Programme 2005
(édition janvier 2005)
25 janvier 2005
Cours no 191
Le B, A, Ba de
L’Analyse transactionnelle
Son utilité au quotidien
avec Christiane BESSON
L’analyse transactionnelle (AT) est reconnue, à juste titre, comme une référence particulièrement utile aux professionnels dans le domaine des relations humaines, du travail éducatif, pédagogique, social et de la santé.
Le but visé au cours de cette journée introductive sera de présenter et exercer les outils les plus pertinents pour les professionnels afin qu’ils puissent s’en saisir rapidement.
(prix fr. 150.—)
___________________________________________________________________________________
8 et 9 février 2005
Cours no 192
Un regard anthropologique,
psychanalytique et pragmatique sur les rapports de pouvoir entre
Femmes et hommes
dans les équipes de travail
avec Jocelyne HUGUET MANOUKIAN
Dans la plupart des sociétés le fait d’être une femme n’équivaut pas, en ce qui concerne le pouvoir, à celui d’être un homme. Nous partirons d’une question : être une femme, être un homme cela a-t-il une importance lorsqu’on est investi d’une responsabilité, lorsqu’il est nécessaire d’exercer un pouvoir dans les domaines du social, de l’éducatif et de la santé ?
A partir de l’histoire contemporaine nous nous interrogerons sur l’évolution de la place (non pas seulement des femmes et des hommes) mais du féminin et du masculin dans les institutions d’accompagnement et de soin, avec les rapports complexes qu’ils nouent en terme de pouvoir.
Il s’agira d’approcher au plus près cette notion de pouvoir avec ses dérivés : autorité, cadre, loi, etc. pour essayer de voir comment chacun, depuis sa position, possède plusieurs façons de faire soit pour exercer le pouvoir, soit pour en répondre.
Durant ces deux journées des contributions théoriques alterneront avec un travail de réflexion à partir de situations pratiques apportées par les participants.
(prix fr. 300—)
___________________________________________________________________________________
28 février et 1er mars 2005
Cours no 193
En collaboration avec la HEF-TS à Givisiez
Le DEUIL
chez les personnes avec un handicap
intellectuel : comment les accompagner
et les soutenir ?
avec Anne DUSART et Christiane BESSON
Confrontées à la perte d’un proche, et tout particulièrement de leurs parents, les personnes déficientes intellectuelles peuvent présenter des comportements déroutants.
Ces trois journées visent à préparer les professionnels à affronter ces situations d’endeuillement et les aider par des recommandations concrètes à soutenir les personnes handicapées endeuillées. Les points suivants seront traités :
- l’expérience du deuil : vécu intérieur de la perte, étapes habituelles d’élaboration du deuil et ses aléas, deuil dans ses dimension sociales et culturelles ;
- la personne handicapée endeuillée : limitation intellectuelle quant à la compréhension de la mort, expression du deuil lorsque les capacités de communication sont restreintes, perte et troubles de la personnalité, évolution des endeuillés et complications éventuelles ;
- les pratiques d’accompagnement des endeuillés : importance de la ritualisation du deuil, importance de l’attitude de l’entourage, recommandations ;
- l’accompagnement des personnes handicapées endeuillées : rôle de la famille, aide à lui apporter, rôle des professionnels, anticipation de la situation, aide et soutien à l’endeuillé, accompagnement lors des rites funéraires, suivi propice à la bonne résolution du deuil, vécu du deuil en institution.
(prix fr. 320.—)
___________________________________________________________________________________
7 et 8 mars 2005
Cours no 194
En collaboration aec la HEF-TS à Givisiez
ACCOMPAGNER LA VIE
jusqu’à la fin
dans le domaine du handicap intellectuel
avec Anne DUSART et Christiane BESSON
De mieux en mieux préparées au vieillissement des personnes handicapées, les équipes affrontent désormais de plus en plus souvent des situations de décès, parfois précédées par une maladie que l’on sait fatale à brève échéance. Ces situations sont bien évidemment difficiles pour les intéressés, pour les familles, pour les équipes et pour les autres résidents.
