Christine
Si auparavant on ne privilégiait pas la relation mère-enfant, de nos jours on la privilégie trop et c'est ce qui retarde le placement d'enfants. On tente parfois pendant plus d'une année d'intéresser la mère à son enfant au lieu de la mettre devant ses responsabilités et de lui faire comprendre que si elle n'est pas prête à être une vraie mère pour son enfant, son enfant, lui, a besoin d'une personne de référence et très vite. Pas à un ans. La qui dit qu'elle aime son enfant et "fait tout" pour le récupérer mais qui dans les faits ne fait rien du tout est encore privilégiée et l'enfant attend, attend. Et quand l'enfant est finalement placé, cette dite-mère, toujours au nom du lien mère-enfant est autorisée à perturber la vie de la famille d'accueil entière en faisant des demandes parfois farfelues au juge qui doit toujours en tenir compte, en exigeant par exemple qu'il n'y ait pas d'autres visites pendant la sienne, en demandant de se rendre à l'école, à manger dans la famille d'accueil avec son enfant, voire même à lui préparer son repas dans la cuisine de la famille d'accueil dont la mère doit regarder en rongeant son frein une personne aux gestes incertains prendre sa place dans sa cuisine sous son propre toit. Sans retourner au retrait définif d'enfants, je pense qu'on devrait laisser un temps de latence à l'enfant et à sa famille d'accueil afin que la famille d'accueil puisse faire convenablement son travail de stabilisation du petit enfant. Tant que les mères à qui on a retiré l'enfant feront la loi dans les familles d'accueil, nous manquerons de famille d'accueil