Bonjours je m’appelle Lilith et je suis médecin interne en Psychiatrie en Arménie. Je voudrais savoir si vous pourriez m’indiquer ou je peux me renseigner sur les équivalences et la validations des acquis en Suisse .En effet je dois déménager en Suisse très prochainement, et je voudrais savoir comment je peux pratiquer ma profession en Suisse .Dois-je retourner à l’université ou refaire mon stage. J’avoue ne pas vraiment savoir par ou commencer et qui peux m’aider. D’ores et déjà je vous remercie de votre temps.
Suisse Romande
-Merci de votre visite sur Educh.ch je sais que pour ce qui est de domaine médicale en suisse tout est élaboré et très strict Professions dans le domaine de la santé -------------------------------------------------------------------------------- Professions médicales Chiropracticien Psychothérapeute Professions de la santé Professions médicales L’acquisition de diplômes valides au niveau suisse pour les professions médicales suivantes est réglementé sur le plan fédéral, c’est-à-dire au niveau de la Confédération. Médecin Dentiste Vétérinaire Pharmacien La formation en vue de l’exercice de ces professions s’effectue dans les universités. C’est le Comité directeur des examens fédéraux pour les professions médicales (Office fédéral de la santé publique OFSP) qui est responsable des examens fédéraux de médecine, auxquels sont admis par principe uniquement les citoyens suisses et quelques autres groupes de personnes. Un diplôme fédéral est décerné. Lorsque des citoyens étrangers ont accès aux études de médecine ils n’obtiendront pas le diplôme fédéral , mais un certificat attestant que les examens fédéraux de médecine ont été passés avec succès. Il pourra être converti après la naturalisation en un diplôme suisse sans passer un examen. Les citoyens des pays de l’UE/AELE reçoivent directement le diplôme fédéral depuis que les accords bilatéraux entre l’UE et la Suisse (notamment l’accord de libre circulation) sont entrés en vigueur le 1er juin 2002. Dans le cas de ces quatre domaines d’activités il s’agit de professions scientifiques au sens de l’art.33 CF respectivement de l’article 95, alinéa 2 de la nouvelle constitution fédérale. Elles tombent sous le coup de la loi fédérale sur la libre circulation du personnel médical du 19.12.1877, selon laquelle les titulaires d’un diplôme fédéral et pour les médecins d’un titre de formation continue fédéral sont autorisés à pratiquer sur l’ensemble du territoire suisse. La même chose est valable pour les personnes possédant un diplôme et un titre de formation continue étranger, lesquels sont reconnus dans la forme suite à l’accord de libre circulation en Suisse. Les cantons n’ont pas le droit de refuser une autorisation de pratiquer aux personnes tombant sous le coup de la loi sur la libre circulation. Suite à la modification de la loi sur la libre circulation de 1877 intervenue après l’entrée en vigueur des accords bilatéraux entre l’UE et la Suisse les cantons doivent subordonner l’autorisation de pratiquer la profession de façon indépendante à la présence d’un diplôme fédéral ou d’un diplôme étranger reconnu dans la forme et en ce qui concerne les médecins d’un titre de formation continue fédéral (ou reconnu dans la forme). La compétence des cantons à autoriser la pratique de la profession également aux personnes possédant un autre diplôme se limite à l’admission à l’activité dépendante de la profession. En ce qui concerne l’admission à la pratique dépendante de la profession seules les autorités cantonales compétentes sont aptes à prendre une décision après une lecture autonome des documents transmis. Suite à la modification de la loi sur la libre circulation la formation continue des secteurs de la médecine humaine et dentaire a été subordonnée à une réglementation fédérale. L’organisation de la formation continue a été en revanche déléguée aux organisations professionnelles accréditées à cet effet. La formation continue des secteurs de la médecine vétérinaire et de la pharmacie est actuellement toujours régie par les organisations professionnelles. Réglementations spéciales pour les discipliner médicales (médecine humaine, et vétérinaire, pharmacie) Les études