http://www.anticancer.fr/magazine/apprendre-coherence-cardiaque découvrire la cohérence cardiaque sur ce site.
En vidéo : pratiquez la cohérence cardiaque, dès aujourd'hui
Apprenez à contrôler votre respiration et la variabilité des battements de votre coeur pour réguler votre stress et chasser la maladie.
En 2006, une étude concluant aux bienfaits pour la santé de ce phénomène cite en particulier trois des principaux facteurs anticancer : un meilleur fonctionnement du système immunitaire, la réduction de l'inflammation et le contrôle du taux de sucre dans le sang.
Dans les quatre vidéos que vous pouvez visionner ici, David Servan-Schreiber explique avec des mots simples la cohérence cardiaque et propose un exercice enfantin, à faire régulièrement chez soi pour apprendre à son corps à entrer dans un rythme calme et bienfaisant. Une façon de lutter contre la maladie, mais également un truc pour gagner le match quotidien contre le stress.
Cohérence cardiaque : 4 - auto-contrôle
Apprentissage de la cohérence cardiaque sur le site de David Servan-Schreiber
Extrait du Figaro.fr qui consacre tout un dossier aux ouvrages et approches du Dr Servan Schreiber
C'est le scoop de ce nouvel opus. Guérir, en 2003, nous expliquait comment échapper à la maladie grâce à un style de vie approprié et des omégas-3. Le nouveau livre de David Servan-Schreiber, Anticancer (Editions Robert Laffont) révèle que l'auteur était en rémission d'une tumeur au cerveau au moment de l'écriture de son best-seller. Et cette nouvelle expérience racontée sur 360 pages, avec les conseils pour se prémunir au mieux de la maladie qui fait 150 000 morts par an, s'annonce comme un succès éditorial du même tonneau que le précédent (1 million d'exemplaires, une trentaine de traductions). D'autant plus que l'auteur n'y va pas par quatre chemins : «Selon l'OMS, 15% seulement des cancers sont dus aux gènes. Ce qui veut dire que des comportements appropriés peuvent considérablement limiter les risques.» Difficile de résister à cette approche éditoriale à l'américaine, active et optimiste, sur le mode des succès à la Carnegie.
La thèse va pourtant provoquer des polémiques. D'autant plus que DSS n'est pas cancérologue, ce qui pourrait agacer le milieu des mandarins. «Je suis spécialiste de mon propre cancer, se défend-il d'une voix tranquille. Je me suis battu pour ma survie en mobilisant mes connaissances scientifiques et tout ce que je pouvais apprendre sur le sujet.» Sa surexposition médiatique, ses talents de pédagogue et d'homme d'affaires - il a fondé, quatre mois après le succès phénoménal de son bouquin, une fabrique d'omégas-3, Isodisnatura, dont il s'est aujourd'hui dégagé - nourrissent les critiques de ceux qui le taxent, au mieux, d'opportunisme.
Pourtant, la réalité est beaucoup plus subtile. L'homme s'appuie notamment sur des compétences scientifiques de haut vol. Son père, Jean-Jacques Servan-Schreiber, considéré comme le Kennedy français, espérait que ce fils aîné ultra-doué, bachelier à 16 ans, prendrait sa succession dans l'arène politique. Mais lui choisit la médecine. Et entame un parcours sans faute : diplôme de médecine au Québec, spécialisation en psychiatrie, doctorat de neurosciences cognitives à la prestigieuse université de Pittsburgh où il contribue à la création d'un centre de médecine alternative, recherches plusieurs fois primées aux Etats-Unis. Rien que du sérieux. Ses dadas ? les omégas-3, la psychothérapie par le mouvement des yeux, la cohérence cardiaque et l'acupuncture. Ils vont constituer les meilleurs chapitres de Guérir, rédigé à l'été 2003 dans cette maison familiale près de Fécamp où rode l'ombre de JJSS qui avait écrit, au même endroit, trente ans plus tôt, un autre best-seller : Le Défi américain.
D'où vient le succès du psychiatre, aujourd'hui âgé de 46 ans ? Il y a d'abord un personnage. Séducteur, beau garçon un peu ténébreux - il ressemble à un George Clooney mâtiné de Thierry Lhermitte -, pédagogue, attentif, et scientifique reconnu, il a tout pour être le psychologue préféré des foules. Le contact est d'emblée simple, facile. «Voulez-vous du thé vert de débutant ?» propose-t-il, amusé, en préambule de notre rencontre. Humaniste engagé, il est parti comme médecin au Kurdistan en 1991, a participé à la création de Médecins sans frontières aux Etats-Unis, a travaillé sur les traumatismes à partir de son expérience au Kosovo.
