Aujourd’hui, la FERTES se juge interlocutrice de plein droit entre les centres de
formation et les autorités cantonales et fédérales. Malgré le fait qu’elle ne soit pas un
syndicat, elle est toujours très au courant des modifications des Conventions Collectives
du Travail (CCT) et a adopté un positionnement très clair face aux changements opérés
dans les formations du domaine social. Au niveau international, la FERTES participe
dans le Comité Européen d’Action Spécialisée (une ONG qui travaille en réseau avec le
Conseil Européen), auprès de laquelle elle mène une action favorisant l’enfance et la
famille dans leur milieu quotidien. Aussi, elle est membre de l’AIEJI.
•
FO «Fellesorganisasjonen for Barnevernpedagoger, Sosionomer og Vernepleiere»Union Norvégienne des Educateurs Sociaux et des Assistants Sociaux. Norvège.
kontor@fobsv.no
www.fobsv.no
La FO est une association professionnelle volontaire et aussi un syndicat.
Elle a été fondée en novembre 1992 à partir d’une fusion des associations et des
syndicats de trois professions: Assistants Sociaux (sosionomer), Professionnels de la
Protection de l’Enfance (barnevernspedagoger) et des Educateurs sociaux
(vernepleiere). Pour devenir membre de la FO, ces professionnels doivent détenir un
diplôme universitaire de Licence minimum, si bien que les étudiants de ces disciplines y
soient également admis. Le nombre total de membres est de 18 000.
La plupart des membres de la FO travaillent dans le secteur publique, au niveau local et
national, dans les services sociaux, dans la garde d’enfants, dans la garde de personnes
dépendantes, dans des hôpitaux, et dans des centres psychiatriques), etc. Le nombre de
Document final du Symposium Européen
8membres qui travaillent dans des ONG et dans des institutions privées est en train
d’accroître.
Etant donné que la FO est une association aussi bien qu’un syndicat, ses activités sont
très différentes: depuis la négociation des salaires, des fonctions et des postes de travail
moyennant la pression exercée sur le plan des politiques sociales, jusqu’à des activités
qui servent à promouvoir l’Assistance Sociale et l’Education Sociale. La FO a des
délégations et des bureaux opérationnels dans 19 régions de la Norvège. Elle a aussi des
consulteurs dans des grandes villes et dans quelques institutions.
La prise de décisions est responsabilité directe du Congrès, qui est convoqué tous les
quatre ans et dans lequel participent des représentants des délégations, des représentants
des étudiants, et des membres qui ont cessé d’exercer des fonctions de responsables. La
FO est membre de la Fédération des Syndicats de la Norvège (LO), qui est la fédération
de syndicats la plus grande du pays.
L’association est aussi membre de l’Internationale des Services Publiques (PSI) , de la
Fédération Internationales des Assistants Sociaux (IFSW) et de l’AIEJI.
•
NVSPH «Nederlandse Vereniging voor SocialPedagogisch Hulpverleners».Association Hollandaise des Educateurs Sociaux. Hollande.
info@nvsph.nl
www.nvsph.nl
La NVSPH a été fondée par et pour les professionnels de l’éducation en 1999 (SEW)
en vue de garantir la qualité et la professionnalité dans le domaine de l’Education
Sociale.
Elle compte sur 620 membres. Le Comité Exécutif est composé par 8 membres qui
travaillent dans le domaine social.
Elle est une organisation très petite, et c’est pour cela qu’elle envisage la possibilité de
se fusionner à deux organisations qui travaillent dans le même domaine. Ils sont arrivés
à des accords très intéressants avec l’Association des Pédagogues et l’Association des
Assistants Sociaux. Il est donc, fort possible que la NVSPH devienne plus large dans un
espace de temps réduit et qu’elle change son nom.
Les buts fixés par le NVSPH sont:
- supporter des activités visant à faire des progrès dans le développement de la
profession.
- Renforcer l’image de la profession
- Promouvoir le prestige de la profession
Pour atteindre ces objectifs, l’association est en train de mettre au point le projet du
Code Ethique ainsi que des réunions adressées aux professionnels qui travaillent dans le
même domaine.