de médecine humaine, dentaire et vétérinaire ainsi que les études de pharmacie sont réglementées sur le plan fédéral par diverses ordonnances. Ceci concerne en premier lieu l'admission aux examens fédéraux de médecine. L'accès aux études est néanmoins réglé par les universités elles-mêmes, voire par les cantons. En raison de la limitation des places d’études il y a une procédure d’inscription centrale pour les universités cantonales. Les citoyens étrangers peuvent être admis aux examens fédéraux de médecine par le Comité directeur des examens fédéraux pour les professions médicales, pour autant qu’ils possèdent un certificat de maturité reconnu au niveau fédéral et qu’ils résident en Suisse avec leurs parents. Des réglementations spéciales sont en vigueur pour les citoyens du Liechtenstein ainsi que les réfugiés reconnus en Suisse. Obtention de diplôme: les citoyens des pays de l’UE, EEE et de l’AELE reçoivent le diplôme fédéral après la conclusion réussie des études. Les citoyens des autres pays reçoivent une attestation après avoir passé et réussi les examens finaux, laquelle pourra être convertie après la naturalisation en un diplôme suisse sans passer un examen. Renseignements auprès du secrétariat du Comité directeur: Office fédéral de la santé publique Section des examens de médecine 3003 Berne Tel. 031 322 94 83 C’est l’Office fédéral de la santé publique et non l’université qui statue sur la validation des acquis et la reconnaissance de la durée des études dans les branches médicales, ceci en vue de l’obtention du diplôme fédéral (libération des examens). Des renseignements peuvent être obtenus auprès du Secrétariat du Comité directeur des examens fédéraux pour les professions médicales auprès de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), section examens de médecine. Il faut savoir qu’après l’obtention du diplôme de fin d’études, il est également possible d’obtenir un doctorat dans les disciplines médicales. Dans de tels cas, le titre de docteur est décerné comme d'habitude par l'université (et non pas par la Confédération). Formation continue resp. spécialisation dans les professions médicales: les personnes intéressées doivent s’annoncer auprès des organisations suivantes: les médecins à la Fédération des médecins suisses (FMH), les dentistes à la Société suisse d’odonto-stomatologie (SSO), les vétérinaires à la Société des vétérinaires suisses (SVS) et les pharmaciens à la Société suisse de pharmacie (SSP). Chiropracticien La Conférence des directeurs cantonaux des affaires sanitaires (CDS) est responsable de la réglementation pour les chiropraticiens. Elle a élaboré a cet effet un statut qui prévoit un examen intercantonal pour les chiropraticiens et les chiropraticiennes. Le règlement d’examen de la CDS qui en découle stipule qu’il faut réussir deux examens pour obtenir le diplôme intercantonal décerné par la CDS. La formation de base, laquelle requiert la possession d’un certificat de maturité suisse reconnu ou un diplôme universitaire, peut être effectué en Suisse uniquement jusqu’à l’obtention du premier propédeutique médical (obligatoire). La formation ultérieure s’effectue dans un établissement d’enseignement situé aux Etats –Unis ou au Canada reconnu par le DFI conformément à l’ordonnance sur les prestations pour les soins infirmiers. Les examens sont ensuite régis en Suisse par la commission intercantonale des examens. La réussite de ceux-ci est la condition pour l’admission à la formation continue, laquelle comporte après une période de sous-assistant clinique d’au moins quatre mois une période d’assistant dans un cabinet de chiropraticien ainsi que la participation au programme de formation continue de l’institut suisse des chiropraticiens. Elle achève ainsi la deuxième partie des examens intercantonaux. Les cantons sont responsables pour l’admission à la profession, laquelle est subordonnée à l’obtention du diplôme intercantonal pour chiropraticiens. La Conférence des directeurs cantonaux des affaires sanitaires (CDS) est compétente pour la reconnaissance de diplômes étrangers. Psychothérapeute En ce qui concerne la reconnaissance et l'exercice de la profession de psychothérapeute, il convient