S c r i p t
Tél. (répondeur) et fax : 41 26 668 02 78 — Courriel : chr.besson@bluewin.ch
http://www.amethyste-perf.ch
Édito
Rétrospective… Prospective…
Destination : 2005
En 2004 les participants des cours Améthyste ont découverts les chemins les plus courts pour se rendre à Lucens ; les espaces clairs, la tranquillité des lieux, le coup d’œil sur le château, la petite cuisine sont devenus familiers : ils ont apprécié les commodités du parcage, la boulangerie, la fleuriste et les petits bistrots de la bourgade.
Nous avons fêté les premiers brevets de coaching avec Jacques Dekoninck ; l’Académie Romande de Coaching sera bientôt sous toit. Jean Bédard, romancier et philosophe québecois, nous a entraînés comme il sait si bien le faire dans des réflexions nourrissantes tout en nous ancrant sur le terrain des plus défavorisés ; nous nous réjouissons de le retrouver en juin prochain avec d’autres ouvertures. Un merci tout particulier au Dr Philippe Gabbaï pour ses apports indispensables et si appréciés que nous retrouvons d’année en année. Quelques projets pour 2005 : le souci des touts petits, avec Ghislain Magerotte ; l’approche positive et la questions des problèmes multiples avec l’équipe du PREM à Montréal ; quant au Dr Michel Lemay, il nous réserve d’ores et déjà quelques bonnes surprises pour l’automne prochain ; nous découvrirons aussi avec grand intérêt et plaisir les nouveaux thèmes préparés à notre intention, avec le brio que nous leur connaissons, par André Lacroix, Alain Mulard, Jocelyne Huguet Manoukian, Carole Boucher, Roger Cevey et Daniel Boisvert. Nous serons heureux de pouvoir cette année enfin fêter les diplômés en éthique appliquée de l’Université de Sherbrooke
Le cortège des restrictions budgétaires, la rigueur des “ systèmes qualité ”, les écueils des différentes formes de violence institutionnelle, les incertitudes liées à la mise en place des Hautes Écoles semblent braver les frontières et effectuer le passage de 2004 à 2005. Ce sont autant de défis à relever sur trois plans essentiels : pensée, imagination et action, dans la mesure bien entendu où l’on veut résister à l’emprise croissante de la bureaucratie. C’est alors l’occasion de nous interroger sur notre complicité dans “ le système de fonctionnement semi-automatique et volontairement aveugle que nous avons mis en place […], cette machine à Tinguely de lois et de règlements, […ce monde où] l’excès de droit (…) devient injustice et l’hypertrophie des décisions administratives péché contre le bon sens ” (1).
La participation à des sessions de formation continue, hors ou dans les murs, est l’un des moyens qui permet de créer et de maintenir un « espace » à penser (à « panser »), personnel et collectif, indispensable lorsqu’on a la responsabilité de « prendre soin » des personnes que nous accompagnons journellement, à quelque titre que ce soit.
À tous, je souhaite un excellent voyage 2005, où nous sachions rester pilotes de nos actions professionnelles ! Christiane Besson
(1) Claude Schwab, Noël : un visage à regarder, 24 heures des 24/25 décembre 2004.
DANS LE LIEU
DE VOTRE CHOIX...
...sur demande et
SELON VOS BESOINS
SPÉCIFIQUES
je prépare avec vous
à l’intention des collaborateurs de vos institutions, une
FORMATION CONTINUE
À LA CARTE
Cette préparation peut aller de la simple mise en contact avec ceux qui, parmi les intervenants d’Améthyste, sont les mieux préparés à traiter les thèmes que vous souhaitez aborder, jusqu’à l’élaboration en commun d’un programme de travail « clé en mains ».
THÈMES DE FORMATION PROPOSÉS
Divers cours peuvent être mis sur pied, en fonction de vos besoins, par la soussignée, en particulier sur les thèmes qui suivent :
Oser prendre la parole et s'exprimer ;
L'empowerment à quoi cela sert ?
Les entretiens professionnels : du pas de porte à la régularité ;
Quelle collaboration avec l'entourage, les parents ;
La communication et ses aléas
L'agressivité, la violence, comprendre et agir ;
Les groupes d'entraide et de paroles, comment les créer, les animer, les terminer ;
Le travail avec les bénévoles, mode de faire, mode d'être ;
Les pertes et les deuils, comment les assumer, les accompagner ;
La co-dépendance, les professionnels peuvent-ils y échapper ?
Quelques bases nécessaires dans le domaine des handicaps ;
Le travail par objectifs et par projets ;
Comment travailler avec les réseaux naturels et institutionnels.
Christiane Besson
QUELQUES DEFINITIONS pour y voir plus clair
La supervision
La supervision offre aux professionnels et aux étudiants un lieu de parole privilégié où ils travaillent les situations qu’ils rencontrent jour après jour, en particulier dans le domaine des relations professionnelles : relations avec les clients, avec l’institution, les collègues, les supérieurs ; relations avec la communauté et la société ; relation avec soi-même. Elle leur permet une distanciation, une réflexion, une clarification, un soutien en cas de crise, une réorientation éventuelle, une adaptation aux changements.
Dans un sens plus strict la supervision et en particulier la supervision pédagogique permet de se centrer sur la manière de mettre en œuvre sur le terrain les méthodes et techniques enseignées dans les lieux de formation et de relier la théorie et la pratique.
