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Fiche-Métier Régionalisée AUTO DOC E08-02 SOC 5600 00 Avril 2002 Animateur socioculturel DE L’ORGANISATION DES LOISIRS A L’ACTION SOCIALE Vie de quartier, sécurité, exclusion… le développement social est partout : l’animateur socioculturel de part ses activités est au centre de ces problèmes. Qu’il soit dans des clubs du 3ème âge, des groupes de jeunes en dehors du temps scolaire, ou dans l’intervention en quartiers défavorisés, l’animateur a pour mission de favoriser les échanges. Il contribue à développer une meilleure cohésion du lien social à travers des activités de groupes, qu’il conçoit, organise et encadre. Il exerce dans des domaines très divers : loisirs, sports, culture, vie sociale ou activités éducatives. Son rôle en matière d’insertion et de développement local est de plus en plus important. Le métier d’animateur socioculturel est en pleine évolution : il se structure et se professionnalise de plus en plus. Au niveau de l’embauche l’expérience reste un facteur déterminant. Des activités sociales, éducatives, culturelles… L’animateur socioculturel a pour rôle de faciliter l’expression, la créativité et la socialisation des individus. Il initie à des techniques diverses (théâtre, poterie, expression corporelle…), encadre des activités sportives, sensibilise à des préoccupations locales (environnement, urbanisme…) ou culturelles (organisation de rencontres-débats, visites, ciné-clubs…). A travers la pratique de responsabilités ou d’activités collectives, il favorise la socialisation et l’insertion de jeunes et des adultes. Comme animateur de quartier, il peut informer sur les mesures telles que le RMI, participer à l’alphabétisation, conseiller les personnes en difficulté et les diriger vers d’autres travailleurs sociaux. Les activités de l’animateur s’exercent à deux niveaux de responsabilités. · Les animateurs généralistes planifient et coordonnent les activités d’un organisme dont ils peuvent assurer la gestion. Ils sont les interlocuteurs des organismes financiers et traduisent auprès de ceux-ci les demandes du public. Ils peuvent être chefs de projet, responsables ou directeurs d’une structure. Un animateur peut donc, selon son niveau de qualification et ses compétences, assurer tout ou partie des tâches suivantes : · repérer les besoins du public et définir la politique de l’organisme ou de la structure ; · concevoir et monter un projet, en négocier le financement avec certains partenaires : région, département, commune, associations… ; · le réaliser et en assurer le suivi. Il exerce dans des établissements très variés : centres culturels, centres sociaux, foyer de jeunes travailleurs, maisons familiales, villages de vacances, clubs du 3ème âge, Maison des jeunes et de la culture (MJC), etc… Diversité des modes d’exercice : temps plein, temps partiel… Le secteur de l’animation se caractérise par une certaine précarité de l’emploi : coexistence de bénévoles et de salariés, contrat à durée déterminée, temps partiels, etc… La situation de l’animateur est plus ou moins stable selon qu’il exerce en secteur associatif ou dans le secteur public (collectivités territoriales, municipalités…). 2 Les emplois stables sont ceux de responsables et de directeurs de structures, qui travaillent en général à temps plein. Les animateurs spécialisés peuvent exercer comme contractuels ou vacataires une ou plusieurs heures par semaine dans différents organismes, cependant les vacations régressent car des efforts sont entrepris pour titulariser les personnels. Des formations spécialisées pour évoluer Les animateurs souhaitant acquérir une spécialisation sportive possèdent en général tous le même diplôme : BEES (brevet d’Etat d’éducateur sportif). Il existe un diplôme d’université (DU) : le diplôme des hautes études des pratiques sociales (DHEPS). Ce diplôme, de niveau maîtrise, permet de valider un parcours socioprofessionnel : la formation, d’une durée de trois ans, est ouverte à toute personne justifiant d’une expérience professionnelle sociale, ou militante de cinq années quel que soit le secteur d’activité. Les animateurs ont aussi accès au DSTS (diplôme supérieur en travail social) après 5 années de pratique professionnelle, ainsi qu’au DE DPAD (diplôme d’Etat de directeur de projet d’animation et de développement). Ce diplôme, de niveau bac + 4, atteste d’une qualification professionnelle pour la conception, la mise en oeuvre et de la gestion des politiques d’animation et de développement menée par les structures sportives, sociales ou culturelles : généralement accessible aux professionnels du secteur socioculturel ayant au moins 3 ans d’expérience d’encadrement, titulaires du DEFA, d’un