de distinguer deux formes de psychothérapie: la psychothérapie médicale la psychothérapie non-médicale Tandis que la pratique de la psychothérapie médicale est soumise à l’ordonnance FMH, selon laquelle il faut être en possession du titre FMH pour psychiatrie et psychothérapie pour pouvoir pratiquer, la psychothérapie non-médicale est (encore) réglementée différemment au niveau cantonal. Seuls les cantons ayant réglementé cette profession peuvent dès lors procéder à la reconnaissance de diplômes étrangers. Il y a désormais des ordonnances de psychothérapie dans une majorité des cantons et la pratique de la psychothérapie dépend d’une autorisation. Suite à une intervention de la CDS le Conseil fédéral a chargé en 1998 le DFI d’élaborer un projet de loi qui réglemente les exigences des études de psychologie ainsi que celles de la formation continue. Entre-temps il existe un premier projet de loi fédérale sur les professions de la psychologie élaboré par un groupe d’experts sous la responsabilité de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). Ce projet de loi prévoit que seules les personnes possédant un certificat de perfectionnement reconnu ont le droit de se nommer « psychothérapeute ». Professions de la santé aide soignante et aide soignant infirmière-assistante et infirmier-assistant infirmière et infirmier de la santé publique infirmier et infirmier diplômé soins infirmiers niveau I et II infirmière et infirmier en soins généraux infirmière et infirmier en soins psychiatriques infirmière et infirmier en hygiène maternelle et pédiatrie technicienne et technicien en salle d’opération ambulancière et ambulancier sage-femme masseuse médicale et masseur médical technicienne et technicien en radiologie médicale laborantine médicale et laborantin médical diététicienne et diététicien ergothérapeute physiothérapeute hygiéniste dentaire orthoptiste Jusqu’à la fin de l’année 2003 les différents cantons ou leurs départements responsables (directions sanitaires ou de la santé, en partie aussi les départements de l’instruction publique ou les départements de l’intérieur) avaient la compétence de reconnaître des certificats de formation dans les diverses professions du secteur de la santé non-médical. Les cantons, représentés par la Conférence des directeurs cantonaux des affaires sanitaires (CDS), ont délégué cette tâche à la Croix-Rouge suisse (CRS). Suite à l’entrée en vigueur le 1er janvier 2004 de la loi sur la formation professionnelle et de l’ordonnance y relative les formations du secteur de la santé sont sous la responsabilité de la Confédération et sont réglementées par l’Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie (OFFT). Conformément aux dispositions transitoires prévues dans la loi et l’ordonnance et suite au mandat de prestations élaboré entre l’OFFT, la CRS, la Conférence des directeurs cantonaux de l’instruction publique (CDIP) et la CDS la CRS prend en charge jusqu’à fin 2006 (parallèlement à d’autres tâches) les activités suivantes : la reconnaissance périodique de formations helvétiques en cours dans les professions des soins infirmiers, des professions médico-techniques et médico-thérapeutiques ainsi que la transformation de titres pour les certificats cantonaux et la reconnaissance de certificats de formation étrangers. La reconnaissance de certificats de formation cantonaux ou étrangers requiert une demande écrite. Les demandes doivent toujours être remises à la CRS (département de la formation professionelle, Werkstrasse 18, 3084 Wabern). Lorsque le diplôme cantonal ou étranger est officiellement reconnu la CRS enregistre le détenteur ou la détentrice du certificat et elle lui délivre un certificat de reconnaissance. Les cantons sont toutefois libres d’accorder, ceci en tenant compte du droit international, une autorisation d’exercer la profession aux étrangers, respectivement de subordonner cette autorisation en outre aux conditions du statut de séjour ou à la nationalité du détenteur ou la détentrice du certificat. Instances officielles suisses compétentes en matière de reconnaissance Last modified: 06.07.2004 / Christine Gehrig + Eva Grob
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