En supervision, chaque démarche est semblable à un voyage en avion ou en hélicoptère ; quittant le sol, on tente de s’élever ensemble pour découvrir un nouveau paysage, chacun à partir de sa place. Il est vrai que trous d’air et bourrasques nous bousculent durant le périple, que les décollages et les atterrissages sont parfois malaisés ; montagnes, vallons et plaines, champs et ruisseaux, même s’ils sont bien connus, prennent des aspects nouveaux.
C’est un processus à deux (ou à plusieurs), avec un cadre et une durée fixés d’avance, et dans lequel le travail s’effectue en partageant non seulement un vécu, mais aussi les représentations subjectives qu’il provoque pour chacun des partenaires en présence.
En principe, le superviseur ne doit pas faire partie des collaborateurs réguliers de l’institution ; il ne lui appartient pas non plus de donner avis ou conseils à la hiérarchie, à moins que le(s) responsable(s) concerné(s) participe(nt) lui(eux)-même(s) à la démarche. Dans ce cas, la question du contrôle reste présente, dans les représentations des intéressés. C’est un point sur lequel il vaut la peine de s’interroger lorsqu’on met en place un processus de supervision d’équipe où la hiérarchie entend s’impliquer d’une manière ou d’une autre.
Remarque: une supervision n’est pas une thérapie. Ce sont les situations professionnelles qu’on travaille en supervision, et non, comme en thérapie, les situations personnelles. Les travailleurs sociaux, il est vrai, s’appuient sur leur noyau personnel dans leur travail quotidien “ Le premier outil de l’éducateur, c’est lui-même ” (A Paré). On n’évite donc pas certaines incursions dans la sphère personnelle, mais seulement lorsque c’est nécessaire pour y voir plus clair dans la sphère professionnelle.
La médiation
Il s’agit d’une procédure de résolution non-violente des conflits avec l’aide d’un médiateur. Ce sont les personnes ou les groupes en conflit qui en font la demande ou qui, du moins, y consentent librement.
Le médiateur, comme son nom l’indique, est celui qui s’interpose, se “ met au milieu ” (Tosquelles) pour favoriser l’expression des idées ou des sentiments lorsque l’échange n’est plus possible entre les personnes concernées.
La médiation s’est aujourd’hui diversifiée en fonction des contextes (médiation scolaire, conjugale, de quartier etc.).
La consultation
Les Grecs et les Romains consultaient les oracles chaque fois qu’ils avaient une décision importante à prendre. Actuellement, lorsqu’on cherche une meilleure efficacité, on s’adresse à l’expert, on consulte un avocat ou un médecin, un financier ou un publicitaire, un psycho-sociologue ou un spécialiste en management, et j’en passe.
Ce qu’on cherche en recourant à un consultant, c’est une aide technique précise dans un domaine où l’on ne se juge pas soi-même suffisamment compétent.
La consultation peut déboucher sur un audit lorsqu’on cherche davantage qu’un simple conseil d’ordre technique.
L’audit
Le Robert, à l’article AUDITIONNER, indique : écouter pour juger (abusivement). Le terme audit prend de plus en plus aujourd’hui un sens moins négatif, celui qu’il a depuis les années 1970 aux États Unis où on l’utilise pour décrire l’étude critique d’entreprises ou de services, lorsqu’il s’agit de préparer des décisions de recentrage sur des objectifs pertinents, des aménagements en vue d’une plus grande efficacité et d’indiquer les conditions de faisabilité de changements envisagés. (Le Boterf).
L’audit est commandé par une instance à laquelle les consultants font rapport et qui décide de la suite à donner à la démarche.
Le coaching
De plus en plus à la mode, ce mot vient de l’anglais coach, terme repris du français coché qui provient lui-même du hongrois kocs. Un coach, c’est d’abord une diligence transportant des voyageurs; c’est aussi un entraîneur de chevaux, puis l’entraîneur d’un sportif ou d’une équipe de sportifs. Notons en passant que ceux qui, dans l’antiquité grecque, étaient chargés de coacher les futurs participants aux jeux olympiques ne s’intéressaient pas seulement à leur entraînement physique, mais aussi à leur formation philosophique et artistique.
Le coaching suppose dans tous les cas un contrat clarifiant le cadre, les rôles et les demandes. Il peut revêtir aujourd’hui plusieurs significations et désigner en particulier
1) l’aide à la réflexion, à la prise de décision ou à l’action demandée par un responsable, un collaborateur parfois même un « bénéficiaire », demande adressée à une personne intérieure ou extérieure au service ou à l’institution.
2) le travail de soutien, d’aide à la réflexion, à la prise de décision ou à l’action qu’un responsable hiérarchique effectue auprès de ses collaborateurs, individuellement ou en équipe.
Dans les deux cas, ce qui différencie le coaching de la consultation ou de l’audit, c’est qu’il s’inscrit dans une durée et qu’il représente une forme d’accompagnement.
Jacques Dekoninck, fondateur de l’Académie belge de coaching et promoteur de l’Académie romande de coaching, considère de manière tout à fait générale que le coaching est
“ un processus d’accompagnement à l’action d’individus ou d’équipes. Cet accompagnement vise la libération et l’expression des ressources et des compétences des acteurs, grâce à une activité de soutien pertinent, concomitant et efficient pour leur permettre d’atteindre leurs objectifs et ceux du service, de l’institution ou de l’entreprise ”.