Document final du Symposium Européen
9•
RUSW&SP «Association de Pédagogues Sociaux et des Travailleurs Sociauxde la Fédération Russe» Fédération Russe.
rusunisw@hotmail.com
Le syndicat russe des travailleurs sociaux et des pédagogues sociaux, RUSW&SP, a
plus de 4 500 membres dans 104 villes.
À la fin du mois de mai 2001 a eu lieu à Moscou la réunion annuelle de la RUSW&SP,
qui a été fondée en 1900. Dans cette réunion l’Association est devenue Syndicat.
RUSW&SP publie son magazine mensuel qui a pour but aider les spécialistes qui
exercent sa pratique professionnelle dans le domaine social en Russie, mais aussi à
l’étranger, et les informe sur le développement de la législation ainsi que sur les
objectifs atteints dans le domaine professionnel. Les actions menées par la RUSW&SP
sont financées moyennant des fonds provenants des cotisations des membres, des
donatifs, des bourses et de quelques aides gouvernementales.
•
SBVS «Schweizerische Berufsverband der SozialPadagogInnen» AssociationProfessionnelle Suisse des Educateurs Spécialisés. Suisse.
sbvs@pop.agri.ch
www.sbvs.ch
L’Association Suisse des Educateurs Spécialisés a été fondée en 1994 et est le syndicat
le plus grand de la partie allemande de la Suisse représentant les éducatrices et des
éducateurs sociaux détenteurs d’un diplôme.
L’association est composée par 500 membres dans les différents cantons.
La SBVS agit et se positionne au niveau professionnel, fixe les buts avec ses membres
et cherche des solutions satisfaisantes. Un de ses caractéristiques les plus remarquables
est qu’elle rassemble les membres et établit une rapport de coopération avec les
syndicats.
Ses objectifs prioritaires sont réussir à une formation professionnelle de qualité, à la
régularisation de la profession, à la coopération avec toutes les personnes qui travaillent
dans le domaine social (soit dans des centres de formation professionnelle, soit dans des
syndicats, ou auprès des autorités), à un système fiscal moderne qui accorde de
l’importance aux ressources et à l’établissement des rapports humains éthiques entre
toutes les personnes de la société, soient-elles défavorisées ou pas.
L’association publie chaque trimestre le magazine spécialisé «Sozialpädagogik»
(Pédagogie Sociale) dont les personnes et institutions inscrits dépassent les 500.
Au niveau international, le SBVS est membre de l’AIEJI, la supra-organisation des
éducateurs sociaux, et de la FICE, l’union internationale d’institutions du domaine
social.
Document final du Symposium Européen
10•
SL Social Paedagogernes Landsforbund. Fédération Nationale des EducateursSociaux du Danemark. Danemark.
gh@sl.dk
www.sl_dk.dk
La SL est un syndicat qui représente 32 000 professionnels, parmi lesquels on y trouve
des éducateurs sociaux, des travailleurs des centres d’accueil, des surveilleurs, des
directeurs, des consulteurs, des artisans et d’autres professionnels. Ils travaillent avec
des enfants, des jeunes et des adultes qui ont besoin de soins spéciaux à cause des
difficultés physiques et /ou psychiques, ou à cause des problèmes sociaux.
SL est un syndicat décentralisé qui est divisé en 15 organisations opérationnelles au
niveau départemental. En qualité de syndicat, la SL a le droit et l’obligation de négocier
et de représenter ses membres. Le but principal est améliorer le salaire et les conditions
de travail de ses membres. Un autre but important est développer le Système Social
Danois.
SL publie un magazine tous les quinze jours qui s’appelle "Socialpaedagogen". Le
nombre total de magazines publiés chaque année est de 26, et le numéro d’exemplaires
est de 43 000.
Sur le plan national, la SL est membre de la Confédération Danoise des Syndicats et
collabore avec autres syndicats.