Ces deux journées visent à aider les professionnels à faire face à un décès imprévu, à accompagner les fins de vie des personnes handicapées atteintes d’une maladie incurable, et à se préparer aux retentissements de ces situations auprès de l’entourage et des professionnels eux-mêmes.
Les points suivants seront traités :
- La fin de vie et l’accompagnement : l’expérience de l’approche de sa propre mort, les recommandations quant à l’accompagnement des mourants ;
- Le décès d’une personne handicapée : la conscience du processus morbide et les attitudes de l’intéressé, les réactions de la famille, l’impact auprès des autres personnes handicapées, le retentissement sur les équipes ;
- Les recommandations : les possibilités et les limites des institutions, la collaboration avec les équipes hospitalières et les unités de soins palliatifs, la communication avec l’intéressée, l’aide aux familles.
(prix fr. 320.—)
___________________________________________________________________________________
4 et 5 avril 2005
Cours no 194 a
Une approche éducative pour
Les troubles
du
comportement
avec Ghislain MAGEROTTE
Si une personne ayant une déficience intellectuelle présente des «troubles du comportement», c’est qu’elle a des raisons pour se comporter ainsi. Nous chercherons donc les «raisons de la colère», en procédant à une analyse fonctionnelle permettant de cerner les «fonctions» de ce trouble. Après avoir ainsi identifié le «pourquoi» de ces perturbations, nous aborderons brièvement les stratégies à mettre en place face à ces comportements qui sont autant de «défis» pour l’équipe professionnelle et les familles (on parle donc de «comportements-défis»).
Nous nous focaliseront sur les stratégies «positives» qui apprennent à la personne comment «vivre» sans trouble du comportement !
(prix fr. 300.—)
___________________________________________________________________________________
6 et 7 avril 2005
Cours no 194 b
Intervention précoce
en autisme
avec Ghislain MAGEROTTE
Vu le caractère envahissant de l’autisme, les parents (et la famille tout entière) sont facilement dépassés par l’autisme de leur petit enfant. Comment « se débrouiller » s’il ne répond pas à leur sourire, ne réagit pas au toucher ni aux façons diverses de le prendre dans les bras ? Et comment l’enfant peut-il apprendre et se développer, s’il ne réagit pas d’une façon adaptée aux stimulations de ses parents et des autres membres de sa famille, vu ses difficultés de communiquer non verbalement d’abord, puis verbalement ensuite ? Comment va-t-il apprendre à regarder ses parents, à leur sourire, voire à les imiter ? Et que dire encore de la difficulté qu’il éprouve pour qu’il s’adapte aux changements de personnes, de lieux, d’activités, qui sont nombreux durant la journée ?
Afin de répondre à ces questions, nous envisagerons quelques stratégies dont l’efficacité a déjà été démontrée dans la recherche portant sur l’approche comportementale (Analyse Appliquée du Comportement ou Applied Behavior Analysis) en prêtant une attention particulière à la mise en place de ces stratégies par les familles et les professionnels.
(fr. 300.—)
___________________________________________________________________________________
6 et 7 avril 2005
Cours no 195
Les enjeux éthiques
de la confidence
dans la relation éducative, d’aide et de soins
avec Roger CEVEY
De nos jours, la relation d’aide convoque la personne à la confidence comme une condition thérapeutique ou/et éducative. Psychologues, juges, éducateurs, infirmiers médecins, travailleurs sociaux incitent leurs « clients » à parler d’eux-mêmes en terme de vérité, d’authenticité.
Derrière la promesse d’une libération, ne cède-t-on pas à un nouvel ordre moral ? Une réflexion critique invitera, durant ces deux jours à mesurer les enjeux de la confidence et de l’aveu et à examiner la position des intervenants sociaux.