Je remarque, pour conclure, que la demande dans tous ces domaines est aujourd’hui importante. Elle tend à augmenter encore depuis quelques années avec la complexification des problèmes et les défis importants liés à la dégradation des finances publiques dont le secteur social est devenu toujours plus tributaire. C’est pouquoi il est essentiel de bien choisir l’outil de travail à mettre en oeuvre, en fonction de la situation où l’on se trouve.
Christiane Besson
En collaboration avec vous et selon vos besoins, Améthyste propose
une formation intra muros en
ÉTHIQUE APPLIQUÉE
...sous forme de séminaires co-animés par Christiane Besson et Roger Cevey. Quelques thématiques proposées :
- L’éthique au service de l’interdisciplinarité.
- L’éthique, une aide dans les difficultés relationnelles.
- Les enjeux de la responsabilité.
- Quelle éthique dans l’exercice de l’autorité et du pouvoir.
Notre approche vise à favoriser, en interrogeant la réalité par des études de cas, l’approfondissement d’une méthodologie de l’action concrète, avec l’appui de la philosophie et plus particulièrement de l’outillage conceptuel forgé par l’éthique appliquée.
AMÉTHYSTE VOUS RENSEIGNE
Christiane Besson peut répondre à vos demandes dans les domaines suivants :
entretiens d'orientation, formation de base et continue, projets professionnels et personnels en travail social ;
supervisions professionnelles et personnelles (individuelles, en groupe ou en équipe) ;
coaching, consultations, dans un travail de cadre, de responsable ;
direction de mémoire ;
réflexions en commun sur des questions d'éthique de la relation d'aide et de soins.
POUR LES BRANCHÉS...
...le site www.educh.ch a vu une évolution importante ces derniers mois, en effet vous pouvez maintenant y inscrire vos offres ou vos recherches d’emploi. Ce service gratuit vous permet de toucher environs 2000 visiteurs par jours. (le site est visité principalement par des travailleurs sociaux en formation, tant en Suisse qu’en France). Vous pouvez aussi diffuser directement vos informations concernant cours, conférences, travaux de recherche en ligne, etc.
Un forum est à disposition pour vos questions dans les domaines de la formation et de l’intervention sociale (Pierre-Alain Luthi est aussi en direct sur le chat en page d’entrée du site).
Enfin le site offre une liste des institutions de Suisse romande (780 inscriptions triées par critères d’intervention).
Cordialement, et à bientôt sur le net !
Pierre-Alain Luthi,
Consultant socio-éducatif, éducateur spécialisé
(luthip@bluewin.ch)
Pour trouver le programme d’Améthyste
http://www.amethyste-perf.ch
ou http://educh.ch
La région de la Broye
est pleine de ressources et vaut bien
une petite visite...
... chez Annie-Laure Wisard, artiste peintre et sculpteur (ESAV à Genève), par ailleurs certifiée ADAEC et superviseuse certifiée CIDIS, anime un atelier d’expression créatrice à visée thérapeutique, ou encore un « Arrêt Création » (pour ceux quiveulent tenter de cultiver leur jardin secret dans un jardin sauvage).
Pour prendre contact : A.-L. Wisard, 1474 Bollion, tél. 026 665 26 68.
...chez les Schnyder : à Granges-près-Marnand, où l’association « Vivre la ferme » sensibilise enfants et jeunes à l’environnement rural, propose à une trentaine de classes chaque année des animations à la ferme, au village et à ses alentours, une approche adaptée à l’âge des enfants, une ambiance familiale et cordiale.
Pour prendre contact : famille Schnyder, case postale 40, 1523 Granges-Marnand (Vd), tél. 026 668 21 39.
Courriel : vivrelaferme@praznet.ch
Site internet : www.vivrelaferme.ch
S c r i p t
Tél. (répondeur) et fax : 41 26 668 02 78 — Courriel : chr.besson@bluewin.ch
http://www.amethyste-perf.ch
Édito
Rétrospective… Prospective…
Destination : 2005
En 2004 les participants des cours Améthyste ont découverts les chemins les plus courts pour se rendre à Lucens ; les espaces clairs, la tranquillité des lieux, le coup d’œil sur le château, la petite cuisine sont devenus familiers : ils ont apprécié les commodités du parcage, la boulangerie, la fleuriste et les petits bistrots de la bourgade.
Nous avons fêté les premiers brevets de coaching avec Jacques Dekoninck ; l’Académie Romande de Coaching sera bientôt sous toit. Jean Bédard, romancier et philosophe québecois, nous a entraînés comme il sait si bien le faire dans des réflexions nourrissantes tout en nous ancrant sur le terrain des plus défavorisés ; nous nous réjouissons de le retrouver en juin prochain avec d’autres ouvertures. Un merci tout particulier au Dr Philippe Gabbaï pour ses apports indispensables et si appréciés que nous retrouvons d’année en année. Quelques projets pour 2005 : le souci des touts petits, avec Ghislain Magerotte ; l’approche positive et la questions des problèmes multiples avec l’équipe du PREM à Montréal ; quant au Dr Michel Lemay, il nous réserve d’ores et déjà quelques bonnes surprises pour l’automne prochain ; nous découvrirons aussi avec grand intérêt et plaisir les nouveaux thèmes préparés à notre intention, avec le brio que nous leur connaissons, par André Lacroix, Alain Mulard, Jocelyne Huguet Manoukian, Carole Boucher, Roger Cevey et Daniel Boisvert. Nous serons heureux de pouvoir cette année enfin fêter les diplômés en éthique appliquée de l’Université de Sherbrooke
Le cortège des restrictions budgétaires, la rigueur des “ systèmes qualité ”, les écueils des différentes formes de violence institutionnelle, les incertitudes liées à la mise en place des Hautes Écoles semblent braver les frontières et effectuer le passage de 2004 à 2005. Ce sont autant de défis à relever sur trois plans essentiels : pensée, imagination et action, dans la mesure bien entendu où l’on veut résister à l’emprise croissante de la bureaucratie. C’est alors l’occasion de nous interroger sur notre complicité dans “ le système de fonctionnement semi-automatique et volontairement aveugle que nous avons mis en place […], cette machine à Tinguely de lois et de règlements, […ce monde où] l’excès de droit (…) devient injustice et l’hypertrophie des décisions administratives péché contre le bon sens ” (1).