Ce père divorcé d'un enfant est revenu s'établir en France au moment de la rechute de son cancer du cerveau en 2000. «Je n'étais plus en état de travailler, je devais me ressourcer auprès des miens», explique-t-il. Aujourd'hui, il navigue entre l'Hexagone et les Etats-Unis où il continue d'enseigner. Il vit dans un des appartements de l'immeuble peu ostentatoire de la famille à Neuilly-sur-Seine. Pas de passion avouée par cet homme affable, un peu mystérieux, sinon celle du sport, des relations humaines, de son chat et de... l'amour. «C'est un traitement anticancéreux efficace et cela a été prouvé par des études. Mais curieusement, les bons résultats sont enregistrés lorsqu'il s'agit toujours du même partenaire», ajoute-t-il en souriant.
Extrait d'un article du Figaro voir leur site figaro.fr sur le Dr Servan-Schreiber et son action dans le domaine des préventions tant pour les adultes que pour les adolescents.
Il y a ensuite un nom, celui des Servan-Schreiber, renifleurs surdoués des tendances du moment, qui ont multiplié les succès de presse et d'édition au cours des trente dernières années, de L'Expansion à la création de L'Express en passant par Le Défi américain (1 million d'exemplaires) du patriarche. D'ailleurs Jean-Louis Servan-Schreiber, à l'origine de la réussite spectaculaire de Psychologies Magazine, n'hésite pas une seconde. Il ouvre grand les pages de son journal à son neveu David dont les ouvrages semblent capables de réussir la fusion entre quatre grands mouvements de fond : la déferlante psy qui couche la France sur les divans ; celle des médecines douces qui explose dans les linéaires des pharmaciens ; la quête furieuse de spiritualité et de sens ; et la passion écolo.
guerre aux toxiques
Mais les thèses de David Servan-Schreiber n'ont pas pour seule vertu d'être dans l'air du temps. Elles apportent un contrepoint bienvenu au conservatisme du milieu médical français, davantage préoccupé par les traitements curatifs que par la prévention. Or l'Hexagone figure parmi les mauvais élèves d'une Europe qui se distingue déjà par 1,5 fois plus de cancers qu'aux Etats-Unis. Les Français réalisent peu à peu qu'ils négligent la protection de leur santé et consultent tard quand l'Américain, obsédé par les coûts médicaux, ressort grand gagnant du système le plus libéral.
Une des explications du succès de Guérir tient à cette prise de conscience progressive depuis dix ans. Et le nouvel opus ne devrait pas décevoir. David Servan-Schreiber recommande en effet un dispositif immédiatement opérationnel pour stimuler nos défenses naturelles (voir ci-contre). «C'est-à-dire pour travailler le terrain afin que la maladie ne s'installe pas, ou qu'on puisse mieux lui résister», explique- t-il. L'originalité de son approche tient à une vision globale de l'hygiène anticancer, associant alimentation, exercice, méditation, spiritualité et sérénité en «se libérant de l'incapacité à réagir», premier facteur de risque psycho-cancéreux. L'impuissance face aux traumatismes affectifs et au stress concourt en effet directement à la dégénérescence cellulaire (les expériences sur les rats sont à cet égard édifiantes).
L'auteur a une obsession : ne pas faire croire à une médecine alternative. «Quand la maladie est déclarée, rien ne remplace les traitements classiques - chimiothérapie ou radiothérapie - et chirurgie. Les comportements que je préconise peuvent seulement doper leurs effets, jamais les remplacer», martèle-t-il. En dénonçant par ailleurs les pesticides dans les cultures (la redoutable atrazine notamment), les excès de sucres (de 5 kilos par an par habitant en 1830 à 70 kilos aujourd'hui) de graisses hydrogénées et autres omégas-6 dans les aliments industriels, tous produits directement corrélés à l'augmentation faramineuse des cancers devenus première cause de mortalité en France, l'homme propose un débat de société sur la malbouffe qui pourrait s'annoncer houleux. «Mais il y a derrière toutes ces confrontations un enjeu majeur : la reprise du pouvoir par l'individu sur son destin et sur sa vie, remarque-t-il. Pour moi, c'est la suite de 1789.» Plus qu'un combat donc. Une révolution.