Toute l’équipe de PI CONSEIL
vous souhaite une bonne et heureuse année 2007 !
Notre infinie gratitude va
- aux personnels soignants et institutions qui par leurs participations font grandir quotidiennement de nouveaux comportements dans la prévention des maladies liées au stress,
- aux entreprises qui comprennent que la bonne santé des employés est un facteur de performance plus important que tout type d’investissement sur les structures,
- au millier de particuliers qui ont décidé de prendre leur développement psychophysiologique en main.
- aux parents qui se mobilisent pour donner de nouveaux moyens pour aider leurs enfants anxieux à mieux faire face à leur futur.
- aux sportifs de haut niveau qui ont su dépasser leur propre performance et se trouver ainsi sur le podium.
Une certaine approche des émotions
Les émotions sont pour la plupart de nous encore trop mal connues Elles font parties cependant de notre vie courante et interviennent à chaque instant. Comme M. Jourdain dans la comédie de Molière faisant de la prose sans le savoir, nous utilisons nos émotions à chaque instant sans vraiment nous en rendre compte – de façon quasi automatique et parfois inconsciente.
L’émotion comme perception dans la communication interpersonnelle.
De nombreuses études ont démontré combien il fallait être humble sur le fait que les personnes comprennent ce que vous voulez dire. Les mots que nous prononçons représentent la part la moins influente de notre message (de 7% à 22 % suivant les études). Par contre, l’émotion liée à ce que nous communiquons est ressentie à 100% sans que nous en ayons vraiment conscience « intellectuellement ». Pas convaincu ? Si vous possédez un Freeze Framer, enregistrez-vous pendant qu’une personne parle d’une situation qui l’a marquée. Vous serez surpris de voir que même si consciemment vous pensez rester spectateur de la scène, votre corps ressent biologiquement l’émotion et la vit « comme si ceci vous était arrivé ».
Nous avons souvent constaté que le stress se refile, que l’ambiance d’une réunion change en fonction des personnes qui la composent. Ils influencent le cours de la réunion de par leur présence…
Où se trouvent les émotions dans le corps ?
Damasio dirait dans les organes et il a en parti raison. J’aimerais vous relater une recherche effectuée sur les transplantés cardiaques. En effet, la majorité des personnes transplantées changent de tempérament et d’attitude après la transplantation. Ceci peut paraître normal, me diriez-vous, après ce qu’ils ont subi et être passé si prés de la mort… Oui mais voilà, parmi les personnes qui ont subi des greffes d’organes, le changement d’attitude ne se constate que pour les personnes ayant eu une greffe du coeur. Les chercheurs ont tout simplement approfondi leur enquête pour s’apercevoir que les personnes prenaient les attitudes émotionnelles des donneurs.
Le cœur en plus d’être cette formidable centrale de distribution, influence notablement l’humeur des personnes.
L’émotion comme énergie (E) en mouvement (MOTION).
C’est une des particularités les plus intéressantes de cette fonction. Elle se décompose en deux axes :
- Elle peut être soit positive (joie, sérénité) soit négative (tristesse, colère, peur).
- L’intensité peut être faible ou forte.
Concernant l’intensité :
- Quand l’intensité est forte, nous n’avons plus vraiment conscience de l’émotion ressentie (nous ne sommes plus capable de la nommer), nous sommes dans l’action ou la réaction. Le cœur et le cerveau émotionnel prennent le commandement de nos actions (nous réagissons et n’avons plus le temps de réfléchir). Pour utiliser notre cerveau au mieux (cf. le livre « Les premiers pas avec la cohérence cardiaque »), il nous faut une énergie psychique, développée en volonté, opiniâtreté, raisonnement, 3 fois plus forte avec une efficacité très relative. A titre d’exemple, combien de personnes ayant des comportements addictifs à l’alcool, au tabac ont une réelle volonté consciente d’arrêter et cependant rechutent régulièrement
- Quand l’intensité est faible, nous pouvons en prendre conscience. Cependant, si l’émotion n’est pas perçue assez finement, elle peut intervenir de manière plus « pernicieuse » pour influencer de manière affective notre raisonnement a priori « logique » mais pas forcément réaliste. Les scientifiques appellent cette propriété l’aveuglement intentionnel. A titre d’exemple, il semble logique que plus un problème devient inconfortable, plus il existe de nombreuses solutions évidentes pour le résoudre… Alors que pour la majeure partie d’entre nous, cet aveuglement intentionnel nous fait rester dans le problème.
Les impacts :
- Une difficulté pour prendre une décision,
- Un travail jamais vraiment terminé,
- Une décision dont nous sommes peu fiers,
- Une émotion souvent négative lors de la prise de décision.