La participation à des sessions de formation continue, hors ou dans les murs, est l’un des moyens qui permet de créer et de maintenir un « espace » à penser (à « panser »), personnel et collectif, indispensable lorsqu’on a la responsabilité de « prendre soin » des personnes que nous accompagnons journellement, à quelque titre que ce soit.
À tous, je souhaite un excellent voyage 2005, où nous sachions rester pilotes de nos actions professionnelles ! Christiane Besson
(1) Claude Schwab, Noël : un visage à regarder, 24 heures des 24/25 décembre 2004.
DANS LE LIEU
DE VOTRE CHOIX...
...sur demande et
SELON VOS BESOINS
SPÉCIFIQUES
je prépare avec vous
à l’intention des collaborateurs de vos institutions, une
FORMATION CONTINUE
À LA CARTE
Cette préparation peut aller de la simple mise en contact avec ceux qui, parmi les intervenants d’Améthyste, sont les mieux préparés à traiter les thèmes que vous souhaitez aborder, jusqu’à l’élaboration en commun d’un programme de travail « clé en mains ».
THÈMES DE FORMATION PROPOSÉS
Divers cours peuvent être mis sur pied, en fonction de vos besoins, par la soussignée, en particulier sur les thèmes qui suivent :
Oser prendre la parole et s'exprimer ;
L'empowerment à quoi cela sert ?
Les entretiens professionnels : du pas de porte à la régularité ;
Quelle collaboration avec l'entourage, les parents ;
La communication et ses aléas
L'agressivité, la violence, comprendre et agir ;
Les groupes d'entraide et de paroles, comment les créer, les animer, les terminer ;
Le travail avec les bénévoles, mode de faire, mode d'être ;
Les pertes et les deuils, comment les assumer, les accompagner ;
La co-dépendance, les professionnels peuvent-ils y échapper ?
Quelques bases nécessaires dans le domaine des handicaps ;
Le travail par objectifs et par projets ;
Comment travailler avec les réseaux naturels et institutionnels.
Christiane Besson
QUELQUES DEFINITIONS pour y voir plus clair
La supervision
La supervision offre aux professionnels et aux étudiants un lieu de parole privilégié où ils travaillent les situations qu’ils rencontrent jour après jour, en particulier dans le domaine des relations professionnelles : relations avec les clients, avec l’institution, les collègues, les supérieurs ; relations avec la communauté et la société ; relation avec soi-même. Elle leur permet une distanciation, une réflexion, une clarification, un soutien en cas de crise, une réorientation éventuelle, une adaptation aux changements.
Dans un sens plus strict la supervision et en particulier la supervision pédagogique permet de se centrer sur la manière de mettre en œuvre sur le terrain les méthodes et techniques enseignées dans les lieux de formation et de relier la théorie et la pratique.
En supervision, chaque démarche est semblable à un voyage en avion ou en hélicoptère ; quittant le sol, on tente de s’élever ensemble pour découvrir un nouveau paysage, chacun à partir de sa place. Il est vrai que trous d’air et bourrasques nous bousculent durant le périple, que les décollages et les atterrissages sont parfois malaisés ; montagnes, vallons et plaines, champs et ruisseaux, même s’ils sont bien connus, prennent des aspects nouveaux.
C’est un processus à deux (ou à plusieurs), avec un cadre et une durée fixés d’avance, et dans lequel le travail s’effectue en partageant non seulement un vécu, mais aussi les représentations subjectives qu’il provoque pour chacun des partenaires en présence.
En principe, le superviseur ne doit pas faire partie des collaborateurs réguliers de l’institution ; il ne lui appartient pas non plus de donner avis ou conseils à la hiérarchie, à moins que le(s) responsable(s) concerné(s) participe(nt) lui(eux)-même(s) à la démarche. Dans ce cas, la question du contrôle reste présente, dans les représentations des intéressés. C’est un point sur lequel il vaut la peine de s’interroger lorsqu’on met en place un processus de supervision d’équipe où la hiérarchie entend s’impliquer d’une manière ou d’une autre.
Remarque: une supervision n’est pas une thérapie. Ce sont les situations professionnelles qu’on travaille en supervision, et non, comme en thérapie, les situations personnelles. Les travailleurs sociaux, il est vrai, s’appuient sur leur noyau personnel dans leur travail quotidien “ Le premier outil de l’éducateur, c’est lui-même ” (A Paré). On n’évite donc pas certaines incursions dans la sphère personnelle, mais seulement lorsque c’est nécessaire pour y voir plus clair dans la sphère professionnelle.