(prix fr. 300.—)
___________________________________________________________________________________
11,12 et 13 avril 2005
Cours no 196
Les approches positives auprès des personnes ayant subi des lésions cérébrales (TCC, etc.)
De la théorie à la pratique
avec Denis GODBOUT
Dans un premier temps, cette formation présentera de façon systématique les comportements inhérents au traumatisme cranio-cérébral. Les troubles “ positifs ” du comportement qui interfèrent avec le processus de réadaptation ou d’intégration sociales de la personne seront distingués des troubles de comportement “ négatifs ”. Seront étudiés en particulier l’explosion d’agressivité soudaine, la réduction du contrôle des impulsions, les comportements désinhibés, les troubles anxieux, la confusion et l’agitation.
Les intervenants privilégieront l’approche multimodale et l’approche positive de la personne pour proposer des outils d’analyse et d’intervention pour l’accompagnement au quotidien. Ils aborderont sommairement les aspects à prendre en considération lorsque des interventions en situation de crise s’imposent.
(prix fr. 450.—)
___________________________________________________________________________________
14, 15 et 16 avril 2005
Cours no 197
Les doubles diagnostics
L’intervention auprès de personnes présentant à la fois un retard mental, des troubles autistiques et des troubles neuro-développementaux (syndromes génétiques)
avec Yves LARDON
Par trouble neurodéveloppemental nous entendons un ensemble de syndromes, le plus souvent d’origine génétique, caractérisé par une atteinte des fonctions cognitives. Déjà présente dès le début du développement, celle-ci induit à l’âge adulte un profil particulier, comprenant des déficits et des capacités, propres à chacun de ces syndromes.
Au cours des dernières décennies, les techniques d’analyses génétiques se sont grandement raffinées et ont mené, entre autres, à la mise en évidence d’anomalies génétiques dans plusieurs syndromes associés à la déficience intellectuelle.
Nous aborderons sommairement les principes génétiques de base avant de consacrer l’essentiel de la formation à la présentation de différents syndromes génétiques sous l’angle de leurs dysmorphismes, de leurs co-morbidités associées et de leurs profils cognitif et comportemental.
Des exemples permettront d’illustrer les propos du présentateur. Finalement, nous proposerons des pistes d’intervention adaptées aux problématiques comportementales propres à chacun des syndromes sélectionnés.
Nous vous proposons de privilégier ceux qui sont le plus fréquemment associés à l’autisme ou au retard mental, d’où l’utilisation du terme de « double diagnostic ». Nous pourrions donc aborder les profils comportementaux et morphologiques particuliers des syndromes associés à l’autisme (exemples : Fragile X, Smith-Lemli-Opitz, Angelman, Phénylcétonurie, Rett, Cri du Chat, CHARGE, Gilles de la Tourette, Sclérose tubéreuse de Bourneville) et des syndromes associés au retard mental (exemples : Williams, Dubowitz, Polymicrogyrie, Prader-Willi, Smith-Magenis, Velo-cardio-facial, Wolf-Hirchhorn, Langer-Giedion, Miller-Dieker, Rubistein-Tabi, Coffin Lowry).
Les objectifs de la formation sont :
§ Utiliser sommairement la grille de lecture multimodale pour enrichir l’analyse d’un trouble neurodéveloppemental causé, entre autres, par les déficits des personnes autistes ou ayant un retard mental.
§ Identifier l’impact des différents déficits et habiletés des personnes ayant un double diagnostic sur leur comportement.
§ Connaître différentes pistes d’intervention visant les déficits identifiés.
§ Analyser les précurseurs dans les vignettes cliniques présentées et proposer des interventions sur mesure préventives pour réduire les comportements problématiques causés par les déficits vécus par les personnes ayant un double diagnostic.
(prix fr. 450.—)
___________________________________________________________________________________
19 et 20 avril 2005
Cours no 214
La personne avec handicap
et sous tutelle a-t-elle des droits ?
