Les réflexions

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Les réflexions

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 Intervention psychodynamique adaptée à
des personnes suicidaires
 
 
 Introduction
 
 Ce chapitre tente de résumer les propos tirés de l’ouvrage de J. Mercier , enseignant et psychiatre, dont le référentiel théorique est la psychanalyse. L’auteur apporte aux intervenants sociaux et psychosociaux un modèle préventif, d’intervention et de post-intervention adapté à la personne présentant des comportements violents et suicidaires.
 
 L’approche présentée nous fait prendre conscience que les comportements suicidaires sont avant tout des symptômes. Il est dit : “ Pour contrer ces symptômes, il faut en connaître l’origine, les causes, le niveau de détresse qu’ils expriment et la satisfaction recherchée par la personne qui utilise ces comportements ” . S’il s’agit d’un processus dynamique, c’est parce que les besoins et désirs d’une personne évoluent et sont propres à chaque être humain. Ils varient aussi en fonction des situations vécues. En outre, le modèle d’intervention proposé utilise le référentiel théorique analytique, pour identifier les caractéristiques d’une personne et son niveau de détresse.
 
 Nous avons vu qu’une des possibilités de prise en charge des adolescents suicidants est le placement dans un foyer ; c’est pourquoi, je trouve important, pour les éducateurs, de connaître ce modèle d’intervention.
 
 Dans ce chapitre, je présente la composition d’un cycle de réactions, les besoins des personnes, les niveaux de détresse, le programme d’intervention et quelques réflexions personnelles sur ce modèle.
 
 
 
 1. La composition d’un cycle de réactions
 
 Le cycle représente une répétition de comportements. Selon l’auteur : “ Le cycle est la composition d’un ensemble de réactions qui font suite à la présence d’un type de frustration ” .
 
 
 
 Tableau 24  : La composition d’un cycle
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 Le cycle est constitué de trois étapes :
 
 1. La période de tension qui provoque le stress et par la suite de l’anxiété.
 2. La période “ acting out ” qui permet de diminuer la tension au travers de comportements
     violents ou de conduites suicidaires.
 3. La période de culpabilité et de réparation, lorsque la personne désire rompre le cycle.
     Dans le cas contraire, des sentiments de haine, de mépris ou de non-responsabilité
     s’installent.
 
 La répétition de comportements violents ou idéations suicidaires peut devenir automatique. Il faut donc briser le cycle des comportements utilisés pour soulager la tension et l’anxiété. La seule façon de le faire est de changer l’enchaînement en analysant chaque élément, c’est-à-dire : découvrir les sources de stress, les ressources pour passer à l’acting out et les réactions du sujet à la suite du passage à l’acte de violence ou de comportement suicidaire. Pour ce faire, l’adolescent a besoin d’une personne extérieure qui l’aide dans ces démarches et à accepter de s’investir.
 2. Les niveaux de détresse
 
 Pour pouvoir étudier le modèle d’intervention psychodynamique, nous devons tout d’abord analyser les niveaux de détresse de la personne adoptant les comportements violents et suicidaires. La détresse est provoquée par la non-satisfaction des besoins d’un individu, qui sont : d’être aidé et soutenu, d’être responsable et de s’impliquer dans son milieu. La détresse peut être de niveau plus ou moins élevé et l’augmentation du niveau accentue aussi les risques des comportements destructeurs et/ou autodestructeurs. L’auteur présente neuf niveaux de détresse.
 
• Niveau 1 : se sentir menacée. La personne craint le système extérieur, elle le trouve menaçant, elle aura tendance à s’en éloigner ou à s’opposer.
 
• Niveau 2 : ne peut s’exprimer sans être jugée. Lorsque une personne ne trouve pas de réponse à ses interrogations et se sent jugée, elle ne va pas forcément le verbaliser, mais l’exprimer à sa façon. Ceci peut augmenter le niveau de détresse.
 
• Niveau 3 : n’est pas respectée. En plus, si la personne ne se sent pas écoutée, elle va se sentir injustement traitée et pas respectée. Elle pourra tenter de dominer la réalité avec ses comportements.
 
• Niveau 4 : seule, négligée. Si de par ses comportements, la personne se sent rejetée, négligée, elle les développera encore plus.
 
• Niveau 5 : détruite, diminuée. Lorsque la personne est dépendante du regard d’autrui et n’existe que par lui, elle risque de vivre un vide intérieur. En outre, le système dans lequel vit la personne, la détruit .
 