La médiation
Il s’agit d’une procédure de résolution non-violente des conflits avec l’aide d’un médiateur. Ce sont les personnes ou les groupes en conflit qui en font la demande ou qui, du moins, y consentent librement.
Le médiateur, comme son nom l’indique, est celui qui s’interpose, se “ met au milieu ” (Tosquelles) pour favoriser l’expression des idées ou des sentiments lorsque l’échange n’est plus possible entre les personnes concernées.
La médiation s’est aujourd’hui diversifiée en fonction des contextes (médiation scolaire, conjugale, de quartier etc.).
La consultation
Les Grecs et les Romains consultaient les oracles chaque fois qu’ils avaient une décision importante à prendre. Actuellement, lorsqu’on cherche une meilleure efficacité, on s’adresse à l’expert, on consulte un avocat ou un médecin, un financier ou un publicitaire, un psycho-sociologue ou un spécialiste en management, et j’en passe.
Ce qu’on cherche en recourant à un consultant, c’est une aide technique précise dans un domaine où l’on ne se juge pas soi-même suffisamment compétent.
La consultation peut déboucher sur un audit lorsqu’on cherche davantage qu’un simple conseil d’ordre technique.
L’audit
Le Robert, à l’article AUDITIONNER, indique : écouter pour juger (abusivement). Le terme audit prend de plus en plus aujourd’hui un sens moins négatif, celui qu’il a depuis les années 1970 aux États Unis où on l’utilise pour décrire l’étude critique d’entreprises ou de services, lorsqu’il s’agit de préparer des décisions de recentrage sur des objectifs pertinents, des aménagements en vue d’une plus grande efficacité et d’indiquer les conditions de faisabilité de changements envisagés. (Le Boterf).
L’audit est commandé par une instance à laquelle les consultants font rapport et qui décide de la suite à donner à la démarche.
Le coaching
De plus en plus à la mode, ce mot vient de l’anglais coach, terme repris du français coché qui provient lui-même du hongrois kocs. Un coach, c’est d’abord une diligence transportant des voyageurs; c’est aussi un entraîneur de chevaux, puis l’entraîneur d’un sportif ou d’une équipe de sportifs. Notons en passant que ceux qui, dans l’antiquité grecque, étaient chargés de coacher les futurs participants aux jeux olympiques ne s’intéressaient pas seulement à leur entraînement physique, mais aussi à leur formation philosophique et artistique.
Le coaching suppose dans tous les cas un contrat clarifiant le cadre, les rôles et les demandes. Il peut revêtir aujourd’hui plusieurs significations et désigner en particulier
1) l’aide à la réflexion, à la prise de décision ou à l’action demandée par un responsable, un collaborateur parfois même un « bénéficiaire », demande adressée à une personne intérieure ou extérieure au service ou à l’institution.
2) le travail de soutien, d’aide à la réflexion, à la prise de décision ou à l’action qu’un responsable hiérarchique effectue auprès de ses collaborateurs, individuellement ou en équipe.
Dans les deux cas, ce qui différencie le coaching de la consultation ou de l’audit, c’est qu’il s’inscrit dans une durée et qu’il représente une forme d’accompagnement.
Jacques Dekoninck, fondateur de l’Académie belge de coaching et promoteur de l’Académie romande de coaching, considère de manière tout à fait générale que le coaching est
“ un processus d’accompagnement à l’action d’individus ou d’équipes. Cet accompagnement vise la libération et l’expression des ressources et des compétences des acteurs, grâce à une activité de soutien pertinent, concomitant et efficient pour leur permettre d’atteindre leurs objectifs et ceux du service, de l’institution ou de l’entreprise ”.
Je remarque, pour conclure, que la demande dans tous ces domaines est aujourd’hui importante. Elle tend à augmenter encore depuis quelques années avec la complexification des problèmes et les défis importants liés à la dégradation des finances publiques dont le secteur social est devenu toujours plus tributaire. C’est pouquoi il est essentiel de bien choisir l’outil de travail à mettre en oeuvre, en fonction de la situation où l’on se trouve.
Christiane Besson
En collaboration avec vous et selon vos besoins, Améthyste propose
une formation intra muros en
ÉTHIQUE APPLIQUÉE
...sous forme de séminaires co-animés par Christiane Besson et Roger Cevey. Quelques thématiques proposées :
- L’éthique au service de l’interdisciplinarité.
- L’éthique, une aide dans les difficultés relationnelles.
- Les enjeux de la responsabilité.
- Quelle éthique dans l’exercice de l’autorité et du pouvoir.
Notre approche vise à favoriser, en interrogeant la réalité par des études de cas, l’approfondissement d’une méthodologie de l’action concrète, avec l’appui de la philosophie et plus particulièrement de l’outillage conceptuel forgé par l’éthique appliquée.
AMÉTHYSTE VOUS RENSEIGNE
Christiane Besson peut répondre à vos demandes dans les domaines suivants :
entretiens d'orientation, formation de base et continue, projets professionnels et personnels en travail social ;
supervisions professionnelles et personnelles (individuelles, en groupe ou en équipe) ;
coaching, consultations, dans un travail de cadre, de responsable ;
direction de mémoire ;
réflexions en commun sur des questions d'éthique de la relation d'aide et de soins.
POUR LES BRANCHÉS...
