Exemple et pratique

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Exemple et pratique

THERAPIE  BREVE  ORIENTEE  VERS  LES  SOLUTIONS
"Pourquoi creuser quand on veut sortir du trou…."


-Thérapie centrée sur les solutions
Pionniers: Steeve de Shazer, Insou Kim Berg

 Années 1950: Paloalto: description du problème, problème détaillé, avec une recherche systémique orientée vers une solution, = analyse du système du problème.
 Dès 1969, soit 20 ans plus tard, Grégory Bateson et Milton Erikson s'orientent vers la BFTC: Breef Family Therapy Center, = analyse du système des solutions.

En systémique, le contexte est le problème. Le travail systémique se focalise sur
Qu'est ce qui entretient le problème maintenant ? Plutôt que de chercher le pourquoi du problème.

Travail de thérapie brève: la personne, l'individu est formé de 3 pôles: l'émotionnel, le cognitif et le comportemental. Dans cette pratique,
 on " entre " dans le système de la personne par le cognitif et le comportemental, afin de se laisser une emprise sur l'émotif.

La thérapie brève solutionniste consiste à parler d'avenir, à travailler avec l'imagination du client, à visualiser son avenir.

Au lieu d'être poussé par son passé, il sera attiré par son avenir !

Les intérêts de la thérapie brève sont force et avenir.

Dans toute victime se trouve un héros, et c'est le héros qui nous intéresse !!

MOTS-CLES DE LA THERAPIE BREVE:
Normalisation, constructivisme, question- Miracle, recadrage, recherche d'objectif, changement, recherche(question) d'exception, transfert d'habiletés du client, empowering, pattern (déroulement)
 

La normalisation: rendre normale, par des mots, la perception de l'individu. Rendre normal le comportement de celui qui lui cause souci. ( ex enfant pénible, en crise, au client, (parent, prof, éduc, etc) dire que c'est de l'ordre du domaine de l'enfance de faire des crises, de manifester sa volonté, etc…c'est normal.)Toujours dire les choses, ne pas partir du présupposé de compréhension chez l'autre.

 Viser des succès, fixer des petits objectifs.

Constructivisme: il n'y a pas de réalité objective, que des réalités construites. (valeurs, cultures, éducation, etc…)

Le recadrage: donner un autre sens aux évènements relatés. Un récit d'apparence négative, nous allons le mener vers un changement  positif.
 Donner une autre dimension, donner une autre interprétation. Ca ouvre d'autres possibilités,  ça donne une autre vision, ça change la perception de la réalité. Chercher un autre sens.
 La relation établie avec le client vise à construire ou à reconstruire. On est souvent face à des gens désespérés, après d'autres multiples démarches non réussies, en "perte". On va reconstruire, grâce à un travail sur l'art de questionner.
 Imaginer la danse du tango, un guideur et un guidé.
 Travailler sur le comment y arriver et pas sur le pourquoi ne pas y arriver.
 Positiver, utiliser le concept de résilience, faire attention au vocabulaire, rejoindre l'Autre avec des mots qu'il comprend, qu'il connaît.
 Un vocabulaire adapté permet un autre espace de travail

La recherche d'objectif

En début d'entretien, poser la question: " qu'attends-tu, quel changement ? Le client va partir soit vers le problème, soit vers l'objectif. De là on posera la question d'exception. ( page 4)

Il faut que la personne trouve son propre objectif de changement !

Attention à parler en termes de présence et non d'absence. Formuler de manière à donner plus de pistes.
Ex.: ne plus faire de crise  =   absence
       Apprendre à négocier =  présence
Ne plus….. n'est pas souvent le bon objectif.

 L'Autre est l'expert de lui-même !
Ce n'est pas à nous de lui dire quel est l'objectif, il faudrait que tu… ce serait mieux si….

Parfois il faut vérifier  l'objectif.

Bogue: Si l'objectif n'intéresse pas le client, ou si la façon de travailler ne convient pas au client, il faut reformuler avec le client.

Comment l'objectif atteint va-til se voir ? Pour cela il faut un objectif précis et pas juste un problème précis.

L'empowering: la recherche des compétences de l'Autre.

 Quelles compétences faut-il développer pour ne plus avoir tel ou tel problème ?