BTS, d’un DUT ou d’un diplôme homologué de niveau III (assistant de service social, éducateur spécialisé…), il se prépare en alternance par la voie de la formation continue. Sens du contact humain, dynamisme, expérience et capacité à travailler en équipe Disponible, à l’aise avec tous les publics, l’animateur doit aimer les contacts humains. Il doit aussi avoir une certaine maturité, une bonne capacité d’adaptation, du dynamisme, de l’imagination. Il doit savoir prendre des initiatives, proposer un projet, le négocier face à des interlocuteurs. Il doit à la fois être convaincant, diplomate et tolérant. En 2001, selon la définition très large du métier, le recensement des animateurs en exercice, varie du simple au double : 300 000 à 600 000. Collectivités territoriales : gros vivier de recrutement Le marché de l’emploi est très variable selon les secteurs : les débouchés les plus importants se situent dans le secteur associatif et les créations d’emplois s’observent principalement du côté des collectivités territoriales et surtout au sein des municipalités. Il existe une filière "animation" dans la fonction publique territoriale : trois catégories d’emplois ont été créées : les "agents territoriaux d’animation" (catégorie C) recrutés sans concours ; les "adjoints territoriaux d’animation" (catégorie C) recrutés sur concours parmi les titulaires du BAPAAT (brevet d’aptitude professionnelle d’assistant animateur technicien) ; les "animateurs territoriaux" (catégorie B) avec un concours qui s’adresse à des candidats possédant le BEATEP (brevet d’Etat d’animateur technicien de l’éducation populaire et de la jeunesse). Emploi en progression Déjà important, les besoins en animateurs devraient progresser dans les années à venir. Certains créneaux, comme les interventions auprès des personnes âgées, sont même destinés à prendre de l’ampleur. De manière plus générale, l’augmentation du temps de loisirs (35 heures, congés) devrait offrir des débouchés aux futurs animateurs. Pas de sous emploi en perspective donc, mais des adaptations car le métier est en pleine évolution : il se structure et se professionnalise de plus en plus étant donné les compétences nécessaires. Aujourd’hui les animateurs doivent nouer des relations avec de multiples partenaires : monde de l’enseignement, justice, police… car un projet d’animation s’intègre dans un vaste ensemble. Les débouchés se modifient : le métier concerne aussi bien des animateurs qui ont un très faible niveau de qualification et au sommet des diplômés (bac + 5) qui occupent des postes de conseiller auprès des élus locaux, de chef de projet, etc… Pour les personnes qui se situent au milieu (bac + 2), cela risque de devenir un peu plus difficile de se tailler une place au soleil. Recrutement : diplôme oui… mais l’expérience est essentielle Même si les recruteurs se montrent de plus en plus attentifs aux diplômes, l’expérience reste le paramètre déterminant à leurs yeux. Pour des jeunes qui souhaitent s’orienter vers l’animation, un conseil , aller le plus tôt possible sur le terrain. Les emplois des jeunes constituent un bon moyen d’entrer dans la profession. Actuellement, 45 000 à 50 000 emplois-jeunes existent dans le secteur de l’animation et sont recherchés par les associations. Depuis 2000, les salaires offerts s’améliorent note un chargé de mission auprès du ministère de la jeunesse et des sports : les conventions collectives et la fonction publique fixent des salaires mensuels bruts qui vont d’environ 1 296 euros (8 500 F) à 2 591 euros (17 000 F) selon l’ancienneté dans la profession. Les structures associatives d’animation sociale recherchent de jeunes diplômés motivés, mais manquent de moyen pour les rémunérer : à peu près 1 219 euros (8 000 F) par mois pour débuter. 3 FORMATIONS EN ALSACE FORMATION INITIALE Dans le domaine de l’animation, il n’existe aucune formation unique. Des formations très diverses se côtoient, professionnelles ou non, elles sont de plus en plus souvent demandées par les employeurs même si elles ne sont pas obligatoires pour exercer la profession d’animateur. Les formations citées ici sont assurées par la Délégation Régionale et Départementale de la Jeunesse et des Sports (DRDJS). Pour les lieux des formations mentionnées et toutes informations plus détaillées, s’adresser à la DRDJS. LES FORMATIONS NON PROFESSIONNELLES Elles préparent à l’encadrement, de façon occasionnelle, des enfants et adolescents dans les centres de vacances et de loisirs. Elles ne se substituent en aucun cas aux diplômes professionnels mentionnés ci-après, et que doivent posséder les candidats à une carrière d’animateur professionnel. u BASE (Brevet d’aptitude à l’animation socioculturelle) Il