Sur le plan international, la SL est membre de l’International de Services Publiques, du
Forum Nordique des Educateurs Sociaux (NFFS), de la Fédération Internationale des
Assistants Sociaux, de l’AIEJI et de la Fédération Internationale des Communautés
Educatives (FICE).
•
TH «Throskathjalfafelag Islands» Association Islandaise des Educateurs et desEducatrices Sociaux. Islande.
throska@throska.is
www.throska.is
La TH a été fondée en 1965 sous la forme d’association. À ce moment-là elle n’avait
pas encore la forme de syndicat qu’elle a adopté ultérieurement. Les premiers membres
étaient des professionnels qui travaillaient dans le domaine des personnes diminuées
auprès des institutions (actuellement ces institutions ont fermé et les personnes habitent
dans la communauté)
La TH a 400 membres de plein droit et 200 membres qui ne sont pas syndiqués mais qui
ont une qualification professionnelle.
Aujourd’hui elle est, simultanément, une association professionnelle et un syndicat. Elle
offre de l’aide et du conseil aux professionnels du milieu ainsi qu’aux utilisateurs des
services sociaux.
Document final du Symposium Européen
11La plus haute autorité concernant les affaires de l’association est l’ Assemblée Générale.
Le Comité Exécutif est composé par sept membres élus tous les deux ans et dont le
mandat est susceptible d’être renouvelé jusqu’à trois fois de suite au maximum.
La profession de l’éducateur social et sa pratique professionnelle sont réglementés par la
loi.
La TH est membre de Bandalag háskolamanna (BHM), l’association islandaise des
syndicats académiques, dont le nombre total de membres est de 24. La BHM conseille
les membres du syndicat dans beaucoup de domaines et est le porte-parole des étudiants
dans des questions communes.
•
Caring For Children. United Kingdom.•
The National Children’s Bureau. United Kingdom.Ces associations ont aussi participé dans le symposium, ayant un statut spécial, car la
figure de l’éducateur social n’existe pas au Royaume Uni. Donc, il n’y a pas
d’associations d’éducateurs sociaux, mais des associations qui travaillent dans le
domaine social. De toute façon, nous avons estimé important être au courant de leur
opinion sur le procès européen de reconnaissance des qualifications professionnelles.
Malheureusement, nous n’avons reçu aucune information sur leur organisation.
1.2 Les Associations Professionnelles qui ont été convoquées
Tout de suite nous présentons la liste des associations qui ont aussi été convoquées,
mais qui par des différentes raisons n’ont pas pu assister au Symposium:
•
Association Professionnelle des Educateurs Spécialisé(e)s (APDES).Belgique.•
Association Suisse des Professionnels de l’Action Sociale (ASPAS). Suisse•
Association Professionnelle des Educateurs Gradués (APEG). Luxembourg•
Belarusian Union of Social Pedagogues and Specialists in Social Work. Biélorussie.•
Conselho Nacional de Educaçao Social. Portugal.•
Deustcher Berufsverband für Socialarbeit Sozialpädagogik und Heilpëdagogik e.vAllemagne.
•
Foroya Pedagogfelag - Syndicat des Îles Feroe.•
GEERES. Belgique•
Perorsaasut Llinniarsimasut Peqatfiiffiat (PIP). Groenland•
SKTF. Suède.•
Talentia-Union of Professional Social Workers.Finlande.,•
Ucranian Assocciation of Social Pedagogues and Specialists in Social Work.Ukraine.
•
Udruga Socijalnih Pedagoga. Croatie•
Verein von Erziehern Gefährdeter Jugend in Deustchland e.v (VEGJD).Allemagne•
Yrkesforeningen Sveriges Socialarbetera (YSS). Suède.Document final du Symposium Européen
122.3. Mape des Associations Professionnelles des Éduacteurs Sociaux en Europe
L’ensemble des associations européennes est présenté de façon graphique sur la carte
suivante:
3 Le sujet du Symposium
Une fois le Symposium ayant pour titre
Le Statut de l’Educateur Social en Europe aété convoqué, nous avons eu connaissance alors de la Proposition de Directive relative
aux Qualifications Professionnelles ainsi que de l’Avis du Conseil Economique et
Social Européen (CESE). Ces deux documents soulignaient l’importance de la
participation des groupes professionnels organisés afin d’établir les critères qui
pourraient constituer une base pour réussir à la libre circulation des professionnels, dans
notre cas la libre circulation de l’éducateur social, dans les pays de l’Union Européenne.