Les erreurs souvent commises :
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Bloquer l’intensité d’une émotion. Dès qu’une émotion a une intensité non maîtrisable, nous allons intellectuellement dépenser toute notre énergie pour essayer de garder notre calme, plutôt que d’être actif et présent dans la relation… Le risque d’une telle attitude : la somatisation dans les muscles – raideurs dans les muscles des épaules, au niveau des jambes…- et les organes – migraines, problèmes cardiovasculaires, intestins, estomac, dentition,… Un proverbe : « quand l’émotion ne peut s’exprimer, elle s’imprime dans le corps »
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Ne pas reconnaître que l’émotion est une perception à part entière – seule l’absence d’émotion et la rationalité compte. Un ami médecin m’indiquait qu’il suivait un confrère qui absorbait des doses massives de bêtabloquants et d’anti-dépresseur pour ne pas souffrir. Résultat : un surpoids de 25 kgs.
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Ne pas savoir quoi faire avec l’émotion. Je me souviens de grands-parents qui à l’heure de Noël étaient très heureux de nous revoir et de nous offrir des cadeaux. Par contre, ils ne savaient pas comment nous les offrir. Ils nous donnaient de manière maladroite les jouets.
Quelques pistes d’actions :
- Tout d’abord accueillir l’émotion comme une perception de plus. L’émotion est comme un son, il peut être agréable ou désagréable, fort ou faible. L’important ici est de la reconnaître. En prendre conscience, c’est commencer à prendre les bonnes décisions et agir en conséquence.
A titre d’exemple :
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Combien de fois ai-je vu des personnes ayant du mal à accepter l’intérêt des autres, leur amour. Elles ne savaient pas quoi en faire – alors qu’elles auraient pu les transformer et les diffuser dans leur entourage.
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D’autres qui dispensaient tout leur amour tout au long de la journée et qui se sentaient vidées le soir (on trouve la plupart de ces personnes parmi le personnel soignant ou dans les ressources humaines)
Une piste d’action : Faire un point régulier sur votre capital « émotionnel » et appliquer la méthode des « bénéfices et déficits », qui se trouve dans le livre « L’intelligence Intuitive du cœur » aux Editions Ariane.
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S’entraîner avec la méthode QUICK COHERENCE avec les outils EmWave et Freeze Framer quotidiennement (un début de 15 à 30 mn par jour pendant 6 semaines) pour percevoir plus finement les émotions lors d’entretiens, avant que ceux-ci ne nous dominent. Réaliser ces exercices 3 fois par semaine.
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En communication interpersonnelle, si vous sentez que l’intensité émotionnelle devient trop intense, appliquer instantanément la méthode NEUTRAL (cf. « L’intelligence Intuitive du cœur » aux éditions ARIANE) et QUICK COHERENCE (cf. « Les premiers pas avec la cohérence cardiaque » édité par PI CONSEIL).
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Après la relation interpersonnelle, utiliser ce capital d’énergie émotionnelle au mieux. L’énergie émotionnelle a des propriétés similaires à l’énergie électrique : elle doit circuler, et a du mal à être conservée en grande quantité sans faire des dégâts. En effet, si cette énergie est trop puissante, elle provoque des somatisations dans le corps, elle vous « prend la tête » qu’elle soit positive (la passion amoureuse) ou négative (une situation conflictuelle).
- Si elle est trop faible, nous nous sentons vidé (une référence à l’expérience « qui fait froid dans le dos » menée sur des bébés nourries biologiquement par des nourrices mais pas affectivement et qui ont trouvé la mort quelques mois après leur naissance).
Vous souhaitez appliquer cela maintenant : Quoi de plus opportun qu’au moment des fêtes de fin d’Année – un moment particulier de l’année où nous fêtons les enfants et la nouvelle année, prenons de nouvelles bonnes résolutions.
Le défi 2007 : Effet garanti….
- Accepter les vœux sincères de vos proches et de vos amis,
- Prendre le temps de bien percevoir et apprécier toute l’authenticité, toute la chaleur, toute la gentillesse de leurs messages et de ce qu’ils sont,
- Transformer et Diffuser avec gratitude vos vœux aux proches, personnes et tout ce qui a de l’importance à vos yeux, et que vous appréciez de manière authentique.
- Trouver de bonnes nouvelles occasions pour répéter les 3 premières étapes quotidiennement.
Un peu comme un jardinier, vous vous occuperez de cultiver des moments relationnels qui sont bons pour vous… Avec le temps, vous deviendrez un spécialiste de la bonne relation avec un savoir faire indéniable – Nul doute que votre jardin fera plaisir à voir.