Excellente infos découverte sur le site
http://www.capitecorpus.com/outils/coherence.htm
Oui la cohérence cardiaque est certainement un nouvel outil à disposition de notre profession, basée sur la fréquence harmonieuse du coeur quand il se trouve en équilibre entre système sympathique et parasympathique .
Le concept de cohérence cardiaque est issu des recherches médicales dans les neurosciences et la neuro-cardiologie. Il est apparu aux Etats-Unis il y a une dizaine d’années, lorsque son impact bénéfique sur la gestion du stress a été mis en lumière par
l’Institut HeartMath
. Il a notamment été montré que cette méthode a de nombreux
bénéfices sur la santé, un rôle important dans la prévention des
maladies cardio-vasculaires et permettait de s’affranchir des médicaments types
anxiolytiques ou antidépresseurs.
Encore peu répandu en France, la méthode de la cohérence cardiaque
reste pour l’instant confinée à la sphère médicale. Cependant, grâce au concours
de
David Servan-Schreiber
qui l’a présenté dans son dernier livre, le grand public devrait enfin avoir accès à cette méthode, appliquée notamment à la gestion du stress.
C'est un fait bien établi que les battements du cœur et la fréquence cardiaque sont intimement liés aux émotions : mauvaises et bonnes nouvelles se traduisent toutes par des variations du pouls. La Médecine Chinoise Traditionnelle a toujours considéré que l'étude du pouls était de la plus haute importance pour l'élaboration du diagnostic.
Les progrès récents dans le domaine de la neuro-anatomie ont établi l'existence de voies de communication cerveau-cœur et cœur-cerveau fonctionnant en permanence sous la forme d'une boucle en feed-back. Le cœur reçoit son information des parties émotionnelles et viscérales du cerveau représentées par le système limbique composé de zones qui sont des centres de traitement de l'information tels que l'hippocampe et l'amygdale. En retour il renvoie des informations concernant son propre état de fonctionnement.
Il y a à peine vingt ans on considérait encore qu'un rythme cardiaque était parfaitement régulier quand le temps écoulé entre deux battements cardiaques restait toujours identique et invariable sur une longue durée, ce qui était un gage de bonne santé. On sait aujourd'hui que c'est exactement le contraire!
Des découvertes majeures dans la recherche et l'utilisation d'une technologie de pointe ont permis le développement de la mesure de la variabilité sinusale (en anglais HRV). Il est désormais démontré que plus un cœur est chaotique (à l'intérieur de certaines limites) plus le niveau d'informations transmises aux centres nerveux du cœur est élevé.
Un cœur invariable dont les battements sont parfaitement réguliers est un cœur qui ne transmet pas les informations essentielles liées aux changements environnementaux, et c'est un cœur qui court un danger mortel. Imaginez un instant, que pendant un laps de temps suffisamment prolongé, toutes les lignes de communication entre le siège social de votre entreprise et les lignes de fabrication soient interrompues avec des ouvriers assurant la production de façon totalement mécanique sans aucune information en retour provenant des marchés !
De même que la transmission de la communication est essentielle à la survie de toute entreprise, de même le cœur a besoin de parfaitement communiquer avec le cerveau.
Lorsque l'état de stress est installé de façon durable -- état de stress chronique -- la libération de cortisol en grandes quantités finit par exercer des ravages en causant des altérations au niveau des centres de traitement de l'information que sont l'hippocampe et l'amygdale structures anatomiques impliquées dans le traitement des souvenirs récents donc de la mémorisation des derniers évènements, qui seront dans l'incapacité de transmettre au cœur des données essentielles. Les mêmes altérations rendront difficile la réception de l'information en retour venant du cœur (feed-back) et un cercle vicieux sera ainsi constitué.
Soulignons que ces altérations sont réversibles au début si des mesures efficaces sont prises en vue d'éliminer le stress.
De nombreuses communications concernant un large éventail de pathologies mentales allant du stress à l'anxiété et à la dépression ont démontré que ces états sont caractérisés par des chiffres très abaissés de la variabilité sinusale.