Simultané à la présentation de cette Proposition de Directive, un autre procès est en
train de se développer: la structuration de l’Espace Européen de l’Enseignement
Supérieur, qui n’est pas directement lié au procès de la Proposition de Directive, mais
qui est en rapport indirectement avec elle, car la Directive établit une définition des
niveaux de qualification qui mènent, dans quelques pays, à la modification des diplômes
actuels dont la plupart appartiennent au niveau universitaire. Le fait que la Proposition
de Directive relative à la Reconnaissance des Qualifications Professionnelles veuille
encourager la liberté de circulation des professionnels ayant un diplôme ou un niveau
académique similaires entre les Etats Membres, rend évident le besoin d’adoption d’un
système de formation qui soit partageable au niveau européen.
Document final du Symposium Européen
13Nous avons estimé ces deux procès qui répercutent directement sur notre profession
assez importants pour informer le secteur professionnel ainsi que pour délibérer
ensemble sur ceux-ci et pour présenter des suggestions qui pourraient constituer une
base. Nous avons accepté, donc, l ‘offre de participation lancée par la Commission et
nous nous sommes avancés à l’approbation de la Directive.
En conséquence, il fallait présenter tout au début du Symposium la Proposition de
Directive relative aux Qualifications Professionnelles ainsi que le Procès entrepris
visant à la construction de l’espace européen d’enseignement supérieur .
3.1 La Proposition de Directive relative à la Reconnaissance des Qualifications
Professionnelles et l’ Avis du CESE
A. Les origines de la Directive
Cette Directive a son origine dans la Communication qui a été présentée auprès du
Conseil Européen à Stockholm en Mars 2001 COM (2001) 116.
Des nouveaux marchésde travail européens ouverts et accessibles à tous
. Dans cette Communication on insisteparticulièrement sur les difficultés qui doivent affronter les travailleurs européens pour
réussir à la libre circulation. On y expose les clés suivantes:
•
Des obstacles sociaux, culturels et linguistiques•
Des obstacles économiques (systèmes de pensions, fiscaux, salariales)•
Transparence et accès à l’information dans les domaines économique et sociale•
Elimination d’obstacles dans le marché intérieur•
Des compétences et des qualifications: les difficultés pour la reconnaissance desqualifications professionnelles, académiques et de formation professionnelle
obtenues dans un autre Etat membre font l’objet d’un obstacle de dimensions
considérables.
Dans cette Communication on expose comme axe essentiel la présentation d’une
Directive relative à la Reconnaissance des Qualifications Professionnelles.
B. Des aspects de la Directive qu’il faut mettre en relief
Dans cette section nous ferons un petit résumé de ce que nous considérons les clés de la
Directive:
Titre I: Dispositions Générales; ce qui est important dans ce titre est la définition que la
Directive établit sur:
•
"Profession réglementée", activité ou ensemble d’activités professionnelles dontl’accès, l’exercice ou une de leur modalités d’exercice est subordonné directement
ou indirectement par les dispositions législatives, réglementaires ou administratives
à la détention de qualifications professionnelles déterminées.
•
"Qualifications professionnelles", les qualifications attestées par un titre deformation, une attestation de compétence et/ou une expérience professionnelle.
•
"Titre de formation", les diplômes, les certificats et autres titres de formationdélivrés par une autorité d’un Etat membre et sanctionnant une formation
professionnelle acquise de manière prépondérante dans la Communauté.