• Niveau 6 : ne veut pas s’engager. La personne doit pouvoir s’investir et trouver des solutions à sa détresse. Or, si elle ne trouve pas les moyens de changer, elle risque d’abandonner.
 
• Niveau 7 : pas responsable, l’indifférence. Souvent, ces personnes ne se sentent pas responsables de leurs actes, c’est en général la faute des autres. L’indifférence signifie aussi l’incapacité d’assumer les conséquences de ses actes.
 
• Niveau 8 : limitée à résoudre ses problèmes, dépossédée. Lorsque la personne ne trouve plus de solution à sa détresse, cette dernière va lui paraître insurmontable. Elle pourra se sentir dépossédée des pouvoirs sur sa vie et avoir recours à des comportements destructeurs et/ou autodestructeurs.
 
• Niveau 9 : ne veut pas sortir de ses schèmes, de ses pensées. Lorsque le mépris et l’indifférence ont rejoint la personne, elle pourra chercher un mode différent de ce qui se vit dans la réalité pour en finir avec sa détresse, en ayant peut-être recours au crime ou au suicide.
 
 
 3. Le programme d’intervention
 
 Quatre objectifs forment le programme d’intervention psychodynamique : développer des mécanismes d’aide et de soutien de qualité, favoriser la responsabilisation et l’autonomie, offrir des services spécialisés et utiliser les forces du milieu.
 
 
 3.1 Développer des mécanismes d’aide et de soutien
 
 Pour se faire, l’auteur propose de diminuer l’anxiété, d’apprendre à communiquer, de développer un référentiel sécuritaire, de considérer la personne comme unique et orienter le choix de ses amis.
 
• Pour certaines personnes, le système dans lequel elles vivent, peut leur paraître une menace, l’intervenant doit donc les aider à diminuer l’anxiété en leur donnant la possibilité d’exprimer ce qu’elles vivent, leurs attentes, leurs pensées, etc. Ceci a pour but de les aider à comprendre et accepter la réalité. Désamorcer les stratégies défensives de la personne se résume en trois principes d’intervention. Le premier consiste à aborder la dimension affective de la personne, par exemple sur le plaisir qu’elle a dans ce qu’elle entreprend. Le deuxième principe consiste à aborder la dimension cognitive, c’est-à-dire sur sa perception de la réalité. Et le troisième principe consiste à aborder ce qu’elle serait prête de faire pour s’adapter à la réalité.
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Ensuite, l’intervenant peut proposer à la personne de trouver d’autres possibilités que les comportements violents ou suicidaires pour satisfaire ses besoins.
 
• Il est très important pour la personne et l’intervenant de pouvoir communiquer. Ce dernier doit apprendre à se maîtriser, s’exprimer sans jugement, écouter de manière empathique (l’intervenant vit ce que ressent la personne), diagnostique (l’intervenant observe) et interventionniste (l’intervenant agit). En outre, il donne la possibilité à la personne d’exprimer ses sentiments, etc.
 
• Un référentiel sécuritaire permet à la personne de savoir qu’elle peut s’exprimer sans être jugée et qu’elle sera écoutée. Il comporte des règles de conduite facilitant la responsabilisation de chacun et, des mécanismes de référence. Ces derniers consistent, pour l’intervenant, à être ouvert à ses demandes, savoir prévenir ou intervenir, faire connaître à la personne les services qui pourraient l’aider, etc.
 
• La personne en détresse a besoin de se sentir acceptée par l’intervenant et ses pairs. Les comportements violents ou idéations suicidaires poussent parfois l’entourage à nier la présence de la personne ou à la contrôler davantage. Or, il est préférable de laisser ces mécanismes de côté et lui montrer qu’il existe d’autres possibilités pour accepter la réalité.
 
 
 3.2 Favoriser la responsabilisation, l’autonomie
 
 L’auteur propose d’apprendre à la personne qui elle est, de favoriser l’investissement personnel, de favoriser la responsabilisation et l’autonomie.
 
• L’intervenant doit tenter de favoriser une image positive et réaliste de la personne, au travers de l’écoute et de la relation, pour placer la personne en face d’elle-même, avec ses forces et ses faiblesses. Comme dit l’auteur : “ La qualité du JE de l’intervenant conditionne la qualité du JE de la personne dont il a la responsabilité ” .
 
• Favoriser l’investissement personnel, permet à la personne de mieux contrôler ses comportements et repérer ce qui pourrait l’aider à les modifier. La personne pourra aussi reconnaître ses buts personnels.
 
