En 1994 je m’étais lancé dans un travail de diplôme sur la conscience morale, suite à la lecture des travaux d’Henri Baruk.
En effet cet éminent psychiatre français, qui a rédiger un nombre d’ouvrage impressionnant m’avait inspiré au travers de ces différents ouvrages.
Il y a quelque faisant référence au travail de Médecin, je réalisais en faisant une recherche sur internet qu’Educh ne présentait à aucun moment son travail ou son œuvre.
J’ai donc décidé de remédier à cela en mettant en ligne un certain nombre d’information a son sujet.
Source:
Henri BARUK
Saint-Avé (Morbihan) 15 août 1897 / Saint-Maurice (Val-de-Marne) 14-6-1999
Neuropsychiatre ayant marqué son époque par son oeuvre scientifique, son érudition et l'acuité de son esprit, l'originalité de ses positions à l'égard de la législation psychiatrique et de la thérapeutique, remarquable enfin par sa longévité.
Henri Baruk est né à Saint-Avé, où son père psychiatre Jacques Baruk était médecin en chef de l'asile (Lesvellec), et passe son enfance à l'asile de Sainte-Gemmes (Maine-et-Loire). Médecin auxiliaire au 12ème régiment d'Infanterie pendant la guerre de 1914-1918, il est décoré de la Croix de Guerre pour ses actes de bravoure. Interne, puis chef de clinique d'Henri Claude à Sainte-Anne, il devient en 1932 médecin-directeur de l'Établissement national de Saint-Maurice, c'est-à-dire de la Maison de Charenton.
Baruk fut aussi professeur agrégé de la Faculté de médecine de Paris (on lui doit un Précis de Psychiatrie, paru en 1950, dont le succès dépassa les frontières), et membre de nombreuses sociétés savantes, dont l'Académie de médecine (1965) et la Société Française d'Histoire de la Médecine.
Apôtre de la "psychiatrie morale" (qui se réfère directement aux valeurs morales et philosophico-religieuses), mais aussi très intéressé par la physiopathologie et la psychiatrie biologique (il fonde la "Société Moreau de Tours", du nom de celui qu'il considérait comme le fondateur de la psychopharmacologie, et mène de longs travaux sur la catatonie expérimentale), il affirma son opposition à la psychanalyse freudienne, pour des raisons doctrinales et religieuses (montrant en particulier l'opposition entre la théorie freudienne et les principes moraux du judaïsme), et plus encore aux méthodes psychochirurgicales (lobotomie), "mutilations irréversibles du cerveau" sans aucune preuve d'efficacité thérapeutique, aux méthodes de choc (cure de sakel, convulsivothérapies), et aux abus chimiothérapiques (neuroleptiques, antidépresseurs). Il fut également nettement opposé à la réforme de la protection des incapables majeurs, estimant les mesures de tutelle
Baruk est l'auteur d'innombrables publications, parmi lesquelles plusieurs articles et ouvrages biographiques ayant aujourd'hui valeur de document historique, et d'ouvrages historiques sur la psychiatrie française et la médecine hébraïque, dont il fut un grand spécialiste: La psychiatrie française de Pinel à nos jours (1967), Des hommes comme nous (1975), ouvrage analysé dans l'un des chapitres de la thèse de doctorat en psychologie de Adeline Fride (1983)
voir aussi l'article nécrologique signé Javier Mariategui paru en 2002 dans la Revista de Neuro-Psiquiatria
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