Document final du Symposium Européen
14Titre II: Libre prestation de services: Dans ce titre on décrit les limites et les possibilités
de mobilité des travailleurs entre les divers Etats membres, on expose des aspects que
d’autres directives ont déjà réglés; le but de ce titre est l’établissement de critères de
qualité et de service essentiels auxquels le professionnel doit répondre pour réussir à la
satisfaction du consommateur destinataire de ces services.
Titre III: Liberté d’établissement: parmi les chapitres de ce titre, il y en a un que nous
mettrons en relief : le numéro 1 , vu que les deux qui le suivent, nous ne les considérons
pas importants pour notre profession, car ils définissent autres professions. Les aspects
concernant notre profession se trouvent dans le chapitre 1 dont les clés:
La définition des niveaux de qualification:
Niveau 1: "Attestation de compétences"
Niveau 2: "Certificat"
Niveau 3: "Diplôme sanctionnant une formation courte"
Niveau 4: "Diplôme sanctionnant une formation intermédiaire"
Niveau 5: "Diplôme sanctionnant une formation supérieure"
Le niveau 3 correspond à une formation d’enseignement post-secondaire d’une durée
minimale de 1 an et inférieure à 3 ans. Sont assimilées aux formations du niveau 3:
a) les formations à structure particulière conférant au niveau professionnel comparable
et préparant à un niveau de responsabilités et de fonctions.
b) Les formations réglementées qui sont orientées spécifiquement à l’exercice d’une
profession déterminée et qui consistent à un cycle d’études complétés, le cas
échéant, par une formation professionnelle, un stage professionnel ou une pratique
professionnelle, ou font l’objet d’un contrôle ou d’un agrément par l’autorité
désignée à cet effet.
Le niveau 4 correspond à une formation du niveau de l’enseignement supérieur ou
universitaire d’une durée minimale de 3 ans et inférieure à 4 ans. Sont assimilées au
niveau 4 les formations réglementées orientées à l’exercice d’une profession déterminée
consistant à un cycle d’études post-secondaires à temps partiel équivalent à cette durée,
effectué à l’université ou dans un établissement d’un niveau équivalent et,
éventuellement, en une formation professionnelle, un stage professionnel ou une
pratique professionnelle exigé en plus du cycle d’études post-secondaires. L’estructure
et le niveau de formation professionnelle, du stage professionnel ou de la pratique
professionnelle sont déterminés par les dispositions législatives.
Le niveau 5 correspond à une formation du niveau de l’enseignement supérieur et d’une
durée minimale de quatre ans. Sont assimilés aux formations de niveau 5 les formations
réglementées qui sont directement orientées sur l’exercice d’une profession déterminée
et qui consistent en un cycle d’études post-secondaires à temps partiel équivalent à cette
durée, effectué dans une université ou dans un établissement d’un niveau équivalent de
formation, et, éventuellement, en une formation professionnelle, un stage professionnel
ou une pratique professionnelle exigé en plus du cycle d’études post- secondaires. La
structure et le niveau de la formation professionnelle, du stage professionnel ou de la
pratique professionnelle sont déterminés par les dispositions législatives, réglementaires
ou administratives de l’Etat membre en question ou font l’objet d’un contrôle ou d’un
agrément par l’autorité désignée à cet effet.
Document final du Symposium Européen
15Nous attirons l’attention aussi sur les articles 13 et 14, qui établissent les conditions de
reconnaissance et les mesures de compensation à établir par chaque pays visant à la
reconnaissance de la qualification professionnelle.
Finalement, nous citons l’article 15 qui établit la dispense des mesures compensatoires
(de l’article 14) sur la base de la création des plate-formes communes (des critères
communs) de reconnaissance professionnelle.
C. Des aspects de l’Avis à mettre en relief
Ce qui est le plus important de l’Avis du Comité Economique et Social en ce qui
concerne la Proposition de Directive, c’est qu’ils mettent tout leur confiance dans la
création des plate-formes communes, en définissant les critères sur des contraintes que
les associations professionnelles doivent suivre:
- Représenter autant que possible tous les pays de l’Union Européenne.
- Promouvoir et maintenir un haut niveau dans le domaine professionnel, permettant
la convergence ascendante initialement et répondre aux exigences de formation
continuelle.
