La thérapie cognitivo-comportementale plus
efficace qu'un somnifère
Insomnie Une étude mené en norvège sur 46 participants
de plus de 55 ans . Pendant six semaines, 16 d'entre eux ont pris un somnifère
(l'Imovane), 12 ont pris un placebo, c'est-à-dire un produit inactif, et 18 ont
participé à une thérapie cognitivo-comportementale. Ces derniers ont eu chaque
semaine 50 minutes d'entrevue au cours desquelles on leur enseignait les règles
de bonne hygiène de sommeil (température de la chambre, ne pas rester au lit en
cas d'insomnie, se lever vers la même heure tous les jours, restriction de
sommeil dans la journée, etc.) et des techniques de relaxation.
Au bout de six semaines, le temps passé réveillé la nuit s'est nettement
amélioré pour ceux ayant bénéficié de la thérapie cognitive behaviorale. Qu'ils
aient reçu le placebo ou le médicament, l'amélioration a été très médiocre.
Six mois après la fin du traitement, la durée de sommeil a augmenté seulement
pour ceux ayant eu la thérapie. Pour les autres, aucun bénéfice à long terme n'a
été observé.
Les thérapies congnitivo-comportementales prennent progressivement le pas sur les approches analytiques et médicamenteuse. Dans la gestion du stresse et du burnout l'insomnie est une des caractérisques principales du syndrome. L'utilisation des techniques Heartmath conjuguée aux thérapies comportementales et cognitives sont à mon avis les nouveaux outils qu'il faut favoriser et développer dans notre domaine d'intervention en éducation.
Pierre-Alain Luthi