...le site www.educh.ch a vu une évolution importante ces derniers mois, en effet vous pouvez maintenant y inscrire vos offres ou vos recherches d’emploi. Ce service gratuit vous permet de toucher environs 2000 visiteurs par jours. (le site est visité principalement par des travailleurs sociaux en formation, tant en Suisse qu’en France). Vous pouvez aussi diffuser directement vos informations concernant cours, conférences, travaux de recherche en ligne, etc.
Un forum est à disposition pour vos questions dans les domaines de la formation et de l’intervention sociale (Pierre-Alain Luthi est aussi en direct sur le chat en page d’entrée du site).
Enfin le site offre une liste des institutions de Suisse romande (780 inscriptions triées par critères d’intervention).
Cordialement, et à bientôt sur le net !
Pierre-Alain Luthi,
Consultant socio-éducatif, éducateur spécialisé
(luthip@bluewin.ch)
Pour trouver le programme d’Améthyste
http://www.amethyste-perf.ch
ou http://educh.ch
La région de la Broye
est pleine de ressources et vaut bien
une petite visite...
... chez Annie-Laure Wisard, artiste peintre et sculpteur (ESAV à Genève), par ailleurs certifiée ADAEC et superviseuse certifiée CIDIS, anime un atelier d’expression créatrice à visée thérapeutique, ou encore un « Arrêt Création » (pour ceux quiveulent tenter de cultiver leur jardin secret dans un jardin sauvage).
Pour prendre contact : A.-L. Wisard, 1474 Bollion, tél. 026 665 26 68.
...chez les Schnyder : à Granges-près-Marnand, où l’association « Vivre la ferme » sensibilise enfants et jeunes à l’environnement rural, propose à une trentaine de classes chaque année des animations à la ferme, au village et à ses alentours, une approche adaptée à l’âge des enfants, une ambiance familiale et cordiale.
Pour prendre contact : famille Schnyder, case postale 40, 1523 Granges-Marnand (Vd), tél. 026 668 21 39.
Courriel : vivrelaferme@praznet.ch
Site internet : www.vivrelaferme.ch
Tél. (répondeur) et fax : 41 26 668 02 78 — Courriel : chr.besson@bluewin.ch
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Édito
Rétrospective… Prospective…
Destination : 2005
En 2004 les participants des cours Améthyste ont découverts les chemins les plus courts pour se rendre à Lucens ; les espaces clairs, la tranquillité des lieux, le coup d’œil sur le château, la petite cuisine sont devenus familiers : ils ont apprécié les commodités du parcage, la boulangerie, la fleuriste et les petits bistrots de la bourgade.
Nous avons fêté les premiers brevets de coaching avec Jacques Dekoninck ; l’Académie Romande de Coaching sera bientôt sous toit. Jean Bédard, romancier et philosophe québecois, nous a entraînés comme il sait si bien le faire dans des réflexions nourrissantes tout en nous ancrant sur le terrain des plus défavorisés ; nous nous réjouissons de le retrouver en juin prochain avec d’autres ouvertures. Un merci tout particulier au Dr Philippe Gabbaï pour ses apports indispensables et si appréciés que nous retrouvons d’année en année. Quelques projets pour 2005 : le souci des touts petits, avec Ghislain Magerotte ; l’approche positive et la questions des problèmes multiples avec l’équipe du PREM à Montréal ; quant au Dr Michel Lemay, il nous réserve d’ores et déjà quelques bonnes surprises pour l’automne prochain ; nous découvrirons aussi avec grand intérêt et plaisir les nouveaux thèmes préparés à notre intention, avec le brio que nous leur connaissons, par André Lacroix, Alain Mulard, Jocelyne Huguet Manoukian, Carole Boucher, Roger Cevey et Daniel Boisvert. Nous serons heureux de pouvoir cette année enfin fêter les diplômés en éthique appliquée de l’Université de Sherbrooke
Le cortège des restrictions budgétaires, la rigueur des “ systèmes qualité ”, les écueils des différentes formes de violence institutionnelle, les incertitudes liées à la mise en place des Hautes Écoles semblent braver les frontières et effectuer le passage de 2004 à 2005. Ce sont autant de défis à relever sur trois plans essentiels : pensée, imagination et action, dans la mesure bien entendu où l’on veut résister à l’emprise croissante de la bureaucratie. C’est alors l’occasion de nous interroger sur notre complicité dans “ le système de fonctionnement semi-automatique et volontairement aveugle que nous avons mis en place […], cette machine à Tinguely de lois et de règlements, […ce monde où] l’excès de droit (…) devient injustice et l’hypertrophie des décisions administratives péché contre le bon sens ” (1).
La participation à des sessions de formation continue, hors ou dans les murs, est l’un des moyens qui permet de créer et de maintenir un « espace » à penser (à « panser »), personnel et collectif, indispensable lorsqu’on a la responsabilité de « prendre soin » des personnes que nous accompagnons journellement, à quelque titre que ce soit.
À tous, je souhaite un excellent voyage 2005, où nous sachions rester pilotes de nos actions professionnelles ! Christiane Besson
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DANS LE LIEU
DE VOTRE CHOIX...
...sur demande et
SELON VOS BESOINS
SPÉCIFIQUES
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à l’intention des collaborateurs de vos institutions, une
FORMATION CONTINUE
À LA CARTE
Cette préparation peut aller de la simple mise en contact avec ceux qui, parmi les intervenants d’Améthyste, sont les mieux préparés à traiter les thèmes que vous souhaitez aborder, jusqu’à l’élaboration en commun d’un programme de travail « clé en mains ».