Comment respecter ses valeurs, ses désirs, ses choix, sa sexualité, etc.
avec André LACROIX
Durant ces deux journées, nous traiterons les questions suivantes (posées de manière quelque peu provocatrice...) : un INCAPABLE (au sens légal) a-t-il des droits ? si oui, comment les penser de manière éthique ? la personne vivant avec un handicap peut-elle revendiquer le respect de ses valeurs ?
Ces questions font référence également aux différents textes concernant les droits généraux des personnes en difficultés.
Elles touchent aux conflits de valeurs au sein desquels se trouvent souvent pris les travailleurs sociaux, à mi-chemin des champs professionnel, institutionnel et personnel. Les lois et les textes de référence ne suffisent pas toujours, et une réflexion approfondie est nécessaire de cas en cas.
Le professeur Lacroix, président du comité d’éthique du curateur public à Montréal est particulièrement bien placé pour faire le lien entre les textes légaux, d’une part, les aspirations et les pratiques des intervenants placés devant des décisions délicates, d’autre part.
Outre les apports théoriques, l’occasion sera donnée aux participants de travailler à partir de leurs propres situations.
(prix fr. 300.—)
___________________________________________________________________________________
19 et 20 avril 2005
Cours no198
Comment penser
la durée
des interventions
Court ou long terme dans la relation d’aide, d’accompagnement et de soins
avec Jocelyne HUGUET MANOUKIAN
Le bref, le court terme, la rapidité, l’urgence ont fait leur apparition dans le champ des pratiques de la relation d’aide. Cela correspond au moment où le rapport à l’argent conduit à chercher des pratiques de plus en plus efficaces avec moins de temps et peu de moyens. Comment penser le court terme dans les pratiques d’accompagnement qui jusqu’à maintenant se dispensaient sans notion de durée (sauf limites institutionnelles) ? Il semble que le temps social relève de nouveaux paramètres dans nos sociétés contemporaines. Le « présentisme » qui y prévaut détermine un certain effacement du passé et un rapport incertain à l’avenir. Cela n’est pas sans conséquence sur tous les secteurs de notre travail.. Nous proposons de penser que la modernité oblige les professionnels de la relation humaine à prendre en compte la notion de durée pour penser et mettre en évidence ce qui convient dans chaque cas. Court terme et long terme se doivent d’être justifiés aujourd’hui. Nous envisagerons comment prendre en compte les différentes formes de temporalité dans le champ des pratiques de la relation d’aide , d’accompagnement et de soins. Des contributions théoriques alterneront avec la réflexion au sujet de situations pratiques apportées par les participants.
(prix fr. 300.—)
___________________________________________________________________________________
29 avril 2005
Cours no 199
En collaboration avec la HEF-TS à Givisiez
L’autodétermination
est-elle possible dans le domaine du handicap mental ?
De l’histoire d’une idée vers sa réalisation :
un nouveau rôle pour l’éducateur
avec Nancy BREITENBACH
et Jean-Louis KORPÈS
La demande de plus d’autonomie décisionnelle des personnes handicapées trouve son origine dans le mouvement international pour les droits de l’homme. Comme n’importe quel citoyen, la personne handicapée doit pouvoir penser et parler pour et par elle-même et être responsable de sa vie.
C’est dans ce contexte qu’ont émergé des concepts comme «auto-détermination», «self-advocacy» et «empowerment».
Cette journée sera centrée sur le concept d’«auto-détermination», considérée comme “ la capacité d’agir et de gouverner sa vie, de faire des choix et prendre des décisions libres d’influences et d’interférences externes exagérées ”.
Comment développer cette capacité chez les personnes soufrant de déficience intellectuelle ? Comment accueillir cette demande ou initier celle-ci dans un cadre institutionnel ?