Techniquement la mesure de la variabilité sinusale est fondée sur des algorithmes mathématiques concernant les domaines temporels (mesure en millisecondes) et fréquentiels (mesures en ms2/Hz).
La variabilité sinusale est influencée par :
-
le système nerveux autonome (le nerf sympathique sert d'accélérateur et le parasympathique de frein)
-
des neurotransmetteurs, des endorphines (opioïdes : ce sont les molécules des émotions, les molécules du plaisir naturel et de la récompense), les exorphines (opioïdes d'origine alimentaire)
-
l'arythmie sinusale respiratoire (ASR) qui est l'entraînement du rythme cardiaque par la respiration à travers l'activation du nerf parasympathique.
La cohérence cardiaque est le couplage et la synchronisation du rythme respiratoire au rythme cardiaque.
Une respiration profonde et régulière accroît les fluctuations du rythme cardiaque et l'arythmie sinusale respiratoire par le biais d'un meilleur équilibre entre le système sympathique et le système parasympathique.
C'est ce qui est démontré par l'effet Vashillo* : "après un entraînement à l'ASR une résonance harmonique apparaît sous la forme d'un pic à 0.1 Hz dans la partie correspondant aux basses fréquences (BF) sur l'affichage spectral. Ce point est le point de résonance entre le rythme respiratoire et l'onde de Traub-Hering-Meyer correspondant à la régulation de la pression artérielle. Quand les deux sont en harmonie les oscillations du rythme cardiaque entre expiration et inspiration sont alors maximum. Chez la plupart des gens un rythme respiratoire aux alentours de six respirations par minute établit la résonance" (C. Gilbert, Ramapo College, NJ, USA).
*(Le Dr Vashillo, de Saint Petersburg en Russie, obtient des guérisons spectaculaires dans l'asthme en apprenant à ses patients à coupler leur respiration à l'harmonie sinusale respiratoire (ARS) du rythme cardiaque.)
La Cohérence Cardiaque est le reflet de chiffres élevés de la variabilité sinusale, mais il y a plus !
Lorsque la cohérence cardiaque est établie à l'intérieur du corps il y a synchronisation entre les systèmes internes et externes à celui-ci. Les personnes qui ont des chiffres de variabilité sinusale élevés sont en état de bonne santé parce que leur système nerveux autonome est en équilibre.
Cet état d'équilibre reflète la condition des autres systèmes sous contrôle du SNA : respiratoire, cardiaque, digestif, immunitaire.
>METHODE DE GESTION DU STRESS |
|
La méthode pour retrouver sa cohérence cardiaque
est à la fois simple et rapide. Elle est constituée par 4 étapes :
1.
Identifiez en vous les "symptômes du stress",
comme l'agacement, des tics, une certaine nervosité, un dialogue avec soi...
2.
Sollicitez le coeur,
en focalisant votre attention sur la zone qui l'entoure ou, pour vous aider, en posant la main sur le coeur.
3.
Respirez "par" le coeur,
en adoptant un rythme de respiration régulier et en imaginant que votre coeur se gonfle à l'inspiration et se dégonfle à l'expiration.
4.
Evoquer un souvenir positif,
qui génère en vous une émotion agréable et forte (un "élan du coeur") et revivez le le plus intensément possible en imagination.
(Ces 4 premières étapes permettent de générer une variabilité du rythme
cardiaque cohérente, utilisable ensuite pour modifier notre manière de réagir à
une situation ou un évènement stressant).
>ENTRAINEMENT |
|
Cette technique simple donne d’excellents résultats et nécessite un
entraînement régulier afin d’en tirer un maximum de bénéfices et d’y
recourir de manière spontanée.
Pour s'y aider, il est maintenant possible d'utiliser des logiciels dits de
"biofeedback". Le principe est simple: un capteur
relié à votre index collecte des données biométriques
(battements cardiaques par exemple); ces données sont ensuites traduites par le
logiciel sous une forme graphique facilement interprétable.
Avec ce genre d'outil, gérer son stress devient même ludique!
Capite Corpus vous propose de tester le biofeedback au cours
des stages de
gestion du stress.