Ex.: un client va chez la psy, lui déballe tout ses problèmes familiaux, le riseue de perdre sa maison, etc… La psy lui demande: qu'est-ce que tu attends de moi, tu veux quoi en venant ici ?
Réponse: j'ai besoin de 50000dollars pour sauver ma maison d'ici lundi.
 La psy lui fait retracer les mêmes circonstances vécues, et comment il s'en est sorti alors. Il découvre ainsi qu'il a des ressources, qu'il a déjà réussi face à son problème.
Le lundi il tél pour dire qu'il a trouvé les 50000 dollars.

 L'objectif lui appartenait, a été clairement recherché, ses compétences ont été transférées au problème du moment.
 Dans une situation d'urgence, dans l'immédiateté, partir directement avec la question qu'attends-tu de moi? Repartir sur le vécu et les moyens trouvés alors.
 Attention: comme dans cette situation, le problème exposé ou les problèmes, ne sont souvent pas l'objectif !
 Le travail du psy a été de reformuler avec lui l'objectif, et de travailler sur l'empowering.

 Phrase aidante, importante: " en quoi est-ce que ça t'aide de faire…… de dire que….. " Ainsi on peut atteindre l'objectif du client plus facilement.
 Faire un transfert de compétences (d'habiletés): utiliser les compétences du client dans un autre domaine et les transférer au problème du moment.
 Pendant que l'on parle de ses compétences, le client sort un peu du problème s'en va vers ses forces.

Question- Miracle: suppose qu'un matin tu te réveilles et que durant la nuit un miracle s'est produit, tous tes soucis sont partis. A quoi le verras-tu, comment le sauras-tu, qui le verra, à quoi, comment ?
 Ainsi le client met des mots sur ce qu'il veut atteindre, son objectif, il le visualise, le perçoit comme possible, etc…
 Où encore: " quand tu auras retrouvé ta paix intérieure, qu'est-ce qui se passera, comment sauras-tu que tu l'as ? "
 Parler au futur (quand)  et non au conditionnel (si)
Réponse possible du client: " je ne sais pas" Dire alors: " et si tu savais, que dirais-tu ?"
Autre réponse possible: je serai mort. " Tu ferais quoi de mieux en étant mort ?"
          Je souffrirai plus." Tu ferais quoi alors, si tu ne souffrais plus ?"
Projeter l'Autre vers l'abollition de sa souffrance, mettre en mots ses envies de vivre.

Mot- clé:  DIFFERENCE: quelle différence cela ferait-il pour toi ?
 
1. Une situation inconfortable
2. Besoin, envie de changement
Ceci inclut une différence
La question -Miracle est donc un processus

Ex.: une maman qui a de grosses difficultés financières dit qu'elle souhaite gagner à la loterie pour n'avoir plus de problèmes. Question du thérapeute: quelle différence cela ferait dans ta vie ?
Réponse: j'emmènerais les enfants en voyage, je leur offrirai une meilleure école, etc…
Cette mère décrit ainsi ses valeurs, qui sont éducatives, on peut donc travailler là-dessus, lui suggérer d'autres moyens (bibliothèque, films, etc.
L'important est de travailler sur les valeurs de l'Autre, qu'il se découvre des moyens de réussite.


Technique de la boule de cristal

 Voir les bons moments:
1. Dans le passé
2. Dans le futur
3. Voir les étapes

 Avec des enfants on peut imager par dessins, collages, le passé, le maintenant, et le futur.
 On travaille sur l'agir, dire, se dire.
 Travailler avec les outils reçus en formation et son propre sens clinique.

Yes set: séquence de ouis. Mettre les gens en position de dire oui. Ceci est une technique hypnotique, on travaille sur le suggestif. On laisse dans nos phrases des points de suspension, afin de concentrer l'attention du client. On forme des questions. On place le dodo.
Ex.: après ta journée, tu rentres à la maison ? Tu vas manger un p'tit truc ? Et puis tu vas passer ta soirée comme souvent ? Ensuite tu iras te coucher ?

Demander ce qui s'est passé avant le dysfonctionnement, plutôt que demander pourquoi tu as fait ça, tu voulais quoi….
Mettre en lien l'avant avec d'autres expériences et d'autres solutions trouvées alors.
 Construire l'image du jour après le miracle. Détailler au plus fin le déroulement de la journée. ( Tu te lèves à quelle heure, tu commences par faire quoi, tu manges? Quoi?, etc…)
 Introduire les problèmes existants dans la journée du "lendemain du miracle", et demander ce qui se passe, quelles sont les réactions, quels dires, etc…
 On acquiesce à la réponse, tout en demandant plus de précisions. Ceci revalorise le client.

