Sortie le 19 juin 2014
Le terme d’ « enfant difficile » est devenu aujourd’hui tellement banal que personne ne s’y retrouve. En effet, lorsque des parents stressés et fatigués se plaignent de leur « enfant difficile » qui montre quelques réticences à obéir mais qui va bien par ailleurs, c’est très différent d’autres parents qui, après avoir laissé leur enfant faire tout ce qu’il voulait, constatent avec regret que leur progéniture est devenue un « enfant difficile ». Et cela n’a pas grand-chose à voir avec d’autres enfants tels que les enfants autistes, anorexiques ou suicidaires présentant tous les signes de maladies pédopsychiatriques. Dans tous les cas, il s’agit d’une souffrance psychique qui amène parents et professionnels de l’enfance à parler d’ « enfants difficiles », mais les problématiques sous-jacentes ne sont pas du tout identiques. Ce texte envisage les définitions et les descriptions de ces différentes formes d’enfants difficiles et se penche sur les raisons pour en comprendre la survenue plus fréquente aujourd’hui. Enfin, plusieurs pistes sont proposées au lecteur pour aider l’enfant difficile à en sortir.
SOMMAIRE
Enfant difficile, notion « fourre-tout »
La souffrance psychique
Différencier les souffrances psychiques de l’enfant
Les enfants difficiles, des causes multiples
• Quel sens donner aux symptômes ?
• Le développement de l’enfant
• Les enfants difficiles en lien avec un problème éducatif
• Les enfants difficiles en lien avec une pathologie pédopsychiatrique
• Les modifications sociétales
Aider les enfants difficiles ; des approches multiples
• La fonction limitante de la toute-puissance infantile
• Les conditions de la « tenue » de la fonction limitante par les parents
• Prévention prédictive ou prévention prévenante
• Penser l’institution
• Promouvoir une culture du jeu
• La prévention
• Les traitements
• Autres pistes
Conclusion