>SOURCES DU STRESS |
|
Le stress trouve sa source dans deux types de réactions
négatives :
Le
décalage
existant entre la perception d’un événement par nature neutre et l’attente que nous en avons ;
L’accumulation non gérée
de réactions habituelles, de petites frustrations et d’opinions rigides;
La déception qui en résulte, entraîne chaos et incohérence dans notre
physiologie, et par là même un gaspillage important d’énergie. En effet, chaque
situation suscite une émotion, qui va être traité par historique émotionnel dont
la tendance naturelle est de nous enfermer dans des comportements familiers,
souvent peu adaptés. La cohérence cardiaque permet alors d’agir
comme un puissant agent de changement pour sortir du cercle vicieux généré par
le stress.
>ROLE DU CŒUR DANS LA COHERENCE CARDIAQUE |
|
La cohérence est un état cardiaque qui nécessite de présenter le fonctionnement
du cœur en préalable. Le cœur est un organe auto-animé, qui nous envoie des
signaux émotionnels et intuitifs pour diriger notre vie.
Les neurosciences ont récemment mis en évidence que le coeur possède son
propre cerveau, un système nerveux indépendant possédant environ 40 000
neurones comme ceux que l’on trouve dans les centres corticaux. Il les utilise
pour transmettre l’information au cerveau et influencer les
réactions de l’amygdale, siège de nos émotions.
Autonome, le cœur sécrète différentes hormones, telles que l’ANF et l’ocytocine,
qui bloquent les hormones du stress, stimulent les organes
reproducteurs et interagissent avec le système immunitaire. Le cœur agit alors
comme un oscillateur puissant qui entraîne tous les autres systèmes du corps et
bien sûr le cerveau.
>VARIABILITE DU RYTHME CARDIAQUE |
|
Le cœur entretien une relation privilégiée avec notre cerveau limbique qui
contrôle notre équilibre physiologique. Elle se concrétise par le biais du
système nerveux autonome (SNA) constitué de 2 branches :
Système nerveux sympathique
, associé aux réactions de « combat / fuite », par une accélération du rythme cardiaque, la contraction des vaisseaux sanguins, et stimulant les hormones du stress (comme la cortisol).
Système nerveux parasympathique
, associé aux réactions de calme et de relaxation, apaisant les battements
cardiaques.
Cette relation est reflétée par un indicateur clé : la variabilité du
rythme cardiaque (VRC), qui mesure l’intervalle de temps entre deux
battements. La variabilité du rythme cardiaque est matérialisée dans deux états
:
Chaotique (aléatoire),
lorsque nous sommes sous l’influence du stress, de l’anxiété ou de la colère ;
Cohérent (ordonné),
lorsque nous ressentons des émotions positives, telles que le bien-être, la
compassion ou la reconnaissance…
Le rythme cardiaque reflète donc notre état émotionnel, qui en
affecte à son tour les aptitudes du cerveau, à organiser l’information, prendre
une décision, résoudre un problème ou encore exprimer sa créativité. S’entraîner
à générer en soi cette cohérence est au cœur du processus de
gestion du stress.
>BENEFICES DE LA COHERENCE CARDIAQUE |
|
Retrouver sa cohérence cardiaque est synonyme d’effets
positifs. D’abord c’est un moyen de maîtriser son stress et
son anxiété. Ensuite, l’impact physiologique se traduit par
deux aspects :
Une
augmentation de la sécrétion de la DHEA,
plus connue comme l’hormone de jouvence ;
Un
renouvellement accéléré des immunoglobulines A (IgA),
notre premier rempart contre les infections.
En rééquilibrant ainsi les relations cœur-cerveau, nous instaurons un climat de
coopération entre les fonctions émotionnelles et les fonctions cognitives qui
participent à notre confort et notre bien-être. Ainsi libérés dans l’organisme,
l’hormone DHEA et les IgA sont des remparts
contre les maladies cardio-vasculaires et contre l’hypertension artérielle.
Notre humeur s’en trouve aussi modifiée et nous pouvons alors mieux guérir d’une
dépression. Notre vie sociale aussi s’en trouve améliorée ;
nous sommes plus disponible et donc plus à l’écoute de l’autre, notre
implication et notre productivité s’accroissent.