Le transfert de compétences du client
 Induire un changement, parfois inverse
 Mettre les conditions personnelles de bien-être du client en avant
 Utiliser les compétences qu'il a dans un autre domaine et les transférer à la problématique.
 Il faut un objectif précis et pas juste un problème précis. De là on part des compétences et on va dans le détail des compétences.
 Compétence peut correspondre à un seul événement de la vie, où être répétitif.
 Chercher les compétences loin de la zone à problème , sinon il s'agit d'une recherche d'exception.
 Etablir le lien entre l'objectif et la compétence: y a pas là qque chose que tu pourrais faire pour obtenir….. ( l'objectif nommé)

La question d'exception

 Aller chercher le changement qui a eu lieu avant l'intervention. Petits, pas spectaculaires. Tout le mérite en revient au client. Parfois le client n'en est pas encore conscient, il en parlera par la suite. 
 Contexte: quand as-tu de bons moments, quand est-ce que ça va mieux ?
 Question: comment as-tu réussi à…, dans ces conditions, avec ce souci…. ?
 Plus on pose des questions d'exception, plus ça deviendra présent pour le client.
 Analyser la fin plutôt que le début et valoriser le moyen.
 Définir ce que fait le client quand ça va mieux, changement de perception, l'orienter vers quoi faire pour un mieux.
 Attention à s'insérer par des questions d'exception, le plus tôt possible, avec empathie, sans quoi on aide le client dans la CONSTRUCTION DE SON PROBLEME
 Parler des récréations de problème
 Réutiliser des solutions trouvées à des difficultés antérieures, définies par le client, et adapter au moment:
"Comment as-tu choisi, qu'est-ce qui t'a aidé à faire le bon choix quand tu as eu besoin de solutions ?"
" Quand tu as repris du poil de la bête, comment le sais-tu, ( ou comment ton entourage le sait-il ?)"

La pré-emption: prévenir l'Autre qu'il va avoir une réaction négative, qu'il va penser que….
 Ex.: maman, tu vas sûrement être fâchée, mais j'ai perdu mon sac de gym…


Les échelles
Etablir plusieurs échelles d'évaluation,, les nommer, les mettre en relation.
Ex: un enfant décrit un problème à l'école avec ses camarades. Faire l'échelle de l'école, des copains, de la maîtresse, etc…

 On va demander au client de se situer sur l'échelle, partant de 1 à 10. ( A zéro, t'es mort) !
 Lui faire exprimer les raisons de s'être pas mis plus bas, lui faire dire les points positifs.
 Lui faire nommer, mettre en mots, le 10
 Lorsqu'il peut se situer un point plus haut, lui faire décrire la différence que cela implique pour lui, amplifier la réussite.
 Très important : vérifier comment il a atteint le point supplémentaire, par quels moyens, nommer la demande d'aide. ( dans l'ex plus haut, que l'enfant dise s'il veut que sa maîtresse ne le gronde plus quand bagarre, ou amitié avec copain, ou plus de plaisir à aller à l'école, etc….)
 Mettre sur papier la demande d'aide, afin de la visualiser.
 En cas de rechute, de points plus bas, poser la question: quels sont les moyens que tu as oublié ?
 Que t'a enseigné ta rechute ?

La ligne du changement n'est jamais droite, mais en courbes, en vagues, en mouvement.
 Il faut prévenir le client qu'une rechute est possible, et qu'en cas de rechute il y aura certainement eu une difficulté.
 Le client reçoit la consigne d'observer les 24heures avant, que s'est-il passé avant que les symptômes réapparaissent ? Généralement c'est une complication qui arrive et les gens ne sentent pas autorisés à faire ce qui les aide à avancer.
 Observer et faire dire comment le client est ressorti, remonté

 Echelle de résilience: comment  ça t'a aidé par le passé, comment ça t'aide maintenant ? quelles pistes cela te donne ?
 Ses qualités sont intégrantes à l'identité de la personne
 Faire le descriptif d'une situation.
 Faire l'empowering de ce que l'on veut voir s'amplifier dans la situation. Donc soutirer un objectif positif, soutirer un acte positif préalable.

