la cité des métiers
Merci pour l'info, dommage, lue trop tard. Mais là où je travaille à temps partiel hélas, ils ont envoyé les gosses à cette exposition, sans nous dire que c'était gratuit et qu'on pouvait y aller aussi, ni quand ça se terminait. Et par rapport à certains employeurs si formidables comme Migros ou Easy Jet, je ne pense pas du tout qu'ils soient bien, ni qu'ils laissent leur chance aux gens même compétents, mais alors pas du tout. Moi j'ai écrit à Easy Jet pour une place où je correspondais parfaitement : langues, contact clientèle, expérience internationale, sérieux, motivation, et ai été écartée sans même un mot d'explication...je suppose à cause de mon age. Quant à la Migros, j'y ai connu une période d'éssai de 3 mois catastrophique, où on m'a virée au bout de deux mois et 3 semaines (tiens et pourquoi pas avant si j'étais si nulle ?) sans motifs, hein, c'est l'éssai, pas besoin de motiver, et en fait simplement parce que mon supérieur n'avait pas daigné me montrer le travail à faire et rigolait bien à me voir perdre du temps pour des tâches non prioritaires qu'il m'avait assignées et pour ne pas connaître l'état du roulement et des livraisons et même où se trouvaient les dites livraisons... D'ailleurs j'ai appris qu'il voulait justement engager une connaissance sur ce poste au moment où il me faisait licencier...Sans parler d'un collègue haineux qui m'a presque insultée quand je lui ai dis bonjour comment ça va, devant une collègue en plus, et je ne m'attendais vraiment pas à une telle agressivité, je n'ai rien compris, et du gérant qui n'a pas cherché plus loin les raisons de mon supérieur pour me virer. D'ailleurs peut-être que tous ces gens-là voulaient simplement engager cette connaissance du supérieur, voilà la simple raison un peu cachée de leurs gestes, normal le boulot est si dur à trouver de nos jours, alors quand on peut aidre une connaissance, on fonce, on écrase, et moi là-dedans pauvre petite pomme, on peut jeter... Alors Migros non merci. Mais de toutes façons, il ne faut pas se leurrer, actuellement le monde du travail est presque inaccessible pour les gens qui n'en ont pas, point barre. Et on devient coupable d'être miséreux, comme en des temps reculés, mort aux gueux. Même avec quelques diplômes, des capacités, quelquefois importantes, du courage (et il en faut pour chercher du travail et se prendre 10 000 fois une porte dans la gueule), on n'a plus grand chose en retour, des petits jobs de merde, précaires, tous flexibles, très très mal payés, à temps partiel. mais avec un max de stress, de responsabilités, d'hypocrisie, etc... Et même les pauvres pommes qui se pressent genre citron et volent, virevoltent derrière leurs comptoirs avec leurs belles faces d'êtres nus, dépouillés par le travail compétitionnaire, vendant leurs corps pour 15 francs de l'heure, ces corps qui deviennent des machines à servir des hamburgers, ne savant quoi faire de leur âme, de leur personne pendant ce genre d'absence à eux-même là derrière le comptoir, ben même pour ceux-là, on engage d'autres pommes pour venir vérifier s'ils font bien leur travail, des pommes qu'on engagera à 25 francs de l'heure pour une heure de vérification et trois heures de transport et de rapport (ça doit faire du 6 F de l'heure), juste pour constater que l'entreprise ne pressure encore pas assez ses employés (c'est pas posé comme cela les questions, c'est comment cela se fait que même pressurés les petits gars, y's'arrivent pas encore à mieux faire, mais vraiment mieux, à devenir de vraies machines modernes performantes même s'ils faut qu'ils en crêvent - et si y crêvent pas grave, c'est même mieux, car on paie pas les morts et y'a de la relève derrière- et ceci sans engager d'autres frais en personnel ???) mais on leur dit pas que c'est pour espionner et dénoncer les premiers, non, on leur dit c'est pour vérifier le service aux clients, c'est pour l'honneur du service, c'est pour le business, la sainte compétition (parce que si tu dénies à la compétition sa sainteté, c'est juste parce que t'es un looser, pauvre pomme !) ... Je le sais tout cela, j'ai trouvé que ça comme boulot, vérificateur, en attendant... En attendant le grand jour, tu vois où... faut rêver, faut même espérer, en tous cas jamais désespérer, y'a toujours une chance pas vrai, si on est motivé... En attendant, la vie passe, le corps se flétrit, la santé se mine tout doucement ou brusquement, surtout qu'on a pas de quoi la maintenir (normal, les migrants, les apprentis-travailleurs, faut qu'ils soient des robustes à la base, bien plus que les autres, sinon,. c'est la sainte loi de la saine compétition qui nous débarassera des loosers et donnera les meilleures... pommes, des pommes saines), La vie passe, on aime quelqu'un qu'on a déjà eu bien de la chance de rencontrer, mais on peut pas faire sa vie ensemble, déjà qu'on n'a pas vraiment de chez soi, pas de travail, etc...et on n'aura pas même son aimé près de soi, pas de gosses, pas de vie. Voilà, la vie c'est cela. Et puis faut penser à soi, hein, faut se concentrer sur sa pomme, on a déjà bien assez d'emmerdes comme cela, alors si on se dit qu'on est quand même plus heureux que ceux par exemple et surtout que celles - parce que c'est toujours les femmes - et les gosses - qu'on abuse le plus...- qui habitent en Irak, au Soudan, en Afghanistan, aux Phillipines (purée, cela fait un paquet de pays, presque toute l'humanité, sauf les riches bien sûr...), ben alors soit on va militer pour ces gens-là, parce qu'ils nous ressemblent un peu quelque part et qu'ils sont encore bien vivants (enfin je veux dire, ceux qui sont morts qui sont torturés, ou foutus à vie, je sais pas combien à la seconde pendant que j'écris même, eh bien tant pis, on va pas en plus avoir de la pitié pour des infirmes ou des morts, mais y'en a encore et encore, et encore qui sont encore vivants et à sauver, y'a toute l'humanité, puis faut pas croire, chez les crouillats du tiers-monde, il y a des gens bien, intelligents, beaux très souvent, sensibles, avec de l'avenir, comme nous quoi, on pourrait, on aimerait bien, on devrait même être amis, cousins, frères, amants, faire des enfants avec eux...mais les riches y veulent pas...), soit on comprend les riches, ceux qu'on le pouvoir là dans nos têtes et ailleurs, et on leur crache dessus sur cette humanité là, car notre monde compétitionnaire demande notre meilleure volonté et une certaine abnégation de nos souffrances, et surtout de celles des autres aussi... Bref, le travail, ces employeurs soi-disant valeureux et ces grandes compagnies, ah, ah, ah ah ah ah, qui exposent et nous allèchent, ah , ah , ah ah ah ahhhhhhhhhh.......pitié, laissez nous crever sans nous narguer en plus par vos niaiseries d'exposition
-Mélaniîe -Enfaite la tu nous dit Une Histoire Nàn ? posté le 17.03.2012 |