Si l’on retient cette option et décide de développer la capacité décisionnelle chez les personnes déficientes intellectuelles, on se doit d’agir en toute connaissance de cause avec l’obligation d’examiner les enjeux et les risques pour ces personnes institutionnalisées, trop souvent jugées comme “ incapables de discernement ”.
La décision implique par ailleurs une nécessaire interrogation du rôle de l’éducateur dans sa fonction d’accompagnement en raison de la position potentiellement ambiguë ou paradoxale dans laquelle il peut se retrouver, sans s’y attendre.
(prix fr. 160.—)
___________________________________________________________________________________
11 et 12 mai 2005
Cours no 200
En collaboration avec l’IRSP
(cours de cadres CGCI)
Reconnaître et dynamiser
ses compétences
...ses potentialités
et celles des collaborateurs
pour se maintenir
et évoluer dans la vie professionnelle
ou
comment créer
des “ situations apprenantes ”
avec Alain MULARD
Confrontés aux évolutions professionnelles (prise de responsabilités nouvelles, élargissement de ses fonctions, changements d’organisation, restructuration, projets de mobilité...), les professionnels sont de plus en plus amenés à reconnaître et à dynamiser les compétences, à réaliser un bilan des compétences qu’ils ont accumulées tout en cherchant à les mettre en lien avec celles des fonctions qui leur sont proposées, ceci pour eux ou pour et avec leurs collaborateurs, enfin également avec des bénéficiaires.
Cette adéquation et mise en perspective des potentialités ne peut se faire sans l’aide d’outils de repérage des compétences et de questionnement sur les moyens d’entretenir et d’acquérir les compétences souhaitées.
Cette session vise à vous mettre en réflexion autour de la problématique de montée en compétences, et vous propose de vous aider à construire vos propres outils de repérage et surtout de développement de compétences, c’est en ce sens qu’elle présente une originalité par rapport à la façon habituelle d’envisager ces questions. Elle peut être particulièrement utile aux professionnels dans une optique de changement, aux cadres, aux superviseurs, aux praticiens formateurs.
Nous nous proposons de traiter les points suivants :
- Approche de la notion de compétence individuelle et collective ;
- Élaborer son propre portefeuille ou référentiel de compétences ;
- Intérêt et limites de la construction d’outils de positionnement de ses compétences ;
- Du bilan de compétences au plan de formation et à la formation tout au long de la vie ;
- Création de «situations apprenantes» comme moyen d’entretenir et développer son potentiel.
(prix fr. 300.—)
___________________________________________________________________________________
11, 12 et 13 mai 2005
Référence no 201
La valorisation
des rôles sociaux (VRS)
Quelle adaptation pour quelle actualité ?
avec Daniel BOISVERT
Formation offerte à une institution intéressée à permettre à ses collaborateurs un approfondissement des moyens mis en oeuvre en son sein
Elle offrira aux éducateurs, aux MSP ou aux autres professionnels concernés des outils d’intégration des notions essentielles de la VRS, les familiarisant avec l’utilisation de moyens pédagogiques favorisant l’observation au sein du milieu d’intervention, ainsi qu’avec l’exploitation des résultats en vue d’une meilleure autonomisation et intégration des personnes accompagnées. Les participants seront initiés à un questionnaire abrégé des mesures de la VRS (Passing).
Une démarche d’observation sur le terrain et une période d’échanges complètera l’acquisition des connaissances et des compétences nécessaires à l’utilisation des instruments proposés.
(prendre contact avec Améthyste
pour l’organisation de ces journées)
___________________________________________________________________________________
16 et 17 mai 2005
Cours no 202
L’intelligence émotionnelle
dans le travail d’équipe
Une possibilité de « faire avec » ses ressentis et son stress
avec Daniel BOISVERT
Les membres des équipes et les leaders efficients possèdent une intelligence émotionnelle qui leur permet de prendre en considération la réalité émotionnelle de ceux et celles avec qui ils travaillent.