1. Yes-set
2. Echelle - fixer l'objectif
3. Poser la question miracle

1. Observer le mieux, pourquoi, comment, recherche d'exception
2. Reproduire, ré-observer l'échelle

Les tâches
 On peut demander au client d'effectuer une tâche pour la fois suivante, selon son adhésion, parfois minime, que l'on pourra évaluer.
Ex.: faire une liste des moments les moins pires. Se trouver un objet fétiche, ou un geste, qui aide en cas de malaise. Ou é inventer selon la problématique du client.
 S'écrire une carte postale : en général, on écrit: tout va bien, il fait beau, etc… et la garder sur soi.
 S'écrire une lettre quand il fait beau, donc un moment "moins pire", et la ressortir et la lire "quand il pleut"
 Commencer l'entretien en vérifiant les tâches, les résultats, même minimes, les détailler, parfois rectifier.
Si la tâche n'a pas été faite, demander: qu'as-tu fait à la place ? (et non pourquoi ? )

Le client  "Visiteur"
 Il n'a pas de problème, il est le problème de quelqu'un d'autre ! ( par ex. un ado placé par ses parents, une famille suivie par le spj car mandaté par la justice, un client envoyé par la justice chez son psy, etc…)
 Comment le client peut rassurer la personne, ou l'autorité, de qui il est le problème ? ( par ex au spj, Mme X est sous mandat d'enquête pour maintien ou non de la garde de ses enfants, comment peut-elle participer, démontrer, qu'elle est une bonne mère.) ? Ceci sera l'objectif, que l'on pourra fixer ensemble et auquel elle pourra adhérer.
 Lui faire prendre conscience de son pouvoir d'influence
 Son pouvoir passe par des actes concrets.

Le client "plaignant"
 Trouver une exception où ça s'est mieux passé.
 Creuser le contexte
 Trouver le moyen à reproduire

Prendre le temps, s'autoriser, devant l'usager, de chercher dans ma méthode le bon outil, comme le médecin ou l'avocat qui consulte son livre ou son code dans son cabinet, en consultation.

 Oser parfois avoir ou être dans la " not nowing position"

 

Phrases aidantes:
 dire à un parent plaignant: " en attendant qu'il (elle ) change, qu'allez-vous faire ?
 dire au client: je n'arrive pas à comprendre, peux-tu me réexpliquer ?
 en cas de bogue (tâche non faite ):  je vais trop vite, tu feras ta tâche à ton rythme, et tu viendras quand tu le voudras.
 

Exercice pratique:
1. se focaliser sur une couleur qui nous entoure, si possible dominante.
2. Fermer les Yeux et se souvenir d'une autre couleur. = la position dans laquelle se trouve le client qui se prépare à nous dire "ses grandes choses" et à qui on pose des questions sur des "petits éléments" (thérapie traditionnelle)

Internet: pour Ados: Mission possible. A télécharger. Visualiser les projets d'avenir.
Piste: demander aux jeunes d'écrire une difficulté dans leur vie et comment ils s'en sont sortis.
Eventuellement faire un recueil avec plusieurs jeunes, ceci peut créer une bonne dynamique de groupe au sein d'un foyer.

 

 

 

 

 

 

 

 

    2Ème  session

Facteur relationnel

Succès de la thérapie:

 30 % dû à la relation
 15% dû à la technique
 15% dû à l'espoir donné
 40% attribué aux compétences du client

Erikson: join and orient. Rejoindre et orienter le client.

 Vérifier la vision qu'a le client de la thérapie et nous adapter à cette vision.

 Ne jamais penser que l'on connaît l'objectif du client à l'exposé de son problème.
 Aller fouiller au plus petit pour trouver l'objectif du client.
 Attention à nos propres représentations, se contenter parfois du strict minimum, à nos yeux, mais qui peut être l'objectif du client.
 Travailler et ouvrir sur l'espoir de réussite de l'objectif.
 Aller vérifier la vision du client quant à la thérapie, à l'aide. ( important en cas de bogue)
 Pour avoir fune bonne relation au client: lui demander ce que l'on fait de mieux, lors d'un bilan par ex. Il est le spécialiste.
 Respecter si le client ne veut pas d'une relation égale, mais attend de nous que l'on soit  un expert.
 Devant un client très bavard, faire des interruptions thérapeutiques: stopper et résumer: "si j'ai bien compris…. Et lancer ensuite une question pour orienter la conversation.
 Mettre le client en position haute: " je ne sais pas quoi faire, que pensez-vous…)
 Position basse hard de la thérapie: leur dire de faire, on les seconde, ils prennent en main.
 Laisser un client faire ce qu'il se dit certain de pouvoir faire, malgré un échec possible, prévisible, mais le cadrer.
 Faire les grille d'entrevue ( annexes)
 Reconnaître: les efforts, les intentions ( même si l'acte peut être remis en question, on peut être empathique à l'intention)
 Remettre le problème au client, c'est "ton problème", en le résumant, en explorant ce qu'on peut faire pour le client.
 Amener sa créativité, ses pistes, le rendre actif et acteur du problème et de la solution. (le rire est un excellent conducteur de créativité)