THÈMES DE FORMATION PROPOSÉS
Divers cours peuvent être mis sur pied, en fonction de vos besoins, par la soussignée, en particulier sur les thèmes qui suivent :
Oser prendre la parole et s'exprimer ;
L'empowerment à quoi cela sert ?
Les entretiens professionnels : du pas de porte à la régularité ;
Quelle collaboration avec l'entourage, les parents ;
La communication et ses aléas
L'agressivité, la violence, comprendre et agir ;
Les groupes d'entraide et de paroles, comment les créer, les animer, les terminer ;
Le travail avec les bénévoles, mode de faire, mode d'être ;
Les pertes et les deuils, comment les assumer, les accompagner ;
La co-dépendance, les professionnels peuvent-ils y échapper ?
Quelques bases nécessaires dans le domaine des handicaps ;
Le travail par objectifs et par projets ;
Comment travailler avec les réseaux naturels et institutionnels.
Christiane Besson
QUELQUES DEFINITIONS pour y voir plus clair
La supervision
La supervision offre aux professionnels et aux étudiants un lieu de parole privilégié où ils travaillent les situations qu’ils rencontrent jour après jour, en particulier dans le domaine des relations professionnelles : relations avec les clients, avec l’institution, les collègues, les supérieurs ; relations avec la communauté et la société ; relation avec soi-même. Elle leur permet une distanciation, une réflexion, une clarification, un soutien en cas de crise, une réorientation éventuelle, une adaptation aux changements.
Dans un sens plus strict la supervision et en particulier la supervision pédagogique permet de se centrer sur la manière de mettre en œuvre sur le terrain les méthodes et techniques enseignées dans les lieux de formation et de relier la théorie et la pratique.
En supervision, chaque démarche est semblable à un voyage en avion ou en hélicoptère ; quittant le sol, on tente de s’élever ensemble pour découvrir un nouveau paysage, chacun à partir de sa place. Il est vrai que trous d’air et bourrasques nous bousculent durant le périple, que les décollages et les atterrissages sont parfois malaisés ; montagnes, vallons et plaines, champs et ruisseaux, même s’ils sont bien connus, prennent des aspects nouveaux.
C’est un processus à deux (ou à plusieurs), avec un cadre et une durée fixés d’avance, et dans lequel le travail s’effectue en partageant non seulement un vécu, mais aussi les représentations subjectives qu’il provoque pour chacun des partenaires en présence.
En principe, le superviseur ne doit pas faire partie des collaborateurs réguliers de l’institution ; il ne lui appartient pas non plus de donner avis ou conseils à la hiérarchie, à moins que le(s) responsable(s) concerné(s) participe(nt) lui(eux)-même(s) à la démarche. Dans ce cas, la question du contrôle reste présente, dans les représentations des intéressés. C’est un point sur lequel il vaut la peine de s’interroger lorsqu’on met en place un processus de supervision d’équipe où la hiérarchie entend s’impliquer d’une manière ou d’une autre.
Remarque: une supervision n’est pas une thérapie. Ce sont les situations professionnelles qu’on travaille en supervision, et non, comme en thérapie, les situations personnelles. Les travailleurs sociaux, il est vrai, s’appuient sur leur noyau personnel dans leur travail quotidien “ Le premier outil de l’éducateur, c’est lui-même ” (A Paré). On n’évite donc pas certaines incursions dans la sphère personnelle, mais seulement lorsque c’est nécessaire pour y voir plus clair dans la sphère professionnelle.
La médiation
Il s’agit d’une procédure de résolution non-violente des conflits avec l’aide d’un médiateur. Ce sont les personnes ou les groupes en conflit qui en font la demande ou qui, du moins, y consentent librement.
Le médiateur, comme son nom l’indique, est celui qui s’interpose, se “ met au milieu ” (Tosquelles) pour favoriser l’expression des idées ou des sentiments lorsque l’échange n’est plus possible entre les personnes concernées.
La médiation s’est aujourd’hui diversifiée en fonction des contextes (médiation scolaire, conjugale, de quartier etc.).
La consultation
Les Grecs et les Romains consultaient les oracles chaque fois qu’ils avaient une décision importante à prendre. Actuellement, lorsqu’on cherche une meilleure efficacité, on s’adresse à l’expert, on consulte un avocat ou un médecin, un financier ou un publicitaire, un psycho-sociologue ou un spécialiste en management, et j’en passe.
Ce qu’on cherche en recourant à un consultant, c’est une aide technique précise dans un domaine où l’on ne se juge pas soi-même suffisamment compétent.
La consultation peut déboucher sur un audit lorsqu’on cherche davantage qu’un simple conseil d’ordre technique.
L’audit
Le Robert, à l’article AUDITIONNER, indique : écouter pour juger (abusivement). Le terme audit prend de plus en plus aujourd’hui un sens moins négatif, celui qu’il a depuis les années 1970 aux États Unis où on l’utilise pour décrire l’étude critique d’entreprises ou de services, lorsqu’il s’agit de préparer des décisions de recentrage sur des objectifs pertinents, des aménagements en vue d’une plus grande efficacité et d’indiquer les conditions de faisabilité de changements envisagés. (Le Boterf).
L’audit est commandé par une instance à laquelle les consultants font rapport et qui décide de la suite à donner à la démarche.