ne comporte pas de formation. Ce diplôme sanctionne une expérience professionnelle et une aptitude à exercer des fonctions d’animation. • Conditions : Justifier d’une expérience acquise dans le domaine de l’animation : à titre professionnel, 6 mois à temps plein ou un an à mi-temps, ou à titre bénévole 2 ans minimum. L’attestation est validée après une inspection en situation d’exercice. Tous les diplômes mentionnés ci-dessous sont mis en oeuvre par le biais d’associations et d’organismes habilités par le Ministère de la Jeunesse et des Sports. u BAFA (Brevet d’aptitude aux fonctions d’animation) Exigé pour assurer l’encadrement de jeunes en centre de vacances et de loisirs, ce diplôme non professionnel constitue une porte d’entrée dans l’animation. Aucun diplôme n’est requis. • Conditions : avoir 17 ans révolus lors de l’inscription • Formation : - une session théorique de 8 jours - un stage pratique de 14 jours dans un centre de vacances et de loisirs - une session d’approfondissement de 6 jours. Le candidat dispose de 30 mois pour effectuer la formation. u BAFD (Brevet d’aptitude aux fonctions de directeur) Il complète le BAFA et permet de diriger un centre de vacances ou de loisirs à titre professionnel et de manière occasionnelle. • Conditions : avoir 21 ans révolus et le BAFA, ou 25 ans sans BAFA et justifier de deux ans d’expérience d’animation. • Formation : Elle se déroule en 4 ans maximum et comporte : une session de formation théorique de 9 jours, un stage pratique de 25 jours et une session de perfectionnement de 6 jours. FORMATION DIPLOMANTE A FINALITE PROFESSIONNELLE u BAPAAT (Brevet d’aptitude professionnel d’assistant animateur technicien) Il constitue le premier niveau de qualification professionnelle (niveau V : CAP/BEP) pour les métiers d’animation, de l’accompagnement et de l’encadrement des activités sportives et socioculturelles. Idéal pour débuter, il forme des animateurs techniciens dans le sport et les loisirs. • Conditions : avoir 16 ans minimum – s’inscrire dans un dispositif emploi-formation – répondre aux éventuels pré-requis dans la(es) spécialité(s) préparée(s) – justifier d’une expérience antérieure de l’animation – ne pas avoir un diplôme trop élevé pour une formation préparatoire à un niveau de diplôme de niveau V. • Formation : Elle comprend 3 options : loisirs du jeune et de l’enfant – loisir tout public dans les sites et structures d’accueil collectifs – loisirs de pleine nature. D’une durée de 1 500 à 2 000 heures, elle s’effectue en alternance entre le centre de formation et le centre d’activité professionnelle, après un positionnement et une validation des acquis. u BEATEP (Brevet d’état d’animateur technicien de l’éducation populaire et de la jeunesse) Forme des animateurs professionnels maîtrisant une spécialité dans les 3 domaines suivants : - activités scientifiques et techniques – activités culturelles et d’expression – activités sociales et vie locale. Ce diplôme niveau IV est ouvert aux animateurs professionnels désirant approfondir leurs compétences techniques, pédagogiques et méthodologiques. • Conditions : - le BEP carrières sanitaires et sociales et 2 ans d’exercice professionnel ou bénévole - avoir 18 ans minimum, et posséder soit le BASE, soit le BAPAAT ou le BEES : à défaut d’un de ces diplômes, il faut justifier de 2 années d’exercice professionnel dans l’animation ou la spécialité choisie. De plus, il faut satisfaire aux épreuves de sélection. • Formation : Elle varie de 600 à 860 h selon la spécialité choisie. Le candidat a droit à 3 ans pour effectuer sa formation. u DEFA (Diplôme d’état relatif aux fonction d’animation) Il forme des cadres de l’animation. De niveau III, il prépare à des fonctions de responsable de secteurs de direction d’équipement, d’encadrement de formation : ce diplôme est une référence dans le domaine des activités socio-éducatives. • Conditions : justifier de 3 ans d’activité professionnelle ou de 3 ans d’activité d’animation, ou posséder le BASE et satisfaire à la sélection. • Formation : de 800 h, elle s’effectue en alternance entre le centre de formation et le lieu d’activité. Le candidat dispose de 6 ans de formation pour l’effectuer. u BEES (Brevet d’état d’éducateur sportif) C’est un passeport indispensable pour enseigner une activité sportive en association ou administration, délivré par le ministère de la Jeunesse et des Sports, il comporte 3 degrés et de nombreuses spécialités, mais toutes ne sont pas enseignées en Alsace. Plus d’infos : s’adresser à la DRDJS d’Alsace sous organismes à consulter. 