La décristallisation

Refléter en décristalisant, selon Rogers

 Aller chercher dans le comment le client dit et comment il interprète.
 Ex.: " il ne me parle jamais, il ne m'aime pas"

Faits    
 Remplacer le jamais par une autre expression: pas aussi souvent que tu voudrais,

Interprétations:
   D'où tu tiens cette notion d'amour autour de parler, etc…

 Travailler sur les valeurs, l'idéal
 Prendre ce que le client apporte pour aller dans le sens du changement
 Empathie avec les forces, avec le positif. ( souvent on est empathique avec le négatif, la tristesse, les peurs, les angoisses, etc)
 Parfois utiliser la pré- emption pour manifester notre empathie.
 Ne jamais essayer de convaincre le client de penser, de voir comme nous. S'ajuster, l'orienter, suggérer des tâches mais pas les imposer, les changer selon les intérêts du client.
 Utiliser le système métaphorique du client
 Se donner le droit à nos émotions, tout en gardant le contrôle.

Nommer au client le fait que son dossier ne nous incite pas au respect, à l'empathie, et donc lui demander de parler de lui autrement, de nous présenter autre chose de sa personnalité, de son vécu.

 Pas besoin de connaître le problème pour aider la personne
 Connaître ses objectifs, poser la question miracle
 Aller voir par les yeux de l'Autre. "Tu dois voir quelque chose que je ne vois pas si tu dis ça".
 Se référer souvent à des actions

La décristallisation s'utilise plutôt avec des clients qui se heurtent au changement, non volontaires, face à des parents pour qui on ne fait jamais assez.

 " attraper la balle au bond et la biaiser vers des possibilités"
 Eviter les mots jamais et toujours

C'est jamais toujours et c'est pas toujours jamais ! ( j.r.m.)

Deconstruction du problème
Bon moyen pour des gens qui ont de la peine à trouver des exceptions.

 Qu'est-ce qui se passe pour qu'une difficulté de vie devienne un problème
 Problème: the same difficult. La même difficulté, à répétition, devient un problème
( Qui a piqué mon fromage, Lecture)
On observe que les souris, dans un labyrinthe, quand il n'y a plus ce qu'elles cherchent, leur objectif, leur fromage, changent de direction, alors que l'humanoïde s'arrête, et se dit: mais, pourquoi mon fromage n'est plus ici, qui l'a pris, y en a toujours eu ici, etc…  sans penser à changer de direction !!)

 " J'ai tout essayé ! Inconsciemmnet, on essaye tout dans une même zone, on a jamais tout essayé. Chercher dans une autre zone.

1ère étape:
 libérer la personne de son interprétation généraliste, en faisant une description détaillée: qu'est-ce qui te fait penser que tu es comme ci, comme ça, etc…
 Sortir du catégorique
 La recherche d'exception aide à la déconstruction. Ca devient moins catégorique.
 Toujours poser le how ? plutôt que le why ?
 Refaire faire le film au client. Poser des questions jusqu'à avoir un film clair.
 Utiliser le recadrage afin de travailler sur les interprétations

A partir d'un symptôme précis, décrit par le client, on recherche l'exception après avoir décristallisé.
Ex.: " je pleure tout le temps". Remplacé par " trop souvent pour toi ".
Recherche d'exception: quels sont les jours où tu ne pleures pas, dans fquelles circonstances, etc…

Etapes du processus de changement

 Quels sont les meilleurs moments, que fais-tu, à quelle fréquence, comment, etc…

Si le problème est trop imprécis, demander des détails, une description vidéo, faire chaque fois la recherche d'exception.

Le client, mis en observation de lui-même, doit prendre du recul pour voir et décrire son histoire.

Ex.: une fille va à l'école un lundi et annonce que son petit ami s'est suicidé le week-end. Envoyée chez la psy, elle conte l'histoire: a tél à son ami, la mère répond au tél, part chercher le gars dans sa chambre, la fille entend hurler effroyablement, attend longtemps, le père arrive au tél et dit il est mort, et raccroche.

A la question quel est le pire pour toi, réponse: les cris, les sons, que j'entends encore.
Question d'exception: quand est-cve moins fort, à quels moments moins intenses, dans quelles circonstances. Ces questions, cette vidéo, lui ont permis de prendre du recul.

 Ne pas partir sur ses émotions ! Dangereux, on construit le problème.
 Travailler sur les phénomènes, les faits.