Le coaching
De plus en plus à la mode, ce mot vient de l’anglais coach, terme repris du français coché qui provient lui-même du hongrois kocs. Un coach, c’est d’abord une diligence transportant des voyageurs; c’est aussi un entraîneur de chevaux, puis l’entraîneur d’un sportif ou d’une équipe de sportifs. Notons en passant que ceux qui, dans l’antiquité grecque, étaient chargés de coacher les futurs participants aux jeux olympiques ne s’intéressaient pas seulement à leur entraînement physique, mais aussi à leur formation philosophique et artistique.
Le coaching suppose dans tous les cas un contrat clarifiant le cadre, les rôles et les demandes. Il peut revêtir aujourd’hui plusieurs significations et désigner en particulier
1) l’aide à la réflexion, à la prise de décision ou à l’action demandée par un responsable, un collaborateur parfois même un « bénéficiaire », demande adressée à une personne intérieure ou extérieure au service ou à l’institution.
2) le travail de soutien, d’aide à la réflexion, à la prise de décision ou à l’action qu’un responsable hiérarchique effectue auprès de ses collaborateurs, individuellement ou en équipe.
Dans les deux cas, ce qui différencie le coaching de la consultation ou de l’audit, c’est qu’il s’inscrit dans une durée et qu’il représente une forme d’accompagnement.
Jacques Dekoninck, fondateur de l’Académie belge de coaching et promoteur de l’Académie romande de coaching, considère de manière tout à fait générale que le coaching est
“ un processus d’accompagnement à l’action d’individus ou d’équipes. Cet accompagnement vise la libération et l’expression des ressources et des compétences des acteurs, grâce à une activité de soutien pertinent, concomitant et efficient pour leur permettre d’atteindre leurs objectifs et ceux du service, de l’institution ou de l’entreprise ”.
Je remarque, pour conclure, que la demande dans tous ces domaines est aujourd’hui importante. Elle tend à augmenter encore depuis quelques années avec la complexification des problèmes et les défis importants liés à la dégradation des finances publiques dont le secteur social est devenu toujours plus tributaire. C’est pouquoi il est essentiel de bien choisir l’outil de travail à mettre en oeuvre, en fonction de la situation où l’on se trouve.
Christiane Besson
En collaboration avec vous et selon vos besoins, Améthyste propose
une formation intra muros en
ÉTHIQUE APPLIQUÉE
...sous forme de séminaires co-animés par Christiane Besson et Roger Cevey. Quelques thématiques proposées :
- L’éthique au service de l’interdisciplinarité.
- L’éthique, une aide dans les difficultés relationnelles.
- Les enjeux de la responsabilité.
- Quelle éthique dans l’exercice de l’autorité et du pouvoir.
Notre approche vise à favoriser, en interrogeant la réalité par des études de cas, l’approfondissement d’une méthodologie de l’action concrète, avec l’appui de la philosophie et plus particulièrement de l’outillage conceptuel forgé par l’éthique appliquée.
AMÉTHYSTE VOUS RENSEIGNE
Christiane Besson peut répondre à vos demandes dans les domaines suivants :
entretiens d'orientation, formation de base et continue, projets professionnels et personnels en travail social ;
supervisions professionnelles et personnelles (individuelles, en groupe ou en équipe) ;
coaching, consultations, dans un travail de cadre, de responsable ;
direction de mémoire ;
réflexions en commun sur des questions d'éthique de la relation d'aide et de soins.
POUR LES BRANCHÉS...
...le site www.educh.ch a vu une évolution importante ces derniers mois, en effet vous pouvez maintenant y inscrire vos offres ou vos recherches d’emploi. Ce service gratuit vous permet de toucher environs 2000 visiteurs par jours. (le site est visité principalement par des travailleurs sociaux en formation, tant en Suisse qu’en France). Vous pouvez aussi diffuser directement vos informations concernant cours, conférences, travaux de recherche en ligne, etc.
Un forum est à disposition pour vos questions dans les domaines de la formation et de l’intervention sociale (Pierre-Alain Luthi est aussi en direct sur le chat en page d’entrée du site).
Enfin le site offre une liste des institutions de Suisse romande (780 inscriptions triées par critères d’intervention).
Cordialement, et à bientôt sur le net !
Pierre-Alain Luthi,
Consultant socio-éducatif, éducateur spécialisé
(luthip@bluewin.ch)
Pour trouver le programme d’Améthyste
http://www.amethyste-perf.ch
ou http://educh.ch
La région de la Broye
est pleine de ressources et vaut bien
une petite visite...
... chez Annie-Laure Wisard, artiste peintre et sculpteur (ESAV à Genève), par ailleurs certifiée ADAEC et superviseuse certifiée CIDIS, anime un atelier d’expression créatrice à visée thérapeutique, ou encore un « Arrêt Création » (pour ceux quiveulent tenter de cultiver leur jardin secret dans un jardin sauvage).
Pour prendre contact : A.-L. Wisard, 1474 Bollion, tél. 026 665 26 68.
...chez les Schnyder : à Granges-près-Marnand, où l’association « Vivre la ferme » sensibilise enfants et jeunes à l’environnement rural, propose à une trentaine de classes chaque année des animations à la ferme, au village et à ses alentours, une approche adaptée à l’âge des enfants, une ambiance familiale et cordiale.
Pour prendre contact : famille Schnyder, case postale 40, 1523 Granges-Marnand (Vd), tél. 026 668 21 39.
Courriel : vivrelaferme@praznet.ch
Site internet : www.vivrelaferme.ch