• Etre responsable, c’est aussi être libre de faire des choix et prendre des décisions. De ce fait, la personne est aussi responsable de ses comportements. Elle doit apprendre à faire des deuils de certains projets, rêves, objets significatifs et corriger ses erreurs.
 
 
 3.3 Offrir des services spécialisés
 
 Si la personne continue de ne pas se responsabiliser, c’est que la prise en charge nécessite une aide plus adaptée à son niveau de détresse ; c’est-à-dire un groupe en relation d’aide et une thérapie de groupe.
 
• Les intervenants des groupes en relation d’aide tentent de comprendre et interpréter les étapes que la personne n’a pas comprises et acceptées.
 
• En thérapie de groupe, l’approche utilisée est la confrontation. Ce type de thérapie favorise la personne à voir ce qu’elle est, puisqu’elle même le refuse.
 
 
 
 3.4 Utiliser les forces du milieu
 
 Ce dernier point présente les possibilités d’utiliser les forces du milieu, c’est-à-dire des médiateurs et des leaders.
 
• Les médiateurs tentent de résoudre les problèmes en s’assurant que toutes les parties puissent en bénéficier. L’auteur propose un modèle de résolution des conflits en quatre étapes. La première consiste à demander à chaque personne de clarifier les faits. Le médiateur écoute, résume et vérifie si les versions sont différentes. La deuxième étape consiste à identifier les besoins de chaque personne, pour permettre une compréhension commune de l’origine du conflit. La troisième étape consiste à rassembler toutes les solutions proposées par les personnes et choisir la plus favorable. Et la quatrième étape comprend l’engagement de chaque personne vers un comportement modifié.
 
• Il existe aussi les personnes leaders, qui de par leur vision de la réalité et leur création provoquent de l’admiration. Ce moyen pourrait être utilisé pour créer des activités qui permettraient aux personnes d’exprimer ce qu’elles ressentent, vivent, etc.
 
 
 4. Réflexions personnelles sur ce modèle
 
 A la suite de cette présentation du modèle d’intervention, je désire apporter quelques réflexions personnelles. J’ai choisi de relever quelques points : structure du livre, modèle d’intervention, comportements à répétition, indifférence, la responsabilisation et l’autonomie, former les intervenants et le suivi des familles. Ils sont cités dans l’ordre chronologique du résumé.
 
• La structure du livre
 
 Je trouve la présentation du modèle simple et accessible, pour un bon nombre de personnes. J’apprécie sa structure ; débuter avec quelques hypothèses explicatives permet de situer le contexte dans lequel et pour lequel l’acte est commis. Continuer avec les besoins des personnes fait prendre conscience que chaque individu en a ; l’éducateur doit être attentif à ces derniers et à la peur que peut engendrer leur non-satisfaction. Le point suivant concerne les niveaux de détresse en lien avec les besoins de la personne. En effet, le niveau de détresse peut être plus ou moins élevé selon les personnes. A mon avis, ce dernier point met en évidence les difficultés que peuvent vivre certaines personnes à comportements violents et suicidaires.
 
• Le modèle d’intervention
 
 Pour ma part, ce modèle est très intéressant. Il offre des éléments concrets sur la compréhension des comportements violents et suicidaires, et donne des conseils sur l’intervention. Un élément m’a tout de même surprise dans cette lecture ; le modèle d’intervention est le même pour les personnes à comportements violents et suicidaires. A nouveau, j’ai pris conscience que la violence administrée aux autres ou contre soi résulte de problèmes identiques.
 
• Les comportements à répétition
 
 La présentation de la composition d’un cycle de réactions est très intéressant. Il permet de comprendre que l’acte violent surgit, non pour le bon plaisir de la personne, mais pour diminuer l’anxiété. L’énervement et le rejet que provoquent parfois les personnes violentes et agressives, s’atténuent lorsque nous comprenons les étapes de ce cycle de réactions. Il ne faut pas rejeter la personne, mais le moyen utilisé.
 
• L’indifférence
 
 L’auteur dit que l’indifférence signifie aussi l’incapacité d’assumer les conséquences de ses actes. A mon avis, une personne à comportements suicidaires, n’est pas indifférente à ce qui lui arrive. Pour ma part, le terme “ indifférence ” est fort, il est peut-être plus adéquat pour les crimes que pour les conduites suicidaires. Au contraire, la personne ne témoigne pas de l’indifférence mais envoie des messages, désire changer quelque chose, en finir avec cette insupportable souffrance, etc.
 