En thérapie brève, on ne parle pas de problème mais de solution. Si le client veut parler du problème, on le guide sur le maintenant, on demande à quoi ça va aider maintenant :" que se passe-t-il maintenant, qu'est-ce qui te fait souffrir maintenant ?"

En cas de traumatisme, flashbsack, donner des ancrages au lieu de confort décrit par le client. ( lieu de confort recherché ensemble, peut y penser et se sentir en sécurité)
Lui faire voir sa vie avec d'autres lunettes que celle du trauma ( ex .guerre)

Face à un client impulsif, lui donner le volontariat. Introduire une différence, de manière à ce que le symptôme s'atténue, voire disparaisse.

Ex.: jeune femme violée sur un parking. A peur.
Faire des échelles:

1. Seule le soir        objectif
2. Parking         signes positifs
3. Flashback        miracle
4. Estime de soi

Contraire, à gauche négatif, point 1, à droite positif, point 10
Où se situes-toi maintenant?
Qu'est-ce qui t'a aidé?
Que fais-tu de mieux maintenant ?
De quoi as-tu besoin?

Viser de petits objectifs, "gravir l'échelle lentement" , go slow !

Solution: CRAPP: concret, réaliste, présence, petit

 Utiliser la position de la personne pour la convaincre que pour mieux faire ce qu'elle veut faire il faut inverser son action.
Ex.: une mère qui a tendance à la surprotection. La solution est qu'elle laisse son enfant faire ses propres expériences.
 Si possible aller chercher l'exception permettra un plus grand pouvoir de conviction.
 Faire l'empowering sur sa capacité à faire confiance à son enfant.
 On fait constater au client qu'il l'a déjà fait
 Le travail est de trouver la motivation, le moteur, chez le client. Attention: une motivation n'est pas un trait de caractère, c'est quelque chose qui change. Si le client se montre désintéressé, c'est qu'il n'est pas intéressé à ce qu'on voudrait!

Ex.: ça a été différent cette semaine!
 -emploi du temps passé: probablement que ça a déjà commencé à aller mieux. Demander: " qu'est-ce qui t'a permis d'en sortir?"
 Si rechute: " qu'est-ce que tu as oublié de faire ?"

Chez les enfants:

 Les enfants apprennent en faisant des démonstrations:  regarde, maman, je fais des culbutes.
 Remplacer le mot psy par le mot " professeur du bonheur".
 Quand un enfant fait des bêtises, se comporte mal, il doit apprendre à faire autrement. Travail: faire une liste de tout ce qu'il a appris à faire. Ce n'est plus un enfant qui a des difficultés, c'est un enfant qui apprend beaucoup !
 Sur une feuille, écrire d'un côté les difficultés et de l'autre les habiletés. Ensuite découper et ne garder que les habiletés.
 Si les parents font des propositions, posent un objectif, demander à l'enfant s'il a envie de….
 Demander aux parents: qu'est-ce qui vous fait croire que votre enfant est capable de… quels seront les avantages quand…ainsi les parents sont impliqués !
 Montrer l'exemple aux enfants en disant par ex.: je vais me calmer dans ma chambre, ou dehors, quand ils nous épuisent.

Prescriptions paradoxales
 En fin d'entretien, avec des gens aptes à beaucoup d'actes, faire un compliment, qui servira de pont pour aller à une demande de tâche.
 Demander: que peux-tu faire de différent pour que ça ne se reproduise pas automatiquement. On peut faire des suggestions, amener des idées, même farfelues.
 Toujours évaluer, regarder, la différence, avec ce que l'on a introduit.
 DSD: do something different.

Tâches de résolution des problèmes
 La subpersonnalité: l'entraîner chaque jouir, afin de dédramatiser une situation difficile, parfois en présentant le problème de façon exagérée.
 Ex.: maman, tu es très méchante. Répondre, en grimaçant et en grognat, ouiouioui, gr… je suis un diable… etc.

Sabotage bienveillant
 Par ex un ado qui ne veut pas faire son lit: on le fait, naïvement, mais on laisse plein de miettes sur les draps. "désolé, j'ai voulu te rendre service, mais je mangeais mon croissant…" Ou ranger sa chambre, de manière à ce qu'il ne retrouve plus rien, faire le naïf, on a rendu service, bien sûr lui cacher notre volonté de sabotage.
 On a rendu sa position inconfortable .
 On fait des gaffes, on s'en excuse, on les répète.

 

 

 

 

 

 

 

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