Pour gérer le stress et la performance au travail qu’elle est la meilleure solution la méditation, la médiation ou la médication. La question pourrait paraître saugrenue et pourtant elle touche au fond à un enjeu essentiel pour les collaborateurs soumis à des situations de stress professionnel. Comme le rendait évident déjà une étude de la caisse DAK en Allemande en 2015, le nombre d'employés prenant des médicaments pour augmenter leurs performances a augmenté de 40 % en moins d'une dizaine d'années. Quatre types de médicaments sont principalement mobilisés:
- les antidépresseurs qui agissent comme des calmants sur les sujets sains.
- Les médicaments agissant sur la démence sénile qui semble'il augmente les compétences intellectuelles
- Les bêtabloquants prescrits en cas de maladie cardiaque et qui permettent de lutter contre le trac
- Et finalement la Ritaline utilisée pour lutter contre l'hyperactivité enfantine qui est ici utilisée comme moyen de rester plus concentrés.
En opposition, la mobilisation de mesure simple de prévention du stress tel que la pratique d'un sport, l'organisation plus simple de son activité et une attention au sommeil pourrait s'avére plus efficace.
Nous parlerons nous bien sûr de cohérence cardiaque, de méditation en pleine conscience et autre type de pratique pouvant facilement être mise en place.
Dans ce sens, l'aide et le soutien d'un coach peuvent s'avérer une aide réelle pour prendre de bonne habitude. Ainsi le coaching peut s'avérer un appoint excellent pour ne pas rester seul face à une pilule antistress.
Au fond ce qui est le plus surprenant dans cette étude, c'est l'utilisation de ce type de médicament en vue de développer sa performance. Nous pourrions aussi nous interroger sur le remplacement des drogues légales "alcool et tabac" par ses formes de médication "douce".
En Suisse, une étude de 20013 de la CNS rendait évident que 4 % des collaborateurs eussent à un moment ou un autre utilisé des dopants ( cipralex, temesta, xanax, ou valium) en vue d'améliorer leur performance. Le milieu médical présentait une pratique à hauteur de 5,7 % et selon la Suva le chiffre s'élevait à 14 % pour les étudiants.
D'autre part deux tiers de la population suisse, toujours selon la SUVA mobilise des dopants doux: caféine, vitamines et fortifiants. Bon ou arrêter l'étude de ce phénomène finalement un peu tabou. C'est plus simple de parler de méditation en pleine conscience et de cohérence cardiaque que de regarder en face l'effet potentiel lié à l'emploi de médication ou de drogue légale caféine, alcool et tabagisme.
Alors la question reste ouverte face au stress et aux exigences de performances: médication ou méditation ?
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