- Favoriser les évaluations extérieures.
- Délivrer des certificats d’un niveau de qualifications déterminé (ENQASP).
- Veiller à ce que les membres des leurs associations nationales respectent les normes
de la pratique professionnelle établies par l’association (Code Ethique).
- Représenter les groupes professionnels correspondants au niveau national.
D. Les Actualités de l’Union Européenne
La Proposition de Directive élaborée depuis la Direction Générale du Marché Intérieur
se fixe pour but que les professionnels puissent s’établir avec souplesse dans n’importe
quel Etat membre. La Proposition devra rendre ce procès plus facile; les professionnels
peuvent y jouer un rôle exceptionnel en s’y mettant d’accord. Cela explique l’existence
de l’Article 15 de la Directive.
Parfois la Commission et le Parlement ne partagent pas les mêmes intérêts, étant donné
qu’il n’y a pas d’élections européennes pour la Commission et que cette-ci est une
structure bureaucratique qui contribue au fonctionnement de l’Union Européenne. En
conséquence, il y a un manque de dynamique démocratique, ce qui fait susciter des
critiques sur le procès de construction européenne.
Ce fait expliquerait le cas où la Proposition de Directive ne réponde pas aux intérêts
défendus par la plupart des Euro-parlamentaires. On dirait que cette situation est en train
de se produire dans le cas de la Proposition de Directive (selon le sentiment que la
délégation du CEESC a eu dans les réunions ayant pour sujet cette Directive, tenues à
Bruxelles le mois de septembre).
Actuellement la Commission Parlementaire est en train d’aborder cette Proposition. La
dernière fois que nous avons contacté la Direction Générale du Marché Intérieur, on
nous avait dit que la première lecture du document serait réalisée au mois de décembre.
Document final du Symposium Européen
16E. Les possibilités du secteur professionnel
Devant le défi lancé par cette Directive, en qualité de membres du Bureau Européen,
nous croyons que notre secteur professionnel a la chance de faire écouter sa voix; ce
sera possible si nous établissons une plate-forme commune et c’est pour cela que nous
avons convoqué ce Symposium, qui est la première démarche de travail en réseau vers
la consécution de la reconnaissance et de la régularisation de notre profession.
3.2. L’Espace Européen d’Enseignement Supérieur
Comme nous venons de le dire, le procès de travail de la Proposition de Directive
relative aux Qualifications Professionnelles n’entraîne pas de conséquences directes sur
la structuration de l’espace européen de l’enseignement supérieur si bien qu’il y ait un
rapport essentiel entre ces deux procès, et c’est pour cela que nous envisageons de
délibérer sur eux dans le Symposium.
Les trois axes du procès de création de l’espace européen de l’enseignement supérieur
sont:
a) L’adoption généralisée du système européen de crédits (ECTS) et l’utilisation des
suppléments aux titres de formation.
b) La convergence européenne dans la structuration des programmes d’études
c) La mise en place des critères de qualité qui correspondent aux accréditation
déterminées
Dans les deux procès de convergence, celui concernant les qualifications
professionnelles et celui concernant l’enseignement supérieur, la voix des
professionnels et, plus exactement, la voix des associations professionnelles, sont
essentielles. Leur participation y est reconnue et acceptée. Il faut nous consacrer
activement pour réussir à ce que notre profession soit réglementée en Europe; cela sera
possible seulement si nous comptons sur un système de formation, adopté par chaque
Etat membre, qui soit le plus uniforme et le plus transparent possible.
A. Les précurseurs historiques
A.1 La Déclaration de la Sorbonne (25 Mai 1998).
La Déclaration de la Sorbonne accouche le concept d’espace européen d’enseignement
supérieur comme le moyen privilégié pour la promotion de la mobilité et l’accès à
l’exercice de l’activité professionnelle par les ressortissants de l’UE; on souligne la forte
volonté de poursuivre une "Europe de la connaissance". Cette Déclaration a été signée
par les Ministres de l’Enseignement de la France, du Royaume Uni, de l’Italie et de
l’Allemagne.
