Partant du constat de la place croissante que les écrans occupent dans la vie des Français et plus particulièrement des enfants, les Académies explorent la question de l’usage des écrans par les plus jeunes, ainsi que des conséquences du temps qu’ils y passent.
Sans qu’il ne soit à ce stade établi d’addiction comportementale, les études scientifiques cherchent à mettre en évidence les conséquences de l’usage excessif d’écran en matière de développement psychomoteur et relationnel du jeune enfant. Chez l’adolescent, c’est tout autant le problème du contenu que celui de la quantité qui est posé.
Tout en recommandant la poursuite de la recherche scientifique dans ce domaine, les Académies rappellent non seulement les avantages potentiels des technologies numériques, au regard desquels il faut évaluer les risques, mais pointent également la nécessité de veiller à ce que la préoccupation de l’usage excessif des écrans n’occulte pas le rôle majeur des vulnérabilités sociales dans le développement de l’enfant. Plutôt que des campagnes alarmistes axées sans distinction sur les dangers des écrans, il faut veiller à outiller parents et éducateurs pour qu’ils puissent en accompagner au mieux l’usage.