Pour développer cette intelligence il est nécessaire de reconnaître ses émotions, son stress et ceux des clients (résidents, patients) comme des collègues.
Le but de ces journées est de mettre en valeur l’intelligence émotionnelle et d’acquérir des compétences pour « faire avec » ses ressentis et son stress.
(prix fr. 300.—)
___________________________________________________________________________________
18, 19 et 20 mai 2005
Cours no 203
Devenir acteur et non victime du changement
pour dépasser la routine et affronter
les situations nouvelles
avec Daniel BOISVERT
L’avenir du travail dans les champs du travail social éducatif et de la santé est certainement en pleine mutation, voire en changement profond. Les équipes feront de plus en plus face à des situations (nouvelles pathologies, clients dans des situations de plus en plus difficiles, restrictions, réglementations) qui les obligent à s’adapter à de nouveaux contextes, à modifier leur méthode de travail. Les membres des équipes peuvent être des acteurs de ce changement plutôt que des victimes. Comment alors concilier le travail d’équipe au quotidien et le nécessaire changement exercé par la pression d’environnements en mouvement ? Ces journées visent à développer la capacité d’aborder, de faire face et d’anticiper le changement.
(prix fr. 450—)
___________________________________________________________________________________
1er juin 2005
Cours no 204
Le B, A, Ba du
Travail en réseaux
une manière d’améliorer la collaboration avec les parents et les professionnels
avec Christiane BESSON
La collaboration avec les parents ou l’entourage des personnes accompagnées est actuellement voulue par les institutions, et prend place dans les “ systèmes qualité ” ; elle est désirée aussi par les intervenants et les parents.
Cependant, ce n’est pas si simple. Une compréhension des équipes, des professionnels, du système familial et institutionnel est nécessaire.
Cette journée permettra de travailler les conditions, les stratégies et les attitudes nécessaires à la collaboration tant sur le plan institutionnel que professionnel et personnel.
La collaboration est un processus, elle n’est pas obtenue une fois pour toutes. Nous étudierons également les écueils et les limites de ce travail pourtant si nécessaire.
(prix fr. 150.—)
___________________________________________________________________________________
2 juin (soir), 3 juin, 4 juin (matin) 2005
Séminaire no de référence 205
«La bourse ou la vie»
Comment garder, créer un état d’esprit (une préoccupation spirituelle, une direction spirituelle) dans un univers où l’argent prend de plus en plus de place et de pouvoir
avec Jean BÉDARD
Toutes les femmes et les hommes « spirituels » ont pratiqué dans leur vie intérieure ce qu’ils ont combattu dans la vie extérieure : la pauvreté. Pourquoi ? Seule la pauvreté intérieure est en mesure de réduire la pauvreté extérieure puisque la pauvreté résulte justement d’un trop grand amour pour notre propre richesse.
Mais plus que cela, dans toutes les grandes traditions, la pauvreté est au fondement de la vie spirituelle.
Comment garder une direction spirituelle dans un monde où la richesse « matérielle », l’argent prennent de plus en plus de place?
(participation aux frais de voyage et de documents)
6, 7 et 8 juin 2005
Cours no 206
Comment faire face aux
Situations dramatiques
et intolérables
qui rendent souvent malades les travailleurs du champ éducatif, social ou de santé ?
avec Jean BÉDARD
Que ce soit vis-à-vis de nos pairs, de nos gestionnaires ou de ceux que nous accompagnons, la tolérance n’est pas toujours tolérable. En effet, les situations intolérables font appel au paradoxe de la tolérance : tolérer devient intolérable. Les moments redoutables sont des rendez-vous inévitables avec les tourments du destin et les chemins sans issue nous acculent à l’échec. Nos valeurs ne tiennent plus. Le discernement est d’autant plus difficile et douloureux que ”ne rien faire ” se transforme rapidement en complicité, parfois institutionnelle.