• La responsabilisation et l’autonomie
 
 Une des étapes du programme d’intervention est de favoriser la responsabilisation et l’autonomie. L’auteur met l’accent sur l’investissement personnel, devenir responsable, assumer ses erreurs, se fixer des buts dans la vie, etc. Je suis d’accord avec ces propos, toutefois, je trouve que la personne est livrée à elle-même et doit s’en sortir toute seule. L’auteur parle des mécanismes d’aide et de soutien, mais si la personne déprime et/ou souffre d’une psychopathologie, elle ne peut prendre part à cette responsabilisation et autonomie toute seule. Je pense qu’il faut nuancer ces propos et préciser que rendre responsable prend du temps et demande un accompagnement encore plus intense pour ces personnes-là.
 
 Pouvons-nous demander à des enfants et adolescents de devenir responsable et autonome ? Ceci me semble difficile et spécialement pour les enfants, car ils ont encore besoin des adultes. Ils comprennent beaucoup, mais ce dont ils ont le plus besoin avant les théories, c’est l’amour, l’affection et la confiance. Nous devons toutefois, en tant qu’éducateur, les écouter, leur apprendre à se comporter correctement, à communiquer, à vivre, etc. J’ai l’impression que ce programme d’intervention est plus approprié à des adolescents et des adultes. Il demande aussi un certain seuil de réflexion. Toutefois, avec quelques adaptations, il pourrait être utilisé pour le suivi d’enfants.
 
• Former les intervenants
 
 Un élément me semble aussi important à relever : c’est celui d’informer et suivre les intervenants, pour qu’ils puissent à leur tour conseiller et adresser les patients auprès de différents services. L’auteur ne parle pas non plus du suivi des intervenants, alors qu’il est primordial. Les comportements violents et suicidaires sont difficiles à gérer. Des supervisions et lieux d’écoute seraient adéquats, pour permettre aux intervenants de se décharger. Ces deux points sont développés dans le chapitre suivant.
 
 
• Suivi des familles
 
 Un travail effectué avec les familles n’est pas cité dans cet ouvrage, alors qu’il est important dans la prise en charge des patients. Si la personne a des comportements violents et suicidaires, ceux-ci peuvent être liés à des conflits intra-familiaux. Les enfants et adolescents ne peuvent pas faire face aux conflits, tout seul. Dans ce cas-là, l’appui des intervenants est important. En plus, ce dernier peut faire prendre conscience à la famille des difficultés de chacun et travailler ensemble. Je dois aussi préciser qu’un seul ouvrage ne peut sans doute pas tout dire, et c’est pourquoi ce sujet n’est peut-être pas abordé.
 
 
 Conclusion
 
 Ce programme d’intervention me semble pertinent. Il offre des pistes de réflexions et conseils pratiques aux intervenants sociaux prenant en charge des personnes à comportements violents et suicidaires.
 
 La composition d’un cycle de réactions comporte trois étapes ; la période de tension, la période de l’acting out qui permet de diminuer cette tension, et la période de post-événement qui peut être de l’ordre de la réparation ou de la haine, du mépris, etc.
 
 Les niveaux de détresse sont provoqués par la non-satisfaction des besoins de la personne qui sont : d’être aidée et soutenue, d’être responsable et de s’impliquer dans son milieu. Le programme d’intervention psychodynamique s’appuie sur ces besoins et propose quatre objectifs ; développer des mécanismes d’aide et de soutien de qualité, de favoriser la responsabilisation et l’autonomie, et utiliser les forces du milieu.
 
 Le référentiel théorique de ce programme d’intervention m’amène à constater que je n’ai pas trouvé, à mon grand étonnement, d’ouvrages sur la prise en charge éducative des adolescents suicidants, écrits par des éducateurs. Le seul livre trouvé est l’ouvrage d’un psychiatre. Toutefois, ce livre n’est pas écrit spécialement pour les éducateurs, il manque des éléments propres à la pratique de cette profession. Dans le chapitre suivant, j’ai tenté de mettre en avant quelques réflexions sur l’approche éducative des adolescents à comportements suicidaires. Je tiens à préciser que je n’ai pas repris les éléments de ce modèle et créé à partir de ceux-ci un concept de prise en charge. J’ai désiré, à la suite de ma pratique professionnelle et de l’élaboration de ce travail de recherche, mettre par écrit mes réflexions personnelles sur la prise en charge éducative des adolescents suicidaires. En définitive, le modèle d’intervention présenté et mes réflexions personnelles sont complémentaires. 
 

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