Marcel
Bonsoir, J'ai pris connaissance du contenu de la récente recherche belge (CHU de Bruxelles je crois) et j'ai l'impression de répondre aux critères cliniques retenus comme spécifiques au burnout. Il se trouve que j'enseigne les pathologies qui sont différenciées dans le rapport de recherche et que je connais la plupart des tests utilisés pour ce faire. Les résultats communiqués me font penser que j'ai vécu un stress prolongé il y a deux ans (charge de travail à 150%) et qu'une pneumonie subite n'a pas pu m'arrêter. C'est mon employeur qui a du me mettre en arrêt (6 mois). J'ai pu me reposer de ce stress chronique et reprendre mon travail. Mais après 9 mois, j'ai rechuté. L'observation et l'analyse fine de ma situation me font clairement différencier qu'il s'agissait de stress prolongé il y a 2 ans et que le présent épisode relève du burnout sévère. (J'ai en effet vécu les conditions de reprise du travail comme très défavorables, l'institution n'ayant pas les moyens organisationnels de favoriser cette reprise dans des conditions minimales de "convalescence". Il ne s'agit pas de mobing ou de malveillance, mais de contraintes pesant sur l'établissement (HES), celle-ci ne disposant pas des moyens pour éviter que les contraintes ne se répercutent sur les collaborateurs. Bref, Je souhaiterais être orienté vers un centre habilité à poser un diagnostic fiable et précis. J'ai besoin de ce diagnostic pour pouvoir disposer d'un élément et de conseil éclairé relativement à une décision professionnelle. Vaut-il mieux tenter une réorientation professionnelle (perte substantielle de salaire et risque de ne pas tenir le coup? (Selon l'étude 25% des cas similaires au mien se retrouve en invalidité!) Si cette invalidité survenait suite au changement, les deux diminution de salaire ne me permettrait pas d'assumer ma famille (3 enfants: 10 ans, 8 ans, 3 ans). Je n'ai jamais eu peur de la prise de risque et des défis, mais là, en situation de burnout, j'hésite à prendre des risques pour ma femme et mes enfants. Merci d'avance pour votre réponse
Marcel Je pense nécessaire de préciser la demande: est-ce utile de faire établir le diagnostic de burnout par un MEDECIN DU TRAVAIL (=maladie professionnelle) plutôt que par un psychiatre ou une médecin généraliste? Cela change-t-il quelque chose? Quelqu'un a-t-il déjà pu expérimenté l'un ou l'autre et préciser ce que cela change? posté le 16.05.2009 |