A.2 La Déclaration de Bologne (19 Juin 1999)
Cette Déclaration a été suscrite par les Ministres Européens d’Enseignement, plus
exactement par ceux qui représentent les pays suivants: l’Autriche, la Belgique, la
Bulgarie, la République Txèque, le Danemark, l’Estonie, la Finlande, la France,
Document final du Symposium Européen
17l’Allemagne, la Grèce, l’Hongroie, l’Islande, l’Irlande, l’Italie, la Lettonie, la Lituanie,
le Luxembourg, la Malte, les Pays Bas, la Norvège, la Pologne, le Portugal, la Romanie,
la République Slovaque, l’Eslovénie, l’Espagne, la Suède, la Suisses et le Royaume
Uni.
Outre l’adhésion aux principes généraux de la Déclaration de la Sorbonne, les pays
signataires se compromettent à coordonner les politiques respectives afin d’atteindre,
dans le premier décennie du nouveau millénaire, les objectifs qui suivent:
a) Adopter un système de qualifications qui soit intelligible et comparable afin de créer
des opportunités professionnelles et de promouvoir la compétitivité internationale
des systèmes européens d’enseignement supérieur par le biais de l’introduction d’un
supplément européen annexé au titre d’enseignement, parmi d’autres stratégies.
b) Etablir un système de qualifications qui s’appuie sur deux niveaux principaux. Les
qualifications du premier niveau seront adéquates pour le marché de travail
européen, tout en offrant les garanties d’un niveau de compétences exigible. Le
deuxième niveau, dont la condition d’accès
sinequanon consistera à avoir dépassé lepremier niveau, doit permettre l’accès à des formations de master ou des doctorats.
c) Implanter un système commun de crédits afin de promouvoir la nature facilement
comparable des programmes de formation ainsi que la mobilité des étudiants
détenteurs d’un titre de formation.
d) Supporter la libre circulation des étudiants entre les différentes universités
européennes tout en leur permettant l’accès à leurs opportunités de formation et à
d’autres services qui soient en rapport avec.
e) Impulser la coopération européenne afin de garantir la qualité et développer des
critères et des méthodes éducatifs susceptibles d’être comparés entre eux.
f) Renforcer la dimension européenne de l’Enseignement Supérieur et, plus
exactement, le développement des programmes d’études, de la coopération
institutionnelle, des schèmes de mobilité et des programmes intégrant les études, la
formation et la recherche.
A.3. Le Communiqué de Prague (19 Mai 2001)
Le Communiqué de Prague est né à partir de la réunion de Ministres Européens
d’Enseignement Supérieur qui, en plus de faire une révision des six objectifs de la
Déclaration de Bologne, ont mis l’accent sur:
a) L’éducation au long de la vie comme élément essentiel pour réussir à une plus
grande compétitivité européenne ainsi qu’à à l’amélioration de la cohésion sociale,
de l’égalité d’opportunités et de la qualité de vie.
b) Le rôle actif des universités, des établissements d’enseignement supérieur et des
étudiants dans le procès de convergence européenne.
c) La promotion de l’espace européen de l’enseignement supérieur moyennant
l’implantation de systèmes de garantie de la qualité et de méthodes de certification
et d’accréditation.
Document final du Symposium Européen
18A.4 Le Sommet de Chefs d’Etat de Barcelone (Mars 2002)
Dans ce Sommet, on a décidé entreprendre, entre d’autres actions, celles qui suivent:
a) Créer les conditions pratiques nécessaires pour garantir la mobilité à tous les
ressortissants de l’Union Européenne concernés en matière d’enseignement,
recherche ou innovation; et aussi réduire les obstacles que les règlements et
l’administration font à la reconnaissance professionnelle.
b) Introduire des instruments ayant pour but la transparence des titres de formation et
des qualifications (système de crédits européens, suppléments aux diplômes,
certificats et curriculum vitae européen) .
B. Le positionnement des institutions européennes d