L’empathie ne suffit pas pour un tel discernement puisqu’elle ne mène pas par elle-même à l’action courageuse.
Si la compassion constitue la base du cœur, le discernement reste essentiel car nul n’est à l’abri d’un certain fanatisme vis-à-vis de ses propres conceptions du bien et du mal.
Dans cette formation de trois jours, nous nous pencherons sur quelques situations intolérables en vue de mieux comprendre les occasions qu’elles constituent pour notre croissance ou notre décroissance, pour entreprendre des actions courageuses. Nous approfondirons nos élans de compassion, comme éthique de l’être et notre mode de discernement comme attitude de l’esprit.
L’approche sera concrète par ses exemples, enracinée dans la philosophie et l’histoire, incarnée à travers les situations échangées et les appropriations de chacun.
(prix fr. 450.—)
___________________________________________________________________________________
9 et 10 juin 2005
Cours no 207
Comment exercer
Une liberté responsable
dans un monde qui se bureaucratise
de plus en plus?
avec Jean BÉDARD
La bureaucratie résulte de l’exercice d’une éthique normative où les cas d’exception, plutôt qu’être résolus par discussion directe, engendrent d’autres normes qui engendrent d’autres cas d’exception qui, chaque fois engendrent d’autres normes (plutôt qu’une communication adaptative directe et immédiate)... Il s’ensuit un ligotage où le système engendre sa propre nécessité.
À toutes les étapes du processus, la communication directe est rendue impossible, le jugement pratique est sévèrement puni, toute adaptation de simple bon sens est rendue impossible.
Le système chasse la pensée, il l’expurge comme un ennemi.
Pourtant, le premier devoir de l’éducateur ou de l’intervenant social est d’éviter que les systèmes d’aide se bureaucratisent au point d’écraser la clientèle ou de rendre impossible toute communication aidante.
Alors, quelle sorte d’éthique peut-elle contrer l’éthique normative propre aux bureaucraties?
(prix fr. 300.—)
___________________________________________________________________________________
20 et 21 juin 2005
Cours no 208
Les entretiens
dans les domaines éducatifs, sociaux
et sanitaires : «oui mais»... «oui et»…
Quelles interventions
pour quelles spécificités ?
avec Christiane BESSON
Nous définirons non pas l’entretien, mais les entretiens et leurs contextes. Nous découvrirons en théorie et en pratique ce que représentent ces différents entretiens, leur portée, leurs caractéristiques, les compétences auxquels ils font appel.
Nous tenterons de mesurer l’impact des attitudes personnelles sur la situation d’entretien en nous interrogeant sur le processus d’échange à deux ou plusieurs, sur les dynamiques relationnelles mises en œuvre. Nos contributions théoriques tiendront compte de la communication selon l’école de Palo Alto, des qualités attitudinelles selon Rogers et de quelques points essentiels de l’Analyse transactionnelle.
Nous nous appuyerons sur quelques principes éthiques nécessaires au travail en entretien, en restant au plus près des préoccupations des participants. Des exercices pratiques alterneront avec des temps de réflexion.
(prix fr. 300.—)
___________________________________________________________________________________
22 juin 2005
cours no 209
Le B, A, Ba de
La co-dépendance
Comment les professionnels
peuvent-ils en réchapper ?
avec
En général lorsque des professionnels parlent de la co dépendance elle concerne les proches de personnes elles-mêmes dépendantes en général de diverses substances. Cependant cette question peut être abordée très utilement pour comprendre certains comportements et sentiments qui guettent les professionnels de la relation d’aide. Le but de cette journée est de comprendre de quoi il s’agit et trouver des issues pour sauvegarder la santé mentale et physique des intervenants.
(prix fr. 150.—)
___________________________________________________________________________________
27 et 28 septembre 2005
Cours no 215
Posté par : Luthi Pierre-Alain le :
Formation Continue Adulte E-learning | Site web :