4 FORMATION CONTINUE Sont accessibles aux animateurs socioculturels certains diplômes proposés par les Universités d'Alsace dans le cadre de la formation continue ; citons les plus caractéristiques : u Licence et Maîtrise de Sociologie mention Développement social UFR des Langues et Sciences humaines appliquées Université Marc Bloch - CERIS : Centre d'études et de recherche en intervention sociale Le Patio - 22, rue Descartes 67084 STRASBOURG Cedex ) 03 88 41 74 38 - Accès en licence : être titulaire d'un DEUG Sciences humaines et sociales, ou d'un diplôme équivalent, ou justifier de 3 ans d'exp. professionnelle pour les travailleurs sociaux. - Accès en maîtrise : être titulaire de la licence de Sociologie mention Développement social ou d'un diplôme équivalent ou justifier de 3 ans d'expérience professionnelle pour les travailleurs sociaux. u Licence professionnelle "Management de projets dans le domaine éducatif, social ou socio-culturel (en 9 mois) Université de Haute Alsace SERFA (Service d'enseignement et de recherche en formation d'adultes) 18, rue des Frères Lumière 68093 MULHOUSE Cedex ) 03 89 33 65 00 e-mail : s.zitouni@uha.fr Public concerné : . Professionnels du secteur éducatif, social ou socioculturel, titulaires d'un diplôme de niveau Bac + 2 ou équivalent (assistants sociaux, animateurs socio-culturels, cons. en éco. sociale et familiale, éducateurs de jeunes enfants, éducateurs spécialisés, puéricultrices). . Autres diplômes de niveau Bac + 2. u DU des "Hautes études de pratiques sociales" (DHEPS) option "Formation de formateurs" (en 2 ans et 3 mois) SERFA Mulhouse Accès : - être titulaire d'un diplôme professionnel de niveau Bac + 3 dans le secteur social et avoir 3 ans d'exercice professionnel - justifier d'une solide expérience professionnelle dans le domaine éducatif, social ou socioculturel u DU des "Hautes études de pratiques sociales" (DHEPS) (3 ans par alternance) Département de formation continue - Université Marc Bloch 8, rue de Londres - 67000 STRASBOURG ) 03 88 45 63 00 Accès : pas de diplôme requis mais avoir une pratique professionnelle de 5 ans et un projet de recherche en rapport avec son expérience u Diplôme supérieur en travail social DSTS (en 3 ans) CERIS Strasbourg Accès : - être titulaire d'un diplôme en travail social (assistant social, éducateur de jeunes enfants, cons. en éco. sociale et familiale, etc...) et justifier de 3 ans d'exp. professionnelle - ou être éducateur et directeur de la Protection judiciaire de la jeunesse, conseiller d'insertion et de probation de l'administration pénitentiaire et justifier d'au moins trois années d'exercice dans l'action sociale u DU Gestionnaire du secteur sanitaire et social Institut d'administration des entreprises (IAE), en colla-boration avec l'Institut régional pour la formation des adultes (IRFA) IAE - 61, avenue de la Forêt Noire 67082 STRASBOURG Cedex ) 03 90 41 43 42 Formation en 1 an pour les demandeurs d'emploi et de 2 ans pour les salariés Admission : un diplôme social ou un niveau bac / bac + 2 et 3 ans d'expérience professionnelle POUR EN SAVOIR PLUS SOURCES DOCUMENTAIRES - Les professions sociales Avenirs n° 514 ONISEP - Travailler auprès des enfants Avenirs n° 504 ONISEP - Les métiers du sport et des loisirs Parcours ONISEP - S'occuper d'enfants Cédérom ONISEP Sur Internet : - Site très complet du ministère de la Jeunesse et des Sports : www.jeunesse-sports.gouv.fr - www.onisep.fr ORGANISMES A CONSULTER - Direction Régionale et Départementale de la Jeunesse et des Sports d’Alsace (DRDJS d’Alsace) 14, rue du Maréchal Juin 67084 STRASBOURG Cedex ) 03 88 76 76 16 - Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports du Haut-Rhin 3, rue Fleischhauer 68026 COLMAR Cedex ) 03 89 24 83 74 - Antenne de Mulhouse : Cité Administrative 12, rue Coehorn 68100 MULHOUSE Cedex ) 03 89 33 33 40 Directeur de la Publication : J. Chapuisat Directeur délégué : E. Percq ONISEP 5, quai Zorn - 67082 Strasbourg Cedex - Tél. 03 88 15 09 35 - Fax. 03 88 36 85 16 - email : drostrasbourg@onisep.fr 0,50 euro posté le 30.11.-0001 |
christelle j'ai été loréate au concours d'animateur térritorial catégorie B, mais n'ayant pas eu de poste, j'ai perdu lebénéfice de ce concours après les 2ans. Aujoud'hui je suis Coordonnatrice d'activités de réadaptation sociale dans un centre social et cadre comment proféssionnaliser ces titres sachant que je n'est qu'un BEATEP, comme réel diplôme. MERCI de m'orienter posté le 26.07.2008 |
mélissa le métier d'animateur culturel est une passion.il faut faire preuve de créativité et surtout aimer ce que l'on fait.avant toute chose il faut mener des enquètes pour connaitre le public cible et ensuite relever les besoins et l'apport au niveau humain,matériel,moral,financier. posté le 12.05.2009 |
Manisa Mathieu connaitre les rôles d'un attache culturelle dans une ambassade posté le 26.03.2013 |